Une quarantaine obligatoire pour les voyageurs venant du Brésil, du Chili, d’Argentine et d’Afrique du Sud et d’Inde “sera mis en place à partir de samedi matin“, a déclaré mardi 20 avril, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes. La mesure concerne aussi les voyageurs venant de Guyane, a précisé Clément Beaune car “il y a un risque plus important en raison de la proximité avec le Brésil“. La mesure a été confirmée jeudi soir, par le Premier ministre Jean Castex.
Concrètement, seuls les ressortissants français et européens en provenance de ces pays et du territoire de la Guyane. pourront rentrer sur le territoire national à partir du samedi. 24 avril Tout passager venant de l’un deux sera soumis à un contrôle renforcé s’appuyant sur un arrêté préfectoral. Il “fera l’objet d’une quarantaine stricte“ de 10 jours qui sera soumise “aux contrôles des forces de l’ordre“. Une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros pourra être dressée en cas de non-respect de cette quarantaine.
Les personnes concernées par cette quarantaine, devront indiquer le lieu de leur isolement à la compagnie aérienne en amont du vol et “fournir un justificatif attestant de l’existence de ce lieu“, comme une attestation de domicile ou une réservation d’hôtel. Les sorties pour des motifs impérieux seront limitées entre 10 heures et 12 heures.
Le dispositif de test avant l’embarquement sera lui aussi renforcé. Seront ainsi désormais nécessaires, un test PCR négatif de moins de 36 heures (au lieu de 72 heures), ou un PCR négatif de moins de 72 heures accompagné d’un test antigénique négatif de moins de 24 heures seront désormais nécessaires. La réalisation d’un test antigénique sera également rendue systématique à l’arrivée en France, avant de quitter l’aéroport.
Emmanuel Macron se rend ce lundi matin, jour d’une rentrée sous surveillance sanitaire pour les maternelles et primaires, dans une école de Melun, pour échanger avec des élèves et des enseignants, accompagné du ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer. Cette visite vise à “les remercier de leur engagement depuis le début de la crise et aborder avec eux le cadre sanitaire spécifique aux écoles et les moyens mis en œuvre pour assurer la continuité pédagogique“, indique l’Élysée dans un communiqué.
Une rentrée sous haute surveillance
Ce lundi 26 avril, six millions et demi d’élèves de maternelle et de primaire vont faire leur retour à l’école, alors que collégiens et lycéens effectueront une dernière semaine de cours à distance. Une rentrée sous haute surveillance, pas tout à fait comme les autres.
Une réouverture contestée des écoles
“Nous maintenons un protocole sanitaire strict“ a lancé ce jeudi le ministre de l’Éducation nationale. “La stratégie “tester, alerter, protéger“, nous permet d’ouvrir les écoles, pour une année aussi normale que possible“.
La boussole de chaque décision à prendre, c’est l’intérêt de l’enfant.#LeGrandJury @RTLFrance @LCI @Le_Figaro
La stratégie Tester-Alerter-Protéger nous permet d’ouvrir les écoles pour une année scolaire aussi normale que possible pour nos élèves: pic.twitter.com/l6eQt6S5Es— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) April 25, 2021
“Les chiffres ne sont pas encourageants“ a déploré pour sa part ce lundi matin sur BFMTV le professeur Eric Caumes, infectiologue et chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Rouvrir les écoles “ce n’est pas très raisonnable mais on suit les décisions politiques“, a-t-il souligné.
Retour à l'école: "Ça n'est pas très raisonnable" pour ce professeur, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière pic.twitter.com/ufjbcllRq6
— BFMTV (@BFMTV) April 26, 2021
Même constat pour le Snes-FSU. “Il reste encore beaucoup trop de flou et les annonces ministérielles sont loin de lever toutes les inquiétudes en matière sanitaire et pédagogique“ : tel est le constat que fait le syndicat enseignant, pour qui le compte n’y est pas.
Un renforcement du protocole sanitaire
Cette rentrée s’accompagnera notamment d’un renforcement du protocole sanitaire avec d’une part, la montée en puissance de tests salivaires dans les maternelles, primaires et collèges. Un objectif de 600.000 tests salivaires hebdomadaires est souhaité par le gouvernement d’ici mi-mai. Par ailleurs, comme au mois de mars, dès qu’un cas de Covid-19 sera détecté dans une classe, elle sera fermée. “Je préfère avoir à fermer 1 % des classes que 100 % des écoles“, a expliqué le ministre en fin de semaine.
@jmblanquer #Ecoles https://t.co/qTvhN90tf6
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 22, 2021
Les cantines : un maillon faible
Il n’y a pas de changement pour la cantine. “Nous allons quand même, à partir de maintenant, recommander aux parents de ne pas envoyer leur enfant à la cantine quand ils peuvent le faire“ a indiqué jeudi Jean Michel Blanquer. Des propos complétés hier par le ministre, qui a lui même qualifié une nouvelle fois ces dernières sur RTL de “maillon faible” du dispositif. Des propos déjà tenus dans la semaine par le ministre, qui avait déclaré sur Franceinfo : “Quand on peut avoir son enfant chez soi pour le déjeuner, c’est mieux.“ “Ce n’est pas complètement nouveau, mais c’est vrai qu’on peut souligner cette recommandation. C’est aussi bien de façon à ce qu’il y ait moins d’enfants à la cantine, que ce soit les enfants qui en ont le plus besoin qui puissent bénéficier de la cantine“, avait-il ajouté.
Covid-19 et protocole sanitaire dans les écoles : "Quand on peut avoir son enfant chez soi pour le déjeuner, c'est mieux", rappelle Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationalehttps://t.co/7fCu0vqStE pic.twitter.com/1748spkeUz
— franceinfo (@franceinfo) April 23, 2021
A quelques jours d’un possible déconfinement prévu à la mi-mai, Elisabeth Borne, rencontre ce lundi 26 avril les partenaires sociaux. L’objectif est de “Faire évoluer les règles à partir de la mi-mai“, a indiqué vendredi la ministre du Travail.
#teletravail : @Elisabeth_Borne consultera syndicats et le patronat lundi pour “faire évoluer les règles à partir de la mi-mai“, prochaine étape du déconfinement, a indiqué vendredi la ministre du Travail https://t.co/2L1xtGPQSa pic.twitter.com/H8kkKJrcs7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 23, 2021
“Lundi prochain, on parlera avec les organisations patronales et syndicales de la façon dont on pourra faire évoluer les règles à partir de la mi-mai“, a a précisé Me Borne sur LCI. À cette échéance, “on commencera à rouvrir les commerces, les terrasses, certains établissements culturels, on aura aussi à faire bouger les règles sur le télétravail“, a-t-elle souligné, précisant qu’elle “souhaite qu’on puisse redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l’organisation de ce télétravail“.
🇫🇷 Les partenaires sociaux seront consultés lundi sur le #télétravail, pour "faire évoluer les règles à partir de la mi-mai" avec l’intention de le poursuivre, a indiqué Elisabeth #Borne, ministre du #Travail sur #LCI. #COVID19france #Covid_19 pic.twitter.com/RHMzyhsymU
— Nashira News (@NashiraNews) April 24, 2021
Un allègement du télétravail
La première mesure d’allègement sur la table ce lundi concernera le télétravail. L’idée est de passer des quatre ou cinq jours de télétravail par semaine, comme actuellement, à trois voire deux jours. A l’échéance de la mi-mai, “on commencera à rouvrir les commerces, les terrasses, certains établissements culturels, on aura aussi à faire bouger les règles sur le télétravail“, a souligné la ministre, précisant qu’elle “souhaite qu’on puisse redonner la main aux entreprises et aux salariés sur l’organisation de ce télétravail“.
Des assouplissements en vue dans les restaurants d’entreprise
Après celles des écoles, les cantines d’entreprise sont dans le viseur du gouvernement. L’assouplissement des règles sanitaires dans les restaurants d’entreprise est une des mesures en discussion ce lundi. Mi-mai, il serait à nouveau possible de déjeuner avec un ou plusieurs collègues, tout en respectant un certain nombre de gestes barrière. Mais attention, pas question de faire le distinguo entre les salariés vaccinés et les autres. Les règles seront les mêmes pour tous. Il faudra dans tous les cas continuer à respecter les geste barrières.
Et l’entourage de la ministre précise que “ce n’est pas demain qu’on risque d’enlever le masque en entreprise“. Les salariés français pourraient en outre avoir de nouveau la possibilité de se retrouver entre collègues, pour des moments de convivialité, tels que des pots de départ, dans le respect d’un protocole sanitaire qui reste à préciser.
Dans le cadre des expérimentations de “TousAntiCovid Carnet“ pour les vols vers la Corse, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, et Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, se rendent à l’aéroport Paris-Orly ce mardi 27 avril 2021 à 09h30.
L’application française de traçage des contaminations à la Covid-19 “Tous Anti Covid“ va intégrer une nouvelle fonctionnalité appelée « TousAntiCovid-Carnet“. Elle permet aux utilisateurs de justifier d’un résultat positif ou négatif à un test de détection du virus (antigénique ou PCR) depuis le 19 avril, mais aussi de télécharger gratuitement, le cas échéant, une attestation de vaccination en format PDF dès le 29 avril, a indiqué le Ministère de la Santé dans un communiqué du 19 avril 2021. Tous anti-COVID Carnet va d’abord être expérimenté pour les vols à destination de la Corse ou des territoires d’Outre-mer.
.@TousAntiCovid évolue !
Avec #TousAntiCovid-Carnet, vous pourrez intégrer dans l’app grâce à un #QRCode :
➡️Les résultats des tests
➡️Votre certificat de vaccination
Une 1ère étape qui vous permettra de voyager en 🇪🇺 en toute sécurité.@olivierveran @Djebbari_JB @CBeaune pic.twitter.com/cPfSgOHciw— Cédric O (@cedric_o) April 19, 2021
Mardi 27 avril, le Parlement européen se prononcera lors d’un vote en plénière sur l’accord commercial post-Brexit, qui fixe le cadre des futures relations entre entre l’Union Européenne (UE) et le Royaume-Uni. Les députés débattront et se prononceront aussi sur une résolution évaluant l’accord, dans laquelle ils insistent sur sa mise en œuvre totale, avec l’accord de retrait, et soulignent le rôle du Parlement pour contrôler l’application pratique des accords. Le résultat des votes sera annoncé mercredi à 9 heures.
Le 24 décembre 2020, les négociateurs de l’UE et du Royaume-Uni ont conclu l’accord de commerce et de coopération établissant les termes de la future coopération UE-Royaume-Uni sur le libre-échange sans quotas ni droits de douane, la pêche, l’énergie, la sécurité intérieure et des normes de concurrence équitables. Afin de limiter au maximum les perturbations, cet accord s’applique provisoirement depuis le 1er janvier 2021 et prendra fin le 30 avril 2021. L’approbation du Parlement est donc nécessaire pour que le texte entre en vigueur de façon permanente.
#Brexit : après avoir longtemps retardé ce vote, le Parlement européen se prononcera le 27 avril sur l'accord commercial UE-Royaume-Uni, déjà appliqué de manière provisoire depuis le 1er janvier https://t.co/L2otNqc0fC pic.twitter.com/exnWqpYVkB
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 23, 2021
Le Premier ministre, Jean Castex, se déplace ce mardi matin à Angers pour une troisième présentation de la plateforme “1 jeune, 1 solution“, en compagnie de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et de la secrétaire d’Etat à la Jeunesse, Sarah El Haïry.
Le plan “1 jeune, 1 solution“ vise à offrir une solution à chaque jeune. Avec plus de 9 milliards d’euros investis, il mobilise un ensemble de leviers : aides à l’embauche, formations, accompagnements, aides financières aux jeunes en difficulté, etc. afin de répondre à toutes les situations. Lancée en novembre dernier, la plateforme propose essentiellement des offres d’emploi (100 000 annoncées) ou d’accompagnement professionnel.
Le 1er mars, Emmanuel Macron s’était déjà déplacé en Seine-Saint-Denis pour promouvoir l’ensemble de son plan à destination des jeunes, particulièrement touchés par la crise, à l’occasion de la mise en ligne supplémentaire de 30.000 offres de stages. Il avait aussi annoncé le lancement du programme “1 jeune 1 mentor“.
Emploi des jeunes : 30 millions d’euros pour développer le mentorat. Emmanuel Macron a annoncé, lundi, une nouvelle déclinaison du plan « 1 jeune, 1 solution » avec l’objectif d’atteindre 100 000 jeunes mentorés en 2021 puis 200 000 en 2022. https://t.co/cuQCwFo4sO
— Le Monde (@lemondefr) March 1, 2021
Cette fois, il s’agit de marquer le coup à nouveau à l’occasion du lancement d’une nouvelle fonctionnalité de la plateforme : un simulateur censé permettre aux jeunes de savoir à quels dispositifs d’aide ils ont droit, en leur évitant d’avoir à se tourner vers trop de guichets différents — CROUS, Mission locale, agence du service civique, et ainsi de suite. “Un jeune sur deux ne connaissait pas les dispositifs qu’on construisait, on ne pouvait pas se résigner à ça”, souligne Sarah El Haïry. “C’est tout un écosystème” que le gouvernement entend créer, selon elle.
Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, des Finances et de la Relance, et Olaf Scholz, vice-chancelier, ministre des Finances de la République fédérale d’Allemagne, tiennent ce mardi 27 avril une conférence de presse conjointe à 14h30, pour présenter leurs plans de relance nationaux. Ils déposeront dans la foulée ces derniers à la Commission européenne aux côtés de l’Allemagne, de l’Italie et de l’Espagne, après le Portugal jeudi dernier.
Une initiative franco-allemande essentielle pour la relance européenne face à la crise du coronavirus. Seule une réponse européenne de ce niveau donnera de la force à l’ Union et aux États membres. https://t.co/qqUEpqMo2Y
— Manuel Valls (@manuelvalls) May 18, 2020
Une façon de marquer de façon symbolique un projet qui est parti d’une initiative franco-allemande. “Depuis le début de la crise, le couple franco-allemand s’est montré solide. Main dans la main, nous avons travaillé ensemble, France et Allemagne, pour trouver un accord sur ce plan de relance européen de 750 milliards d’euros financé par une levée de dette en commun. C’est une percée historique“, déclarent les deux hommes dans un entretien au Figaro.
🗞️ Avec l'Allemagne, nous déposerons demain nos plans nationaux de relance et de résilience à la Commission européenne aux côtés de l’Italie et de l’Espagne, après le Portugal jeudi dernier. C'est une étape décisive que nous franchissons.
À lire ⤵️https://t.co/pjteTLcPSl
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) April 27, 2021
Bruno Le Maire et son ministre délégué en charge des comptes publics, Olivier Dussopt, sont auditionnés ce mardi, à 18h00 à l’Assemblée nationale, sur le plan de relance et de résilience. Le second est auditionné à 19h15 par le Sénat sur ce même plan.
A regarder ICI
Le Parlement européen débattra et votera mercredi 28 avril, la proposition de règlement pour un certificat vert numérique, adoptée par la commission européenne le 17 mars dernier. Ce “passeport sanitaire“ est destiné, dans la perspective de la saison estivale, à faciliter les déplacements des Européens pouvant attester qu’ils ont été vaccinés contre la Covid-19, qu’ils ont passé un test PCR négatif ou sont immunisés, après avoir été infectés. Une fois la proposition législative adoptée par les députés, les négociations avec les États membres pourront débuter rapidement, en vue d’une adoption du certificat d’ici l’été.
Afin de faciliter la libre circulation en toute sécurité dans l'UE 🇪🇺, nous proposons aujourd'hui la création d'un Certificat vert numérique ✅
Reconnu dans tous les Etats membres, il permettrait de prouver qu'une personne a été vaccinée ou testée négative ↓#StrongerTogether
— Commission européenne 🇪🇺 (@UEFrance) March 17, 2021
Quelles modalités d’application ?
Une durée de vie d’un an
Les Etats membres ont fixé à un an la durée d’application du règlement sur le certificat sanitaire européen destiné à faciliter les déplacements dans l’UE, selon le texte adopté mercredi par les ambassadeurs des Vingt-Sept, qui sera négocié avec les eurodéputés. La proposition initiale de la Commission européenne prévoyait que ce “certificat vert numérique“ soit valable jusqu’à ce que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fin de la pandémie. Mais les Etats membres, refusant que son application dépende d’un organisme extérieur à l’UE, ont modifié cette disposition. Le texte prévoit que ce règlement s’applique pendant 12 mois à partir de son entrée en vigueur, et que la Commission fera un rapport d’évaluation trois mois avant la fin de cette période.
Une application au sein de l’UE et de l’espace Schengen
Le certificat vert numérique concerne les 27 pays de l’Union Européenne ainsi que les pays non membres de l’UE mais faisant partie de l’espace Schengen : Islande, Norvège, Suisse et Liechtenstein. Des dispositions ont également été ajoutées concernant la reconnaissance de certificats délivrés par des pays hors UE.
Un certificat qui ne se réduit pas à la vaccination
On le savait déjà : ce certificat gratuit est destiné à faciliter les déplacements des Européens. Il leur permettra d’attester qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19, ou qu’ils ont passé un test PCR ou antigénique rapide, ou encore qu’ils sont immunisés après avoir été infectés. Il couvrira en effet trois différents types de certificats COVID-19: un certificat relatif à la vaccination, un certificat attestant de la réalisation d’un test et un certificat de rétablissement.
Ainsi que l’avait expliqué Thierry Breton fin mars, il pourra être présenté sous forme papier ou numérique.
A quoi ressemblera le certificat sanitaire ? @ThierryBreton le présente dans #LeGrandJury. Un document validé par les 27 #coronavirus pic.twitter.com/f1Auuqyo8I
— Le Grand Jury (@LeGrandJury) March 28, 2021
Une entrée en vigueur prévue à la fin juin
Le projet de règlement est soumis à une procédure législative accélérée. Après que le Parlement européen se soit prononcé fin avril et formule des amendements, des négociations s’engageront pour aboutir à un accord sur le texte final. La Commission européenne vise désormais une entrée en vigueur à la fin juin. Fin mars, Thierry Breton évoquait plutôt l’échéance du 15 juin.
Développer un passeport vaccinal avant l'été, l'immense défi de la Commission européenne https://t.co/XcB1tHcZSs pic.twitter.com/YrzEn21rSB
— Le JDD (@leJDD) April 18, 2021
Proposition de règlement relatif à un cadre pour la délivrance, la vérification et l’acceptation du certificat vert numérique
Pass sanitaire proposition UELe gouvernement adopte ce mercredi son projet de loi de sortie de l’état d’urgence sanitaire, un régime d’exception instauré au début de la crise sanitaire et qui devrait se terminer début juin. Le Premier ministre conservera toutefois le pouvoir de prendre des mesures par décret jusqu’au 31 octobre, afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Le Premier ministre, Jean Castex, s’exprimera sur le sujet, ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres.
Jean Castex s’exprimera en personne à 13h00 à l’issue du Conseil des ministres.Le Premier ministre tiendra un point presse aux côtés du ministre de l'Intérieur @GDarmanin et du garde des Sceaux @E_DupondM sur le projet de loi d'urgence sanitaire https://t.co/xB3zR0TzlU pic.twitter.com/1ZAytZj38R
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 28, 2021
Le texte qui doit permettre de sortir de ce régime d’exception prorogé en février par le Parlement jusqu’au 1er juin, doit être soumis à l’Assemblée nationale “autour du 10 mai“, selon des sources parlementaires. Du 2 juin au 31 octobre inclus, c’est-à-dire pendant cinq mois, le Premier ministre aura la compétence de prendre des mesures « par décret (…) dans l’intérêt de la santé publique et aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 », précise le projet de loi dont l’AFP a obtenu une copie.
Il pourra ainsi “réglementer ou, dans certaines parties du territoire dans lesquelles est constatée une circulation active du virus, interdire la circulation des personnes et des véhicules (…) sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux, professionnels et de santé“, comme il l’a fait lors du confinement actuel.
En Savoir Plus
L'exécutif présente ce matin en conseil des ministres son PJL d'urgence sanitaire qui lui permet de garder la plupart de ses pouvoirs exceptionnels jusqu'au 31 octobre, avec de possible mesures localisées, sous conditions. Ce que prévoit le texte https://t.co/GdSWDFLhpc pic.twitter.com/PUzZaykZul
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 28, 2021
Le Premier ministre Jean Castex et le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin s’exprimeront mercredi à l’issue du Conseil des ministres, en lieu et place de l’habituel point presse de Gabriel Attal. Le chef du gouvernement et son ministre, s’exprimeront sur le projet de loi sur l’antiterrorisme et le renseignement, présenté au gouvernement lors du Conseil des ministres de ce 28 avril. “L’idée est de montrer qu’on est mobilisé au plus haut niveau sur le terrorisme, de répondre aussi aux attaques sur la faiblesse de notre politique antiterroriste ou migratoire“, ont indiqué des sources au sein de l’exécutif à la chaîne d’informations en continu.
@JeanCASTEX tiendra 1 point presse à 13h sur le projet de loi antiterroriste et le PJL sur l'état d'urgence sanitaire présentés en Conseil des ministres. Il sera accompagné par le ministre de l'Intérieur @GDarmanin et le garde des Sceaux @E_DupondM https://t.co/xB3zR0TzlU pic.twitter.com/PLSMNL1Myi
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 28, 2021
Le texte sur lequel l’exécutif planche depuis plusieurs semaines, a été présenté quelques jours après l’attaque au couteau d’un commissariat de Rambouillet, au cours de laquelle une policière administrative a été tuée. Il vise à “pérenniser“ des mesures contenues dans la loi antiterroriste de 2017 et la loi renseignement de 2015. Gérald Darmanin avait confirmé sa présentation et en avait esquissé les grandes lignes dans un entretien au “Journal du dimanche“ le 25 avril.
EXCLUSIF. Gérald Darmanin : "L'islamisme demeure le plus grand péril et notre main ne tremble pas"https://t.co/EGW12xPgm4 pic.twitter.com/5Ir4ZjOIFy
— Le JDD (@leJDD) April 25, 2021
Comprenant 19 articles, le projet de loi contient notamment parmi ses mesures phares, des dispositions sur le contrôle à leur sortie de prison, des personnes condamnées pour des faits de terrorisme, sur les visites et saisies à domicile ou encore le le recours aux algorithmes perpétué.
@JeanCASTEX et @GDarmanin évoqueront à l'issue du Conseil des ministres demain, le projet de loi sur l'antiterrorisme présenté le matin. Quel est l'objectif de ce texte ds les tuyaux depuis plusieurs semaines? Quelles en sont les mesures phares https://t.co/cZhwMMVsvN pic.twitter.com/Ybvu0yIUet
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 27, 2021