Vladimir Poutine fait son “Bilan de l’année”, devant la presse
19 décembre
Près de trois ans après le début de l’assaut russe contre l’Ukraine, Vladimir Poutine fait ce 19 décembre, son “Bilan de l’année“, en répondant à la presse.
Trois ans après le début de l’assaut russe contre l’Ukraine, et alors que l’économie nationale russe montre des signes d’essoufflement, Vladimir Poutine fait son “Bilan de l’année“, ce jeudi, en répondant à la presse.
Le face-à-face du président russe avec la presse est organisé depuis 2001, un an après son arrivée au pouvoir au Kremlin. En 2022, l’événement n’avait toutefois pas eu lieu, alors que l’armée russe venait d’essuyer des revers importants en Ukraine, notamment son retrait de la ville méridionale de Kherson.
“La conférence de presse aura lieu le 19 décembre“, a annoncé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. “Il y aura principalement des journalistes étrangers (déjà) accrédités en Russie (…), mais aussi plusieurs médias occidentaux“, a-t-il précisé.
Ce grand “show“ annuel télévisé, soigneusement chorégraphié, interviendra à un mois du retour à la Maison Blanche du président américain élu, Donald Trump, en pleines spéculations sur le lancement d’un éventuel processus de paix autour de l’Ukraine. Depuis plusieurs mois, l’armée russe avance à une vitesse inédite sur le front est ukrainien, face à des troupes de Kiev épuisées après trois ans de conflit à haute intensité, incapables de regarnir leurs rangs et en manque, selon elles, d’armements occidentaux à même de repousser les Russes. La conférence de presse se tiendra aussi à un moment où l’économie russe, touchée par les lourdes sanctions occidentales, montre des signes d’essoufflement, avec une inflation toujours à un niveau élevé (8,5%), que les autorités n’ayant pas réussi à ce stade à la juguler, sur fond de décélération de l’activité attendue en 2025.
Lors de cet exercice prévu pour durer plusieurs heures, le maitre du Kremlin répondra en direct à des questions sur toutes sortes de sujets, qu’il s’agisse de géopolitique, de la répression dans le pays ou de problèmes locaux d’infrastructure ou du quotidien des Russes.