L’agenda politique

Nov
19
jeu
UE : sommet des vingt-sept @ Union Européenne
Nov 19 Jour entier

Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE se retrouvent ce jeudi 19 novembre pour un sommet par visioconférence sur l’épidémie de Covid-19, trois semaines après leur dernier échange sur le sujet. Le président du Conseil européen, Charles Michel, “convoquera une nouvelle vidéoconférence dédiée à la réponse de l’UE face au Covid-19 le jeudi 19 novembre à 18 heures“, a twitté le porte-parole de l’institution, Barend Leyts.

Le plan de relance au coeur des débats

Après la Hongrie et la Pologne lundi, la Slovénie a à son tour dénoncé mercredi, le mécanisme liant le versement des fonds du plan de relance européen, adopté in extremis en juillet, au respect de l’Etat de droit. Une coalition qui augure de contorsions, pour obtenir l’adhésion de ces trois pays, par ailleurs premiers bénéficiaires des fonds.

Une procédure de contrôle renforcée

Le 21 juillet dernier, les vingt-sept se sont accordés, après d’âpres négociations, sur un plan de relance de 750 milliards d’euros destiné à surmonter la crise sanitaire. En jeu : la répartition des subventions européennes accordées que souhaitaient limiter les pays dits “frugaux“ (Pays-Bas, le Danemark, Suède, Autriche) et les prêts remboursables. Mais l’attribution de ces fonds européens est conditionnée par une procédure très stricte des politiques économiques des États concernés. Cette procédure de supervision des politiques macro-économiques, dite “Semestre européen“, est renforcée.

Pour bénéficier des fonds de l’UE, les États vont devoir soumettre leur plan à la Commission, laquelle devra décider de leur conformité à ses recommandations ainsi qu’à l’orientation d’une partie des financements sur deux domaines : 37 % des dépenses devront être consacrées à la transition écologique et 20 % à la transition numérique. Et c’est précisément ce mécanisme que dénonce la Hongrie, la Pologne et la Slovénie. “Seule une instance judiciaire indépendante peut dire ce qu’est l’Etat de droit, pas une majorité politique“, a écrit le premier ministre slovène, Janez Jansa, dans une lettre adressée le 17 novembre à Charles Michel.

Or, l’adoption du paquet budget (1.074 milliards d’euros) et du paquet de relance (750 milliards d’euros) nécessite une adoption à l’unanimité des 27. La prise de position de Budapest, Varsovie et désormais de Lubiana augure donc de discussions difficiles lors du sommet virtuel de ce jeudi. “Il est crucial que le paquet tout entier soit adopté rapidement, sinon l’UE sera confrontée à une grave crise“, a déclaré l’ambassadeur allemand auprès de l’UE, Michael Clauss, dont le pays exerce la présidence semestrielle de l’UE. “Nous avons déjà perdu beaucoup de temps, face à la deuxième vague de la pandémie et aux graves dégâts économiques engendrés“, a t-il ajouté.

La mise en place du plan “sans délai“ pour Christine Lagarde

La présidente de la Banque centrale européen (BCE), Christine Lagarde, a appelé ce jeudi à la mise en place “sans délai“ du plan de relance européen. Le plan de relance européen “doit devenir opérationnel sans délai“ a déclaré la patronne de la BCE lors d’une audition devant le Parlement européen. Si elle n’a pas directement évoqué le veto des deux pays d’Europe centrale au plan européen, la Française a insisté sur la nécessité de cette enveloppe historique de 750 milliards d’euros “pour faciliter des politiques budgétaires expansionnistes, notamment dans les pays de la zone euro dont l’espace budgétaire est limité“.

Les autres sujets sur la table

Lors de ce sommet auquel participera par visioconférence, le ministres des Affaires étrangères français, Jean Yves le Drian, seront également abordés les points suivants :

  • la relation transatlantique : dans le prolongement des élections américaines,
  • la situation au Haut Karabagh ;
  • les relations avec la Turquie : les ministres prépareront le Conseil européen des 10 et 11 décembre qui doit revenir sur les derniers agissements turcs et discuter des mesures à prendre pour y répondre.

Parmi les autres sujets d’actualité sur la table, la situation en Afghanistan dans la perspective de la conférence des donateurs prévue à Genève les 23 et 24 novembre prochains et le soutien de l’UE au cessez-le-feu en Libye, obtenu sous les auspices des Nations unies.

Nov
20
ven
Sortie du confinement : Jean Castex s’entretient avec les chefs de partis @ Hôtel de Matignon
Nov 20 Jour entier

Avant un nouveau tournant décisif dans la guerre contre la pandémie de Covid-19, les partis et groupes politiques vont être consultés par l’exécutif. Comme l’a indiqué hier le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors du point presse organisé à la sortie du Conseil des ministres, le Premier ministre, Jean Castex, tiendra à 17h00 ce vendredi, une réunion par visioconférence avec les chefs de partis et de groupes politiques français. Au menu des discussions : “l’évolution du confinement“, avec en particulier la question de la réouverture des commerces, mais aussi “l‘évolution du dispositif de dépistage et d’isolement“.

Plus précisément selon l’ordre du jour transmis aux participants : “l’évolution du confinement“, avec en particulier la question de la réouverture des commerces, mais aussi “l’évolution du dispositif de dépistage et d’isolement“. “Il y aura vendredi en fin d’après-midi une réunion que le Premier ministre proposera aux chefs de partis et de groupes politiques pour faire un point sur la situation, pour échanger sur les prochaines étapes, et pour discuter dans un cadre démocratique de possibles adaptations qui pourraient intervenir dans les prochaines phases“, a indiqué jeudi M. Attal.

Une nouvelle stratégie à venir

Emmanuel Macron doit préciser la semaine prochaine la nouvelle stratégie de la France face au Covid-19. Cela devrait passer par un renforcement de l’isolement des personnes malades, l’un des échecs du premier déconfinement. Le Monde rapportait hier que Matignon étudiait la possibilité de le « rendre obligatoire« .

Dans le fameux triptyque “tester, tracer, isoler“ brandi par le chef de l’Etat lors de la première vague, c’est le dernier volet qui ne fonctionne pas en France. Au printemps l’exécutif n’avait en effet pas imposé d’obligation d’isolement, en dehors des voyageurs malades arrivant sur le sol français. Les choses pourraient changer. Prenant acte de cet échec, Matignon réfléchit à rendre l’isolement des malades obligatoire.

A l’Assemblée nationale, le groupe de centre-droit Agi déposera la semaine prochaine une proposition de loi visant à imposer des sanctions, à l’instar de ce qui peut être fait en Espagne, Italie ou en Grèce. Selon ce texte, le non-respect de l’isolement, sur une période de quatorze jours pour les malades et de sept jours pour les cas contacts, sera passible d’une amende de 10.000 euros. Reste toutefois la question constitutionnelle que poserait une telle mesure. Mardi à l’Assemblée, Jean Castex l’évoquait lui-même, indiquant qu’une telle obligation pourrait être jugée attentatoire aux libertés individuelles, et notamment celle d’aller et venir. Et pour cause : en mai, les Sages avaient fini par censurer la disposition de la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire sur les mesures de quarantaine et d’isolement des personnes entrant sur le territoire.

Nov
23
lun
Télétravail : ultime séance de négociation @ Ministère du travail
Nov 23 Jour entier

Patronat et syndicats se retrouvent ce lundi à 15h00 pour une troisième et ultime séance de négociation sur le télétravail.  Ce dernier rendez-vous doit clore la négociation interprofessionnelle engagé en septembre dernier. L’issue en paraît incertaine tant les divergences sont importantes, à commencer par la valeur du document qui en sortira : contraignant ou pas. “Nous voulons un accord contraignant et le patronat veut simplement un guide des bonnes pratiques“, explique Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT au Parisien.

Les employeurs refusent un accord national interprofessionnel qui imposerait aux entreprises de nouvelles règles plus contraignantes que l’existant, et en particulier de toucher à la grande souplesse dans la mise en place, par charte, de gré à gré, introduite par la réforme du Code du travail de 2017. Les syndicats de leur côté veulent baliser le télétravail, avec notamment des règles sur le temps de travail, le droit à la déconnexion ou encore l’indemnisation des repas.

Pour Hubert Mongon, le négociateur du Medef, la réunion en visioconférence de lundi, a “des chances réalistes et raisonnables d’aboutir“. Avant ce rendez-vous, le responsable patronal a transmis dimanche soir aux syndicats un second projet d’accord sur le télétravail qui va servir de base à la séance de négociation de ce lundi après-midi. Sans revoir leur copie, les organisations patronales ont cherché à entrouvrir quelques portes par rapport aux commentaires apportés par les syndicats à leur projet initial.

Le texte initial, qui touche à la fois au télétravail en temps de crise et au télétravail classique, a fortement déplu aux syndicats, la CFE-CGC et la CGT parlant même de “reculs en termes de droits pour les salariés“ par rapport au précédent ANI, signé en 2005.

Nov
26
jeu
Confinement : conférence de presse de Jean Castex @ Hôtel de Matignon
Nov 26 Jour entier

Jean Castex tiendra jeudi 26 novembre à 11 heures une conférence de presse afin de détailler les assouplissements au confinement annoncés mardi soir par Emmanuel Macron., a annoncé Matignon. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, sera présent aux côtés du Premier ministre lors de ce point presse. Le Premier ministres sera entouré de cinq membres de son gouvernement, dont Olivier Véran (Santé) et Bruno Le Maire (Économie) et Roselyne Bachelot (Culture), pour préciser “les mesures de réouvertures et les protocoles qui prévaudront.“

Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a annoncé trois paliers pour alléger le confinement. La première de ces étapes interviendra dès ce samedi 28 novembre, date à laquelle le chef de l’état a annoncé la réouverture des petits commerces. Pour les Français qui veulent faire du sport en extérieur, le droit de sortie sera également élargi, passant à une distance de 20 km du domicile (au lieu d’un seul actuellement), durant 3 heures au lieu d’une actuellement.

Le confinement sera levé le 15 décembre, mais un couvre-feu sera mis en place de 21 heures à 7 heures, “si les objectifs sanitaires sont atteints“, a ajouté Emmanuel Macron. Le Premier ministre devrait mettre en musique les annonces du chef de l’état sur cette deuxième étape, notamment éclaircir certains points concernant à l’organisation des fêtes de fin d’année et des vacances de Noël : déplacements, réunions familiales, achats de Noël, séjours au ski ou réservation au restaurant…, notamment.

Il devrait aussi détailler les modalités du couvre-feu qui sera instauré pendant cette période.

 

Plusieurs questions à trancher

Jean Castex doit éclaircir le sort, en suspens des stations de ski, des auto-écoles ou encore des agences immobilières. Selon toute vraisemblance, elle devraient rouvrir samedi, comme les autres commerces considérés jusqu’ici comme non essentiels. Le Premier ministre doit aussi préciser la jauge pour les cultes, fixée à 30 personnes par Emmanuel Macron, ce qui a surpris certains responsables religieux. Ces derniers réclament une capacité accrue, notamment dans les grands bâtiments de culte. Mais certains, au gouvernement, plaident pour un assouplissement à partir du 15 décembre uniquement, lors du passage au couvre-feu.

La conférence de presse de Jean Castex sera aussi un moment crucial pour les cinémas et les théâtres qui attendent un arbitrage sur l’horodatage des billets qui serviront de justificatifs de déplacements. L’idée d’une tolérance pour les séances finissant un peu après 21h est en suspens.

Crise sanitaire : “Vous Avez La Parole“ sur france 2 @ France télévision
Nov 26 Jour entier

Après les annonces d’Emmanuel Macron sur la crise sanitaire, “Vous avez la parole” (VALP), le magazine politique de france 2 revient pour une émission exceptionnelle, jeudi 26 novembre à 21h10. Alors qu’une crise inédite touche la France, quel est l’état d’esprit du pays ? Les Français craignent-ils un décrochage économique ? Remettent-ils en cause l’autorité ? Basculent-ils dans la défiance ? Sont-ils inquiets ? Comment vivent-ils ces temps troublés ?

Invités de ce numéro exceptionnel :

  • Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement ;
  • Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie ;
  • Delphine Roux, restauratrice ;
  • Thierry Marx, chef étoilé ;
  • Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France ;
  • Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes (Divers droite) ;
  • Philippe Rio, maire de Grigny (Parti communiste) ;
  • Louis Aliot, maire de Perpignan (Rassemblement national) ;
  • Aïda N’Diaye, professeur de philosophie ;
  • et Isabelle Saporta, ancienne journaliste, militante écologiste ;

répondront en direct aux questions des journalistes, Léa Salamé et Thomas Sotto. Des professeurs, policiers, commerçants, viendront également témoigner sur le plateau, de ce qu’ils vivent.

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Intervenez en direct sur Twitter avec le hashtag #VALP

 

 

 

 

 

Hommage national à Daniel Cordier @ Hôtel des Invalides
Nov 26 Jour entier

Un hommage national sera rendu à Daniel Cordier, figure de la résistance et secrétaire de Jean Moulin, décédé vendredi 20 novembre à l’âge de 100 ans, a indiqué l’Élysée. Emmanuel Macron présidera jeudi cette cérémonie, qui débutera à 15h30 dans la cour de l’Hôtel des Invalides, lieu habituel où sont rendus les hommages nationaux. Le chef de l’Etat prononcera un discours pour saluer la mémoire de celui qui était l’avant-dernier Compagnon de la Libération encore vivant.

Emmanuel Macron lui a d’ailleurs rendu hommage sur les réseaux sociaux, postant une photo de leur rencontre. « Quand la France était en péril, lui et ses compagnons prirent tous les risques pour que la France reste la France », a ainsi écrit Emmanuel Macron. « Nous leur devons notre liberté et notre honneur. »

Un seul Compagnon de la Libération est encore vivant, Hubert Germain, lui aussi centenaire, sur les 1038 distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l’Occupation allemande. Il est prévu que le dernier des Compagnons qui décèdera soit inhumé au Mont-Valérien, le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages par l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.

Un homme aux mille vies

Né le 10 août 1920, Daniel Cordier fut, à 19 ans, l’un des tout premiers Français à rejoindre les Forces françaises libres à Londres. À l’été 1941, il est nommé au service “Action“ du Bureau central de Renseignements et d’Action (BCRA), les services secrets des Forces françaises libres. Parachuté en France en 1942, il devint le secrétaire de Jean Moulin à Lyon, et resta à ses côtés jusqu’à son arrestation en juin 1943.

 

Un bref instant tenté par l’engagement politique,  il y renonce après la guerre pour se consacrer à l’art moderne. A  la Libération, il entame une carrière de peintre, puis de marchand d’art.

 

Nov
30
lun
Assemblée nationale : audition de Gérald Darmanin
Nov 30 Jour entier

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est auditionné ce lundi par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, après les violences qui ont entaché l’action de la police française depuis dix jours, a indiqué sa présidente,  Yaël Braun-Pivet. Le patron de la place Beauvau doit être entendu par les députés à partir de 18h15,

L’audition doit permettre “d’interroger le ministre sur les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre ont eu recours à la force lors de différents événements survenus à Paris depuis la manifestation du 17 novembre 2020“ a ajouté Me Braun-Pivet. En position difficile, Gérald Darmanin va se retrouver sous le feu des questions, concernant en particulier le très controversé article 24 de la loi de sécurité globale.

Car c’est bien sur ses propositions que Gérald Darmanin est attendu ce soir: “Et si l’idée est d’abandonner l’article 24 pour le remplacer par un texte qui protège tous les Français contre la haine en ligne avec une spécificité pour les policiers, je dis banco“, espère même un membre influent de la commission des lois.

Déc
2
mer
Paris organise une nouvelle visioconférence internationale pour le Liban
Déc 2 Jour entier

Emmanuel Macron organise ce mercredi 2 décembre, une nouvelle visioconférence humanitaire internationale pour mobiliser des fonds pour le Liban. Paris souhaite que la réunion, à laquelle sont associées les Nations unies, implique des représentations politiques au plus haut niveau possible et espère qu’elle permettra de réunir une aide pour le Liban qui peine à se relever des conséquences de l’explosion qui a ravagé une partie de Beyrouth au début du mois d’août.

Une trentaine de chefs d’Etat, de ministres ainsi que des institutions internationales et des ONG libanaises, sont conviés à cette visioconférence, programmée à 18h30. Elle sera présidée par M. Macron et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

Premier chef d’État à se rendre sur les lieux du sinistre, le président français avait fait savoir qu’il voulait organiser l’aide internationale pour le Liban. Il avait piloté le 9 août dernier, une première visioconférence avec les principaux acteurs de l’aide internationale pour le Liban, appelant “à agir vite et avec efficacité“. Lors de cette première réunion organisée par l’Elysée, cinq jours après l’explosion, la communauté internationale avait réuni une aide d’urgence de 250 millions d’euros, pour le Liban

Bien que le Liban n’ait toujours pas répondu à sa demande de former un nouveau gouvernement pour lancer des réformes structurelles, Emmanuel Macron a décidé de maintenir cette nouvelle conférence de soutien.

Le président français qui s’était rendu à Beyrouth à deux reprises, avait annoncé début septembre avoir obtenu de toutes les forces politiques locales l’engagement de former un gouvernement dans les quinze jours, condition pour le déblocage d’une importante aide internationale. Mais les forces politiques n’ont pas tenu leurs promesses, poussant le Premier ministre désigné, Moustapha Adib, à jeter l’éponge.

Le 22 octobre, l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, a été à son tour désigné pour former le gouvernement, mais ses efforts n’ont toujours pas porté leurs fruits en raison de fortes divisions internes. Le nouveau délai de “quatre à six semaines“, accordé le 27 septembre par M. Macron, a ainsi expiré, sans résultat.

Déc
3
jeu
Jean Castex présente la stratégie nationale de vaccination de la France @ Hôtel de Matignon
Déc 3 Jour entier

Le Premier ministre détaillera ce jeudi 3 décembre, à 18 heures, la stratégie nationale de vaccination de la France contre la Covid-19. Qui pourra recevoir le vaccin? Quand commencera la campagne? Quels seront les lieux où les Français pourront se faire vacciner contre le coronavirus ? Comme l’a précisé mercredi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, seront précisés lors de cette conférence de presse, les étapes successives et le calendrier du plan de vaccination, mais aussi les personnes concernées lors de chaque étape ainsi que leur nombre.

Pour cette conférence de presse qui doit durer une heure,  le chef du gouvernement sera accompagné du ministre de la Santé, Olivier Véran, de la ministre chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et du secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune. Tous les quatre s’appuieront sur les récentes préconisations de la Haute Autorité de Santé et des industriels Pfizer et Moderna pour détailler la stratégie vaccinale de lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Ce qu’il faut savoir à propos de cette campagne de vaccination, qui suscite espoirs et craintes dans la lutte contre le coronavirus.

 

 

Mort de Valéry Giscard d’Estaing : Emmanuel Macron s’adresse aux français @ Palais de l'Elysée
Déc 3 Jour entier

Emmanuel Macron s’adressera aux français ce jeudi 3 décembre à 20 h00, pour rendre hommage au président Valéry Giscard d’Estaing, décédé mercredi soir  des suites de la Covid-19, à l’âge de 94 ans, a annoncé l’Elysée.

Dans un long message de condoléances, communiqué par l’Elysée dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel Macron a salué l’ancien président de la République, affirmant que son “septennat transforma la France“. “Les orientations qu’il avait données à la France guident encore nos pas. Serviteur de l’État, homme politique de progrès et de liberté, sa mort est un deuil pour la nation française“, ajoute l’actuel président

De nombreux politiques ont également tenu à rendre hommage au président Giscard d’Estaing, à l’instar du Premier ministre, Jean Castex, qui a salué “avec émotion“ la “mémoire“ de l’ancien président, “un homme de progrès“ et de “liberté“ dont “les réformes de société restent d’une profonde actualité“ notamment “pour les femmes et les plus jeunes“, écrit le chef du gouvernement.

Élu au moment où la France était confrontée à une crise économique majeure issue du premier choc pétrolier, il sut mettre en oeuvre une politique économique et sociale marquée par le volontarisme et la solidarité“, rappelle  le premier ministre dans un communiqué. “Il fit également progresser de façon significative la construction européenne et le rayonnement international de la France, dont il aura marqué l’histoire“, souligne t-il.