L’agenda politique

Juin
29
lun
Brexit : retour physique à la table des négociations @ Bruxelles
Juin 29 – Juil 3 Jour entier

Après une série de discussions menée en visioconférence, pour cause de coronavirus, négociateurs britanniques et européens se retrouvent à Bruxelles à partir de ce lundi et jusqu’au 3 juillet, pour un nouveau round de négociations.  Des rencontres en face-à-face dans lesquelles le Premier ministre britannique a prévu de s’impliquer personnellement. Mais les Européens ne semblent pas très optimistes quant à des résultats tangibles. Le «  nouvel élan » promis par Boris Johnson à Ursula von der Leyen dans les négociations post-Brexit menées par le Royaume-Uni et l’UE lors de la visioconférence au sommet du 15 juin a été accueilli avec scepticisme à Bruxelles.

Pour l’heure, les quatre premiers rounds de discussion sur les relations post-Brexit se sont clos sur un constat d’échec. « Cette semaine, nous n’avons fait aucun progrès significatif (…) Nous ne pouvons pas continuer ainsi pour toujours » avait ainsi constaté Michel Barnier, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, en conférence de presse, vendredi 5 juin.

Dans l’intervalle, le Royaume-Uni « a confirmé formellement » vendredi 12 juin à l’Union européenne ne pas vouloir prolonger la période de transition expirant fin décembre pendant laquelle les deux parties doivent s’accorder sur leur relation post-Brexit. « J’ai formellement confirmé que le Royaume-Uni ne prolongerait pas la période de transition, et le moment pour demander une extension est désormais passé« , a déclaré le ministre Michael Gove sur Twitter après une réunion en ligne avec le vice-président de la Commission européenne chargé des relations institutionnelles Maros Sefcovic.

Alors que Londres a fermé la porte à toute prolongation des discussions, de peur sans doute de relancer le débat sur le Brexit outre-Manche, le mois à venir s’annonce donc décisif pour savoir s’il y a vraiment un changement de ton et de tactique côté britannique. Dans un rapport adopté à une large majorité jeudi 18 juin, le Parlement européen a d’ailleurs appelé les parties à intensifier les pourparlers en juillet , regrettant qu’aucun progrès réel n’ait été réalisé dans les discussions après quatre cycles de négociations et relevant que les divergences restent importantes.

Une théorie circule néanmoins à Bruxelles : pour les européens, Boris Johnson n’aurait aucune intention d’accepter un accord qui rognerait une once de la souveraineté britannique. Et dans cette perspective, les dégâts économiques du coronavirus pourraient servir à dissimuler les dégâts économiques d’un éventuel Brexit sans accord. Ce qui permettrait au locataire du « 10 Downing street », d’endosser sans risque le costume de celui qui a sauvé le Royaume-Uni de la tutelle européenne.

Emmanuel Macron en Allemagne pour s’entretenir avec Merkel @ Meseberg
Juin 29 Jour entier

Après une longue parenthèse diplomatique, pour cause de crise sanitaire, Emmanuel Macron est attendu lundi 29 juin en Allemagne. Le couple franco-allemand fera un un point d’étape sur le projet de plan de relance de l’UE, avant le Conseil européen extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement prévu à Bruxelles les 17 et 18 juillet. Il s’agit de leur première rencontre depuis le début de la crise du coronavirus.

Emmanuel Macron sera reçu par la chancelière allemande dans le château de Meseberg, une résidence officielle du gouvernement allemand située à environ 70 km de Berlin, pour « un entretien, suivi d’une conférence de presse et d’un dîner de travail« , selon la présidence. « À la veille de la présidence allemande du Conseil de l’Union européenne », pour le second semestre 2020, « cette rencontre traduit leur volonté commune d’une étroite coordination entre la France et l’Allemagne, dans le prolongement de l’initiative du 18 mai », a précisé Berlin.

La conférence de presse

Conférence de presse du Président Emmanuel Macron et de la Chancelière Angela Merkel.

EN DIRECT | Depuis Meseberg, suivez la conférence de presse conjointe du Président Emmanuel Macron et de la Chancelière Angela Merkel.

Publiée par Élysée – Présidence de la République française sur Lundi 29 juin 2020

Emmanuel Macron reçoit les membres de la convention citoyenne pour le Climat @ Palais de l'Elysée
Juin 29 Jour entier


Au terme de neuf mois de travaux et sept sessions plénières au Conseil économique, social et environnemental (Cese), les 150 français triés au sort qui composent la convention citoyenne pour le climat, ont remis dimanche 21 juin au gouvernement, leurs  149 propositions validées à 95%, à l’issue d’un vote interne. Six membres de la commission présenteront ce lundi les conclusions de leur travaux au chef de l’Etat, qui les avait rencontrés en janvier quelques mois après le lancement de la Convention. Après leurs interventions, Emmanuel Macron « apportera une réponse aux propositions et fera des annonces, » a indiqué l’Elysée, sans en dévoiler la teneur. La balle est désormais dans le camp du président de la république, qui dira ce lundi quelles suites il entend réserver aux travaux de la convention.

149 propositions finales

Taxe sur les dividendes, rénovation thermique obligatoire des bâtiments, réforme des labels de certification, interdiction des centres-villes aux véhicules polluants, fin des terrasses chauffées… 149 propositions finales figurent dans le rapport final remis à l’exécutif, dont celle visant à limiter à 110 km/h la vitesse sur l’autoroute. Seule l’idée des 28 heures de travail hebdomadaires payés 35, n’a pas été retenue.

Le piège du référendum

Contrairement aux attentes de nombre d’observateurs, les 150 membres de la convention citoyenne n’ont pas souhaité porter de mesures concrètes au référendum, telles que par exemple, la rénovation obligatoire des bâtiments, ou encore la régulation de la publicité. Deux exceptions ont toutefois été faites. Elles concernent deux propositions emblématiques : l’écocide et une révision de la Constitution via la modification du préambule ou celle de l’article 1, afin d’y inscrire la lutte contre le réchauffement climatique. La grande question est désormais de savoir ce qu’Emmanuel Macron, qui a toujours envisagé de soumettre au référendum des mesures de la Convention fera de ces suggestions, et comment celles qu’il pourrait retenir par ailleurs seront mises en oeuvre.

Dans une interview au « Journal du Dimanche », Elisabeth Borne s’est déclarée, « à titre personnel, favorable à un référendum » « Des questions multiples permettraient de faire partager les travaux » de la Convention « avec tous les Français ». La ministre des Transports a laissé entendre que l’avis des Français serait « utile »pour savoir s’il faut obliger les propriétaires à rénover, si la publicité doit être davantage régulée, ou encore l’étalement urbain stoppé. Pour autant, elle a souligné que ​ »certaines propositions vont dans le sens de transformations déjà engagées et peuvent être portées dans le plan de relance ».

Reste que les propositions de 150 citoyens risquent de se heurter à des impasses légales. Un référendum sur l’introduction de la lutte contre le réchauffement climatique dans la Constitution, relèverait de l’article 89 de la Constitution. Ce qui signifie que la proposition de révision devrait au préalable être examinée et votée dans les mêmes termes par les deux assemblées. « Le Sénat ne sera certainement pas disposé à faire un tel cadeau au président de la République« ,  affirme à ce titre le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier.

Le référendum sur la création d’un crime d’écocide », afin de punir les atteintes graves à l’environnement, relèverait lui, de l’article 11 de la Constitution. Une simple déclaration du gouvernement, suivie d’un débat sans vote, sont prévus dans ce cas. Mais se poserait alors la problématique plébiscitaire : les électeurs seraient tentés de répondre non, pas à la question posée, mais à l’auteur de la question. Resterait alors qu’une seule voie au chef de l’Etat : celle du référendum à choix multiple. Le code électoral modifié en 2013 par François Hollande, permet désormais de poser plusieurs questions lors d’un même référendum. Cela impliquerait cependant de tordre le bras de la Convention citoyenne, en rajoutant des questions et peut-être en en supprimant d’autres.

Examen du 3ème budget rectificatif à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Juin 29 – Juil 3 Jour entier

Les députés de la commission des finances ont achevé, jeudi 25 juin, l’examen du projet de loi de finances rectificative 3 pour 2020. Sur plus de 1480 amendements déposés, seuls 66 amendements ont été adoptés. A partir du lundi 29 juin et pendant toute la semaine, l’Assemblée nationale examine en séance le texte. Son objectif principal est de faire face aux conséquences de l’épidémie de Covid-19 en allégeant la trésorerie des entreprises.

L’article 18 du projet de loi prévoit plusieurs dispositifs en matière de cotisations et contributions sociales pour venir en aide aux employeurs et aux travailleurs indépendants les plus touchés par la crise sanitaire. Parmi les mesures inscrites dans le projet de loi :

  • un dispositif exceptionnel et temporaire d’exonération de cotisations patronales pour les TPE et PME ;
  • une aide exceptionnelle au paiement de leurs cotisations et contributions sociales, pour les employeurs éligibles à la mesure d’exonération exceptionnelle  ;
  • une remise partielle des dettes de cotisations et contributions patronales constituées au titre des périodes d’activité courant du 1er février au 31 mai 2020, pour les PME non aidées ;
  • un plan d’apurement des cotisations et contributions sociales restant dues à la date du 30 juin 2020, sans majoration ni pénalité, s’accompagnant d’une remise automatique des majorations et pénalités de retard ;
  • une réduction exceptionnelle des cotisations sociales pour les travailleurs indépendants les plus touchés par la crise économique ;
  • une réduction exceptionnelle de cotisations sociales pour les artistes-auteurs.

Juin
30
mar
Agnès Buyzin devant la commission d’enquête sur le Covid 19 @ Assemblée nationale
Juin 30 Jour entier

L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buyzin, est convoquée par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, mardi 30 juin à 17h00.

Plusieurs ex-ministres de la Santé doivent passer devant la commission d’enquête cette semaine : Agnès Buzyn sera suivie mercredi par Marisol Touraine (ministre de 2012 à 2017) et Roselyne Bachelot (2007-2010), avant que Xavier Bertrand (2005-2007 puis 2010-2012) ne ferme le bal jeudi.

Lors de ce grand oral, l’ancienne ministre sera interrogée par les députés sur sa gestion de la crise du coronavirus. Car de nombreuses questions restent pour l’heure en suspens : où sont passés les masques? Etait-elle au courant de la pénurie qui allait frapper la France en cas de pandémie…Autant de questions épineuses, à propos desquelles l’ancienne ministre de la Santé, présentée comme l’une des bonnes élèves du gouvernement, va devoir se justifier.

Car les armes de ses adversaires sont déjà affûtées. « Elle était responsable de la préparation du pays à la crise« , juge un membre de l’opposition. Un autre tacle : « Elle disait qu’on avait des masques, qu’on était prêts, visiblement ce n’était pas le cas« . Agnès Buzyn sera d’autant plus attendue qu’on lui a souvent reproché d’avoir quitté le ministère précipitamment. Elle avait cédé la place à Olivier Véran le 16 février, en pleine montée du risque épidémique, pour être candidate LREM aux élections municipales à Paris.

La cruciale question des stocks de masques

Ce sera à n’en pas douter, la question au coeur des débats lors de cette audition.  Comment expliquer l’évaporation du stock stratégique d’Etat de masques de protection? En avril 2010, il se montait à 1 milliard de masques chirurgicaux et 700 millions de masques FFP2, plus protecteurs, a indiqué le 24 juin à la commission d’enquête Didier Houssin, directeur général de la Santé (DGS) de 2005 à 2011. Mais début 2020, ce stock s’était réduit à 117 millions de masques chirurgicaux pour adultes, 40 millions de masques pédiatriques, et plus aucune réserve de FFP2. Pour l’heure, l’audition des différents protagonistes de la DGS comme de l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SpF) a laissé de nombreuses zones d’ombre. Qui a décidé de redimensionner ce stock ? A-t-il été réduit pour des raisons budgétaires ou pour répondre à une nouvelle stratégie ? Les masques étaient-ils destinés à la population ou aux soignants ? Les hôpitaux auraient-ils dû constituer leurs propres stocks ?

Afin de tenter de « faire la lumière », les députés interrogeront sans doute Me Buzyn sur les suites données à un courrier de l’agence sanitaire Santé publique France, qui recommandait en 2018 de reconstituer le stock de masques à hauteur d’un milliard d’unités. Ce courrier avait été adressé au DGS fin septembre 2018. En octobre, Jérôme Salomon avait donné l’ordre de commander seulement 100 millions de masques. La commande n’a ensuite été effectivement passée qu’en juillet 2019 : seuls 32 millions de masques sont arrivés au cours de l’année 2019, le reste n’étant reçu qu’en février dernier, alors que l’épidémie de Covid-19 venait d’atteindre la France.

Et la situation n’est guère plus rassurante côté médicaments : selon les informations communiquées aux députés par François Bourdillon, directeur de SpF de mai 2016 à juin 2019, 95 % des antiviraux du stock stratégique étaient périmés.

L’ex ministre « impatiente de s’expliquer »

Dans la majorité, on sait bien qu’Agnès Buzyn devra aussi très certainement s’expliquer sur ses propos tenus au journal Le Monde. Elle y avait qualifié de « mascarade » la tenue du premier tour en pleine épidémie de coronavirus et et assuré qu’elle “savait que la vague du tsunami était devant nous” au moment de son départ du ministère.. Des mots qu’elle a dit regretter dans un communiqué.

« C’est vrai, j’ai exprimé mon inquiétude depuis le premier jour parce que c’était mon rôle », a déclaré l’ex-ministre de la santé, avant de rappeler et de justifier les mesures prises par le gouvernement, dont elle se dit « totalement solidaire ». « Les propos [cités dans Le Monde], recueillis en pleine crise, doivent être pris dans leur contexte. Je regrette l’utilisation du terme de “mascarade”, qui dans mes propos concernait le fait de débuter des discussions de fusions de listes électorales dans le contexte que l’on connaît. »

Agnès Buzyn se dit impatiente de s’expliquer. « C’est très important pour moi d’avoir la capacité de dire ce que j’ai fait. J’attends cette prise de parole », assure-t-elle. Pas sûr que ses colistiers partagent cet enthousiasme. Dans l’entourage de l’ex-candidate à la mairie de Paris, on concède que le calendrier est compliqué. C’est « une accumulation d’épreuves où rien ne lui sera épargné« , se désole un conseiller. Avant d’ajouter : « Ce sera l’occasion pour elle de montrer son courage et sa ténacité« . Mais un autre membre de son équipe a la défaite plus amère : « On est entré dans une phase de coma. Avant d’être définitivement débranché« .

les soignants appelés à manifester le 30 juin
Juin 30 Jour entier

Faute d’avancées du « Ségur de la santé » sur leurs revendications salariales, les soignants descendront de nouveau dans la rue mardi 30 juin à l’appel de plusieurs syndicats,  collectifs de soignants et d’organisations de médecins hospitaliers. Une nouvelle mobilisation qui intervient deux semaines après une première journée d’action très suivie – plus de 100.000 manifestants en France selon des sources policières, 180.000 pour les organisateurs.

La plupart des syndicats de la fonction publique hospitalière (FO, Unsa, SUD) ainsi que les collectifs de soignants (Inter-Urgences, Inter-Hôpitaux) appellent les « blouses blanches » à défiler. Plusieurs organisations de médecins hospitaliers, dont l’Intersyndicat national des praticiens hospitaliers (INPH), Action praticiens hôpital (APH) et Jeunes médecins, ont en outre décidé de se joindre au mouvement.  » Il faut qu’on avance (…) Ça fait un moment qu’on est en discussion et on n’a toujours pas de propositions concrètes, ni de chiffrage », a insisté lors de la conférence le président de l’ISNI, Justin Breysse.

Au total, près d’une centaine de rassemblements sont prévus un peu partout en France, principalement devant des hôpitaux et des agences régionales de santé (ARS). A Paris, le cortège s’élancera à 14h00 de l’ancien hôpital militaire du Val-de-Grâce (Ve arrondissement). Il passera devant l’hôpital Cochin, puis l’hôpital Necker, avant de rejoindre le ministère de la Santé. Dès midi, les manifestants sont autorisés à se rassembler sur le boulevard du Port-Royal, à l’angle de la rue de la Santé (14ème arrdt), pour aller vers la place Pierre-Laroque (7ème arrdt).

La manifestation a été autorisée par la préfecture de police de Paris.

Le ministre de la santé, Olivier Véran, a proposé le 24 juin une somme de 6 milliards d’euros pour augmenter la rémunération des personnels hospitaliers non médicaux. Une enveloppe à partager pour partie avec le secteur privé, soit près de 2 millions de salariés. Cette somme inclut une hausse générale des salaires dans la fonction publique hospitalière, une refonte des primes, ainsi que des hausses ciblées sur certaines professions, qui pourraient être étendues aux établissements privés. Pour revaloriser les salaires des médecins hospitaliers, le ministère propose une enveloppe de 300 millions d’euros.  Un chèque beaucoup moins important que celui promis aux paramédicaux. Insuffisant pour la CGT, qui revendique de son côté un plan global pour l’hôpital chiffré à 57 milliards d’euros. « On connaît enfin le bas de la fourchette », a réagi de son côté Force ouvrière, disant vouloir « peser de tout (son) poids » pour obtenir plus de moyens. Le Ségur de la santé « entre dans le dur » et « la négociation ne fait que réellement commencer », a insisté le syndicat.

Emmanuel Macron en Mauritanie pour le sommet du G5 Sahel @ Nouakchott
Juin 30 Jour entier

Emmanuel Macron se rendra mardi 30 juin à Nouakchott, en Mauritanie, pour participer à un sommet du G5 Sahel, afin de faire le point sur la lutte antijihadiste dans la région où sont déployés plus de 5.000 soldats français, a annoncé l’Elysée le 26 juin dernier. Le chef de l’État fera l’aller-retour dans la journée depuis Paris pour s’entretenir avec ses homologues du G5 Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Mali), le président de la Commission de l’Union africaine et la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie.

Il était initialement prévu que le président français face un détour par Dakar pour rencontrer son homologue sénégalais, mais en raison de la mise en quarantaine du président Macky Sall, qui a été en contact avec une personne atteinte par le Covid-19, la rencontre a été annulée.

Après cet échange à huis clos, les six dirigeants se réuniront en visioconférence avec plusieurs chefs d’État et de gouvernement de pays et d’organisations membres de la coalition pour le Sahel, dont le président du Conseil européen Charles Michel, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du Conseil italien Giuseppe Conte et le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, ont précisé les services de la présidence .

Ce sommet se tient six mois après celui de Pau, début 2020, où les six dirigeants avaient décidé d’intensifier la lutte antijihadiste face à la recrudescence d’attaques dans la région. « La situation sécuritaire s’améliore » mais « reste profondément fragile », a récemment résumé la ministre française des Armées, Florence Parly. Depuis Pau et l’envoi de 500 militaires français supplémentaires, l’opération Barkhane et ses partenaires sahéliens ont multiplié les offensives dans la région, en particulier dans la zone dite « des trois frontières » entre Mali, Burkina Faso et Niger, sanctuaire du groupe Etat Islamique au Grand Sahara (EIGS). D’autres opérations ont également été menées dans le centre du Mali et le nord du Mali, où les forces françaises ont tué début juin le leader d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelmalek Droukdal.

Juil
1
mer
Le parlement convoqué en session extraordinaire @ Assemblée nationale- Sénat
Juil 1 – Juil 31 Jour entier

Un  décret du 15 juin 2020 publié au Journal Officiel du 16 juin, porte convocation du Parlement en session extraordinaire à partir  du 1er juillet 2020.

Une session extraordinaire se réunit à la demande du Premier ministre ou de la majorité des députés (dans ce cas pour 12 jours au plus), sur décret du président de la République et pour un ordre du jour déterminé (art. 29 et 30 de la Constitution). Leur nombre est variable et dépend de l’agenda politique.

L’ordre du jour de la session convoquée à compter du 1er juillet 2020 comprend une séance de questions au Gouvernement par semaine à l’Assemblée nationale. Il prévoit également le débat d’orientation des finances publiques, ainsi que l’examen des projets de loi suivants :

  • projet de loi organique portant report des élections sénatoriales et des élections législatives partielles ;
  • projet de loi de finances rectificative pour 2020 ;
  • projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire ;
  • projet de loi organique relatif à la dette sociale et à l’autonomie
  • projet de loi relatif à la dette sociale et à l’autonomie ;
  • projet de loi relatif à la bioéthique ;
  • projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière ;
  • projet de loi de règlement du budget et d’approbation des comptes de l’année 2019 ;
  • projet de loi relatif à la prorogation des chapitres VI à X du titre II du livre II et de l’article L. 851-3 du code de la sécurité intérieure ;
  • projet de loi organique prorogeant le mandat des membres du Conseil économique, social et environnemental.

Sont également programmés lors de cette session, l’examen ou la poursuite de l’examen des propositions de loi suivantes :

  • proposition de loi visant à protéger les victimes de violences conjugales ;
  • proposition de loi permettant d’offrir des chèques-vacances aux personnels des secteurs sanitaire et médico-social en reconnaissance de leur action durant l’épidémie de covid-19 ;
  • proposition de loi instaurant des mesures de sûreté à l’encontre des auteurs d’infractions terroristes à l’issue de leur peine ;
  • proposition de loi visant à homologuer des peines d’emprisonnement prévues en Nouvelle-Calédonie ;
  • proposition de loi visant à encadrer le démarchage téléphonique et à lutter contre les appels frauduleux.

L’ordre du jour prévoit enfin l’examen ou la poursuite de l’examen des projets de loi autorisant l’approbation d’accords internationaux.

Juil
11
sam
Premier séminaire pour le gouvernement @ service d'information du gouvernement
Juil 11 Jour entier

Pour la première fois depuis le remaniement, les seize ministres, quatorze ministres délégués et le secrétaire d’Etat du tout jeune gouvernement Castex se réunissent ce samedi pour un séminaire gouvernemental. Et cette fois, sans Emmanuel Macron qui laisse son Premier ministre seul aux manettes. La réunion de travail débutera à 9 heures et se terminera à 13 heures, et elle se tiendra exceptionnellement au service d’information du gouvernement (SIG), situé avenue de Ségur, à Paris.

Objectif de la journée : fixer un calendrier, les priorités pour les mois à venir et donner le ton de la méthode Castex : dialogue avec les parlementaires et les corps intermédiaires et ancrage avec le terrain, explique-t-on à Matignon. Le porte-parole de l’exécutif, Gabriel Attal,  évoquera également la manière dont le nouveau gouvernement entend communiquer.
Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, doit enfin présenter au cours de la réunion la philosophie du plan de relance. C’est Emmanuel Macron qui en présentera les grandes lignes le 14 juillet, lors de son entretien télévisé.

Juil
12
dim
Second tour de la présidentielle polonaise @ Pologne
Juil 12 Jour entier

 

L’ultra conservateur, Andrzej Duda, d’un côté et le libéral Rafal Trzaskowski de l’autre : c’est le casting du deuxième tour de la présidentielle polonaise qui se tient le dimanche 12 juillet.

Soutenu par le PiS au pouvoir, le président sortant, Duda, a largement remporté le premier tour de l’élection présidentielle dimanche 28 juin, avec 43,7% des voix. Le candidat de la droite libérale, Trzaskowski qui a lui obtenu 30,3%. des suffrages, le défiera au second tour ce dimanche.

Le président sortant s’est félicité de son résultat. « Je remporte ce 1er tour grâce à vos voix de façon absolument incontestable. L’avance est énorme et je vous en suis reconnaissant« , a-t-il déclaré lors de sa soirée électorale à Lowicz dans le centre de la Pologne. « La campagne se poursuivra, nous menons une discussion très importante sur la Pologne, nous posons la question de la Pologne de l’avenir« , a t-il ajouté, avant de féliciter son rival, Rafal Trzaskowski.

En seconde position, avec 30,34 % des voix, le maire de Varsovie est parvenu à franchir la barre symbolique que son équipe de campagne considérait comme une condition indispensable à une potentielle victoire.

Rien n’est joué à ce jour. Si la différence entre les deux hommes peut paraître considérable, Rafal Trzaskowski peut compter sur des reports de voix au second tour, prévu le 12 juillet, plus favorables que le président sortant. Notamment celles des électeurs du candidat de la société civile, l’ancien journaliste Szymon Holownia, arrivé en troisième position avec 13,85% des suffrages. Des électeurs qui, dans une très large majorité, semblent acquis à Rafal Trzaskowski.

Selon une étude express réalisée après l’annonce du sondage à la sortie des urnes, et publié dimanche 28 juin dans la soirée par la télévision TVN, M. Duda pourrait compter sur 45,5 % des voix, face à 44,7 % pour Trzaskowski, 9,9 % des Polonais restant indécis.