Du 21 au 24 janvier, les leaders mondiaux de la politique, de l’économie, de la société civile, de la science, des médias et des arts se réuniront à Davos, en Suisse, pour la 50e réunion annuelle du Forum économique mondial. L’édition 2020 réunira près de 3000 participants issus de 117 pays, dont 53 chefs d’État, parmi lesquels le président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les participants
Des dirigeants politiques
En tête d’affiche de ce sommet 2020, le président américain Donald Trump qui prononcera son discours, le jour même où les sénateurs américains ouvriront son procès en destitution. Mais également, la jeune militante du climat Greta Thunberg qui devrait bousculer les participants comme elle l’avait fait, en décembre, lors de la COP 24 en Pologne. Le Forum économique mondial a invité à ses côtés de la célèbre adolescente suédoise, neuf autres jeunes militants qui se voient offrir une tribune planétaire pour interpeller les grands de ce monde.
À Davos, Greta Thunberg n’est plus seule https://t.co/pSRwIn1KY4 pic.twitter.com/GhyQl0ZZwc
— PolitiqueFrance.fr (@PolitiqueTWT) January 21, 2020
Parmi les principaux dirigeants politiques qui ont annoncé leur venue, on compte également : Han Zheng, vice-Premier Ministre de la République Populaire de Chine ; Angela Merkel, Chancelière fédérale d’Allemagne ; Giuseppe Conte, Premier Ministre d’Italie ; S.A.R. Le Prince de Galles ; Ursula von der Leyen, nouvelle présidente de la Commission européenne ; Pedro Sanchez, Premier Ministre d’Espagne…
Greta Thunberg pourrait y rencontrer Donald Trump, avec qui elle multiplie les échanges tendus via Twitter. https://t.co/RmB1MMpnjF #Davos2020
— Le Point (@LePoint) January 17, 2020
Emmanuel Macron n’assistera pas au sommet de Davos, mais plusieurs de ses ministres feront le déplacement, dont Muriel Pénicaud et Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie rencontrera mercredi son homologue américain, Steven Mnuchin. Il tentera de le convaincre de définir un calendrier précis de la réforme de la fiscalité des activités numériques, afin d’éviter les mesures de rétorsion que s’apprête à prendre Donald Trump contre la taxe Gafa française.
Taxe Gafa : réunion de la dernière chance à Davos https://t.co/M1dvswAVFq
— Les Echos (@LesEchos) January 17, 2020
Des dirigeants d’organisations internationales
Parmi les dirigeants d’organisations internationales : Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies ; Kristalina Georgieva, directrice générale, Fonds Monétaire International (FMI), Roberto Azevêdo, directeur général de l’Organisation Mondiale du commerce (OMC) , Mohammad Sanusi Barkindo, Secrétaire général, de l’OPEP, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , Angel Gurría, Secrétaire général, Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) ou encore, Christine Lagarde, présidente, Banque Centrale Européenne (BCE)…
Des dirigeants de la société civile
De nombreux dirigeants de la société civile assisteront également à cette édition 2020. Parmi eux, Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI) ; Luca Visentini, secrétaire général, de la Confédération européenne des syndicats (CES), Kenneth Roth, Directeur exécutif, Human Rights Watch…
Les thématiques
Les risques sur le climat seront cette année au cœur des débats du forum économique mondial, dont le thème pour cette édition 2020 est » Les Stakeholders pour un monde rassembleur et durable « . Le sommet sera guidé par le Manifeste de Davos 2020, récemment publié par le Forum, qui s’appuie sur le Manifeste de Davos original de 1973 et expose une vision du « Stakeholder capitalisme ». Six thèmes majeurs seront au coeur des débats : l’écologie, l’économie, la société, l’industrie, la technologie et la géopolitique. Ces sujets seront abordés à travers quelques 400 sessions différentes.
Le programme
Mardi 21 janvier 2020 à 14h30, le Sénat entame l’examen du projet de loi bioéthique. Adopté en première lecture par les députés, le 15 octobre, le texte va être débattu au Sénat jusqu’au 4 février. Il repartira ensuite en deuxième lecture devant les députés. Comme à l’Assemblée nationale, les débats s’annoncent passionnés. Le président du Sénat Gérard Larcher (LR), qui présidera l’ouverture de la séance mardi après-midi, entend toutefois faciliter « une écoute mutuelle » et garantir un débat « de qualité« . Quelques 280 amendements ont été déposés sur le texte, presque 10 fois moins qu’à l’Assemblée nationale.
#PJLBioéthique : 280 amendements ont été déposés au #Sénat avant l'examen du texte qui débutera mardi 21 janvier.
?Les 4 rapporteurs de la commission spéciale et le @gouvernementFR peuvent encore en déposer.L'ensemble des amendements à retrouver ici➡️ https://t.co/4rtTTMJmKj pic.twitter.com/rRQgqkMcRn
— Sénat (@Senat) January 16, 2020
Des restrictions et des nouveautés lors de l’examen en commission
Après une série d’auditions menées du 30 octobre au 12 décembre, la commission chargée de la loi de bioéthique au Sénat a examiné et adopté le texte, mercredi 8 janvier, à l’issue de deux jours de vote. Un peu plus de la moitié des amendements déposés (136 sur 264) a été adoptée, modifiant plusieurs pans du projet de loi. Si les mesures phares du texte initial sont maintenues, la commission spéciale y a apporté certaines restrictions et des nouveautés substantielles.
Les opposants à la PMA se réunissent ce dimanche, le texte de bioéthique arrive en séance à partir de mardi au #Sénat.
❓⁉️Que peut-on en attendre ?
➡️Une majorité de sénateurs a déjà adopté la PMA pour toutes en commission, reste à valider le vote en séance. https://t.co/gC1WGhnNgp— Quentin Calmet (@QCalmet) January 17, 2020
Une PMA pour toutes, mais pas toujours remboursée
Mesure emblématique du projet de loi, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires a reçu un premier feu vert des sénateurs en commission. Des amendements initiés par des sénateurs Les Républicains (LR) ont tenté de la supprimer, mais en vain. A l’initiative de la co-rapporteure Muriel Jourda (LR), opposée à l’extension de la PMA, les sénateurs ont néanmoins réservé sa prise en charge par l’assurance maladie aux demandes fondées sur un critère médical. Pour les couples hétérosexuels, ils proposent un accès à la PMA sur des critères médicaux précis : une infertilité déclarée ou la prévention de la transmission d’une maladie grave. Seules des assistances médicales à la procréation basées sur ces critères seraient prises en charge par la Sécurité sociale.
En d’autres termes : seuls les couples hétérosexuels bénéficieront d’une prise en charge, les femmes célibataires ou en couple avec une femme devront quant à elles s’acquitter de la facture. » Il ne s’agit pas d’une mesure punitive à l’égard des couples homosexuels », a fait valoir Muriel Jourda, qui a invoqué pendant les débats le texte fondateur de la caisse primaire d’assurance maladie : « La solidarité nationale prend en charge la maladie, et pas le type d’acte dont nous sommes en train de discuter ». Une position contraire à celle du ministère de la Santé. La PMA pour toutes doit maintenant être votée dans l’hémicycle et le résultat s’annonce serré. « Un combat se prépare » prédit le chef de file des socialistes Patrick Kanner, alors que la gauche est très majoritairement en faveur de la mesure.
.@agnesbuzyn, ministre de la Santé, sur le remboursement par l'assurance maladie de la #PMA aux #couples #homosexuels : "Sans ce remboursement on ouvre un #droit formel, pas réel (…) L'impact #économique est faible" #loibioéthique @FredMetzo #Le69Inter pic.twitter.com/2LHnAaea2k
— France Inter (@franceinter) July 24, 2019
La levée partielle de l’anonymat révisée
Sur l’établissement de la filiation des enfants de couples de femmes nés par PMA, rien de nouveau par rapport au texte initial, malgré la farouche opposition de la droite. Tel qu’approuvé par l’Assemblée, les couples concernés devront passer par une reconnaissance anticipée de l’enfant devant un notaire.
La commission sénatoriale a en revanche profondément révisé la levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes. Dans la version du projet de loi votée à l’Assemblée, tout donneur devait donner son accord pour l’éventuelle communication de « données non identifiantes » (aspect physique, origine ou âge), mais aussi de son identité à l’enfant né à la suite de ce don. Ce n’est plus le cas. Un amendement à cette disposition instaure en effet un « double guichet » pour les nouveaux donneurs de gamètes. Il propose de donner le choix au donneur quant à la divulgation de son identité. En revanche, l’accès aux données non identifiantes serait, lui, accepté de manière irrévocable préalablement au don et ouvert à la demande des personnes nées de ces dons, à leur majorité. « L’accès à l’identité des donneurs devrait faire l’objet d’un consentement exprès des donneurs, exprimé au moment de la demande d’accès de la personne née d’un don de gamètes », prévoit l’amendement adopté.
Les sénateurs ont , en la matière, modifié très substantiellement le texte: ils lèvent l'obligation pour les donneurs de consentir à la communication de leur identité aux enfants qui naîtront de leur don https://t.co/Cf7tB0s3vk
— LB2S (@LB2S) January 7, 2020
Les intérêts de la personne née d’un don seraient par ailleurs assurés par la possibilité, défendue par les sénateurs, de demander un accès à l’identité a posteriori. Le Conseil national d’accès aux origines personnelles (Cnaop) pourrait ainsi prendre contact avec un donneur afin de lui demander son accord pour la communication de son identité.
Le « bébé médicament » réintégré
Alors que l’Assemblée nationale avait voté, en octobre dernier sa suppression, la commission spéciale bioéthique du Sénat a proposé la réintroduction de la technique dite du « bébé-médicament ». La commission a également adopté un amendement de Corinne Imbert, qui élargit « à titre expérimental » le diagnostic préimplantatoire (DPI), qui pourrait également être élargi et autorisé « pour la recherche d’anomalies chromosomiques non compatibles avec le développement embryonnaire ». Ce diagnostic est aujourd’hui autorisé dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), seulement quand l’un des parents ou un ascendant souffre d’une maladie génétique « d’une particulière gravité reconnue comme incurable« .
Des recherches sur les embryons et des diagnostics facilitées
Les dispositions portant sur la culture et la conservation des cellules reproductrices (gamètes) et des embryons ont, elles aussi, fait l’objet de modifications. La commission spéciale bioéthique du Sénat a maintenu le cadre juridique prévu dans le projet de loi : toute recherche sur un embryon doit continuer à obtenir une autorisation préalable de l’Agence de la biomédecine. Des recherches sur les cellules souches embryonnaires pourraient toutefois être simplement déclarées auprès de l’Agence. Les sénateurs ont néanmoins « modifié les prérequis » pour de telles recherches, qui doivent aujourd’hui avoir une « finalité médicale ». « Nous avons ajouté le critère de développement de la connaissance des mécanismes de biologie humaine », explique Bernard Jomier, sénateur écologiste et co-rapporteur de la commission Initialement fixée à 14 jours, la durée maximale de culture d’un embryon a également été portée 21 jours dans le cadre de protocoles de recherche (7 jours actuellement). Pour ce qui est de sa conservation, elle passe de cinq à dix ans.
La commission a enfin adopté un amendement de Corinne Imbert, qui élargit « à titre expérimental » le diagnostic préimplantatoire (DPI) « pour la recherche d’anomalies chromosomiques non compatibles avec le développement embryonnaire ». Ce diagnostic est aujourd’hui autorisé dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), seulement quand l’un des parents ou un ascendant souffre d’une maladie génétique « d’une particulière gravité reconnue comme incurable ».
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2020/01/Bioethique-Texte-de-la-commission.pdf »]
Près d’un mois après avoir été voté par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, l’acte d’accusation contre Donald Trump, a finalement été transmis au Sénat le 15 janvier. Ce vote ouvre la voie à l’ouverture, mardi 21 janvier, du procès en destitution du président des Etats-Unis, le troisième de l’histoire du pays. Le procès devrait durer environ deux semaines.
#impeachment La Chambre des représentants vote l'envoi au Sénat de l'acte d'accusation du président américain #DonaldTrump, en vue de son procès en destitution qui devrait débuter la semaine prochaine à la Chambre haute du Congrès pic.twitter.com/77EF4h50zX
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 16, 2020
Ce mardi s'ouvrent au Sénat ?? les débats autour du procès en destitution de #Trump :
?? Quels chefs d'accusation?
?? Quels défenseurs et quelle ligne de défense pr #Trump?
?? Qui porte l'accusation?
Le point au Jour 1 d'un procès historiquehttps://t.co/zaqAGTMD2O #Impeachment pic.twitter.com/7NWlUrqSp7— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 21, 2020
Procès en destitution de #DonaldTrump : les avocats du président veulent son "acquittement immédiat".
Les débats au Sénat américain se tiendront à partir de 19h00 (heure de Paris). Ce qui se prépare ⬇️#impeachment #ImpeachmentTrial pic.twitter.com/ZIfIv3GOVa
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 21, 2020
L’intersyndicale, opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement, s’est exprimée à l’issue d’une intersyndicale de près de trois heures au siège de la CGT, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, les organisations « CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, Unef, UNL et FIDL appellent à réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d’obtenir le retrait de ce projet et l’ouverture de véritables négociations », écrivent-elles.
L’intersyndicale appelle notamment, à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier, sous la forme de « retraites aux flambeaux ou autres initiatives le 23 au soir « , avant de « faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle ». Malgré les annonces du Premier ministre et après six semaines d’un mouvement social inédit, dont nous nous félicitons, la population soutient toujours majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste », note le texte.
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2020/01/communiqué-intersyndicale-15-janvier_0.pdf »]
« Nous sommes les syndicats majoritaires et ce gouvernement va céder », a affirmé à la sortie de la réunion Catherine Perret, secrétaire confédérale CGT, tandis que Frédérique Rolet (FSU) prédisait que « le 24, ça va être une très grosse journée, car qui peut encore penser que ce projet est valide ? ».
A quoi s’attendre les 22 et 23 janvier ?
Les avocats toujours « sur le pont »
Les robes noires devraient encore voler dans les couloirs des tribunaux cette semaine. Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente les 70 000 avocats français, a décidé de reconduire le mouvement de grève entamé début janvier et qui perturbe le bon fonctionnement des tribunaux à Paris et en région. Lors de leur assemblée générale, les élus du CNB ont longuement débattu de l’opportunité de répondre à une invitation du cabinet de la garde des Sceaux les invitant à se voir « dès lundi matin ». La solution de cette crise sans précédent est de nature politique et relève de l’arbitrage du Premier ministre », écrit dans sa motion finale le CNB, qui« demande en conséquence à être reçu sans délai par Monsieur Edouard Philippe ». Invitation acceptée par le Premier ministre. Dans un communiqué publié dimanche soir, Matignon salue l’acceptation, par le Conseil national des barreaux (CNB), d’une « série de réunions techniques » pour reprendre le dialogue à la Chancellerie, à l’issue desquelles le chef du gouvernement promet de recevoir les avocats.
?L'assemblée générale extraordinaire du CNB vote à l'unanimité la poursuite de la grève des #avocats pour la semaine du 20 janvier et demande au premier ministre @EPhilippePM d'intervenir.#AGECNB #SOSRetraites #reformedesretraites #AvocatsEnGreve #AvocatsEnColere pic.twitter.com/OlB0zqdsar
— CNB (@CNBarreaux) January 17, 2020
Retraites : Edouard Philippe va rencontrer les représentants des avocats https://t.co/MjczEvMe8U pic.twitter.com/T4v6r7Nsvf
— Paris Match (@ParisMatch) January 19, 2020
Une opération « ports morts » pour les dockers
Les dockers prévoient de nouveau de bloquer les ports durant trois jours, de mercredi à vendredi. La CGT appelle les personnels à « un arrêt de travail de 72 heures les 22, 23 et 24 janvier » avec une opération « ports morts ». Elle invite aussi à maintenir les piquets de grève devant les sept grands ports maritimes (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille) et à « poursuivre les heures supplémentaires, des shifts exceptionnels ».
Des agents portuaires et des dockers grévistes bloquent à nouveau les entrées du port de Marseille pour protester contre la réforme des retraites en France #AFP pic.twitter.com/oXKhOLs8NI
— Agence France-Presse (@afpfr) January 22, 2020
Des centrales nucléaires bloquées
Après la pénurie d’essence dans les stations-service et le blocage des raffineries, ce sont à présent 16 des 19 centrales nucléaires du pays, les ponts de Normandie et de Tancarville, ou encore l’aéroport de Nantes qui ont été ou sont toujours occupés par les syndicalistes. Des manifestations ont également lieu dans de nombreuses villes, comme à Fos-sur-Mer.
Le blocage des dépôts continue
« La CGT RATP Flandre soutient toutes les actions qui participent à amplifier le rapport de force contre le gouvernement et à refuser toute négociation avec ceux qui veulent sacrifier notre avenir et celui de nos enfants. C’est pourquoi sur le dépôt de bus Flandre, les grévistes ont voté la reconduction de la grève jusqu’au vendredi 24 janvier, journée noire », peut-on lire dans un communiqué.
Une grève des transporteurs de fonds
Après la grève des principaux centres d’approvisionnement de la Banque de France en Ile de France et dans les Hauts de France, des le mouvement va s’étendre à partir de cette semaine « aux transporteurs de fonds, notamment en Ile-de-France », c’est-à-dire ceux qui alimentent les distributeurs, a indiqué à l’AFP Pascal Gabay, membre de la direction fédérale de la CGT Finances.
Des retraites aux flambeaux et autres initiatives
Les syndicats appellent à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier, notamment sous la forme de « retraites aux flambeaux ou autres initiatives le 23 au soir« .
Dans le détail : mercredi 22 janvier
Manifestation à Paris à l’appel de la Fédération CGT Commerce, Distribution et Services
La fédération appelle mercredi 22 à une journée nationale de grève et de mobilisation « afin de marquer un temps fort avant le 24 janvier, jour où le projet de réforme doit être présenté en conseil des ministres », indique le communiqué. Rendez-vous est donné à 10h30 à Saint-lazare. Le cortège prendra la direction de l’Opéra Garnier.
#Greve et #manifestation du Commerce et des Services, le 22 janvier, à Paris.#Greve22janvier #CGT #lutte #RegressionSociale #EnGreve #justice pic.twitter.com/Bt4RRIaPgH
— CGT CommerceServices (@CGT_Commerce) January 21, 2020
Un concert de solidarité aux grévistes
Un concert de solidarité aux grévistes est organisé par la CGT Spectacle, à 19h au cirque Phénix, dans le 12e arrondissement. L’ensemble des bénéfices réalisés grâce à la vente des billets (au prix de 10 euros) et autres dons seront reversés aux grévistes. « Le gouvernement veut passer en force. Après plus de 40 jours, la grève et la solidarité sont plus que jamais nécessaires », écrit la CGT Spectacle. Au programme: Cali, Guillaume Meurice, Alexis Vizorek, Didier Super ou encore Yvan Le Bolloc’h.
✊✊ Grand concert de solidarité en soutien aux grévistes ! J-2 ! Vous avez vos billets ?! ✊✊
Réservation : https://t.co/CEDv6Lj0af #OnEstLà #greve20janvier #FiersDeLaGreve #GreveGénérale #Retraites pic.twitter.com/l3Kbvf8M3h— UGICT – CGT (@CGTCadresTechs) January 20, 2020
Dans le détail : jeudi 23 janvier
• Rassemblement des grévistes de la RATP et de leurs soutiens à Fontenay, dès 9h30.
• Plusieurs manifestations au flambeau auront lieu dans la capitale et sur tout le territoire. A Paris, à l’appel de l’intersyndicale, une « marche aux flambeaux » est organisée le 23 janvier, à partir de 18 h00, depuis la place de la Nation en direction de la place de la République.
#greve23janvier A Paris, à l’appel de l’intersyndicale, une “marche aux flambeaux” sera organisée demain soir à partir de 18 h00, depuis la place de la Nation en direction de République.
Trajet: Nation > Père Lachaise > République pic.twitter.com/idNrXAsjYu— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
#greve L’intersyndicale appelle le 23 à des actions de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, sous la forme de “retraites aux flambeaux" ou d'autres initiatives. De nombreux évènements sont prévus demain en Ile de France https://t.co/ME6J3BekIr pic.twitter.com/BJDCzsekrr
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
Une nouvelle journée de mobilisation vendredi
La date n’a pas été choisi au hasard. L’intersyndicale opposée au projet de réforme des retraites appelle à une nouvelle « journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle » le vendredi 24 janvier… jour de l’examen du projet de loi en Conseil des ministres. Ce sera la 7e depuis le début du mouvement. Des manifestations sont prévues à Paris et en régions.
L’intersyndicale » exige le maintien des régimes de retraite existants par répartition solidaire et intergénérationnelle, fondés sur un système par annuités ». Elle rappelle qu’elle « porte des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous dans le système de retraites actuel« , notamment l’égalité salariale hommes-femmes, la prise en compte des années d’études, l’augmentation des salaires dans le privé et dans le public. A Paris, À Paris, une grande manifestation partira à 11h00 de la place de la République en direction de la Concorde
La CFE-CGC [encadrement] a appelé dans un communiqué les salariés visés par la réforme, à cesser le travail le 24 janvier.
#Retraites La @CFECGC appelle à une nouvelle journée de grève nationale le 24 janvier prochain pour "dénoncer une réforme des retraites injuste et dangereuse". Elle réclame une étude d’impact #greve24janvier pic.twitter.com/kymXbKQRUO
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 20, 2020
Vers un vendredi noir dans le métro?
Alors que le trafic est quasiment revenu à la normale sur le réseau RATP cette semaine, les grévistes opposés à la réforme des retraites ont prévu de se remobiliser vendredi et changent de stratégie. « La première bataille qu’on a gagnée s’achève, maintenant on part sur une seconde bataille. Celle de la guérilla, celle du harcèlement« , prévient Alexis Louvet, conducteur de bus du syndicat Solidaires à la RATP. Ce « harcèlement » du gouvernement devrait prendre la forme de grèves ponctuelles. « Nous devons maintenant, partout, remobiliser nos collègues et garder notre cohésion, dans une stratégie de harcèlement continuel avec des journées de blocage total, en commençant par le 24 janvier prochain », insiste un tract de Solidaires RATP.
Au 46 jour de #greve la lutte continue à la #ratp avec de nouvelles actions et de journée de #Greve24Janvier contre la #ReformeDesRetraites #RetraiteAPoints #RetraiteMacron pic.twitter.com/JX5X0dKtkk
— Solidaires RATP (@SolidairesRatp) January 19, 2020
Les grévistes ont prévu de se mobiliser ce vendredi, jour de présentation du projet de réforme des retraites en Conseil des ministres. Certains mettent en garde contre une « journée noire ». »Cette journée est ciblée comme une journée noire. Ca va être une journée où on appelle à une mobilisation générale dans tout le pays. Evidemment, les agents de la RATP ne vont pas être absents de ce rendez-vous, comme d’autres journées à venir », a expliqué lundi sur BFM Paris, Olivier Terriot, délégué syndical CGT RATP bus.
#greve24janvier S'achemine t-on vers un "vendredi noir" à la #RATP après un retour quasi à la normale ? A la CGT RATP comme chez @SolidairesRatp, certains grévistes mettent en garde contre un tel scénario https://t.co/qNS0T0XSoa pic.twitter.com/zUj8icS0SB
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
Le trafic des transports en commun franciliens sera à nouveau « perturbé sur l’ensemble du réseau », vendredi 24 janvier, à l’occasion de la septième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, annonce la RATP. Le trafic sera variable selon les lignes et les horaires. Le trafic sera normal sur les lignes 1, 14 et 7 bis. Les autres lignes seront plus perturbées : certaines fonctionneront partiellement mais aux horaires normaux (2, 4, 7, 8, 9, 10, 11), et d’autres partiellement et uniquement à des heures de pointe variables (3, 3bis, 5, 6, 12, 13).
Côté RER, le trafic sera « légèrement perturbé » sur le RER A, avec quatre trains sur cinq en heures de pointe et trois trains sur cinq en heures creuses. Le trafic sera « perturbé » sur le RER B avec en moyenne deux trains sur trois ou un train sur deux, selon les portions de la ligne.
#greve24janvier Le trafic sera de nouveau très perturbé demain à la #RATP à l’occasion du 7e jour de mobilisation. La RATP annonce un trafic :
Ⓜ️ normal sur les lignes 1, 7bis et 14.
Ⓜ️ perturbé sur la 10, avec 3 trains sur 4
Ⓜ️ très perturbé sur les 12 autres lignes pic.twitter.com/xtSwMlDtlo— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 23, 2020
La SNCF annonce de son côté une moyenne de trois trains sur cinq sur son réseau francilien, mais préconise tout de même à ses clients de reporter « dans la mesure du possible » leurs déplacements.
La semaine s’annonce décisive pour la réforme des retraites. Alors que trois nouvelles journées d’action sont programmées cette semaine, le texte, lui, est présenté en Conseil des ministres vendredi 24 janvier, avant d’arriver au Parlement pour débuter son examen en commission spéciale à compter du 3 février.
On connaît les contours du projet de réforme. Après cinq semaines de mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement a dévoilé aux partenaires sociaux le 10 janvier le texte de sa réforme, dont l’AFP a obtenu copie. Celle-ci se décline en fait en deux projets de loi, l’un organique et l’autre ordinaire, qui détaillent les mesures annoncées. Ces textes adressés aux caisses de Sécurité sociale et dont l’AFP a obtenu copie, gravent dans le marbre de la loi une règle « obligeant » à prévoir l’équilibre financier du futur système universel de retraite par points.
Réforme des retraites : voici ce que contiennent les deux projets de loi https://t.co/zLdnBlzght pic.twitter.com/1WhezKED2k
— Le JDD (@leJDD) January 10, 2020
Seront ainsi présentés puis soumis au Parlement un projet de loi ordinaire et un projet de loi organique, c’est-à-dire un texte qui s’impose aux autres lois ordinaires car il précise ou complète des dispositions de la Constitution.
- Le projet de loi ordinaire, qui « institue un système universel de retraite », fait 141 pages et se décline en cinq titres, 15 chapitres et 65 articles. Il « expose en préambule les motifs sur une quarantaine de pages, en donnant les enjeux de chaque article. Puis il détaille l’ensemble des modifications à apporter aux textes déjà en vigueur, surtout le code de la sécurité sociale mais aussi le code du travail.
- Le projet de loi organique ne fait que neuf pages. Il présente cinq articles qui répondent principalement à trois enjeux : un encadrement financier de la réforme, l’élargissement de la loi de financement de la sécurité sociale au champ des retraites et l’intégration des parlementaires et magistrats dans ce système universel.
Pas de surprises sur le contenu, largement défloré ces derniers jours, où la notion d’âge pivot a finalement été retirée de l’avant-projet de loi. Comme annoncé dans sa lettre aux partenaires sociaux du 11 janvier, le Premier ministre a saisi, le 13 janvier, le Conseil d’État d’une rectification apportée à l’avant-projet de loi instituant un système universel de retraite. L’article 56 bis du texte est modifié pour retirer la mise en place progressive d’un âge d’équilibre (ou âge pivot) paramétrique entre 2022 et 2027 et prévoir l’organisation d’une « conférence des financeurs » qui devra proposer des mesures pour atteindre l’équilibre financier du système de retraite en 2027. Il habilite aussi le gouvernement à prendre ensuite par ordonnance « toute mesure » permettant de parvenir à cet objectif.
De nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment sur le coût général de la mise en œuvre de cette réforme. Des dizaines de milliards. Combien précisément ? Là-dessus, Matignon promet des réponses concrètes, notamment grâce à l’étude d’impact présentée ce vendredi matin et annexée au projet de loi.
Le 27 janvier 1945, tout en repoussant devant elles la Wehrmacht, les troupes soviétiques libèrent le camp d’Auschwitz-Birkenau, à l’ouest de Cracovie (Pologne). Des survivants de l’Holocauste se rassembleront lundi 27 janvier sur le site pour marquer les 75 ans de la libération de ce camp d’extermination où l’Allemagne nazie a tué plus de 1,1 million de personnes. Ces cérémonies réuniront aussi des têtes couronnées, des chefs d’Etat et de gouvernement de près de soixante pays, dont le Premier ministre français Edouard Philippe qui représentera la France.
Israël a marqué ce même anniversaire jeudi 23 janvier à Jérusalem, avec un forum largement médiatisé sur l’Holocauste, auquel ont participé de nombreux dirigeants, comme le vice-président américain Mike Pence, le président français Emmanuel Macron et le président russe Vladimir Poutine. Aucun d’eux n’ira à Auschwitz.
Le Premier ministre français débutera cette journée de mémoire par une visite du camp dans la matinée. Il écoutera les témoignages de rescapés de la Shoah accompagné d’une classe de lycéens. Ces derniers ont été choisis pour avoir gagné le concours national de la Résistance et de la Déportation. Une manière de continuer de sensibiliser la jeune génération à la Shoah, alors qu’un sondage publié mi-janvier par Shoen consulting expliquait qu’un Français sur quatre de moins de 38 ans n’en avait jamais entendu parler.
#SHOAH #Auschwitz75 ?? Édouard Philippe arrive à #Auschwitz aux côtés de 2 rescapés et de jeunes lycéens français. Passage par le portail d'entrée du camp "Arbeit macht frei" [le travail rend libre], funestement célèbre https://t.co/fF5aEpn4rA pic.twitter.com/Inpm20tLxD
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 27, 2020
#SHOAH #Auschwitz75 ?? Deux survivants français de la Shoah accompagnent le Premier ministre @EPhilippePM et les lycéens français dans la visite du Mémorial d’#Auschwitz https://t.co/fF5aEpn4rA pic.twitter.com/GRXugE1Sdd
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 27, 2020
Dans l’après-midi, Edouard Philippe rejoindra son homologue hongrois Viktor Orban ou encore le président ukrainien Volodymy Zelensky pour écouter un discours du président polonais Andrzej Duda, devant le portail d’entrée du camp, funestement célèbre. Des survivants des camps prendront ensuite la parole, ainsi qu’un représentant du Mémorial d’Auschwitz. Un temps de prière sera également observé, avant que les différentes délégations et les survivants ne se rendent dans le camp pour un hommage aux victimes.
Au même moment, le président de la république, Emmanuel Macron, doit inaugurer ce lundi à Paris, le Mur des Noms rénové du Mémorial de la Shoah. La rénovation de ce mur inauguré en 2005 par Jacques Chirac et Simone Veil, a permis d’ajouter sur les pans de pierres de Jérusalem 175 noms manquants, 1 498 dates de naissance et de modifier l’orthographe de 1 823 noms et 1 097 prénoms.
« Un combat pour la République »https://t.co/zXusoLD3Ex
— La Croix (@LaCroix) January 27, 2020
Mardi 28 janvier en fin d’après-midi, l’Assemblée nationale commence l’examen d’une proposition de loi visant à protéger les victimes de violences conjugales. Ce texte et ses 255 amendements, seront discutés en première lecture dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, dans le cadre d’une procédure accélérée. Porté par les députés LaREM Guillaume Gouffier-Cha et Bérangère Couillard, le texte rassemble plusieurs mesures annoncées par le gouvernement lors de la clôture du Grenelle contre les violences conjugales.
– La levée du secret médical quand « la victime majeure est en danger immédiat et qu’elle se trouve sous l’emprise de l’auteur« .
– Le renforcement des peines en cas de harcèlement au sein du couple lorsqu’il conduit la victime à se suicider ou à tenter de se suicider.
– La création d’une circonstance aggravante en cas de violation du secret des correspondances par un conjoint ou ex-conjoint, dans l’idée de mieux lutter contre les « cyberviolences ».
– L’ajout d’une mesure dans le Code pénal contre l’exposition des enfants à la pornographie sur Internet : le seul fait de cocher « avoir 18 ans » ne suffira plus.
Cette proposition de loi vient en complément de celle d’Aurélien Pradié (LR) adoptée en décembre (suspension de l’autorité parentale, bracelet anti-rapprochement…).
L'Assemblée nationale va durcir la législation contre les violences conjugales https://t.co/EDXKZVqL0N
— Le JDD (@leJDD) January 28, 2020
A peine présenté en conseil des ministres, vendredi 24 janvier, le projet de loi sur les retraites arrive au Parlement cette semaine. Une commission spéciale sera installée officiellement à l’Assemblée nationale, mardi 28 janvier, sous l’égide de la députée La République en marche (LRM) Brigitte Bourguignon, également présidente de la commission des affaires sociales. Les 70 députés de tous les groupes qui y siègeront, commenceront leurs travaux dès mardi soir avec l’audition de Laurent Pietraszewski, secrétaire d’Etat chargé des retraites.
Assemblée: les oppositions contestent le calendrier«serré»d’examen de la réforme des retraites
"La commission spéciale de 70 députés sera installée mardi.Après les débats,la majorité La République en marche espère que le vote solennel aura lieu le 3 mars"https://t.co/9uQqIoDEkh
— Laviesimplement (@Lvsimplement) January 27, 2020
Au JO mardi, la composition de la commission spéciale chargée d'examiner les projets de loi ordinaire et organiques relatifs au système universel de retraite
?Les 70 députés membres de la commission présidée par la députée ? #LaREM @BrigBourguignon ⬇️
https://t.co/H9MNYzRjcQ pic.twitter.com/KUke4hpmOj— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 28, 2020
Suivra mercredi 29, une série d’auditions des partenaires sociaux. Une table ronde avec les organisations professionnelles d’employeurs se tiendra à partir de 9h30, le matin :
- Mouvement des entreprises de France (MEDEF) : M. Geoffroy ROUX de BÉZIEUX, président, et M. Christophe BEAUX, directeur général
- Confédération des PME (CPME) : M. François ASSELIN, président, et M. Éric CHEVÉE, vice-président chargé des affaires sociales et de la formation
- Union des entreprises de proximité (U2P) : M. Alain GRISET, président, et M. Pierre BURBAN, secrétaire général
- Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) : M. Robert VERGER, président de la commission sociale, et Mme Aude FERNANDEZ, chargée de mission affaires sociales
Ce sera ensuite le tour des organisations patronales, à partir de 15 h00 :
- Confédération française démocratique du travail (CFDT) : M. Frédéric SÈVE, secrétaire national, et Mme Virginie AUBIN, secrétaire confédérale
- Confédération générale du travail (CGT) : M. Pierre-Yves CHANU et M. David MEYER, conseillers confédéraux
- Force ouvrière (FO) : M. Michel BEAUGAS, secrétaire confédéral en charge de l’emploi et des retraites, et M. Sébastien DUPUCH, conseiller technique auprès du secrétaire général
- Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres (CFE CGC) : M. Pierre ROGER, secrétaire national en charge du secteur protection sociale
- Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC) : M. Cyril CHABANIER, président confédéral, et M. Richard BONNE, directeur de cabinet
- Union nationale des syndicats autonomes (UNSA) : M. Dominique CORONA, secrétaire général adjoint, et M. Cédric CARRARO, conseiller national
Le soir à partir de 21 heures, les députés auditionneront de M. Pierre-Louis Bras, président du Conseil d’orientation des retraites, et de M. Didier Blanchet, président du Comité de suivi des retraites
Les députés auront ensuite jusqu’au jeudi 30 janvier à 17 heures, pour déposer leurs amendements. Les opposants de droite comme de gauche contestent ce calendrier, trop serré selon eux. Les Républicains critiquent le fait de devoir se prononcer sans avoir les conclusions de la conférence de financement entre les partenaires sociaux attendues fin avril.
La commission spéciale sur les retraites débute ses travaux à l'Assemblée https://t.co/1yRHaZGdQe
— Le JDD (@leJDD) January 27, 2020
Les syndicats opposés au projet de réforme des retraites ont lancé vendredi à l’issue d’une réunion, un appel à une journée massive de grèves et de manifestations le mercredi 29 et, à des actions les 30 et 31 janvier. La CFE-CGC n’est cette fois pas signataire du texte. “Nous suspendons notre participation dans les manifestations, mais nous ne sortons pas de l’intersyndicale”, a précisé à l’AFP son numéro 2, Gérard Mardiné. La confédération des cadres a indiqué dès jeudi vouloir faire « une pause« . « La démocratie sociale et politique ne s’est pas exercée, espérons que dans les mois qui viennent, à l’occasion du débat parlementaire et des amendements, la démocratie reprenne un peu ses droits« , a déclaré le 24 janvier, avant le départ de la manifestation parisienne, le président du syndicat, François Hommeril.
Une journée de grève le 29
Au 51ème jour du mouvement, l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse -FIDL, MNL, UNL et étudiante Unef ) a appelé dans un communiqué à faire du 29 janvier, veille de la conférence de financement des retraites, « une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles”. Les syndicats opposés à la réforme des retraites espèrent “une mobilisation maximale” et prévoient de “poursuivre et d’amplifier les actions”. Une nouvelle réunion se tiendra dans la soirée du 29 pour décider de la suite du mouvement. La CFE-CGC, qui souhaitait faire une « pause« , ne s’est pas associée au reste de l’intersyndicale.
#Retraites "Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appellent dans 1 communiqué, à faire du mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, 1 journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles". pic.twitter.com/PREji9aPOq
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 26, 2020
Quelles perturbations dans les transports ?
Solidaires, syndicat minoritaire à la RATP, appelle à continuer la « grévilla », assurant que « la détermination des salariés en lutte est intacte« , malgré la baisse du nombre de grévistes au fil des jours. D’autres organisations syndicales appellent aussi à la grève, de la CGT Cheminots à la SNCF, à Force Ouvrière et Sud. Les transports en commun franciliens devraient donc connaitre mercredi quelques perturbations, même si celles-ci n’auront pas l’ampleur des dernières journées de mobilisation, au plus fort de la grève.
Au 46 jour de #greve la lutte continue à la #ratp avec de nouvelles actions et de journée de #Greve24Janvier contre la #ReformeDesRetraites #RetraiteAPoints #RetraiteMacron pic.twitter.com/JX5X0dKtkk
— Solidaires RATP (@SolidairesRatp) January 19, 2020
— CGT Cheminots (@cgtcheminots) January 26, 2020
Transports franciliens
#greve29janvier Des perturbations à la #RATP mais limitées par rapport aux précédentes grèves. Le trafic sera normal dans le métro :
Ⓜ️ hormis sur les lignes 5, 6 et 8 avec avec 2 trains sur 3 et 4 trains sur 5
Ⓜ️ plusieurs stations seront fermées sur ordre de la @prefpolice ⬇️ pic.twitter.com/jvdVlJlw1b— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 28, 2020
#greve29janvier La circulation en Ile-de-France des trains sera légèrement perturbée mercredi, avec une moyenne de 4 trains sur 5 :
?#RERA #RERB #RERC #RERD #RERB
? Transilien
? Tramway
Le communiqué de presse de la #SNCF pic.twitter.com/LR9fjUr9kL
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 28, 2020
Avocats, experts comptables
Les avocats ont voté la poursuite de la grève, en trouvant dans l’avis émis vendredi 24 janvier 2020 par le Conseil d’Etat, des raisons de durcir leur mouvement. « Un certain nombre d’alertes que nous avions formulées apparaissent dans ce que dit le Conseil d’Etat« , explique Christiane Feral-Schuhl, présidente du Conseil national des barreaux (CNB). « On ne s’était pas trompé, on a eu raison de se mobiliser.«
#Greve Le @CNBarreaux #avocats a voté samedi la poursuite du mouvement, considérant que l’avis du @Conseil_Etat sur la #reformedesretraites légitime leur mobilisation. "On ne s'était pas trompé, on a eu raison de se mobiliser" dit le Conseil National https://t.co/P62kjmgBmZ pic.twitter.com/L2DLE5iDps
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 27, 2020
Egalement mobilisés, certains experts-comptables appellent à une grève des comptes de campagne.
#Retraites Après les #avocats, les experts-comptables durcissent leur contestation. Comme les premiers, ils refusent que leur caisse autonome soit absorbée dans le régime universel et appellent pour certains à "faire la grève des comptes de campagne" https://t.co/9MjeNq94Ae pic.twitter.com/DRX0Ipt8gW
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 27, 2020
Enseignement
Dans l’enseignement, l’intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appelle elle aussi « à faire du 29 janvier une journée massive de grève et de manifestations, et à renforcer et élargir le mouvement jeudi 30 et vendredi 31″. Dans un communiqué le SNUipp FSU, premier syndicat du primaire, appelle à « une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles ». Lors de la dernière journée de mobilisation nationale le 24 janvier, le ministère de l’Éducation nationale a recensé 15,84% de grévistes dans le primaire et de 10,30% dans le secondaire (collèges et lycées). Ils étaient près de 40% dans le primaire comme dans le secondaire d’après les syndicats. Le SNUipp FSU encourage en outre « à multiplier les initiatives » jeudi et vendredi « notamment avec des retraites aux flambeaux, des dépôts d’outils de travail, des assemblées générales, des initiatives en direction de la population. »
[Communiqué] #EducEnGrève L'intersyndicale CGT, FO, FSU, Solidaires, FIDL, MNL, UNL et UNEF appelle à faire du 29 janvier une journée massive de grève et de manifestations, et à renforcer et élargir le mouvement jeudi 30 et vendredi 31. #OnLâcheRien https://t.co/qGKHCLrJfW pic.twitter.com/rNGzHSiHc8
— SNES-FSU (@SNESFSU) January 25, 2020
La CGT Energie a enfin reconduit la mise à l’arrêt des trois centres d’incinération des déchets d’Île-de-France. Les sites d’Ivry-sur-Seine, Issy-les-Moulineaux et Saint-Ouen, qui réceptionnent les déchets de six millions de Parisiens et Franciliens, vont s’arrêter totalement.
Les manifestations
Dans la capitale
La manifestation parisienne débutera à 13h30 au niveau de la place d’Italie, en direction des Invalides. De nombreux secteurs seront interdits aux Gilets jaunes : Champs-Élysées, Élysée, ministère de l’Intérieur, Hôtel Matignon, Île de la Cité, Assemblée Nationale, Trocadéro, Champ-de-Mars, Sénat, forum des Halles, gare Saint-Lazare et « Grands Magasins ».
#greve29janvier A Paris, la manifestation contre la #reformedesretraites partira à 13h30 de Place d'Italie en direction des Invalides
Trajet : Pl. d'Italie > Bd des Gobelins > Bd de Port Royal > Bd des Invalides > Pl. Vauban pic.twitter.com/F6tEknQSKi— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 28, 2020
#greve29janvier #GiletsJaunes Comme c'est désormais toujours le cas, un arrêté de la @prefpolice interdit tout rassemblement de personnes apparentés aux gilets jaunes demain dans certains secteurs de la capitale. Les périmètres et rues ⛔️ https://t.co/gAwRHIew2U pic.twitter.com/j2FtQoZtb1
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 28, 2020
En régions
Des manifestations sont aussi prévues à Lille, Bordeaux, Marseille, Rennes, Nantes, Strasbourg, Toulouse, ou encore à Lyon.
#29janvier Des cortèges sont aussi prévus en régions :
????♂️??♀️A #Bordeaux à 13h allées de Tourny direction Pl. de la Victoire
????♂️??♀️A #Toulouse sur les boulevards à partir de 10h ⬇️
????♂️??♀️A #Nantes à 15h, depuis le Miroir d'eau
????♂️??♀️A #Lille à 14h30, Porte de Paris… pic.twitter.com/SspMHnHgQr
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 29, 2020
Des « initiatives », les 30 et 31
Les organisations syndicales appellent également à “poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives les jeudi et vendredi qui suivent notamment avec des retraites aux flambeaux, des dépôts d’outils de travail, des assemblées générales, des initiatives en direction de la population”.
L’intersyndicale à poursuivre le renforcement et l’élargissement de la mobilisation en multipliant les initiatives les 30 et 31 janvier en direction des populations. pic.twitter.com/2lJGWRAx8u
— La CGT (@lacgtcommunique) January 24, 2020
? Mercredi 29 c'est une journée de grève et de manifestation.
? jeudi 30 et vendredi 31 on multiplie les actions, dépôts d"outils de travail et marches aux flambeaux !
Une semaine pour maintenir la pression et gagner le retrait !#OutilsDeLaColere #FlambeauxDeLaColere pic.twitter.com/x7DgWCGBhk
— Union syndicale Solidaires (@UnionSolidaires) January 27, 2020
Le texte, qui fait entrer dans la loi britannique l’accord de 535 pages conclu en octobre, a été promulgué par la reine Elizabeth II le 23 janvier, huit jours avant la date fatidique. Après signature le 24 janvier par les présidents de la Commission européenne et du Conseil de l’accord de retrait, reste désormais une dernière formalité: la ratification mercredi par le Parlement européen du traité de Brexit. Cette dernière interviendra mercredi 29 janvier. Les eurodéputés se prononceront à partir de 15 h00, sur le retrait du Royaume-Uni et de l’Irlande du Nord de l’Union européenne. Le vote historique est prévu vers 18H00 (17H00 GMT) après un débat de deux heures où chacun pourra prendre la parole. Le scrutin ne durera que quelques minutes et devrait se conclure sans surprise par le feu vert du Parlement, à la majorité simple des voix exprimées.Jeudi 30 janvier, les diplomates des États membres de l’UE approuveront par écrit l’accord, assurant ainsi le départ en bon ordre de la Grande-Bretagne le 31 janvier à minuit.
MISE A JOUR 29.01.20 – 18h30
Sans surprise, les députés européens réunis en séance plénière ont ratifié à un très large majorité ce mercredi l’accord de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne. 621 se sont prononcés pour, 49 voix contre et 13 se sont abstenus. Peu avant le vote, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s’est adressée aux eurodéputés britanniques: « Nous vous aimerons toujours et nous ne serons jamais loin », a-t-elle promis. Et d’ajouter: « Nous allons dévouer toute notre énergie, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, pour parvenir à des résultats » dans la négociation sur la relation future entre Londres et Bruxelles.
To our British friends pic.twitter.com/FAtDRazU36
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) January 29, 2020
Un départ salué par les eurodéputés qui ont entonné dans l’hémicycle « Auld Lang Syne » « Ce n’est qu’un au revoir ».
??#Brexit Le Parlement européen a ratifié l'accord de sortie du ?? de l'UE, par 621 voix pour, 49 voix contre et 13 abstentions. Un départ salué par les eurodéputés qui ont entonné dans l'hémicycle "Auld Lang Syne" "Ce n'est qu'un au revoir" https://t.co/i1XWTljhEO pic.twitter.com/Ukb6kJPr6i
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 29, 2020
#Brexit Le projet de loi transposant l'accord de Brexit a été promulgué par la reine Elizabeth II, ce qui lui donne force de loi, a annoncé le gouvernement britannique ce jeudi, à huit jours du départ de l'Union européenne https://t.co/ayS9EclBIb https://t.co/rku8zdQ1QW pic.twitter.com/lM1pUWfaeY
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 23, 2020
#Brexit "Aujourd'hui, j'ai signé l'accord de retrait pour que le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 janvier, honorant le mandat démocratique du peuple britannique. Cette signature annonce un nouveau chapitre dans l'histoire de notre nation" a indiqué hier #BorisJohnson pic.twitter.com/meQGdUHvQQ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 24, 2020
#Brexit Les présidents de la commission européenne
et du Conseil ont signé vendredi matin l'accord de Brexit, en vue de sa ratification par @Europarl_FR. Le Parlement ?? doit se prononcer le 29 janvier pour 1 sortie du Royaume-Uni ?? de l'UE le 31 janvier. pic.twitter.com/r2V4pfDQ1K— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 25, 2020
La ratification de cet accord ouvrira officiellement le 31 janvier 2020, date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE), une période de transition jusqu’à fin 2020 pour trouver un accord sur la future relation entre l’UE et les britanniques.