Dirigeants internationaux et diplomates de haut rang ont rendez-vous à Munich, dans le sud de l’Allemagne, de vendredi à dimanche, pour la traditionnelle conférence annuelle sur la sécurité de l’Europe .
Surnommée le “Davos de la sécurité européenne “, la conférence de Munich a été créée en 1962 par Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzein, dernier survivant du groupe du coup d’État manqué contre Hitler en 1944. Mis en place durant la Guerre froide, cette réunion visait à parler des moyens mis en œuvre par les pays les plus riches en matière de défense et sécurité internationales.
Au cours de ces trois jours de discussions sur des questions de défense et de sécurité, vont se croiser 35 chefs d’État ou de gouvernement, une centaine de ministres des Affaires étrangères et de la Défense ainsi que des chefs de services de renseignement . Sont notamment attendus la vice-présidente américaine Kamala Harris, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le chef des Nations unies Antonio Guterres, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chef de l’OTAN Jens Stoltenberg, la ministre française des Armées, Florence Parly.
Un grand absent : Poutine
Le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz, accueillera sur place le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais alors que la conférence intervient cette année en plein pic de tensions entre Moscou et les Occidentaux, “une absence notable sera celle du président russe Vladimir Poutine, ou tout autre haut responsable russe“. En pleine crise ukrainienne, le maître du Kremlin, n’a en effet pas répondu à l’invitation. Son ministre des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, un habitué de cette conférence, ne sera également pas présent. Annalena Baerbock, ministre fédérale allemande des affaires étrangères, voit dans l’absence russe une “opportunité“ perdue. “C’est justement dans la situation actuelle, extrêmement menaçante, qu’il aurait été si important de rencontrer également des représentants russes“, déclare t-elle.
La crise ukrainienne au coeur des discussions
Après les Etats-Unis, l’Allemagne accuse à son tour la Russie de vouloir envahir son voisin ukrainien. Ce dossier brûlant dominera la Conférence sur la sécurité Le président américain Joe Biden a jugé jeudi “très élevé“ et imminent le risque d’une attaque russe contre l’Ukraine, balayant les récentes assurances de Moscou sur un retrait partiel de ses forces positionnées depuis des semaines à la frontière ukrainienne.
Dans une lettre envoyée hier à destination des Etats-Unis, Moscou renouvelle ses demandes en matière de sécurité : l’assurance que l’Ukraine ne rejoindra jamais l’OTAN, celle que des missiles ne seront jamais déployés à proximité des frontières russes, et enfin que l’OTAN retire ses troupes d’Europe de l’Est. On lit dans la missive : “Si les Américains ne sont pas prêts à s’accorder sur des garanties fermes et juridiquement contraignantes pour assurer notre sécurité face aux Etats-Unis et ses alliés, la Russie devra répondre, y compris en mettant en place des mesures militaro-techniques“, un terme qui sous-entend de nouveaux mouvements de troupes ou encore un déplacement des dispositifs de missiles.
#Ukraine Plus de 40% des forces russes massées aux frontières de l'Ukraine sont désormais en position d'attaque, a indiqué vendredi 1 responsable du Pentagone, notant que la phase de déstabilisation du pays menée par la Russie avait commencé https://t.co/1Hcr35Ex7V pic.twitter.com/2999BZaE0R
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 19, 2022
Une réunion du G7 consacrée à l’Ukraine
En marge de la conférence annuelle sur la Sécurité, la cheffe de la diplomatie allemande présidera samedi à Munich une réunion de ses homologues du G7 consacrée à l’Ukraine. Ce sera l’occasion de commenter de concert les réponses formulées côté russe aux propositions de négociation des Américains et de l’Otan. “Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même de petits pas vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre. Mais nous avons également besoin de mesures sérieuses de désescalade de la part de la Russie“, a indiqué Annalena Baerbock. “Les déclarations de volonté de dialogue doivent être soutenues par des offres réelles de dialogue. Les déclarations de retrait des troupes doivent s’accompagner de retraits vérifiables“, a souligné la ministre.
RT – Ukraine : les pays du G7 sont «prêts à un dialogue sérieux» avec Moscou, selon Berlin https://t.co/DUIehUfdKn pic.twitter.com/uuXsd1UTrF
— Afropages (@Afropages) February 18, 2022
Les autres sujets au programme
Parmi les autres risques et défis à aborder figurent : les inégalités mondiales croissantes, les chaînes d’approvisionnement fragiles dans le secteur de la technologie, le désengagement chaotique de l’Afghanistan ainsi que la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et plus largement dans la région du Sahel.
Le président français Emmanuel Macron va s’entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et samedi avec l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, pour tenter “encore d’éviter le pire“ en Ukraine, a déclaré vendredi soir l’Elysée. Il faut “tout tenter, tout faire pour que le pire n’arrive pas“, a martelé la présidence française, en évoquant un “risque d’une invasion russe du territoire ukrainien sous le contrôle du gouvernement“ de Kiev, et pas seulement des territoires séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine.
“Nous pensons que nous avons toujours la possibilité de dissuader le président Poutine de procéder à l’attaque de l’Ukraine“, a relevé un conseiller d’Emmanuel Macron à l’issue d’un échange téléphonique entre les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays occidentaux. Cet entretien a réuni l’Américain Joe Biden, le Canadien Justin Trudeau, Ursula von der Leyen (présidente de la Commission de l’UE), Charles Michel (président du Conseil de l’UE), l’Italien Mario Draghi, Jens Stoltenberg (chef de l’OTAN), l’Allemand Olaf Scholz, le Polonais Andrzej Duda, le Roumain Klaus Johannis, le Britannique Boris Johnson et Emmanuel Macron.
“Il faut tout tenter pour éviter une confrontation qui sera déstabilisante pour la sécurité du continent européen, pour la Russie, pour les partenaires européens, nous mettra dans une autre configuration géostratégique si d’aventure la Russie envahit l’Ukraine“, a poursuivi l’Elysée. Les Occidentaux n’observent “pas de repli des forces russes“ stationnées aux portes de l’Ukraine, contrairement aux annonces formulées depuis plusieurs jours par la Russie, a encore insisté la présidence française.
Plus de 40% des forces russes massées aux frontières de l’Ukraine sont désormais en position d’attaque, a indiqué vendredi un responsable du Pentagone, notant que la phase de déstabilisation du pays menée par la Russie avait “commencé“. « “Nous avons des raisons de croire que les forces russes prévoient et ont l’intention d’attaquer l’Ukraine la semaine prochaine, dans les jours à venir“, a déclaré pour sa part le président Joe Biden, ajoutant que les États-Unis pensaient que la Russie ciblerait la capitale ukrainienne, Kiev.
Biden: Putin has decided to invade Ukraine, will do so in coming days https://t.co/DlZ03H1sCg pic.twitter.com/w5CbgfExaa
— Reuters (@Reuters) February 18, 2022
Ils vont être les premiers à bénéficier d’un protocole sanitaire allégé, grâce à la décrue de la vague due au variant Omicron. A partir de ce lundi 21 février, ce protocole passe en effet du niveau 3 au niveau 2 dans les écoles primaires (maternelles et élémentaires) situées en zone B. Il reste en revanche au niveau 2 reste dans collèges et les lycées
Sont concernés dans cette zone, les écoliers des académies de Strasbourg, Nancy-Metz, Reims, Lille, Amiens, Rouen, Caen, Rennes, Nantes, Orléans-Tours, Nice et Aix-en-Provence-Marseille. Cette mesure sera appliquée au retour des vacances d’hiver dans les zones A et C. Soit respectivement, le 28 février pour la première et le 7 mars, pour la seconde.
Ce qui change
Un allègement des contraintes
Entrent ainsi en vigueur à partir de ce lundi, pour les élèves de la zone B :
- la fin de l’obligation du port du masque en extérieur pour les élèves et personnels des écoles élémentaires ;
- la pratique à nouveau des activités physiques et sportives en intérieur sans port du masque, à l’exception des sports de contact ;
- un allégement des règles de brassage des élèves, qui pourront désormais être plus largement mélangés avec des camarades de leur niveau, pendant la restauration et lors de l’absence d’un enseignant. La limitation du brassage par niveau demeure toutefois.
De nouvelles règles de dépistage pour les cas contacts
Ce 21 février sonne aussi la fin des attestations sur l’honneur d’autotest négatif, que remettaient les familles après le premier autotest. À compter du 28 février 2022, le dispositif de dépistage des élèves et des personnels cas contacts à risque sera lui aussi allégé : il sera alors suffisant de réaliser un seul test (autotest ou test antigénique) à J2 au lieu de trois autotests actuellement (à (J0, J2 et J4)
Vers la fin du port du masque en classes ?
Le port du masque dans les espaces intérieurs reste obligatoire aujourd’hui pour les élèves de 6 ans et plus, comme pour les personnels. Les enfants pourraient toutefois “très vraisemblablement“ enlever le masque en intérieur à l’école “avant la fin de l’année scolaire“. C’est le souhait émis, dimanche 13 février, par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer qui a estimé que la levée de l’obligation du port du masque en intérieur à l’école était “quelque chose de possible au bout de plusieurs semaines“. “C’est très vraisemblablement (…) ce qui va arriver avant la fin de l’année scolaire (…), au printemps“, a t-il précisé.
Quels contours pour l’opération Barkhane et l’engagement militaire français au Sahel ? Ce mardi à 17 heures le gouvernement fera devant les députés, une déclaration relative l’engagement de la France dans la région, suivie d’un débat, en application de l’article 50-1 de la Constitution. Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 2 février dernier au Sénat, l’organisation d’un tel débat au Parlement.
Cette procédure fait suite à l’annonce d’Emmanuel Macron, la semaine dernière, du retrait des troupes françaises du Mali, neuf ans après leur arrivée et après plusieurs mois de tensions entre Paris et Bamako. Après un dîner de travail à l’Élysée auquel ont pris part une trentaine de dirigeants africains et européens, la France, ses partenaires européens et le Canada ont en effet annoncé, jeudi 17 février, le retrait des forces militaires du Mali.
🇪🇺🇪🇺🌍 #SommetUEUA
💬 Emmanuel #Macron : «La France et ses partenaires ont pris la décision de retirer leurs forces militaires du #Mali. Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao.» #Barkhane #Takuba #RFImatin 👇 pic.twitter.com/3e0wtg6L2R— RFI (@RFI) February 17, 2022
“Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali“, a énoncé le président français, qui précise que le retrait des troupes françaises prendra 4 à 6 mois. Environ “2 500 à 3 000“ soldats français resteront présents dans le Sahel après le retrait, a rajouté le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni. Pour autant, l’opération Barkhane se poursuit dans d’autres pays et la France compte notamment redéployer des troupes dans les pays du Golfe de Guinée. Le Niger devrait être le nouveau point central de la lutte anti-terroriste soutenue par la France dans la région.
C’est un exercice inédit pour l’institution. Le Conseil économique, social et environnemental (CESE ) auditionne pendant deux jours les principaux candidats à la présidentielle. Depuis l’hémicycle du CESE et en direct sur franceinfo, chacun des participants s’exprimera devant les membres du CESE et répondra à leurs questions en direct, et pendant 45 minutes, les mercredi 23 et jeudi 24 février 2022 à partir de 14h15.
🇫🇷 #Démocratie2022 Dialogue social, participation citoyenne, abstention : @lecese organise des rencontres démocratiques avec plusieurs candidats à la #Présidentielle2022
📺En direct #franceinfo canal 27
🗓️Les 23/02 et 24/02 à 14h avec @djamel_mazi#RencontresDémocratiquesCESE pic.twitter.com/u5So2nbZ9m
— France Télévisions (@Francetele) February 22, 2022
La question démocratique pour thème
Thème retenu pour ces auditions : “La question démocratique“. Chaque candidat à l’élection présidentielle sera invité à exposer ses projets et propositions sur cette question. Le CESE en a fait un axe fort de sa nouvelle mandature. Ainsi, mi-décembre, le Conseil a adopté un avis sur le renforcement de la participation aux élections professionnelles, associatives, scolaires et universitaires. Le 9 mars il rendra, sur saisine du Premier Ministre, un avis sur la volonté d’engagement et la participation démocratique des jeunes. Pour le nouveau président du CESE, Thierry Beaudet, “en organisant ces rencontres démocratiques, le CESE veut inscrire ce sujet au cœur du débat.“
Le déroulé des auditions
Dossiers soumis aux candidats
Parmi les dossiers soumis aux candidats, le fonctionnement des institutions, la place du dialogue social, de la société civile, de la participation citoyenne, les réformes institutionnelles à mener… Chacun disposera d’une heure environ pour développer son programme et ses propositions sur ces sujets.
Ordre de passage
Ils sont six à avoir été convoqués pour passer ce grand oral : Yannick Jadot (EELV), Fabien Roussel (PCF), Anne Hidalgo (PS), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Valérie Pécresse (LR), ‘Éric Zemmour (Reconquête!). Certains feront acte de présence, d’autres ont envoyé un de leurs lieutenants, pour les représenter.
14h15 : Yannick Jadot
15h45 : Fabien Roussel
17h15 : Anne Hidalgo
14h15 : Mathilde Panot, représentante de Jean-Luc Mélenchon
15h45 : Xavier Bertrand, représentant de Valérie Pécresse
17h15 : Nicolas Bay, représentant d’Éric Zemmour.
Suivre en direct les auditions
L’armée russe est entrée en action contre l’Ukraine sur plusieurs fronts simultanés, ce jeudi vers 4 heures du matin. L’invasion tant redoutée et sans doute le pire conflit en Europe depuis 1945 a débuté.
#Ukraine ⚠️⚠️⚠️La Russie envahit l'Ukraine. L'armée russe est entrée en action sur plusieurs fronts simultanés, ce jeudi vers 4 heures du matin. L'invasion tant redoutée et sans doute le pire conflit en Europe depuis 1945 a débuté https://t.co/V3RWNCPPT0 pic.twitter.com/jfqZdVr2nD
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 24, 2022
Dans ce contexte, un sommet des dirigeants des 27 pays de l’Union européenne annoncé mercredi se tient ce jeudi 24 février dans la soirée à Bruxelles . “Les actions agressives de la Fédération de Russie violent le droit international ainsi que l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine. Elles portent également atteinte à l’ordre de sécurité européen. Il est important que nous restions unis et déterminés et que nous définissions ensemble notre approche et nos actions collectives“, a déclaré mercredi le président du Conseil européen Charles Michel dans un communiqué.
Cette rencontre interviendra quelques heures après la réunion en visioconférence des leaders du G7, également consacrée à la crise ukrainienne. L’Elysée a confirmé qu’Emmanuel Macron se rendra bien à Bruxelles demain pour participer au Conseil européen extraordinaire. Le président qui participera à la visioconférence des dirigeants du G7 depuis l’Elysée, ne se rendra pas au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France comme prévu.
#Ukraine Un sommet des 27 convoqué en urgence, se tiendra en présentiel jeudi soir à Bruxelles, a annoncé ce mercredi, le président du Conseil européen Charles Michel. https://t.co/rGj0LPMrk6 pic.twitter.com/o02GMFqdA9
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 23, 2022
Un sommet qui “devra montrer que les 27 sont unis“, selon l’Élysée
Le sommet européen d’urgence qui se tient jeudi à Bruxelles sur la réponse à apporter aux actions de la Russie en Ukraine devra montrer que “nous sommes unis“ et que “la famille européenne se rassemble“, a estimé mercredi l’Elysée dans un communiqué. La situation en Ukraine “reste très dangereuse“, car “l’anticipation que beaucoup font est que le président Poutine ne veut pas en rester là et il est très possible, très vraisemblable que la crise connaisse de nouveaux développements“, souligne la Présidence.
Un train de sanctions graduelles adopté par l’UE
Après avoir condamné sans réserve ces décisions prises en violation du droit international, les ministres des affaires étrangères de l’UE ont acté, mardi 22 février à Paris, le principe d’un nouveau train de sanctions à l’égard de la Russie. “Les Vingt-Sept sont tombés d’accord sur l’analyse de la situation (…), sur la gravité de la situation et les risques que cela peut engendrer. Nous sommes aussi tombés d’accord sur un paquet de sanctions“, a indiqué le ministre français Jean Yves Le Drian, lors d’une conférence conjointe, mardi, avec le chef de la diplomatie européenne, Joseph Borell.
Ces sanctions touchent à la fois des individus, interdits de visa dans l’UE, où leurs avoirs seront gelés, et différentes activités dans les républiques autoproclamées de Louhansk et de Donetsk, et en Russie. Les 351 élus de la Douma – le Parlement russe – qui ont voté en faveur de la reconnaissance de ces régions séparatistes sont visés. Vingt-sept personnalités ou entités seront également sanctionnées pour leur rôle dans la violation de l’intégrité de l’Ukraine. Il s’agit, a précisé Josep Borrell, de frapper “les acteurs du secteur de la défense qui jouent un rôle dans l’invasion“ du pays, “ceux qui ont lancé une campagne de désinformation contre l’Ukraine“ et “les banques qui financent les responsables russes et d’autres opérations dans ces territoires“ du Donbass.
Ce premier train de sanctions graduelles pourra être renforcé, si besoin est, comme l’a confirmé mardi soir le ministre de la Défense français. “Il y a aussi des réserves de sanctions si d’aventure la Russie avait l’intention d’aller plus loin », a précisé mardi Jean Yves Le Drian.
#Ukraine @JY_LeDrian
Les sanctions de l'UE contre la Russie montrent "une vrai solidarité entre nous et à l'égard de l'Ukraine". Il y a "aussi des réserves de sanctions si d'aventure la Russie avait l'intention d'aller plus loin", pic.twitter.com/obv90eJfrj— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 22, 2022
Une validation au niveau juridique
“Les sanctions européennes contre la Russie ont été validées au niveau juridique par le Comité des représentants permanents. Elles entreront en vigueur dès aujourd’hui“, a annoncé mercredi la présidence française du Conseil de l’UE.
#Ukraine “La procédure écrite sur les sanctions [contre la Russie] s’est achevée avec succès. Les actes juridiques sont adoptés et seront publiés pour application directe avant la fin de la journée“, indique la Présidence française du Conseil de l'UE https://t.co/zkhtdnu77A pic.twitter.com/EAZqzpFY9M
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 23, 2022
Les leaders des grandes puissances du G7 (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Canada et Japon) se réuniront en visioconférence à 15 heures pour décider de la riposte à apporter au président russe, Vladimir Poutine, dont l’armée a attaque l’Ukraine ce jeudi dans la nuit, vers quatre heures du matin. Cette réunion virtuelle se tiendra quelques heures avant le sommet sur la crise ukrainienne des dirigeants des 27 pays de l’Union européenne, prévu dans la soirée à Bruxelles.
#Ukraine Un sommet des Vingt-Sept est convoqué en urgence jeudi soir à Bruxelles. Objectif : définir une "approche" et des "actions collectives" en réponse à la reconnaissance par Moscou des régions séparatistes en Ukraine https://t.co/9zFLvszVbE pic.twitter.com/rkwIejf6TW
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 23, 2022
Le président de la République s’adressera ce vendredi à 14h30 aux parlementaires au sujet de la situation en Ukraine, comme il l’a fait savoir jeudi lors de son adresse aux français .“Un message de ma part sera prononcé demain au Parlement“, avait déclaré Emmanuel Macron à la fin de son allocution. Un message délivré, non pas en personne, mais à travers un texte qui sera lu simultanément à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le chef de l’État n’ayant pas le droit d’entrer au Parlement, son message sera lu par les présidents de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand (LaREM), et du Sénat, Gérard Larcher (LR).
#DirectAN Face à la situation en #UkraineRussie, au titre de l’article 18 de la Constitution, je ferai connaître le message du Président de la République dans l’hémicycle demain à 14h30. J’assure de tout mon soutien le peuple ukrainien.
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) February 24, 2022
Cette procédure dite du “droit de message“ est inscrite à l‘article 18 de la Constitution française. Un dispositif rare, utilisé seulement 18 fois sous la Ve République. Jacques Chirac y ayant eu recours pour la dernière fois le 2 juillet 2002, au premier jour d’une session extraordinaire suivant son élection. Il y a donc presque 20 ans.
Le texte stipule : “Le Président de la République communique avec les deux assemblées du Parlement par des messages qu’il fait lire et qui ne donnent lieu à aucun débat. Il peut prendre la parole devant le Parlement réuni à cet effet en Congrès. Sa déclaration peut donner lieu, hors sa présence, à un débat qui ne fait l’objet d’aucun vote. Hors session, les assemblées parlementaires sont réunies spécialement à cet effet.“ Ni débat ni vote ne suivront donc la lecture du message présidentiel.
Un débat mardi
Un débat se tiendra toutefois mardi à l’Assemblée nationale et au Sénat, selon plusieurs sources parlementaires. Valérie Pécresse avait demandé ces discussions dès jeudi matin, sur le fondement de l’article 50-1 de la Constitution. Tous les groupes d’opposition ont aussi formulé ce vœu à l’Assemblée nationale.
Un sommet virtuel des 30 dirigeants de l’Alliance atlantique
Ce vendredi 25 février, se tient un sommet par visioconférence des chefs d’Etat et de gouvernement, membres de l’Alliance atlantique. Il devrait avant tout permettre d’afficher la détermination et l’unité de ses trente membres, à un moment où la sécurité du continent est remise en question par une Russie “qui tente de réécrire l’histoire et de rétablir sa sphère d’influence“, selon le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Face à Moscou, il ne s’agira toutefois pas d’intervenir militairement : l’Ukraine est un “partenaire“ qui a été “aidé, renforcé et dont l’armée a bénéficié d’une formation“ et il est seulement question aujourd’hui de “protéger les alliés de toute attaque“, a déclaré jeudi M. Stoltenberg.
RT @lemondefr | Guerre en Ukraine : l’OTAN active ses « plans de défense » pour déployer davantage de troupes à l’Est https://t.co/EBIvH31eu1 | WNEWS pic.twitter.com/KdNfjzC9bQ
— REVUE DE PRESSE (@wnewspresse) February 25, 2022
Il sera donc question des “plans de défense“, activés ce jeudi, comme l’a annoncé le secrétaire général de l’Alliance. Concrètement, ces plans consistent à déployer des forces supplémentaires dans les pays alliés voisins de l’Ukraine. La France, de son côté, a précisé que l’envoi de troupes en Roumanie sous l’égide de l’Otan serait également discuté ce vendredi.
Réunion du conseil de sécurité de l’ONU
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit à 21 heures pour un vote sur un projet de résolution des Etats-Unis et de l’Albanie condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie et lui réclamant un retrait immédiat de ses troupes. Le texte est voué à l’échec en raison du droit de veto de Moscou.
C’est une nouvelle étape dans la levée progressive des restrictions sanitaires. Après les assouplissements entrés en vigueur le 16 février, de nouvelles mesures sanitaires s’appliquent à compter d’aujourd’hui dans les lieux accueillant du public.
La fin du port du masque dans les lieux clos, soumis au passe vaccinal
Le changement le plus important concerne le port du masque : il n’est plus obligatoire à compter de ce lundi dans les lieux clos soumis au pass vaccinal. Le ministère de la Santé avait annoncé la mesure le 11 février dans un communiqué. Mettant en avant “l’amélioration de la situation sanitaire“, les autorités qui expliquent suivre l’avis du Haut conseil à la santé publique, avaient indiqué “Le pass vaccinal nous permet dans un contexte où la pression épidémique se réduit fortement, et comme nous l’avons déjà fait avant cette vague, de supprimer l’obligation de port du masque dans les établissements recevant du public“.
🚨 @Sante_Gouv a annoncé vendredi la fin de l'obligation du port du #Masque dans ls lieux clos soumis au #PassVacinal à partir du 28 février. Le masque en intérieur restera obligatoire dans ls transports et lieux clos non soumis au pass.
📝Le communiqué https://t.co/72JYrIm9Vv pic.twitter.com/HwYyROWGSv— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 11, 2022
Concrètement, à partir de ce 28 février le masque n’est plus obligatoire dans les lieux clos (musées, cinémas, théâtres, salles de sports, restaurants…) soumis au pass vaccinal, exception faite des transports (trains et avions compris). Il reste également obligatoire dans les lieux clos non soumis au pass vaccinal, comme les entreprises.
Cet allègement s’applique également aux serveurs, barmans et autres catégories de personnels employées dans ces lieux, qui vont, eux aussi, pouvoir enlever leur masque au travail. “Cette décision concernera l’ensemble des personnes présentes dans les lieux soumis au passe vaccinal, clients comme salariés“, a indiqué le ministère du travail à nos confrères de BFMTV .
Fin du port du masque en intérieur: les salariés sont-ils aussi concernés?https://t.co/qGkPU0QBim pic.twitter.com/HiAqnuq0P8
— BFMTV (@BFMTV) February 11, 2022
Le dispositif de dépistage allégé
Autre changement entrant en vigueur ce lundi : le dispositif de dépistage des personnes ayant eu un contact avec une personne testée positive est “allégé“. Un seul test (autotest ou test antigénique ou test RT-PCR) est désormais obligatoire à J2 (soit deux jours après avoir eu l’information d’avoir été en contact avec une personne testée positive). Jusqu’à présent, les personnes cas contact devaient effectuer trois tests (à J0, J2 et J4). Dans le cas d’un autotest positif, la personne devra faire un test antigénique ou un test RT-PCR de confirmation. “Les règles d’isolement demeurent inchangées“, a précisé le ministère de la Santé.