L’agenda politique

Sep
14
lun
Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Sep 14 – Sep 17 Jour entier

Ce devait être la première session plénière du parlement européen à Strasbourg depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19 en Europe et la mise en oeuvre des mesures de confinement dans toute l’UE à partir du mois de mars. Annulée en raison du risque sanitaire trop élevé lié au coronavirus, cette session se tiendra du 14 au 17 septembre à Bruxelles.

Le siège du Parlement européen est à Strasbourg, c’est une obligation écrite dans les traités que nous voulons honorer. Nous avons tout fait pour reprendre nos sessions plénières à Strasbourg comme d’habitude. Cependant, la montée de la pandémie dans de nombreux États membres et la décision adoptée par les autorités françaises de classer l’ensemble du département du Bas-Rhin dans la zone rouge, nous obligent à reconsidérer le déplacement à Strasbourg (…).  “La session plénière du Parlement européen du 14 au 17 septembre aura lieu à Bruxelles“ a déclaré le 8 septembre dans un communiqué, le président du Parlement européen, David Sassoli. “La volonté du Parlement européen est de revenir à Strasbourg et nous sommes convaincus que face à une diminution de la pandémie, cela sera possible. », a t-il ajouté.

Cinq sessions strasbourgeoises ont déjà été annulées depuis mars 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus. La tenue des prochaines sessions d’octobre à Strasbourg est elle aussi remise en question.

Un temps fort : le discours sur l’état de l’UE

C’est une session cruciale pour l’avenir de l’Union Européenne, au cours de laquelle les eurodéputés débattront de questions majeures. Mais le temps fort de ces 4 jours, sera à n’en pas douter, le premier discours sur l’état de l’Union européenne de la présidente de la commission, et le débat qui suivra avec les eurodéputés, mercredi 16 septembre, à partir de 9h15.

Ursula von der Leyen devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19, et présenter sa vision de la relance économique et de la lutte contre le changement climatique. Sa déclaration sera suivi d’un débat avec les eurodéputés, qui réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

L’essentiel de la plénière

État de l’Union européenne

Lors de son discours sur l’état de l’Union européenne mercredi 16 septembre, la Présidente de la Commission européenne, devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19. Ursula von der Leyen présentera sa vision de la relance économique, de la lutte contre le changement climatique et de la situation dans le voisinage de l’Europe. Les chefs des groupes politiques réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

Plan de relance/Ressources propres

Les eurodéputés devraient accélérer la procédure qui permettra à l’UE d’emprunter 750 milliards d’euros pour le plan de relance “Next Generation EU“. Le vote sur la décision relative aux ressources propres permettra de lancer le processus de ratification dans les 27 pays de l’UE, afin que le plan de relance puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible. (débat lundi, vote mercredi)

Capacité de la protection civile de l’UE

Les eurodéputés devraient appeler au renforcement du mécanisme de protection civile de l’UE afin que l’UE puisse mieux répondre aux urgences à grande échelle comme le COVID-19. L’objectif est de garantir que les États membres ne soient pas contraints de compter sur leurs propres ressources et sur un soutien volontaire pour faire face à de telles situations d’urgence. (débat lundi, vote mercredi)

Fonds pour une transition juste

Les eurodéputés adopteront la position du Parlement européen pour les négociations avec les ministres de l’Union sur la création du Fonds pour une transition juste, qui vise à atténuer les effets sociaux du verdissement de l’économie en soutenant les régions les plus touchées par la transition énergétique. (vote mercredi).

Tests liés au COVID-19/classification des risques

Les eurodéputés débattront du manque de coordination quant aux évaluations sanitaires et à la classification des risques liés au COVID-19 et de l’impact pour l’espace Schengen. Ils devraient demander une approche commune de l’UE. (débat mardi, vote jeudi).

Camp de réfugiés de Moria

Les députés devraient demander une réponse urgente de l’Union en vue de s’attaquer à la crise humanitaire dans l’île de Lesbos suite à l’incendie qui a ravagé le camp de réfugiés de Moria. (débat jeudi)

Affaires étrangères

Lors d’une série de débats avec Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, les députés commenteront la situation en Russie et l’empoisonnement d’Alexei Navalny, la situation au Bélarus et au Liban ainsi que le prochain sommet européen spécial, qui se concentrera sur la dangereuse escalade des tensions en Méditerranée orientale. Des résolutions seront mises aux voix sur la Russie, le Bélarus et la Méditerranée orientale. (débats mardi, votes jeudi).

Pologne/État de droit/Droits fondamentaux

Les députés débattront du recul démocratique et des violations de l’État de droit en Pologne. Ils devraient appeler le Conseil et la Commission à agir pour protéger les droits fondamentaux dans le pays. (débat lundi, vote jeudi)

 

Ordre du jour de la session

Ordre jour session europeenne

Suivre l’évènement et poser ses questions

Un événement proposant un programme de deux heures sera organisé la veille du débat en plénière, mardi 15 septembre à 16 heures. Le vice-président du Parlement, Othmar Karas, et plusieurs présidents de commissions débattront des priorités de l’UE et réagiront aux questions et aux idées des citoyens et de la société civile. Plus de 150 événements seront également organisés dans les États membres. Plus d’informations?

 

 

Sep
17
jeu
COVID-19 : conférence de presse hebdomadaire de suivi de l’évolution de l’épidémie @ Ministère de la Santé et des Solidarités
Sep 17 Jour entier

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, donnera  jeudi 17 septembre, à 17 heures sa première conférence de presse hebdomadaire de suivi de l’évolution de l’épidémie. “Notre stratégie est de vivre avec le virus tout en se protégeant“, décrypte un conseiller ministériel. “Il faut que les Français sachent, chaque fin de semaine, où ils en sont. 

Ce “format court, pédagogique, visant à “dédramatiser la gestion de la crise“, sera retransmis sur le site du ministère, sur les réseaux sociaux et capté par les chaînes de télévision.

Outre la question des indicateurs (nombre de cas, hospitalisations, etc.), il sera question de l’obligation du port du masque, de vaccin ou encore de  l’application StopCovid qui, a reconnu Gabriel Attal, “n’a pas trouvé son public.“ Mais le rendez-vous portera principalement sur la stratégie des tests ainsi que sur la manière dont les personnes malades et leurs cas contact peuvent être prises en charge en priorité par des laboratoires d’analyse de ville toujours saturés.

Le vrai sujet pour Olivier Véran est de déterminer en ce domaine quelle peut être sa stratégie afin que le dépistage de la maladie soit plus efficace. Du fait de l’injonction présidentielle à revoir sa copie, le ministre des Solidarités et de la Santé devrait se contenter d’expliquer comment rendre le dépistage plus optimal. Et ce, après avoir pris mercredi un arrêté permettant de réaliser des tests antigéniques plus rapides, afin de privilégier l’accès aux tests PCR aux seules personnes “cas contact“ ou présentant des symptômes.

Olivier Véran fera ensuite un point très précis, territoire par territoire, pour expliquer quelles zones sont les plus touchées, chiffres et graphiques à l’appui “parce que personne ne comprend rien“, souffle son entourage. Selon l’évolution de l’épidémie, d’autres annonces pourraient être faites la semaine prochaine.

Journée nationale d’actions, de grèves et de manifestations @ France
Sep 17 Jour entier

La date avait été annoncée dès le 9 juillet. Le jeudi 17 septembre, la CGT invite à une “ journée d’action, de grève et de manifestations“, rejointe par les syndicats Solidaires, la Fédération syndicale unitaire (FSU) ainsi que des mouvements de jeunesse.

Les revendications visent une “rupture profonde“ : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics et abandon définitif de la réforme des retraites, indique la centrale syndicaleLa journée de manifestations et de grève du 17 septembre sera l’occasion pour les salariés de “se défendre“, notamment face aux nombreuses suppressions d’emplois, a souligné samedi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Cette journée d’action, dans un “climat social tendu“, ne concerne pas que la SNCF, mais “l’ensemble des professions, dans le public et le privé“, a fait valoir le leader syndical sur l’antenne de France Inter.

Les syndicats expliquent : “aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts […].“

Ils demandent “pêle-mêle“ : “la distribution gratuite de masques en quantité suffisante“ dans les entreprises et affirment quela priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique. Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minima sociaux. Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation […]“

Les perturbations

Dans les transports

 SNCF

La fédération CGT des Cheminots a déposé un préavis de grève nationale à la SNCF pour la période du mercredi 16 septembre, 20h00, au vendredi 18 septembre à 7 h 55. En plus des revendications liées à la politique sociale du gouvernement, des doléances spécifiques à la SNCF sont évoquées dans le communiqué de l’organisation syndicale.

J’ai du mal à comprendre qu’on appelle à la grève alors qu’il y aura dans le plan de relance des investissements massifs dans le transport ferroviaire“, a réagi Bruno Le Maire sur France Inter samedi 29 août.

Les prévisions

La circulation ferroviaire « sera normale sur l’ensemble du réseau du mercredi 16 septembre à 20h jusqu’au vendredi 18 septembre à 7h55 », a assuré la SNCF. Tous les TGV Inoui et Ouigo circuleront ce jeudi, seuls les trains Intercités seront affectés sur les lignes Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Rodez. Du côté des trains régionaux TER, quelques perturbations sont attendues du côté des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine.

RATP et transports urbains

La CGT-RATP a elle aussi appelé les salariés à la grève ce jeudi. Dans son tract, elle dénonce “les modifications des conditions de travail, de réduction des droits des salariés et de leurs conquis sociaux, de blocage des salaires“ et pointe du doigt “des plans sociaux déguisés à la RATP“, depuis la crise du coronavirus. Le syndicat réclame également l’abandon de la réforme des retraites, des revalorisations et des embauches “pour garantir un service public de haut niveau pour les voyageurs“. Il donne rendez-vous à tous “les salariés et les agents“, pour « contraindre la direction à abandonner ses plans régressifs« .

Les perturbations de trafic commenceront mercredi 16 septembre à 20h00 et se termineront vendredi 18 septembre à 7h55 du matin. Selon le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, le mouvement de grève nationale devrait être limité à la régie parisienne des transports . “Pour l’instant, nous avons 100% du trafic et 70% des passagers et nous avons une marge au regard d’un mouvement qui devrait être de faible ampleur« , a-t-il déclaré lundi sur les ondes d’Europe 1.

Les prévisions

En Île-de-France, le mouvement aura très peu d’impact sur la circulation : le trafic des trains Transilien sera “quasi normal“ et seules les lignes C,D et E du RER, seront très légèrement impactées à des degrés divers.

Le trafic du métro parisien sera également normal. A signaler toutefois la fermeture d’une dizaine de stations, en raison de la manifestation organisée dans la capitale. À Marseille, métros et trams circuleront également normalement et 10 % des bus seront impactés. À Nantes, les lignes de trams et bus du centre-ville seront coupées entre 9h30 et 14h30. Dans la plupart des métropoles – Lyon, Bordeaux, Lille, Marseille, Toulouse – il faudra s’attendre à des ralentissements et des déviations pour les lignes situées sur le trajet des manifestations.

Dans les écoles

Le SNUipp-FSU, le syndicat des professeurs des écoles, a diffusé le communiqué de l’intersyndicale sur son site internet. Les écoles maternelles et primaires devraient être en mesure d’indiquer quelques jours à l’avance les conditions d’accueil des enfants, les professeurs du premier degré étant tenus de se déclarer gréviste au préalable. Le syndicat d’enseignants du secondaire, le SNES FSU relaye lui aussi l’appel à la mobilisation de la CGT

Appel à la grève SNUipp-FSU

Services publics

La fédération CGT de la fonction publique  relayé cet appel à la grève , ce qui pourrait avoir un impact sur certains services publics.

Santé

La fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale a déposé un préavis de grève spécifique pour cette journée, avec un certain nombre de revendications liées à ce secteur d’activité. Le syndicat des infirmiers, le SNPI appelle lui aussi la profession à se mobiliser.

17-09-2020_specifique

Commerce

La fédération CGT Commerce et Services demande aux salariés des magasins Auchan de participer au mouvement. Cet appel fait suite à l’annonce de la suppression de 1475 emplois en France, par le groupe.

 

Mobilisation du 17 septembre : manifestations et rassemblements @ France
Sep 17 Jour entier

Après la mobilisation des Gilets jaunes ce 12 septembre, qui a marqué le coup d’envoi de la rentrée sociale, les syndicats CGT, Solidaires et FSU ont appelé, aux côtés d’organisations de jeunesse, à une journée de mobilisation nationale interprofessionnelle ce 17 septembre. Une centaine de manifestations et rassemblements sont attendus dans l’ensemble de l’hexagone.

Le défilé parisien à partir de 14h00

Dans la capitale, le cortège s’élancera à 14 heures de la place de la République  (11ème), direction la Place de la Nation (11ème), via le boulevard Voltaire (11ème). Le cortège devrait emprunter le boulevard Voltaire (11ème). L’itinéraire exact du défilé n’ayant pas été communiqué par les organisateurs, la manifestation pourrait toutefois emprunte l’avenue de la République puis l’avenue Philippe-Auguste pour ensuite rejoindre la place de la Nation.

De nombreux cortèges dans les régions

La mobilisation ce 17 septembre sera également très suivie dans les différentes régions et villes françaises. La plupart des cortèges s’élanceront dans la matinée de ce 17 septembre.

Pour n’en citer que quelques uns :

L’intersyndicale du Rhône a appelé à une manifestation à Lyon dans le cadre de la journée de mobilisation. Elle doit partir à 11h30 de la Manufacture des Tabacs et se rendra Place Bellecour.  A Marseille le rendez-vous est donné à 10h30 à la porte d’Aix.

A Bordeaux, un appel à la manifestation a été lancé à 11h30, depuis la place de la République. L’affluence risque  toutefois d’être limitée du fait des récentes mesures sanitaires mises en place par la préfète Fabienne Buccio, limitant la jauge maximale des rassemblements à 1000 personnes. Pour les différents organisations syndicales, le plus important est de “nous retrouver dans l’espace public et nous faire entendre d’un point vue interprofessionnel“ toujours selon Stéphane Obé, le secrétaire général de l’Union Départementale CGT de la Gironde

Du côté de Toulouse, le rassemblement est prévu 10h place Arnaud Bernard.  À Nantes, le départ est annoncé à 10h depuis la place du commerce. À Rennes, un rassemblement est prévu, à 11 h 30, sur l’esplanade du Général de Gaulle. A Lille, une manifestation est prévue à 14 h 30 au départ de la Porte de Paris.

 

 

Sep
21
lun
Bridgestone : deux ministres à Béthune pour un plan B @ Usine Bridestone
Sep 21 Jour entier

Moins d’une semaine après l‘annonce brutale de la fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune  (Pas-de-Calais), les ministres du travail, Elisabeth Borne, et de l’Industrie, se rendront sur place lundi 21 septembre dans l’après-midi, pour une réunion de crise. Elles s’entretiendront d’abord avec les élus du territoire, dont le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, et la direction Europe de Bridgestone – en visioconférence – avant une seconde réunion avec des représentants du personnel et élus. Certains élus, à l’instar du député François Ruffin, seront sur place pour soutenir les salariés. Les élus locaux et syndicats de l’usine entendent bien faire pression ce lundi sur la direction du géant japonais du pneumatique. Objectif : tenter d’éviter la fermeture du site, qui emploie 863 personnes.

Le manufacturier japonais, présent à Béthune (Pas-de-Calais) depuis 1961, a annoncé mercredi 16 septembre, avoir pris la décision de fermer d’ici l’année prochaine, son unique usine française de Béthune, qui emploie 863 salariés. Après l’annonce choc de cette fermeture tombée comme un couperet, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a assuré que le gouvernement allait se “battre“, pour tenter de “développer une autre activité avec des pneus plus larges que ceux produits actuellement sur le site“.

Dans l’intervalle de cette réunion, direction et syndicats ont signé vendredi “un accord de méthode“ donnant cinq mois à la discussion et rouvrant “des scénarios alternatifs à la fermeture“, s’est réjouie dimanche Agnès Pannier-Runacher, qui estime qu’avec ce délai “tout est possible“.

 

Covid-19 : des mesures restrictives annoncées à Lyon @ Lyon
Sep 21 Jour entier

Lors de son point presse hebdomadaire, jeudi 17 septembre, le ministre de la Santé a alerté la semaine passée sur l’accélération des contaminations au COVID-19 dans le Rhône. Le département, classé en zone de circulation active du virus va faire l’objet de nouvelles restrictions a indiqué Olivier Véran. “Lyon se caractérise par un taux d’incidence très élevé, avec un impact fort chez les personnes âgées“, a t-il expliqué. “Nous avons demandé au préfet du Rhône de proposer d’ici samedi les mesures pour limiter la propagation du virus“, alors que le taux d’incidence est particulièrement haut dans ces départements“, a t-il ajouté.

Depuis ce point presse, plusieurs réunions de concertations ont été organisées. Le Préfet du Rhône tiendra une conférence de presse ce lundi, à 14h30, pour détailler les nouvelles mesures prises à Lyon et dans le Rhône pour tenter d’enrayer la circulation du virus. Il sera accompagné du Dr Jean-Yves Grall, directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes. Guy Charcot, inspecteur d’académie et directeur académique des services de l’éducation nationale (IA-DASEN) du Rhône, sera aussi présent lors de cette conférence de presse donnée depuis les salons de la Préfecture.

Parmi les pistes envisagées, figure une interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes et des cérémonies familiales. A été par ailleurs évoqué, une fermeture prématurée de certains établissements de nuit. L’interdiction d’accéder à certains secteurs “sensibles“ comme les quais du Rhône pourrait être aussi envisagée. Il est aussi probable que les pouvoirs publics interdisent toutes les manifestations ayant une jauge supérieure à 1 000 personnes.

Sep
22
mar
75e session de l’Assemblée générale de l’ONU : ouverture du débat général @ Siège des Nations Unies
Sep 22 – Sep 27 Jour entier

L’Assemblée générale des Nations Unies a entamé mardi 15 septembre les travaux de sa 75ème session annuelle. Son nouveau Président, le diplomate turc, Volkan Bozkir, a souligné l’importance de la tenue d’une session extraordinaire sur la Covid-19, la première du genre. “Au cours de cette 75ème session, nous organiserons deux sessions extraordinaires de l’Assemblée générale, l’une sur la Covid-19, et la seconde contre la corruption“ a t-il déclaré.

Le débat général

La pièce maîtresse de cette 75ème session est le débat général, qui s’ouvre mardi 22 septembre. Il est placé cette année sous le thème : “L’avenir que nous souhaitons, l’ONU dont nous avons besoin : réaffirmer notre engagement collectif en faveur du multilatéralisme – combattre la COVID-19 par une action multilatérale efficace“.

Tenu au début de chaque nouvelle session de l’Assemblée générale, ce débat général offre aux dirigeants du monde l’occasion de monter à la tribune, pour faire une déclaration sur les problèmes mondiaux. Son format a toutefois été adapté cette année, en raison de la pandémie de Covid-19.

Lors de cette 75ème session, le débat annuel sera virtuel. Les dirigeants ont été en effet été invités à envoyer des vidéos préenregistrées de leurs discours, qui seront diffusés en direct. Ces dernières devraient être présentés par un représentant de chaque Etat membre basé à New York, qui sera physiquement présent dans la salle de l’Assemblée générale. Tout dirigeant mondial a cependant le droit de se présenter en personne pour prononcer son discours, une possibilité qu’au moins un président candidat à sa réélection cette année, serait en train d’envisager.

Les séances de ce débat général se tiendront du 22 au 26 septembre, ainsi que le 29 septembre, de 9 heures à 21 heures (15h00 à 3h00 du matin, heure de Paris). Elle peuvent être suivies en direct sur la web télé des Nations Unies.

Les intervenants

La liste des intervenants s’étire sur une semaine entière, du 22 au 29 septembre. Elle est inaugurée mardi matin par le président brésilien Jair Bolsonaro. Après lui, s’exprimeront successivement Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan, Xi Jinping, Vladimir Poutine, Rodrigo Duterte, Hassan Rohani et en fin de journée, le président français, Emmanuel Macron.

La Covid-19 au coeur des débats

Nul doute que la pandémie de Covid-19 sera au coeur des déclarations des chefs d’état et de gouvernement invités à participer au débat général. Dans son discours mardi, le secrétaire général de l’Onu a mis en évidence comme objectifs cette année le combat global contre cette pandémie.

Plus de huit mois après la découverte du nouveau coronavirus, le constat d’António Guterres sur la situation du coronavirus est amer. “L’épidémie est incontrôlable“, a t-il déclaré lors de sa première conférence de presse donnée dans le cadre de la 75e session de l’Assemblée générale. “Face à une crise sans précédent avec la barre d’un million de morts qui sera franchie dans les prochains jours, la session de l’Assemblée générale de cette année ne ressemblera donc à aucune autre“, a reconnu M. Guterres.

Le secrétaire général de l’ONU espère voir ainsi “un très fort engagement“ dans la lutte contre la pandémie de coronavirus, sur des mesures contre le réchauffement climatiques et de reconstruction économique de manière durable et équitable.

 

 

 

Audition du ministre de la santé Olivier Véran @ Assemblée nationale
Sep 22 Jour entier

Mardi 22 septembre à 17h30, la commission des lois de l’Assemblée nationale auditionnera, Olivier Véran, Ministre des solidarités et de la santé, avant d’entamer la discussion générale sur le projet de loi prorogeant le régime transitoire institué à la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

Depuis plusieurs semaines, les indicateurs de suivi épidémiologique se dégradent dans de nombreux territoires et de façon particulièrement préoccupante dans certaines métropoles. Face à cette situation, le Gouvernement estime nécessaire de maintenir au-delà du 30 octobre 2020 les mesures réglementaires permises par le régime transitoire applicable depuis le 11 juillet dernier, pour mieux maîtriser la reprise de l’épidémie de Covid-19.

Télétravail : nouvelle et ultime réunion des partenaires sociaux @ France
Sep 22 Jour entier

Ce mardi 22 septembre, les partenaires sociaux, CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, d’une part, et Medef, CPME, U2P d’autre part, se retrouvent pour une nouvelle et ultime réunion, afin d’adopter des règles communes et des droits nouveaux pour les salariés qui recourent au télétravail. Mais les discussions bloquent toujours entre les syndicats et le patronat à propos d’un accord au niveau national pour encadrer cette pratique, que le Medef juge prématuré. Les négociations  s’annoncent tendues alors que syndicats et patronat campent sur leurs positions.

Le document adressé par le Medef aux syndicats en amont de la dernière réunion n’évoque à aucun moment une éventuelle négociation d’accord national interprofessionnel (ANI), réclamée pourtant par les syndicats. Ces derniers espèrent aller plus loin. “La CFDT ne signera pas s’il n’y a pas un engagement du patronat à ouvrir une négociation car ça laisserait les entreprises dans un no man’s land“a expliquéLaurent Berger , en fin de semaine dernière.

“On a clairement aujourd’hui besoin de réinterroger l’organisation du travail“ a notamment déclaré le secrétaire général de la CFDT, dans un entretien aux Échos vendredi. “J’attends beaucoup des discussions engagées […] qui vont nous amener, je l’espère, à un nouvel accord national interprofessionnel“, a -t-il expliqué. La CFTC a décidé quant à elle de pratiquer la politique de la chaise vide tant que des négociations ne seront pas annoncées, annonçant son départ lors de la dernière réunion. Un point de vue également partagé par la CFE-CGC qui elle aussi réclame un accord national interprofessionnel.

Invité de la matinale d’Europe 1, mardi, Laurent Berger s’est exprimé de nouveau ce mardi sur la réunion du jour entre partenaires sociaux. Le secrétaire général de la CFDT a indiqué avoir bon espoir de voir les négociations aboutir avec le patronat sur un accord-cadre au niveau national. “Aujourd’hui, on est quasiment arrivés à un diagnostic partagé sur ce qu’est le télétravail et ce qu’il doit être“ estime le leader syndical. “Maintenant, ce qu’on demande au patronat, c’est qu’on ait une négociation sur un accord-cadre sur la manière dont le télétravail doit s’organiser dans les accords d’entreprises et de branches“, a t-il redit.


Laurent Berger pose ainsi trois conditions à l’application du télétravail à un niveau plus global qu’aujourd’hui : “Il doit être sur la base du volontariat, il doit potentiellement être réversible et on doit s’assurer de bonnes conditions matérielles en termes informatiques et ergonomiques“, a t-il affirmé. L’enjeu majeur de la réunion de ce mardi est donc l’annonce par le patronat de l’ouverture de négociations. “Ce serait complètement idiot de la part du patronat de ne pas s’engager dans ces discussions et j’ai bon espoir qu’il le fasse“, a expliqué le patron de la CFDT. Selon le journal Les Échos, les organisations patronales devraient s’y résoudre.

Sep
23
mer
Macron annonce l’allongement du congé de paternité @ centre de protection maternelle infantile de Longjumeau
Sep 23 Jour entier

La mesure était attendue : l’Elysée l’a confirmé mardi. La durée du congé paternité va passer de 14 à 28 jours. En déplacement au centre de protection maternelle infantile de Longjumeau dans l’Essonne, Emmanuel Macron officialisera l’annonce ce mercredi. Une annonce que le chef de l’État tenait à faire lui-même. C’est la concrétisation d’un “engagement très fort“ pour lutter “contre les inégalités de destin à la racine“, souligne-t-on à l’Élysée.

Cette décision fait suite aux travaux de la commission des 1.000 premiers jours de l’enfant, menés sous l’égide du neuropsychiatre Boris Cyrulnik.

Concrètement, le congé paternité, qui comprend aujourd’hui 11 jours à la charge de la branche famille, devrait passer à 25 jours. Une durée à laquelle il faut ajouter les trois jours de congé naissance déjà financés aujourd’hui par l’employeur. Soit 28 jours au total. La réforme sera inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2021, pour une mise en oeuvre à partir du 1er juillet prochain. Son coût passera de 260 millions d’euros cette année à environ 520 millions en 2021 et 780 millions en 2022, grâce à l’amélioration attendue du taux de recours.