Alors que la seconde vague du Covid-19 flambe en France, Emmanuel Macron réunira mardi matin un Conseil de défense consacré au Covid-19, avant que son Premier ministre Jean Castex ne reçoive en fin de journée “les forces politiques“, puis les partenaires sociaux à Matignon. Ces deux réunions ont pour but d’évoquer “les durcissements envisagés dans la gestion de la crise sanitaire“ du Covid-19, a indiqué Matignon à l’AFP. Le chef de l’Etat réunira ensuite, mercredi matin, un nouveau Conseil de défense consacré à l’épidémie.
De nouvelles mesures de restrictions à l’étude
De nouvelles mesures de restrictions destinées à freiner la propagation de l’épidémie pourraient être décidées. Inimaginable il y a encore 15 jours, l’hypothèse d’un reconfinement semble aujourd’hui ouverte, comme l’a indiqué lundi matin le président du conseil scientifique sur les ondes de RTL. “Deux options sont sur la table“, a déclaré Jean-François Delfraissy : “un élargissement du couvre-feu, plus massif qu’actuellement, ou un nouveau confinement.“
Alors que le mot était tabou, Emmanuel macron l’a lui même prononcé vendredi en marge d’une visite au centre hospitalier René Dubos de Pontoise (Val d’Oise). “On se projette au mieux jusqu’à l’été prochain. “Il est trop tôt, aujourd’hui, pour dire si on va vers des reconfinements locaux ou plus larges“, a reconnu le chef de l’état. Un changement de vocabulaire qui toutefois en dit long.
Selon « Le Figaro“, le président de la République a en effet confirmé aux interlocuteurs avec lesquels il s’est entretenu ce week-end que le pays allait en partie être remis sous cloche, dans des conditions qui restent encore à définir. “Oui, je travaille là-dessus. Il n’y a plus le choix, il faut préserver les vies humaines“, a répondu le chef de l’État, dimanche, à un membre de son premier cercle.
Plusieurs scénarios seraient à l’étude à Matignon. Les différentes pistes ont été discutées, lundi midi, lors d’un déjeuner à l’Élysée entre le président et le premier ministre Jean Castex. Pour l’heure, l’exécutif n’a pas encore arrêté ses arbitrages. Ces derniers seront évoqués mardi et mercredi matin, lors des deux Conseils de défense sanitaire prévus à cet effet.
L’hypothèse d’un couvre-feu à 19h00 et d’un confinement le week-end
Certains membres du gouvernement espèrent encore réussir éviter tout reconfinement, et proposent dans les 54 départements en alerte maximale, d’avancer le couvre-feu de quelques heures, en fermant certains lieux recevant du public. Mais L’hypothèse privilégiée par l’exécutif est tout autre. Le gouvernement souhaite amplifier le couvre-feu les jours de semaine, en le fixant plus tôt, par exemple à 19 heures, et surtout en le couplant à un confinement le week-end et à un recours massif au télétravail. Un reconfinement total sur toute la semaine n’est pas à exclure dans les zones très touchées par l’épidémie.
Coronavirus : les trois scénarios de l'exécutif face à la deuxième vaguehttps://t.co/2OIHKdSdOn
— Sophie de Ravinel (@S2RVNL) October 26, 2020
Les scénari retenus seront officialisés à l’issue de deux Conseils de défense de mardi et mercredi. Les annonces officielles pourraient alors intervenir jeudi après-midi, lors du traditionnel point presse hebdomadaire du ministre de la Santé, sur l’évolution sanitaire. “Il faut s’attendre à des décisions difficiles“, a prévenu ce mardi matin le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur les ondes de france inter.
Après un nouveau Conseil de défense sanitaire dans la matinée, Emmanuel Macron s’exprimera lors d’une allocution ce mercredi à 20h00 à la télévision, pour annoncer de nouvelles mesures afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. “Face à la circulation active de l’épidémie, le président de la République doit trancher. “Tout peut bouger jusqu’au dernier moment“, a prévenu un conseiller ministériel.
Dans un tweet publié mardi 27 octobre, le Premier ministre a a jugé de nouvelles mesures “indispensables“ face à la circulation du virus dans le pays. “Nous devons mobiliser non seulement la représentation nationale mais l’ensemble de notre pays« , a indiqué le chef du gouvernement.
Conformément à l’article 50-1 de la Constitution, je présenterai jeudi devant les élus de la Nation de nouvelles mesures rendues indispensables pour lutter contre la deuxième vague de l’épidémie de #COVID19.
— Jean Castex (@JeanCASTEX) October 27, 2020
Le confinement généralisé, option privilégiée par l’exécutif
Plusieurs pistes sont évoquées : celle d’un renforcement du couvre-feu, qui pourrait débuter à 19h et être étendu à tout le territoire, et celle d’un reconfinement national. Selon différents médias, dont franceinfo et Europe 1, un confinement généralisée pour une période de quatre semaines reconductible, serait l’option privilégiée par l’exécutif ce mercredi matin, à quelques heures du second Conseil de défense dédié à la crise sanitaire.
Coronavirus : comment Emmanuel Macron a pris la décision de reconfiner https://t.co/1TuD20LeZr
— Europe 1 ??? (@Europe1) October 28, 2020
C’est le scénario que tout le monde redoutait. “La seule solution, en vérité, pour maitriser efficacement cette nouvelle vague épidémique“, confie un conseiller de l’exécutif. « Un durcissement du couvre-feu n’aurait pas permis un freinage suffisant du virus, dans un contexte de saturation totale des hôpitaux dès la mi-novembre« , souligne-t-il. . « Si on peut sauver Noël, estimons-nous heureux« , indique une autre source.
Si jusqu’à présent cette option constituait une ligne rouge pour Emmanuel Macron, les récentes données sur l’épidémie dans l’Hexagone, plus de 52.000 nouveaux cas dimanche et plus de 2.700 cas graves en réanimation, semblent avoir rebattu les cartes. Autre argument qui a convaincu le président : un confinement localisé aurait été “une incohérence épidémiologique car tout le territoire est touché de façon plutôt homogène“
La décision annoncée ce mercredi soir par le chef de l’état lors de son allocation télévisée, pourrait effet dès jeudi soir, minuit.
Un confinement “plus light » qu’en mars
Contrairement à celui imposé en mars dernier, ce deuxième acte pourrait être plus “light“, avec notamment des écoles et les collèges qui pourraient rester ouverts. Le télétravail pourrait lui être fortement mis en avant par le Gouvernement, voir “devenir quasiment obligatoire dans les entreprises où l’activité s’y prête« “ comme l’indique Europe 1. Cependant, la liste des professions autorisées à poursuivre leurs activités pourrait aussi être plus étendue qu’au printemps.
Covid-19 : l'exécutif privilégie l'option du confinement national (avec écoles ouvertes) https://t.co/k9fY9WM39f
— Stephane Jourdain (@s_jourdain) October 27, 2020
La prise de parole d’Emmanuel Macron sera à suivre en direct ce mercredi 28 octobre à partir de 20h sur TF1, France 2, Franceinfo, LCI, BFM TV et TV5 Monde.
La Commission européenne révélera mercredi 28 octobre, “les nouveaux dispositifs visant à renforcer la coordination entre les Etats membres sur les stratégies de test, la recherche des cas contacts et la durée de la quarantaine“. Des annonces sont attendues, à la veille d’un sommet européen virtuel consacré à la Covid-19.
Dans les premiers mois de la pandémie, les 27 pays de l’Union européenne ont affronté le nouveau virus en adoptant des stratégies différentes, parfois même totalement divergentes. Des mesures prises à l’échelle nationale varient encore considérablement notamment sur la durée de la quarantaine, ramenée par certains pays à moins de 14 jours. Un début de concertation est toutefois apparu dernièrement sur des sujets tels que les achats des candidats vaccins et des critères communs non contraignants permettant d’évaluer la gravité de l’épidémie au niveau national.
Lors du dernier Conseil Affaires générales qui s’est déroulé le 13 octobre dernier à Luxembourg, les ministres ont échangé sur la réponse à la crise sanitaire de la Covid-19 à la suite de l’adoption de la recommandation du Conseil relative à une approche coordonnée des restrictions de la liberté de circulation.
“Je suis fier qu’à l’initiative de la France lancée au mois d’août, nous ayons aujourd’hui adopté, au Conseil des ministres des affaires européennes, un accord sur la coordination des mesures sanitaires pour faire face à l’épidémie de Covid-19“, a déclaré le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, Clément Beaune. “Cet accord permet d’éviter les fermetures de frontières et privilégie les mesures de contrôle sanitaire les moins pénalisantes, comme les tests. Il organise le partage d’informations entre Etats membres, en prévoyant que les mesures prises soient concertées et anticipées. Ces mesures seront fondées sur une évaluation partagée du risque en Europe, avec des critères objectivés et harmonisés entre les Etats membres. Enfin et du surtout, les déplacements essentiels, notamment ceux des travailleurs frontaliers, sont sécurisés.“
#Covid | On avance ! A l'initative de la ??, l’?? a trouvé aujourd’hui un accord sur la coordination des mesures sanitaires. Ces mesures essentielles facilitent les déplacements et harmonisent les critères de décision.@EmmanuelMacron @olivierveran @EU_Commission @MiRo_SPD pic.twitter.com/Sq6x0M4k1g
— Clement Beaune (@CBeaune) October 13, 2020
Voté en première lecture par les députés, samedi 24 octobre, le projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire arrive devant le Sénat, mercredi 28 et jeudi 29 octobre.
? [3 mn] L'Assemblée nationale vote le projet de loi autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire, jusqu'au 16 février prochain :
? "Pour" 71 voix
? "Contre 35 voix
Le texte devrait être soumis à l’examen des sénateurs dès mercredi #PJLEUS pic.twitter.com/ezd3M7nDij
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 24, 2020
En raison de la propagation sur le territoire de l’épidémie de Covid-19, le Premier ministre a présenté au Conseil des ministres du mercredi 14 octobre 2020 un décret rétablissant l’état d’urgence sanitaire à partir du samedi 17 octobre, minuit, sur l’ensemble du territoire. Ce décret a été publié au Journal officiel du jeudi 15 octobre 2020. L’état d’urgence a été décrété pour une durée d’un mois. Au-delà de cette durée, sa prolongation sur une durée de quatre à six semaines, comme le souhaite l’exécutif, nécessite l’aval du Parlement.
@olivierveran a défendu ce matin devant l'Assemblée la prolongation de l'état d'urgence sanitaire. "Ce n'est pas 1 texte de conviction mais 1 texte de responsabilité pr nous permettre de protéger activement les français", a déclaré le ministre de la Santé en ouverture des débats https://t.co/X3lfIHOgVO
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 24, 2020
Un projet de loi “à double cliquet“
C’est un texte“ deux en un“, qui est présenté au parlement. Outre le rétablissement de l’état d’urgence sanitaire, le projet de loi qui arrive mercredi devant la chambre haute, prévoit aussi, à son article 2, de prolonger le régime transitoire de sortie de l’état d’urgence jusqu’au 1er avril.
Ce régime est une sorte d’état d’urgence light. Il donne au premier ministre de nombreux pouvoirs, à l’exception du confinement. Notamment, la possibilité de pouvoir appliquer par ordonnance des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d’ouvertures des établissements au moins jusqu’au 1er avril 2021, sur tout ou partie du territoire et en fonction de la situation épidémique. Cet article a été adopté, samedi en première lecture, par les députés.
Les députés viennent de voter le #PJLEUS ont adopté plus tôt dans l'après-midi, l'article 2 du projet de loi, qui prévoit un "régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire" entre le 16 février et le 1er avril prochain. Soixante-neuf députés ont voté pour, et 35 contre pic.twitter.com/NpNv6an1Qm
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 24, 2020
Pas de “chèque en blanc“ sur les ordonnances
Dénonçant “les atteintes aux libertés publiques“ et “un manque de respect pour le Parlement“, la chambre haute compte bien limiter la portée du texte. Il n’y aura “pas de chèque en blanc sur les ordonnances“, prévient le rapporteur du projet de loi, Philippe Bas. “Il faut donc que les autorités sanitaires puissent prendre les mesures pour casser la reprise des contaminations“ indique t-il. Mais “il faut être vigilant sur la proportionnalité des mesures prises par rapport aux objectifs poursuivis“.
Autrement dit, le Sénat entend bien restreindre les libertés que dans la stricte mesure du nécessaire, “avec le contrôle des tribunaux administratifs et du Parlement“, précise le sénateur de la Manche. “Qu’on ne réduise pas inutilement les libertés“, ajoute t-il.
Les députés ont adopté l'art. 4 du #PJLEUS qui permet à l’État de légiférer par ordonnances sur l'urgence sanitaire, pour mettre en place des mesures répondant à l’évolution de la crise #COVID19.
? 75 députés ont voté pour,
? et 33 contre pic.twitter.com/HRImxMMfQZ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 24, 2020
« Nous serons très attentifs au couvre-feu“
Cette proportionnalité semble pouvoir s’appliquer au couvre-feu pour les sénateurs. “Il faut bien discuter du caractère approprié du couvre-feu. Le seul fait de sortir de chez soi n’est pas en soi un risque.“ “Nous serons très attentifs aux dérogations“ prévient le sénateur LR. “On ne peut pas faire d’interdiction générale et absolue“, décrète t-il.
Quant aux ordonnances, la vigilance de la chambre haute sera totale. “Nous ne signerons pas de chèque en blanc sur les ordonnances. A chaque fois que ce sera possible, nous prendrons des dispositions en dur (c’est-à-dire dans la loi, ndlr), au lieu des habilitations“, prévient le rapporteur du texte. “Et, quand une ordonnance sera quand même nécessaire, nous limiterons les pouvoirs conférés au gouvernement“, explique Philippe Bas.
Etat d’urgence sanitaire : le Sénat veut éviter de « réduire inutilement les libertés »https://t.co/flJc3oCxQD
— Public Sénat (@publicsenat) October 23, 2020
Les vingt-sept chefs d’état et de gouvernement de l’Union européenne (UE) se retrouveront jeudi 29 octobre pour un sommet virtuel destiné à faire le point sur l’épidémie de Covid-19. Et ce, alors que l’Europe frappée par la deuxième vague de la pandémie, multiplie les restrictions pour endiguer la propagation du coronavirus.
Ainsi que les dirigeants de l’UE en ont convenu lors de leur dernier sommet des 15 et 16 octobre, cette réunion qui se tiendra à 18h00 (16H00 GMT), aura lieu en visioconférence. Elle sera la première d’une série de discussions régulières que les vingt-sept se sont engagés à avoir au sujet de la pandémie. Cette réunion se tiendra au lendemain des annonces attendues de la Commission européenne sur de nouveaux dispositifs visant à renforcer la coordination entre les Etats membres sur les stratégies de test, la recherche des cas contacts et la durée de la quarantaine.
Mercredi 3 novembre, à 17 heures, la mission d’information Covid-19 de l’Assemblée nationale, auditionne Jean Castex. Bis repetita pour le Premier ministre, qui avait déjà été entendu par les députés 12 mai dernier, alors qu’il n’était que coordinateur national à la stratégie de déconfinement et que le pays venait de lever certaines de ses mesures de restrictions. Ce mercredi, la situation sera tout autre dans une France reconfinée pour au moins quatre semaines, et alors que le gouvernement a indiqué ce matin son intention de réinstaurer un couvre-feu, en plus du confinement.
🚨🚨 Le porte-parole du gouvernement, @GabrielAttal annonce sur @BFMTV qu'"un #CouvreFeu va être instauré sur Paris et peut-être en Île-de-France", en plus du #confinement. Celui-ci pourrait débuter à partir de 21h00. Un arrêté va paraître dans la journée", a t-il indiqué pic.twitter.com/lgCCoB3IKI
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 3, 2020
Outre la gestion passée de la crise sanitaire par le gouvernement, le Premier ministre sera interrogé sur les dernières restrictions sanitaires prises par l’exécutif. Le choix d’une politique graduée de prévention, notamment l’instauration d’un couvre-feu dans les zones d’alerte maximales dans un premier temps, puis le choix d’un confinement national devraient être au centre de l’attention.
Après les députés, les sénateurs examinent en première lecture, à partir de ce lundi durant toute la semaine, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2021. Ils se prononceront sur l’ensemble du texte lors d’un vote solennel le 17 novembre.
Avant même l’ouverture des débats dans l’hémicycle, le gouvernement a revu à la hausse ce lundi le déficit de la Sécurité sociale, qui devrait atteindre 49 milliards d’euros en 2020, soit une dégradation du solde de 2,4 millions par rapport au texte adopté en première lecture par l’Assemblée nationale. Selon le gouvernement, il s’agit de prendre en compte, côté recettes, la dégradation des hypothèses macro-économiques consécutive au reconfinement, avec une prévision de recul du PIB de 11% (contre -10% en texte initial) et une dégradation d’un point de la masse salariale privée (-8,9%).
Le texte voté en première lecture par l’Assemblée nationale avait dès cette année déjà intégré une demande de rallonge de 2,4 milliards pour aider les hôpitaux confrontés à une hausse exponentielle des cas de Covid-19.
Le déficit de la Sécu s'aggrave encore un peu plus. Le gouvernement annonce que le trou pour 2020 est désormais estimé à 49 milliards d'euros, contre 44,4 prévus le mois dernier. https://t.co/PhY9VDPwUB pic.twitter.com/kLwSX1BXDF
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 9, 2020
Le nouveau déficit annoncé prend aussi en compte, côté dépenses, une nouvelle rallonge de 800 millions d’euros pour 2020 que le gouvernement proposera par voie d’amendement, « afin de couvrir les dépenses liées à l’augmentation du nombre de tests PCR et au déploiement des tests antigéniques » (400 millions d’euros), ainsi que pour accroitre les moyens des Ehpad et services pour personnes âgées (400 millions également).
Des sénateurs LR veulent restreindre l'allongement du congé paternité https://t.co/BM7JOKx3be via @Le_Figaro
— Vince A2P (@vinceA2P) November 10, 2020
Les principales mesures
L'AGENDA 📆 Les députés entament mardi l'examen du budget 2021 de la Sécu. Quelques 2000 amendements pr 1 budget plombé par 1 déficit abyssal généré par la crise sanitaire. Les principales mesures: financement de la pandémie #congepaternite… #PLFSS2021 https://t.co/CUsG77jWDe pic.twitter.com/uwBtTEoEjE
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 20, 2020
Emmanuel Macron est attendu ce lundi à Colombey-les-deux-Eglises, le village de Haute-Marne où s’était retiré Charles de Gaulle, pour le cinquantième anniversaire de la mort du général. En raison de l’épidémie de Covid-19, cet anniversaire sera célébré en petit comité : sans public, en présence seulement d’une trentaine de personnes, dont des membres de la famille de Gaulle. Aucun discours n’est prévu et la messe du souvenir qui se déroule chaque année a été annulée. Une journée que le chef de l’état souhaite placer sous le signe “de la résilience et de la volonté“, comme il l’a twitté dans la matinée.
Résilience et volonté.
Cet esprit fut incarné par Charles de Gaulle, engagé pour la France dans les moments de douleurs comme dans ceux de gloires. Cet esprit est un héritage, celui de la France. pic.twitter.com/qA8lspiT22— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 9, 2020
Accompagné de son épouse, Brigitte Macron, le président de le République se rendra à la mairie de Colombey vers 12h30 pour un accueil républicain. Le couple présidentiel rejoindra ensuite la Boisserie, la résidence familiale des de Gaulle, devenue en partie un musée. Puis il se recueillera sur la tombe blanche où Charles de Gaulle repose, aux côtés de son épouse Yvonne et de sa fille Anne, dans le cimetière qui jouxte l’église.
Emmanuel Macron s'est recueilli sur la tombe du général de Gaulle pic.twitter.com/y3jrHqKXhb
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 9, 2020
La journée s’achèvera par une cérémonie militaire au pied de la Croix de Lorraine où la Marseillaise sera interprétée par le Chœur de l’Armée française avant un passage de la Patrouille de France et de rafales de la BA 113 de Saint-Dizier.
Hommage à de Gaulle: Emmanuel Macron dépose une gerbe au pied du mémorial de Colombey-Les-Deux-Églises pic.twitter.com/iXqSZiIs5q
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 9, 2020
Hommage au général #DeGaulle : la Patrouille de France passe au-dessus de la Croix de Lorraine pic.twitter.com/OZxbF99mQM
— CNEWS (@CNEWS) November 9, 2020
Pour Emmanuel Macron, ce second déplacement dans le village de Haute-Marne depuis son élection marque la fin des célébrations de l’année de Gaulle, organisée pour les anniversaires de sa naissance il y a 130 ans, de l’Appel du 18 Juin il y a 80 ans et de sa mort.
Dénonçant un protocole sanitaire insuffisant et “une dégradation des conditions de travail, conduisant à une surcharge de travail et à une mise sous pression intenable pour l’ensemble des personnels, notamment pour les directeurs et directrices“, le Snes-FSU et cinq fédérations syndicales de l’éducation, (FSU, FO, CGT éduc’action, Snalc et Sud éducation), appellent ensemble à une grève sanitaire dans l’Éducation nationale mardi 10 novembre.
“Le compte n’y est pas“
Malgré le renforcement de la règlementation annoncé par Jean-Michel Blanquer en fin de semaine dernière, avec notamment la possibilité d’organiser des cours à distance au lycée, les principales organisations mobilisées ont décidé de maintenir le mouvement. “Le collège est encore oublié, il n’y a rien sur le collège“, estime Sophie Venetitay, secrétaire générale adjointe du Snes-FSU . “On maintient donc l’appel à la grève pour mardi notamment pour les établissements où les conditions sanitaires ne seraient toujours pas réunies en dépit des annonces du ministre“.
Covid-19: plusieurs syndicats maintiennent leur appel à la "grève sanitaire" dans les écoles mardi https://t.co/EpaGZ4gsxg pic.twitter.com/MALykbNM0w
— BFMTV (@BFMTV) November 9, 2020
Les annonces du ministre constituent un premier point d’appui », écrit le Snes-FSU, pour qui d’autres demandes toutes aussi importantes doivent être prises en compte. “Le compte n’y est pas! La grève du 10 reste plus que jamais d’actualité !“, écrit de son côté le syndicat CGT-Éducation.
Communiqué de presse suite aux annonces de JM Blanquer hier. Le compte n'y est pas! La grève du 10 reste plus que jamais d'actualité ! pic.twitter.com/xGj5YxzTDr
— CGT-Éduc'action (@cgt_educ) November 6, 2020
Des mesures réclamées dans les collèges
Parmi ses autres demandes, le Snes-FSU, syndicat majoritaire chez les enseignants du secondaire, réclame :
- le passage à un fonctionnement en demi-groupe, selon des modalités d’organisation à définir (alternance de semaines, de jours etc), sans recours au cumul présentiel/distanciel ;
- des recrutements de personnels, d’AED mais aussi d’agents territoriaux, pour assurer un nettoyage et une désinfection des salles ;
- la réorganisation de la demi-pension pour limiter le brassage des élèves ;
- des mesures adaptées pour les internats ;
- la prise en compte de la situation des personnels vulnérables et de celles qui vivent avec des personnes vulnérables ;
- l’aménagement des programmes et un nouveau calendrier du bac (report des EC1 et des épreuves de spécialité en juin).
La France, l’Autriche, l’Allemagne et Union Européenne tiendront mardi 10 novembre, à 15 heures, un mini-sommet virtuel sur la réponse européenne à la menace terroriste, juste après une rencontre à Paris entre Emmanuel Macron et le chancelier autrichien Sebastian Kurz, a annoncé lundi 9 novembre l’Élysée.
Cette visioconférence, organisée une semaine après l’attentat jihadiste de Vienne et après celui de Nice et la décapitation de Samuel Paty en France, en octobre, réunira, Emmanuel Macron et Sebastian Kurz à Paris, la chancelière Angela Merkel à Berlin ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles. Elle sera suivie d’une conférence de presse commune avec plusieurs des participants, a précisé la présidence française.
Terrorisme : un mini-sommet européen en présence du chancelier autrichien à Paris https://t.co/MzTjgsal7L pic.twitter.com/PuxLgvEL94
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) November 9, 2020