L’agenda politique

Sep
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Brexit : ouverture d’un 8ème cycle de négociations à Londres @ Londres
Sep 8 – Sep 12 Jour entier

Une huitième séance de pourparlers sur les relations post-Brexit s’ouvre cette semaine à Londres. Et le Premier ministre britannique annonce la couleur dès ce lundi. “Un accord avec l’Union européenne devra être trouvé avant le 15 octobre pour entrer en vigueur avant la fin de l’année“, a averti Boris Johnson. “Si Londres et Bruxelles ne parviennent pas à un accord d’ici octobre, le Royaume-Uni sera prêt à l’accepter et à passer à autre chose“,  ajoute t-il.

Boris Johnson fait “monter la pression“

Alors que le prochain cycle de négociations sur le Brexit avec l’UE commence ce mardi 8 septembre, le gouvernement britannique lâche deux bombes. La première, sous la sous la forme d’une menace directe de la part du Premier ministre de se retirer des pourparlers et de poursuivre un accord commercial avec l’Australie. La seconde venant du négociateur britannique, David Frost, indiquant que le “10 Downing street »“, pourrait “passer outre“  l’accord de retrait signé par Johnson il y a huit mois.

Dans une rare interview accordée ce week-end au “Mail on Sunday“, David Frost prévient que son pays n’acceptera aucun accord qui limiterait son indépendance. Le Royaume-Uni ne deviendra pas “un Etat vassal“  de l’Union européenne (UE) quel que soit l’accord commercial post-Brexit conclu avec les Vingt-Sept, a affirmé samedi 5 septembre le négociateur britannique.

Le gouvernement britannique a confirmé également lundi son intention de légiférer pour modifier les compromis trouvés avec l’UE sur l’Irlande du Nord en janvier dernier, malgré les mises en garde des Européens. “Nous prenons des mesures limitées et raisonnables pour clarifier des éléments spécifiques du protocole d’Irlande du Nord dans le droit interne afin de lever toute ambiguïté et de garantir que le gouvernement est toujours en mesure de respecter ses engagements envers le peuple d’Irlande du Nord“, a déclaré un porte-parole de Downing Street.

Le Royaume-Uni doit respecter ses engagements

Face au gouvernement britannique, “nous ne nous sommes pas couchés, finalement les intérêts de l’UE sont respectés“ a affirmé pour sa par lundi matin, Michel Barnier. “Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté“, a averti le négociateur en chef de l’Union Européenne sur le Brexit, réagissant à possible remise en cause de parties clés de l’accord de sortie du Royaume-Uni.

C’est le gage de la confiance pour l’avenir“  a-t-il insisté sur France Inter alors que, selon le Financial Times, le gouvernement britannique envisage une nouvelle législation qui menacerait les compromis trouvés sur le statut de l’Irlande du nord et les aides d’État.

Plusieurs pierres d’achopement

Les négociations au point mort, butent pour l’heure sur plusieurs points conflictuels, en particulier la pêche. Les britanniques qui souhaitent interdire à leurs homologues européens de venir pêcher dans leur zone territoriale, restent intransigeants sur ce dossier.  “Un accord sur la pêche est un préalable à tout accord commercial avec le Royaume-Uni“, a souligné ce matin Michel Barnier sur l’antenne de France Inter. “Exclure les pêcheurs européens n’est pas acceptable pour nous. 

L’ancien ministre a avoué qu’il restait “inquiet“ : “c‘est une négociation difficile, car les Britanniques voudraient le meilleur des deux mondes“, a-t-il déclaré. Mais “un accord est possible“ veut-il croire.

Sans accord d’ici la fin de l’année, les Britanniques retomberont “dans les règles de l’OMC“, a rappelé le négociateur. Or, cela ne serait pas à leur avantage, Londres exportant 47% de ses marchandises vers l’Europe, quand l’Union n’envoie que 8% de ses produits outre-Manche.

Le chef des discussions côté européen, a expliqué que le nouveau round d’échanges qui démarre cette semaine ne serait pas le dernier et qu’il serait suivi d’autres le mois prochain.

 

Sep
9
mer
Emmanuel Macron en Corse @ Corse
Sep 9 – Sep 10 Jour entier

Pour la troisième fois depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron est en Corse. Le programme de la visite comprend deux séquences : l’une consacrée à l’île et l’autre au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des sept pays européens membres du forum informel du Med 7.

Jeudi 10 septembre

La matinée de jeudi permettra au président de la République d’effectuer, en présence des trois ministres qui l’accompagnent, Gérald Darmanin, Jacqueline Gourault et Marlène Schiappa, une revue des projets sur la Corse. Emmanuel Macron se rendra ensuite à Bonifacio afin de rencontrer le maire, Jean-Charles Orsucci, l’un de ses principaux soutiens dans l’île, puis des socio-professionnels du tourisme. Le chef de l’état rejoindra ensuite vers 16h00 le Sofitel de Porticcio, d’où il lancera le 7ème sommet de sept pays du sud de l’Europe, que la France préside pour la première fois cette année.

Le programme

  • 9h45, lancement de la revue de projets Corse, en présence des ministres M. Gérald Darmanin, Mme Jacqueline Gourault et Mme Marlène Schiappa, à la préfecture d’Ajaccio
  • 12h30, arrivée du Président de la République à Bonifacio.
  • 13heures, signature de la convention ville d’art et d’histoire à la Tour Torrione
  • 13h30, déjeuner avec des acteurs du tourisme
  • 15h50, arrivée du Président de la République au Sofitel de Porticcio.
  • 16 heures, entretien bilatéral entre le Président de la République et M. Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de la République hellénique.
  • 17h10, arrivée des chefs de délégation pour le Sommet du Med7, accueillis par le Président de la République.
  • 17h30, session plénière.
  • 20h45, dîner des chefs de délégation, puis retour du Président de la République à l’Elysée.

Mercredi 9 septembre

Arrivé dans la soirée de mercredi, le Président de la République a débuté sa visite dans l’île par les cérémonies d’anniversaire de la libération de la Corse.

Devant la Préfecture, le chef de l’état a échangé quelques mots avec le public venu le rencontrer, précisant qu’il était là pour “faire avancer les dossiers“, “les dossiers que, depuis le début du quinquennat, nous avons lancé. Certains avancent bien, j’y reviendrai, ce soir et demain, d’autres tardent, il faut faire des revues régulières de tous ces dossiers ». Interrogé par un journaliste sur le dialogue “un peu bloqué“ avec les élus insulaires, Emmanuel Macron a répondu : “moi, je suis là pour faire avancer les choses, pour que ca aille mieux pour nos concitoyens ; il n’y a jamais de fatalité, nous on se bouge. On a beaucoup investi sur l’île pendant cette période de covid : 1,4 milliard d’investissement pour aider sur le plan sanitaire, économique, social, je vais confirmer les choses demain“.

Le programme

  • 17 heures, arrivée du Président de la République à Ajaccio.
  • 19 heures, Cérémonie d’anniversaire de la libération d’Ajaccio, le 9 septembre 1943.
  • 20h30, Dîner républicain en préfecture avec des élus

Sep
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jeu
Election du nouveau président du groupe LaREM @ Amiens
Sep 10 – Sep 11 Jour entier

C’est une élection pleine d’incertitude, où le droit à l’erreur n’est pas permis. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, le groupe La ­République en marche (LaREM) à l’Assemblée, élit son nouveau président. Le scrutin qui se déroulera par voie électronique, aura lieu les jeudi 10 et vendredi 11 septembre, à l’occasion des journées parlementaires, organisées à Amiens (Somme).

Après un débat mardi entre les cinq prétendants, invités à confronter leurs points de vue devant le groupe réuni en visioconférence, le premier tour de l’élection aura lieu mercredi après-midi, le second jeudi matin, par voie électronique, pour une proclamation à la mi-journée, au coup d’envoi des journées parlementaires.

Les principaux candidats en lice

Les prétendants avaient jusqu’au 7 septembre pour faire connaître leur intention. En septembre 2018, ils étaient sept à caresser l’idée de remplacer Richard Ferrand à la présidence du groupe LREM. Deux ans plus tard, ils seront cinq à briguer la succession de Gilles Legendre. Premier à s’être lancé dans la course : François de Rugy, ancien président de l’Assemblée nationale. Deuxième candidat déclaré, Christophe Castaner, l’ex-ministre de l’Intérieur. Les députés des Yvelines et de l’Hérault, Aurore Bergé et Coralie Dubost, font aussi partie des prétendants souhaitant incarner le nouveau visage des macronistes à l’Assemblée. Autre candidat déclaré : le député de Seine-Saint-Denis Patrice Anato, membre de la commission des affaires économiques.

Fragilisé en interne et contesté pour sa gestion du groupe, le patron des députés marcheurs avait annoncé le 16 juillet qu’il passerait la main à la rentrée dans une lettre adressée aux députés LaREM.

Deux anciens ministres

Parmi les prétendants, deux anciens ministres : François de Rugy et Christophe Castaner. Le premier n’a pas perdu de temps. Douze heures seulement après l’annonce de la démission de Gilles Le Gendre de la présidence du groupe LaREM, l’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté sa candidature. Soit un an, presque jour pour jour, après son départ du gouvernement, sur fond de polémique, après des dîners organisés à l’Hôtel de Lassay.

Le député de Loire-Atlantique assure vouloir remplir trois objectifs : “privilégier le “nous“ au ‘“je“, défendre et valoriser le travail des parlementaires de la majorité, tant en externe qu’en interne vis-à-vis du gouvernement mais aussi préparer les élections de 2022.“ Parmi ses atouts, une très bonne connaissance des rouages du Parlement, pour avoir occupé le “perchoir“ de l’Assemblée nationale pendant 14 mois (du 27 juin 2017 au 4 septembre 2018). François de Rugy est persuadé que sa fibre écolo, son passé de ministre et de président de l’Assemblée nationale lui donneront un atout majeur dans cette élection.

Après François de Rugy, l’ex-ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, est le deuxième prétendant déclaré à la succession de Gilles Le Gendre. Il a officialisé vendredi 31 juillet, sa candidature à la présidence du groupe LaREM, dans un message aux députés du groupe parlementaire. “La situation aujourd’hui n’est pas idéale, Elle est compliquée, elle est tendue, elle est grave. Il n’existe plus dans ce groupe le sentiment de fierté collective qui a accompagné la campagne d’Emmanuel Macron en 2017, puis les premiers pas des députés“, explique l’ex premier flic de France. “Ce que je veux, c’est retrouver cela. Mon expérience acquise au mouvement comme au gouvernement, je veux la mettre au service de ce collectif“, indique t-il.  Si sur le papier, le grognard du président apparaît favori, son élection à la tête des marcheurs est loin d’être gagnée.

Des challengers « de poids »

Il va devoir se battre“, observe un fidèle historique du chef de l’Etat. Face à lui, François de Rugy ou Aurore Berger, sont en effet, deux candidats solides. La députée des Yvelines a officialisé sa candidature le 1er août, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire. Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir “envie“, être présidente du groupe. “Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller“, indique la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l’Assemblée rejoints par des députés LaREM.

Aurore Bergé faisait partie des députés critiques vis-à-vis de la présidence de Gilles Le Gendre.

La députée dit par ailleurs vouloir défendre un groupe “qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif“. Aux dires même de ses adversaires, elle mène une campagne « “professionnelle“ et « “méthodique“. Faute de pouvoir ­s’afficher dans les couloirs de l’Assemblée, c’est sur les réseaux sociaux que la transfuge de la droite présente des soutiens variés. Dans les colonnes du JDD, elle plaidait mi-août our un groupe “indépendant“, “aiguillon“ de l’exécutif. De quoi capter les voix contestataires, là ou Castaner attire plutôt les légitimistes.

Il faudra également compter avec Coralie Dubost. Les macronistes “cherchent la femme“, observe-t-on au sein du groupe. A cet égard, Coralie Dubost, qui a appelé chacun des députés, devrait rafler des voix à la la députée de l’Hérault.

Reste que Christophe Castaner et Aurore Bergé se détachent pour décrocher la présidence d’En Marche à l’Assemblée.

Lors de ce même vote, les “marcheurs“ vont choisir de nouveaux présidents pour les commissions du Développement durable et des Affaires sociales de l’Assemblée, après les départs de Barbara Pompili et Brigitte Bourguignon pour le gouvernement – des votes également très disputés.

Sommet du Med 7 @ Porticcio,
Sep 10 Jour entier

La France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Chypre et Malte se retrouvent ce jeudi 10 septembre à Ajaccio (Corse) pour un sommet rassemblant les 7 pays du sud de l’Union européenne, le Med 7.

Composé de sept pays du sud de l’Union européenne, le MED7 (ou EuroMed ou South EU Summit) est une alliance informelle de pays du sud de l’Europe. Ce forum annuel vise à coordonner leurs positions économiques et diplomatiques sur les enjeux méditerranéens et à réaliser des projets communs autour de la politique économique, sociale, migratoire ou encore de défense. Le forum MED7 qui s’est réunit pour la première fois en 2016 à Athènes à l’initiative de la Grèce, s’est tenu l’an dernier à Malte.

Ce sommet de quelques heures qui se tient pour la première fois en France, à Porticcio, une station balnéaire de la baie d’Ajaccio, sera présidé par le président français, Emmanuel Macron. Il “sera principalement consacré aux questions méditerranéennes“, indique l’Élysée qui souligne que “les pays du MED7 partagent la même volonté d’impulser une nouvelle dynamique de coopération  dans cette région, notamment sur les enjeux de développement durable et de souveraineté.“

Trois sujets domineront les entretiens : le bras de fer entre la Turquie, la Grèce et Chypre sur le contrôle des zones d’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, la régulation des flux migratoires et les efforts de l’Union Européenne pour contenir le conflit en Libye.

Le chef de l’Etat recevra en milieu d’après-midi le premier ministre grec Mitsotakis, puis les échanges seront élargis aux six autres pays du forum, suivis par un dîner de travail. La France souhaite que ses partenaires, tous membres de l’UE et de l’OTAN (sauf Chypre et Malte), s’engagent davantage dans la défense des intérêts européens face aux ambitions géopolitiques de la Turquie en Méditerranée. Que ce soit dans le soutien politique et militaire à la Grèce et à Chypre, ou dans le renfort militaire visant à contrôler l’embargo sur les armes contre la Libye.

Le programme

  • 15h50, arrivée du Président de la République au Sofitel de Porticcio.
  • 16 heures, entretien bilatéral entre le Président de la République et M. Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de la République hellénique.
  • 17h10, arrivée des chefs de délégation pour le Sommet du Med7, accueillis par le Président de la République.
  • 17h30, session plénière.
  • 20h45, dîner des chefs de délégation, puis retour du Président de la République à l’Elysée.

 

Sep
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ven
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Sep 11 Jour entier

Depuis Ajaccio, le président la République a annoncé jeudi que de nouvelles mesures seraient discutées au cours du conseil de défense sanitaire qui se tient ce vendredi 11 septembre, à l’Elysée. “Nous aurons au Conseil de défense de vendredi des décisions à prendre comme à chaque fois a t-il expliqué. Des décisions permettant de “donner de la visibilité sur les prochaines semaines“.

Le chef de l’état a souligné la nécessité de “décliner territorialement“ les décisions prises, et a de nouveau appelé les Français à « prendre leur part de responsabilité, parce que nous sommes tous et toutes les dépositaires de cette lutte contre le virus ». Il faut “essayer de ralentir au maximum et de stopper la circulation“ du virus avec les gestes barrières et “l’organisation de la vie sociale que nous devons adapter“, tout “en permettant de continuer à vivre“, notamment “éduquer nos enfants“, “soigner les autres pathologies“, a t-il ajouté.

Hors caméra, Emmanuel Macron a demandé aux médias de ne “pas dramatiser le conseil de défense“, rapporte BFM TV.  “Il ne faut pas penser que les décisions de demain, ce sera le grand soir“, a t-il averti.

Interrogé sur les propos du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir “prendre des décisions difficiles“, le chef de l’état a estimé que “le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique“, et qu’il revient aux dirigeants politiques de “prendre des décisions en essayant d’être les plus transparents et les plus clairs possible“.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s’est de son côté de nouveau refusé ce jeudi matin sur BFMTV et RMC à commenter les hypothèses les plus dures concernant les mesures qui pourraient être annoncées vendredi, se bornant à marteler que cette crise sanitaire démontre “qu’on ne peut jamais rien exclure par principe“.

Quelles décisions ?

De nouvelles mesures vont être imposées lors du conseil de défense ce vendredi, notamment pour les grandes villes où la circulation du virus est particulièrement active. Des reconfinements localisés pourraient ainsi être décidés, ainsi que la fermetures de certains lieux publics ou l’interdiction de rassemblements, comme l’évoque Le Figaro.

Fermeture de lieux publics, confinement, rassemblements

L’exécutif se refuse à remettre le pays à l’arrêt, opposé à la mise en place d’un confinement total ou limité à certaines zones géographiques, susceptible de pénaliser l’activité économique et d’entraîner de lourdes conséquences sociales et sanitaires. “Mettre la France sur pause parce qu’il y a l’épidémie empêcherait les Français de se projeter dans l’avenir, et arrêter les réformes serait une erreur pour la capacité du pays à redémarrer“ a déclaré Gabriel Attal en marge de son point presse ce jeudi.

Une option rejeté par le président de la république lui même, qui a souligné une nouvelle fois ce jeudi lors de sa conférence de presse en Corse, la nécessité de “décliner territorialement“,  les décisions prises. Jean-François Delfraissy s’est également déclaré contre cette hypothèse, tout en admettant jeudi sur RTL qu’elle n’est pas à exclure “en cas de situation critique“.

Un raccourcissement probable de la quarantaine

Le ministre de la Santé a annoncé mardi 8 septembre que le Conseil scientifique était « favorable dans un certain nombre de situations“, à un raccourcissement de 14 à 7 jours de la période de quarantaine, imposé aux cas contacts des personnes infectées par le coronavirus, la jugeant “trop sévère.“ “Ce possible changement de politique sanitaire sera discuté vendredi en Conseil de défense et de sécurité nationale le vendredi 111 septembre“, a précisé Olivier Véran.

Des décisions concernant les tests rapides

Le conseil de défense devrait aussi servir à trancher la question des tests rapides pour soutenir le système actuel de dépistage, comme l’a évoqué cette semaine Emmanuel Macron, lors de son déplacement en Auvergne. Interrogé sur la question des tests, le président de la république a indiqué : “Sur les délais, il faut qu’on ait une stratégie qui s’adapte (…) Je n’ai pas aujourd’hui la solution, j’ai demandé à Jean Castex, de faire des propositions pour vendredi. »

 

 

 

Journées parlementaires de la République En Marche @ Amiens
Sep 11 – Sep 13 Jour entier

Les journées parlementaires

C’est la rentrée politique de la République en marche (LaREM). Le parti présidentiel organise à Amiens (Somme) ses journées parlementaires, les 11 et 12 septembre. Les thèmes principaux abordés durant ces deux jours seront : la relance économique et la transition écologique.

Plusieurs membres du gouvernement et plus de 400 membres du parti de la majorité sont attendus à  la « Mégacité » d’Amiens, vendredi 11 septembre. Seront notamment présents, Barbara Pompili ex-députée de la Somme et ministre de l’écologie, Amélie de Montchallin en charge des affaires européennes ou encore le ministre de la santé Olivier Véran. Mais le Premier ministre, Jean Castex, lui-même cas contact d’une personne testée positive au Covid-19, et donc à l’isolement, ne pourra être sur place. Il clôturera,  avec le président du MoDem, François Bayrou, la plénière politique de ce soir par un discours en visioconférence.

La plénière politique d’ouverture sera diffusée en live sur la page Facebook d’En Marche à partir de 17h30 :

A quelques heures de son lancement, Stanislas Guerini revient sur les enjeux de la #RentreeLaREM2020.Rendez-vous ce…

Publiée par En Marche sur Vendredi 11 septembre 2020

La “rentrée des territoires“

Les 12 et 13 septembre, le mouvement organise sa “rentrée des territoires“. Au programme : deux jours d’échanges entre ministres, parlementaires, élus locaux et marcheurs.

Le programme

Le samedi 12 et le dimanche 13 septembre : deux jours d’échanges dans les régions :

Les villes où se tiendront les campus régionaux :

  • Amboise (Centre-Val-de-Loire)
  • Amiens (Hauts-de-France)
  • Angers (Pays-de-la-Loire)
  • Carcassonne (Occitanie)
  • Chasseneuil-du-Poitou (Nouvelle-Aquitaine)
  • Châteauneuf-sur-Isère (Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Le Havre (Normandie)
  • Illkirch-Graffenstaden (Grand Est)
  • Nevers (Bourgogne-Franche-Comté)
  • Rennes (Bretagne)
  • En Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion (Outre-Mer)

Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les campus initialement prévus à Nogent-sur-Marne et Aix-en-Provence seront entièrement digitalisés.

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Sep
14
lun
Le Parlement britannique examine le projet de loi revenant sur l’accord du Brexit @ House of Commons
Sep 14 Jour entier

Les députés britanniques se penchent ce lundi 14 septembre sur le projet de loi de Boris Johnson de revenir sur l’accord encadrant le Brexit, qui a déclenché la colère des Européens en pleines négociations commerciales, et un tollé au sein même de la majorité conservatrice.

Ce projet de loi publié mercredi 9 septembre, donne à Londres le pouvoir de prendre unilatéralement des décisions commerciales dans sa province d’Irlande du Nord, pouvoirs censés être partagés avec les Européens selon l’accord de Brexit conclu l’année dernière. Et ce alors même que les dispositions douanières complexes de l’accord de Brexit visaient notamment à éviter le retour d’une frontière entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique, conformément à l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de violences.

La séance s’annonce agitée lundi après-midi à la Chambre des Communes, où le texte doit être débattu puis voté en deuxième lecture, et ce, malgré la large majorité dont dispose le gouvernement de Boris Johnson.

Dans une tribune publiée samedi, l’intéressé a tenté de convaincre ses députés de la nécessité d’adopter ce projet de loi. Selon le chef du gouvernement britannique, il vise à empêcher l’UE de mettre à exécution sa “menace“ -réfutée par les Européens- d’instaurer un “blocus » alimentaire entre la province d’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, en vertu du régime spécial prévu par le traité du Brexit, si le Royaume-Uni ne se montre pas plus conciliant dans leurs négociations commerciales.

S’il est adopté à la Chambre des Communes, le texte devra ensuite franchir l’obstacle de la Chambre des Lords, chambre haute du Parlement, où les critiques ont fusé face à une violation assumée du droit international.  Malgré la crise déclenchée par ce projet, les discussions se poursuivent entre négociateurs britanniques et européens pour tenter d’arriver à un accord de libre-échange. Elles doivent reprendre cette semaine à Bruxelles mais une huitième session la semaine dernière n’a promis aucune percée majeure sur les principaux blocages.

Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Sep 14 – Sep 17 Jour entier

Ce devait être la première session plénière du parlement européen à Strasbourg depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19 en Europe et la mise en oeuvre des mesures de confinement dans toute l’UE à partir du mois de mars. Annulée en raison du risque sanitaire trop élevé lié au coronavirus, cette session se tiendra du 14 au 17 septembre à Bruxelles.

Le siège du Parlement européen est à Strasbourg, c’est une obligation écrite dans les traités que nous voulons honorer. Nous avons tout fait pour reprendre nos sessions plénières à Strasbourg comme d’habitude. Cependant, la montée de la pandémie dans de nombreux États membres et la décision adoptée par les autorités françaises de classer l’ensemble du département du Bas-Rhin dans la zone rouge, nous obligent à reconsidérer le déplacement à Strasbourg (…).  “La session plénière du Parlement européen du 14 au 17 septembre aura lieu à Bruxelles“ a déclaré le 8 septembre dans un communiqué, le président du Parlement européen, David Sassoli. “La volonté du Parlement européen est de revenir à Strasbourg et nous sommes convaincus que face à une diminution de la pandémie, cela sera possible. », a t-il ajouté.

Cinq sessions strasbourgeoises ont déjà été annulées depuis mars 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus. La tenue des prochaines sessions d’octobre à Strasbourg est elle aussi remise en question.

Un temps fort : le discours sur l’état de l’UE

C’est une session cruciale pour l’avenir de l’Union Européenne, au cours de laquelle les eurodéputés débattront de questions majeures. Mais le temps fort de ces 4 jours, sera à n’en pas douter, le premier discours sur l’état de l’Union européenne de la présidente de la commission, et le débat qui suivra avec les eurodéputés, mercredi 16 septembre, à partir de 9h15.

Ursula von der Leyen devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19, et présenter sa vision de la relance économique et de la lutte contre le changement climatique. Sa déclaration sera suivi d’un débat avec les eurodéputés, qui réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

L’essentiel de la plénière

État de l’Union européenne

Lors de son discours sur l’état de l’Union européenne mercredi 16 septembre, la Présidente de la Commission européenne, devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19. Ursula von der Leyen présentera sa vision de la relance économique, de la lutte contre le changement climatique et de la situation dans le voisinage de l’Europe. Les chefs des groupes politiques réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

Plan de relance/Ressources propres

Les eurodéputés devraient accélérer la procédure qui permettra à l’UE d’emprunter 750 milliards d’euros pour le plan de relance “Next Generation EU“. Le vote sur la décision relative aux ressources propres permettra de lancer le processus de ratification dans les 27 pays de l’UE, afin que le plan de relance puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible. (débat lundi, vote mercredi)

Capacité de la protection civile de l’UE

Les eurodéputés devraient appeler au renforcement du mécanisme de protection civile de l’UE afin que l’UE puisse mieux répondre aux urgences à grande échelle comme le COVID-19. L’objectif est de garantir que les États membres ne soient pas contraints de compter sur leurs propres ressources et sur un soutien volontaire pour faire face à de telles situations d’urgence. (débat lundi, vote mercredi)

Fonds pour une transition juste

Les eurodéputés adopteront la position du Parlement européen pour les négociations avec les ministres de l’Union sur la création du Fonds pour une transition juste, qui vise à atténuer les effets sociaux du verdissement de l’économie en soutenant les régions les plus touchées par la transition énergétique. (vote mercredi).

Tests liés au COVID-19/classification des risques

Les eurodéputés débattront du manque de coordination quant aux évaluations sanitaires et à la classification des risques liés au COVID-19 et de l’impact pour l’espace Schengen. Ils devraient demander une approche commune de l’UE. (débat mardi, vote jeudi).

Camp de réfugiés de Moria

Les députés devraient demander une réponse urgente de l’Union en vue de s’attaquer à la crise humanitaire dans l’île de Lesbos suite à l’incendie qui a ravagé le camp de réfugiés de Moria. (débat jeudi)

Affaires étrangères

Lors d’une série de débats avec Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, les députés commenteront la situation en Russie et l’empoisonnement d’Alexei Navalny, la situation au Bélarus et au Liban ainsi que le prochain sommet européen spécial, qui se concentrera sur la dangereuse escalade des tensions en Méditerranée orientale. Des résolutions seront mises aux voix sur la Russie, le Bélarus et la Méditerranée orientale. (débats mardi, votes jeudi).

Pologne/État de droit/Droits fondamentaux

Les députés débattront du recul démocratique et des violations de l’État de droit en Pologne. Ils devraient appeler le Conseil et la Commission à agir pour protéger les droits fondamentaux dans le pays. (débat lundi, vote jeudi)

 

Ordre du jour de la session

Ordre jour session europeenne

Suivre l’évènement et poser ses questions

Un événement proposant un programme de deux heures sera organisé la veille du débat en plénière, mardi 15 septembre à 16 heures. Le vice-président du Parlement, Othmar Karas, et plusieurs présidents de commissions débattront des priorités de l’UE et réagiront aux questions et aux idées des citoyens et de la société civile. Plus de 150 événements seront également organisés dans les États membres. Plus d’informations?

 

 

Sommet virtuel entre la Chine et l’UE @ visioconférence
Sep 14 Jour entier

Covid oblige, le sommet extraordinaire entre l’Union européenne (UE) et la Chine prévu à Leipzig en Allemagne a dû être annulé. C’est donc par visioconférence que l’Union Européenne  et le président chinois Xi Jinping, vont tenter de faire avancer ce lundi 14 septembre les négociations d’un accord sur les investissements, sur fond de tensions autour de Hong Kong, de Taïwan et de la province du Xinjiang. Du côté de l’UE, les échanges seront présidés par Charles Michel, à la tête du Conseil européen, la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen et la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays assure en ce moment la présidence de l’Union.

Depuis plus de sept ans, les deux parties sont en discussion pour un accord global sur les investissements, censé être trouvé cette année. Mais bien sûr, le coronavirus est passé par là. Les retards se sont accumulés mais surtout la défiance. Et d’autres questions plus délicates, comme les droits de l’Homme, se sont invitées à la table des négociations.

Les lacunes en matière d’approvisionnement médical sont apparues au grand jour à travers le manque de masques, de médicaments. La grande dépendance envers la Chine dans ce domaine a relancé le débat sur la relocalisation des chaînes d’approvisionnement. Et pas seulement dans le domaine de la santé, mais aussi dans l’industrie automobile, dans les nouvelles technologies et le spatial. Même des États très favorables au libre-échange veulent durcir les règles. La crise sanitaire, partie de Chine, a en effet agi comme un révélateur pour plusieurs pays européens.

En mai, l’Union européenne avait indiqué espérer parvenir au plus tard en septembre à un accord avec la Chine sur la protection des investissements étrangers, “clé“ de la reprise mondiale attendue après l’épidémie de coronavirus. “Les deux parties pensent que cet accord est encore plus pertinent aujourd’hui qu’avant la pandémie“, avait à l’époque déclaré lors d’un point de presse, Nicolas Chapuis, ambassadeur de l’UE en Chine. “S’il est conclu à temps, c’est-à-dire dans les prochains mois, cet accord sera l’une des clés de la reprise mondiale“. 

Si les discussions progressent au sujet de la protection des investissements, l’Union européenne fait montre d’une plus grande fermeté qu’auparavant face à une Chine perçue comme un rival décomplexé. Les Européens sont désormais déterminés à ne rien signer tant qu’ils n’auront pas obtenu des garanties sérieuses de la part d’un partenaire qui suscite désormais au moins autant de méfiance que de convoitise. Ils réclament notamment des concessions en matière de subventions aux entreprises publiques chinoises et d’accès au marché, tout en assurant des conditions de concurrence équitable aux entreprises étrangères présentes en Chine.

Sep
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Coronavirus : le projet de loi prolongeant les restrictions de 6 mois en Conseil des ministres @ Elysée
Sep 16 Jour entier

Le projet de loi prolongeant jusqu’au 31 mars la possibilité de restreindre rassemblements et déplacements en raison de l’épidémie de Covid-19 sera présenté en Conseil des ministres, mercredi 16 septembre, a appris l’AFP de sources gouvernementales mardi. Ce étend de six mois la législation en vigueur, dont la date butoir était fixée au 30 octobre.