L’agenda politique

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9
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Kamala Harris en Pologne et en Roumanie @ Pologne et Roumanie
Mar 9 – Mar 11 Jour entier

La vice-présidente américaine se rendra en Pologne et en Roumanie du 9 au 11 mars, pour discuter des prochaines étapes de la réponse à l’invasion russe de l’Ukraine et assurer les dirigeants des deux pays du soutien des Etats-Unis. Lors de sa visite Kamala Harris se concentrera sur la façon dont “les pays membres de l’Otan peuvent appliquer les sanctions économiques décidées et comment ils peuvent rester unis et avancer ensemble“, a annoncé un responsable gouvernemental américain.

Selon le Pentagone, Me Harris arrivera en Europe avec un message en trois parties : “que les États-Unis se tiennent aux côtés de leurs alliés de l’OTAN ; qu’il continueront à soutenir le peuple ukrainien; et que Poutine a commis une erreur qui se traduira par une défaite retentissante“ pour la Russie.

Le programme

La vice-présidente des États-Unis, dont s’est le troisième voyage en Europe au cours des cinq derniers mois  se rendra d’abord en Pologne, puis en Roumanie. Jeudi, elle rencontrera le président polonais Andrzej Duda , un nationaliste d’extrême droite dont l’érosion du système judiciaire du pays a suscité des déclarations d’inquiétude de la part de l’Union européenne. Au milieu des tensions avec la Russie, l’administration Biden a toutefois gardé Duda proche et a déployé des milliers de soldats supplémentaires dans des bases en Pologne.

La conférence de presse conjointe avec le président Duda

 

À Varsovie, Kamala Harris rencontrera également des réfugiés qui ont fui la violence en Ukraine, ainsi que des diplomates américains qui ont déménagé en Pologne depuis l’ambassade américaine à Kiev, qui a été fermée. Elle se rendra ensuite en Roumanie, où les réfugiés fuyant les bombardements en Ukraine sont arrivés par milliers.

Selon une annonce faite vendredi par la Maison Blanche, la vice présidente rencontrera les dirigeants des deux pays pour coordonner leur réponse à l’invasion russe et discuter de la manière dont les États-Unis peuvent soutenir davantage les pays voisins de l’Ukraine alors qu’ils se préparent à accueillir des réfugiés ukrainiens fuyant le conflit. La Maison Blanche a déclaré que les dirigeants “discuteront également de leur soutien continu au peuple ukrainien par le biais d’une assistance sécuritaire, économique et humanitaire et de notre détermination à imposer de graves conséquences économiques à la Russie et à ceux qui sont complices de l’invasion russe“.

La Pologne complique une visite à fort enjeu

L’annonce surprise de la Pologne concernant le transfert de ses avions de combat MiG-29 a toutefois compliqué ce qui était déjà une visite à fort enjeu pour les États-Unis. Le ministère polonais des Affaires étrangères a en effet annoncé qu’il était prêt à déployer les avions de chasse polonais de l’ère soviétique sur la base aérienne de Ramstein de l’US Air Force en Allemagne, qui en théorie pourrait ensuite être fournie à l’Ukraine. Alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a plaidé samedi pour plus d’avions au milieu de l’invasion russe, l’offre n’avait pas été discutée avec les États-Unis avant d’être rendue publique. Les responsables polonais ne l’avaient pas non plus évoqué avec le secrétaire d’État Antony Blinken lors de son récent déplacement en Pologne.
S’adressant virtuellement aux législateurs américains samedi, Zelensky a demandé le soutien américain pour faciliter le transfert d’avions de chasse de l’ère soviétique des pays d’Europe de l’Est vers l’Ukraine, où des pilotes ont été formés pour les piloter et pourraient les utiliser pour tenter de contrôler le ciel comme la Russie. mène sa guerre contre le pays.

 

Dans un communiqué, le Pentagone a déclaré qu’il ne croyait pas que la proposition de la Pologne était “tenable“, quelques heures seulement après que les responsables polonais ont publié leur déclaration. “Il n’est tout simplement pas clair pour nous qu’il y ait une justification substantielle à cela“, a déclaré le porte-parole du Pentagone, John Kirby. “Nous continuerons à consulter la Pologne et nos autres alliés de l’OTAN sur cette question et les difficiles défis logistiques qu’elle présente, mais nous ne pensons pas que la proposition de la Pologne soit tenable“, a t-il ajouté.

L’annonce polonaise est intervenue après que certains responsables polonais aient exprimé leur frustration quant à l’avancée des États-Unis sur ce sujet au cours du week-end. Samedi soir, des responsables américains et polonais discutaient d’un accord potentiel pour fournir au pays des avions de chasse américains F-16 en échange de l’envoi par la Pologne de ses avions de fabrication russe en Ukraine. Nous travaillons avec la Pologne au moment où nous parlons pour voir si nous pouvons remplacer tout ce qu’ils fournissent aux Ukrainiens“, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, sur CBS. “Mais nous voulons aussi voir si nous pouvons être utiles pour nous assurer que, quoi qu’ils fournissent aux Ukrainiens, quelque chose leur revienne pour combler toute lacune dans la sécurité de la Pologne qui pourrait en résulter.“ 
Lundi, un porte-parole du Pentagone a déclaré que le ministère de la Défense était en pourparlers “inter-agences“ pour examiner la possibilité pour les États-Unis d’envoyer des avions de chasse à d’autres pays européens si ces pays choisissaient d’envoyer leurs propres avions de combat en Ukraine. L’épisode illustre parfaitement la politique fragile de l’OTAN qui s’efforce d’éviter de s’engager directement dans le conflit russo-ukrainien, ce qui a empêché des mesures telles que l’application d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine. L’option de fournir à l’Ukraine des jets de l’ère soviétique était considérée comme une alternative potentielle.
Mar
10
jeu
Guerre en Ukraine : sommet européen à Versailles @ Château de Versailles
Mar 10 – Mar 11 Jour entier

Je réunirai les 10 et 11 mars prochains à Versailles les chefs d’État et de gouvernement, européens, lors d’un sommet“, a déclaré Emmanuel Macron lors d’une allocution télévisée le 2 mars dernier. Il “aura à décider“ du “nouveau modèle économique“ de l’Union Européenne (UE) rendu nécessaire par l’invasion russe de l’Ukraine, a indiqué le président de la république. “A ce retour brutal du tragique dans l’Histoire, nous nous devons de répondre par des décisions historiques« , a t-il ajouté.

Si l’ordre du jour a changé au vu de l’invasion de la Russie en Ukraine, la tenue de ce sommet était prévue depuis le début de la présidence tournante de la France à la tête de l’Union européenne à la mi-décembre. A l’origine, il devait porter “sur le modèle européen de croissance et d’investissement pour 2030“, à la suite du vaste plan de relance engagé par l’UE en pleine crise du Covid-19.

https://twitter.com/wnewspresse/status/1499346246066073600?s=20&t=ttKPIb8fqPHBYPa8U7BXzQ

Ce sommet informel de l’UE au château de Versailles aura à prendre des décisions sur “une stratégie d’indépendance énergétique européenne“ et sur “la défense européenne“, selon le chef de l’État. L’Europe “doit désormais accepter de payer le prix de la paix, de la liberté, de la démocratie. Elle doit investir davantage pour moins dépendre des autres continents et pouvoir décider pour elle-même, en d’autres termes devenir une puissance plus indépendante, plus souveraine“, a déclaré Emmanuel Macron.

Nous ne pouvons plus dépendre des autres, et notamment du gaz russe, pour nous déplacer, nous chauffer, faire fonctionner nos usines. Voilà pourquoi, après avoir décidé, pour la France, le développement des énergies renouvelables et la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, je défendrai une stratégie d’indépendance énergétique européenne“, a poursuivi le président français.

Un plan de résilience européen face aux conséquences de la guerre en Ukraine

D’après les informations du Monde, des discussions sont amorcées au sein des Vingt-Sept pour mettre sur pied au plus vite un nouveau fonds de mutualisation susceptible d’absorber le choc de la guerre menée par le Kremlin en Ukraine. Une annonce en ce sens pourrait même être faite lors du sommet européen informel  à Versailles. A Bruxelles, Ursula von der Leyen et la Commission ont lancé des travaux préparatoires. Le chef de l’Etat s’est aussi entretenu du sujet avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, vendredi, en marge des appels passés à la suite de la prise de contrôle par l’armée russe de la centrale nucléaire de Zaporijia, dans le sud de l’Ukraine.

Un triple objectif, mais des moyens qui divergent

Ce sommet vise trois objectifs d’après une version provisoire de la déclaration qui doit être signé à la fin de la rencontre. Les vingt-sept doivent trouver un accord pour “augmenter sensiblement les dépenses de défense“,  arrêter de dépendre des énergies fossiles russes et adapter les règles européennes sur la dépense publique “à la nouvelle situation géopolitique“ et aux nouveaux besoins d’investissement. “C’est réellement le sommet du sursaut européen, le sommet de la souveraineté européenne“, s’enorgueillit-on à l’Elysée.

Reste que, même s’il se mettent d’accord sur ces objectifs, les dirigeants sont toutefois divisés sur la question fondamentale : “qui paie “? Paris propose de mettre en place un nouveau plan d’investissement européen modelé sur celui qui a servi à faire aux conséquences de la pandémie et financé par de la dette commune européenne. “Nous pensons qu’il y aurait de la valeur à avoir un nouveau plan de résilience au niveau européen,“ explique-t-on à l’Elysée, où on plaide pour que ce plan soit financé par de “l“endettement mutualisé“.

Plusieurs gouvernements tels que l’Allemagne et les Pays-Bas ont cependant déjà rejeté l’idée française. En visite à Paris hier, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a été clair. “À ce stade, je ne suis pas d’accord avec un NextGenerationEU acte II“, a-t-il déclaré. “Un pays comme les Pays-Bas dépenserait beaucoup d’argent non pas pour nous-mêmes, mais pour les autres. Je pense que c’était justifiable dans le cadre de NextGenEU, mais maintenant, avec tous les problèmes auxquels nous sommes également confrontés avec les prix de l’énergie dans les Pays-Bas et l’accélération de notre transition énergétique, c’est un débat différent”, a-t-il conclu.

Un renforcement de l’économie européenne

La deuxième journée du sommet, vendredi 11 mars, sera consacrée au renforcement de l’économie européenne face aux conséquences de la guerre en Ukraine. La France va proposer d’adopter un nouveau plan de relance de 800 millions d’euros, sur la base d’un emprunt collectif qui n’a pas les faveurs de l’Allemagne.

La Commission européenne lèverait des montants significatifs sur le marché obligataire, avant de les redistribuer aux Etats membres. Objectif : aider les pays européens à faire face aux conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.  “Nous devons trouver de nouveaux outils pour faire face aux nouveaux problèmes que cette crise soulève“, a déclaré lundi soir le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni, devant les députés européens réunis à Strasbourg.

Mar
11
ven
Invasion de l’Ukraine : réunion du G7 sur la sécurité alimentaire
Mar 11 Jour entier

L’Allemagne qui en occupe la présidence tournante, a annoncé qu’elle allait organiser vendredi un sommet virtuel des ministres de l’Agriculture des pays du G7, pour discuter des impacts de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur la sécurité alimentaire mondiale et de la manière de stabiliser les marchés alimentaires.

“L’approvisionnement en denrées alimentaires en Allemagne et dans l’Union européenne est sûr, mais des pénuries plus importantes sont à prévoir dans certains pays en dehors de l’UE – en particulier là où la pénurie règne déjà aujourd’hui en raison de problèmes tels que la sécheresse“, a déclaré le ministre allemand de l’Agriculture, Cem Oezdemir, dans un communiqué.  “Des hausses de prix pour les produits agricoles ne peuvent pas non plus être exclues dans les pays industrialisés“, a-t-il ajouté.

En quelques jours, les prix du blé et des céréales se sont en effet affolés. Le jour du déclenchement de l’invasion le 24 février, le cours du blé a ainsi battu son record historique sur le marché européen, à 316,50 euros la tonne. Une hausse qui s’explique notamment par la mise à l’arrêt des ports ukrainiens, par lesquels transitent les céréales. L’inquiétude grandit avec l’envolée des cours de cette matière première essentielle, qui a augmenté de 70 % depuis le début de l’année.

Mar
14
lun
Guerre en Ukraine : quatrième session de pourparlers @ Virtuel
Mar 14 – Mar 15 Jour entier

Une quatrième session de pourparlers entre la Russie et l’Ukraine a débuté ce lundi matin en visioconférence. “Nos positions n’ont pas changé : la paix, un cessez-le-feu immédiat, le retrait de toutes les troupes russes, et seulement après cela nous pourrons parler de nos relations de voisinage et de nos différends politiques“, a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un négociateur et conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky. “La communication [avec Moscou] reste établie même si c’est compliqué“, a-t-il écrit sur Twitter, indiquant que “les deux parties exprimaient leurs positions spécifiques“.

 Ces nouveaux pourparlers interviennent après une première rencontre infructueuse entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne jeudi dernier en Turquie.

La session de pourparlers entre l’Ukraine et la Russie, qui a débuté lundi, donne lieu à des “négociations difficiles“, a annoncé de son côté le président ukrainien Volodymyr Zelensky, ajoutant qu’un point serait fait “dans la soirée“. “Nous devons tenir bon et nous battre pour gagner, pour parvenir à une paix que les Ukrainiens méritent, une paix honnête avec des garanties de sécurité pour notre Etat, pour notre peuple. Et pour les mettre par écrit lors de négociations, de difficiles négociations », a-t-il déclaré dans une adresse vidéo.

Cette nouvelle session de pourparlers, interrompu lundi, reprendra mardi après une “pause technique“, pour permettre “des travaux supplémentaires des sous-groupes de travail et la clarification“ de certains termes, a déclaré sur Twitter M. Podoliak, précisant que les “négociations continu[ai]ent“.

 

 

 

“La France face à la guerre“ : le premier vrai, faux débat, de la Présidentielle @ Studios TF1
Mar 14 Jour entier

Pour la première fois depuis le début de la campagne, et alors que celle-ci se déroule dans un contexte inédit de crise internationale, les principaux candidats à la Présidentielle participent ce lundi à une émission émission spéciale “La France face à la guerre“, proposée en prime time par TF1. Ils seront au final huit sur le plateau : Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Marine Le Pen, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Pécresse, Fabien Roussel et Éric Zemmour. “Tous ont confirmé leur venue“ assure Adrien Gindre, le rédacteur en chef du service politique de TF1 et LCI.

Le coup de gueule“ des oubliés

Une décision qui ne plaît guère à ceux restés sur le carreau. Nathalie Arthaud (LU), Philippe Poutou (NPA) et Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ont notamment réagi en dénonçant respectivement “l’obstacle de Bouyges“ (actionnaire de TF1) à passer, un débat démocratique qui n’est “pas pour tout le monde“ et qu ’“il n’y a pas de grands ou de petits candidats, comme il n’y a pas de petits ou de grands Français“. Le candidat du parti “Résistons ! “, le député Jean Lasalle, a à lui aussi réagi à la nouvelle sur les plateaux de CNEWS et Europe 1, avouant avoir le sentiment d’être “un candidat de merde et inutile“.

Une émission en trois temps, sans débat

La situation en Ukraine et ses multiples conséquences seront au cœur des échanges. Mais aussi les propositions des candidats et leur vision de la France de demain. À l’issue d’un tirage au sort qui déterminera leur ordre de passage, chacun des candidats interviendra en plateau. L’émission se déroulera en trois temps : d’abord une profession de foi de chacun des invités d’une durée d’une minute, puis l’interview menée par les journalistes, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau, et enfin un droit de réponse de 2 minutes, leur permettant de revenir sur certains des points abordés auparavant.

Pas d’échanges avec Emmanuel Macron

Les candidats présents sur le plateau seront interviewés les uns après les autres, sans jamais débattre en direct, Emmanuel Macron ayant annoncé son intention de ne prendre part à aucun débat avant le premier tour. Le Président aurait en effet posé ses conditions avant d’accepter l’invitation de TF1 : pas de confrontation ni de photo avec les autres candidats, pas de plans dans le public, des arrivées séparées et minutées pour ne croiser personne en coulisse, un thème principal favorisant le tenant du titre et un temps de parole tenu secret.

Tout a donc été organisé par la chaîne, de façon à ce que les uns et les autres ne se croisent à aucun moment. Même le principe d’une photo de groupe des prétendants, réclamée par certains de leurs représentants réunis dans les locaux de TF1 jeudi après-midi, a été rejeté, tout comme l’idée d’un propos liminaire des journalistes pour expliquer au téléspectateurs pourquoi — et à cause de qui — aucune confrontation directe n’aurait lieu.

Alors que trois des équipes — celles de Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen — avaient prétendu “réserver leur réponse“ quant à leur participation, lors de la réunion de jeudi, afin de protester contre l’absence de débat, les mêmes ont finalement accepté l’invitation vendredi matin. “On n’allait pas se priver d’un moment devant 5 millions de téléspectateurs…“ concédait hier soir, au téléphone avec Playbook, le conseiller d’un des trois prétendants, ajoutant que son champion se fendrait lui-même d’un petit tacle à l’endroit du président, dont l’attitude dénoterait une forme de “dédain“, non seulement à l’égard de ses concurrents mais aussi “à“l’égard des Français“.

Un temps d’interview variable

Les huit candidats invités ce soir ne disposeront pas exactement du même temps d’interview. Raison officielle: les règles d“’équité“ fixées par l’Arcom (ex-CSA) et appliquées en période électorale, qui ne sont pas tout à fait les mêmes que les règles d’égalité stricte en vigueur à partir du 28 mars.

Comme le rappelait hier soir le JT de TF1, la place accordée à un candidat doit dépendre du “nombre d’élus, des groupes à l’Assemblée, des sondages, de la dynamique de campagne et les résultats aux précédentes élections » ainsi que la “contribution à l’animation du débat” du candidat, c’est-à-dire le nombre de ses meetings, de ses déplacements ou encore sa présence sur les réseaux sociaux. Ceci expliquant d’ailleurs la présence d’Anne Hidalgo, ce soir, alors que certains sondages la placent derrière Jean Lassalle ou Philippe Poutou qui eux, ne seront pas de la partie.

Fin du passe vaccinal et du port du masque en intérieur @ France
Mar 14 Jour entier

Après plusieurs semaines de levée des restrictions sanitaires liées au Covid-19, “une nouvelle phase d’allègement des mesures“ s’ouvre ce lundi 14 mars. À partir d’aujourd’hui le passe vaccinal n’est plus exigé dans les lieux clos,  à l’exception des transports collectifs et des établissements de santé. Exit également le passe vaccinal pour entrer dans les lieux publics où il était jusqu’alors obligatoire (bars, restaurants, musées, cinémas, discothèques…).

Ce lundi 14 mars sonne aussi le retour des “règles normales“ en entreprise, où le port du masque dans les bureaux et lieux de restauration collective, n’est plus imposé. A l’école également où le protocole sanitaire est allégé, les élèves vont retrouver le plaisir de suivre un cours ou d’aller à la cantine sans masque sur le nez.

En Savoir plus

Ukraine : adoption par l’UE du quatrième paquet de sanctions contre la Russie @ Commission européenne
Mar 14 Jour entier

Les représentants des 27 pays de l’Union Européenne (UE) doivent formellement approuver ce lundi à Bruxelles la quatrième salve de sanctions contre la Russie annoncée vendredi à l’issue du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement à Versailles.

Lors de ce sommet, les Vingt-Sept ont décidé d’élargir une nouvelle fois leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Parmi elles figure, notamment, le débranchement de trois banques biélorusses de la plateforme financière internationale Swift, a annoncé la présidence française du Conseil de l’UE. Les transactions liées aux actifs de la Banque centrale biélorusse sont, elles, désormais interdites.

Les représentants des Etats membres ont également interdit l’exportation vers la Russie de pièces et technologies destinées au secteur maritime. 14 oligarques ainsi que 146 sénateurs russes ont par ailleurs été ajoutés à la liste noire de l’UE.  Lors de la conférence de presse clôturant le sommet de Versailles, Emmanuel Macron a affirmé que l’UE était prête à adopter de nouvelles sanctions. “Toutes les options sont sur la table“, a affirmé le président français.

Une nouvelle salve de sanctions qui s’ajoute aux précédentes

Un premier train de sanctions avait été adopté par l’UE le 23 février, la veille de l’invasion russe en Ukraine. Les sanctions ciblaient la capacité de la Russie à accéder aux marchés de capitaux européens. 351 membres de la Douma ainsi que 27 individus et entités russes impliqués dans la violation de l’intégrité du territoire ukrainien avaient également été frappés par des sanctions individuelles.

Au lendemain de l’invasion russe, le 25 février, les vingt-sept avaient de nouveau imposé des sanctions personnelles contre Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov . Elles couvraient alors les secteurs de la finance, de l’énergie, des transports et des technologies, ainsi que la politique des visas. Le 28 février, l’Union avait acté une interdiction des transactions de la Banque centrale russe et  banni les compagnies aériennes russes de son espace aérien. De nouvelles sanctions visant 26 personnes avaient également été décidées.

Le 2 mars, l’UE a décidé de frapper au portefeuille en débranchant sept banques russes du système Swift . Le même jour, les media Russia Today et Sputnik, deux organes de presse financés par Moscou, avaient été interdits de diffusion dans l’UE.

Mar
16
mer
Guerre en Ukraine : Jean Castex présente le plan d’aide au gouvernement @ Hôtel de Matignon
Mar 16 Jour entier

Jean Castex, a annoncé qu’il présentera mercredi 16 mars le plan d’aide du gouvernement pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la guerre en Ukraine. “Je présenterai très vraisemblablement mercredi après-midi avec plusieurs membres du gouvernement le plan de résilience que le président de la République nous a demandé de préparer », a annoncé le Premier ministre en marge d’un déplacement à Toulouse. Ce “plan de résilience“ doit permettre notamment d’aider les entreprises touchées par les répercussions en tous genres de l’invasion russe. Il sera “très sectorisé“, a prévenu le chef du gouvernement.

Flambée des prix du gaz, du pétrole, du blé, risque de pénurie en titane ou en aluminium, perte de débouchés à l’export… La guerre en Ukraine est en effet en train de porter un coup très rude à l’activité de centaines d’entreprises dans l’aéronautique, l’agroalimentaire ou encore l’automobile.

Une première réponse a été apportée samedi par Jean Castex face à l’envolée des prix du carburant, en accordant une remise à la pompe de 15 centimes d’euros, «pour tous les Français», ménages comme entreprises, à compter du 1er avril et pour quatre mois. Mais des mesures additionnelles seront apportées. Jean Castex évoquant notamment le cas, parmi bien d’autres, des pêcheurs, dont la “flotte de bateaux“ est “très consommatrice en carburant“.

Un mot d’ordre : protéger les entreprises françaises

Cette fois, l’idée est de cibler les entreprises les plus impactées par la guerre en Ukraine. Cela correspond à quelques centaines d’entreprises, selon Bercy, parmi lesquelles les sociétés qui consomment énormément de gaz. Ce plan de résilience économique devrait contenir des mesures pour soutenir ces professionnels. Jean Castex a également promis de ne pas laisser tomber les pêcheurs, frappés de plein fouet par la hausse du prix des carburants. Il pourrait y avoir des annonces sur les charges sociales ou les taxes portuaires. Des discussions ont eu lieu ces derniers avec les collectivités qui perçoivent ces taxes.

Ukraine : Volodymyr Zelensky s’adresse au Congrès américain @ Virtuel
Mar 16 Jour entier

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera en visioconférence à l’ensemble du Congrès américain ce mercredi à 14 heures (heure de Paris), ont annoncé lundi les responsables démocrates de la Chambre des représentants et du Sénat. “Nous nous réjouissons d’accueillir le président Zelensky pour un discours devant la Chambre et le Sénat, et de transmettre notre soutien au peuple ukrainien, qui défend courageusement la démocratie“, ont indiqué Nancy Pelosi et Chuck Schumer dans une lettre aux élus.

Ce nouvel échange avec les membres du congrès, fait suite à celui du 5 mars dernier, au cours duquel le président ukrainien avait déjà échangé avec plus d’une centaine d’élus et sénateurs américains par visioconférence.  Volodymyr Zelensky avait plaidé pour la livraison à l’Ukraine d’avions de fabrication soviétique et un durcissement des sanctions économiques contre la Russie. Les élus avaient alors adopté une enveloppe faramineuse de près de 14 milliards de dollars pour la crise ukrainienne. Des fonds entre autres censés de permettre à l’Ukraine de protéger son réseau électrique, de combattre les cyberattaques et de s’équiper en armes défensives.

Le président ukrainien devrait une nouvelle fois réclamer, mercredi, une aide militaire plus importante pour faire face à l’armée russe. L’administration américaine a déjà apporté un soutien à l’Ukraine, notamment 1,2 milliard de dollars (1,09 milliard d’euros) en un an sur le plan sécuritaire. Une nouvelle assistance sécuritaire de 800 millions de dollars pourrait être annoncée après l’intervention de Volodymyr Zelensky.

Mar
17
jeu
Emmanuel Macron dévoile son projet présidentiel @ Docks de Paris
Mar 17 Jour entier

Deux semaines jour pour jour après l’officialisation de sa candidature à la présidentielle et à 24 jours du 1er tour, Emmanuel Macron donne une conférence de presse ce jeudi après-midi pour présenter son projet présidentiel. L’évènement pour lequel quelque 250 journalistes ont été accrédités, aura lieu à partir de 15 heures, aux Docks de Paris, à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.

Après avoir envisagé plusieurs options — une présentation face à des citoyens, l’envoi d’un simple dépliant dans les boîtes aux lettres, selon le Parisien — le président sortant a finalement fait le choix de détailler son programme lors d’une conférence de presse

La forme

Seul à la tribune, le candidat à sa réélection prendra la parole pendant une heure environ avant que ne commence le ballet des questions-réponses avec la presse. L’exercice pourrait durer trois, voire quatre heures s’il le faut, fait valoir sa garde rapprochée, répétant à l’envi qu’Emmanuel Macron se prêtera au feu roulant des questions sans esquiver aucun sujet. “La volonté, c’est de faire un exercice de pédagogie, long, sur le programme, devant les journalistes“, a indiqué un proche du président de la République à BFMTV. “Il voulait prendre le temps d’expliquer et de répondre à toutes les questions“, ajoute t-il faisant valoir qu’il serait “dans son costume de candidat et aurait la parole plus libre“.

Deux dépliants présentant le programme doivent être proposés aux français après cette conférence de presse. L’un, de 8 pages, est destiné à être distribué sur les marchés et autres sorties de métro dès demain, l’autre, de 24 pages, sera envoyé par courrier autour de lundi.

Ce que l’on sait du projet du président sortant

Pour l’heure, seules quelques propositions ont été distillé au compte-goutte. Pour n’en citer que deux, Emmanuel Macron a annoncé qu’il envisageait de mettre fin à la redevance qui finance l’audiovisuel public. Il a également fait savoir qu’il envisageait aussi de reporter l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 65 ans entre 2023 et 2032. Selon Playbook, le candidat souhaite porter une centaine de mesures, dont certaines défileront, en arrière-plan, sur un écran géant lors de la conférence de presse de cet après-midi.

Dans le document final comme dans le discours du jour, Emmanuel Macron s’appuiera sur cinq axes forts : “l’éducation, la souveraineté, le travail, la santé et la “protection“, selon les mots d’un proche du président. Mais le projet se veut aussi “ancré dans les crises“, par opposition à certains concurrents et à leurs “programmes de doctrine“.

Pour autant plusieurs des mesures du projet présidentiel, figurent déjà dans les programmes de ses opposants sur sa droite : suppression de la redevance audiovisuelle (comme Zemmour et Le Pen qui veulent privatiser tout ou partie de l’audiovisuel public), retraite à 65 ans (comme Valérie Pécresse, bien que leurs projets de réforme comportent quelques différences), durcissement des conditions d’accès au RSA (également proposé par la candidate LR) ou encore allègement des droits de succession, comme le révèle le Figaro (mesure promise, avec des nuances, par Pécresse, Zemmour et Le Pen).