1111 Avenue George Washington
62400 Béthune
France
Moins d’une semaine après l‘annonce brutale de la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais), les ministres du travail, Elisabeth Borne, et de l’Industrie, se rendront sur place lundi 21 septembre dans l’après-midi, pour une réunion de crise. Elles s’entretiendront d’abord avec les élus du territoire, dont le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, et la direction Europe de Bridgestone – en visioconférence – avant une seconde réunion avec des représentants du personnel et élus. Certains élus, à l’instar du député François Ruffin, seront sur place pour soutenir les salariés. Les élus locaux et syndicats de l’usine entendent bien faire pression ce lundi sur la direction du géant japonais du pneumatique. Objectif : tenter d’éviter la fermeture du site, qui emploie 863 personnes.
Ce matin, direction Bridgestone à Béthune !
Ici ce scénario on le connaît par coeur : Goodyear parti en Pologne, Continental en Roumanie.
Bridgestone investit 10 fois plus dans son usine polonaise qu’à Béthune. C’est tout simplement une délocalisation que subissent les ouvriers. pic.twitter.com/e6FDlshv32— François Ruffin (@Francois_Ruffin) September 21, 2020
Le manufacturier japonais, présent à Béthune (Pas-de-Calais) depuis 1961, a annoncé mercredi 16 septembre, avoir pris la décision de fermer d’ici l’année prochaine, son unique usine française de Béthune, qui emploie 863 salariés. Après l’annonce choc de cette fermeture tombée comme un couperet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement allait se “battre“, pour tenter de “développer une autre activité avec des pneus plus larges que ceux produits actuellement sur le site“.
#Bridgestone a pris une décision révoltante avec une méthode révoltante et qui aura des conséquences révoltantes. Nous allons suivre de très près ce dossier avec @AgnesRunacher et @xavierbertrand pour trouver une solution cohérente et acceptable. #LaMatinale pic.twitter.com/q7nEsEaQJG
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) September 17, 2020
Dans l’intervalle de cette réunion, direction et syndicats ont signé vendredi “un accord de méthode“ donnant cinq mois à la discussion et rouvrant “des scénarios alternatifs à la fermeture“, s’est réjouie dimanche Agnès Pannier-Runacher, qui estime qu’avec ce délai “tout est possible“.
La direction de Bridgestone et les salariés de l'usine de Béthune ont signé un "accord de méthode" permettant de discuter pendant cinq mois de "scénarios alternatifs à la fermeture". https://t.co/zE8gdNaklw
— Challenges (@Challenges) September 20, 2020