L’agenda politique

Sep
8
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Lancement du Conseil National de la Refondation (CNR) @ centre d'entraînement de l'équipe de France de rugby
Sep 8 Jour entier

Emmanuel Macron avait annoncé au mois de juin, son lancement ce jeudi. À la rentrée “nous aurons aussi le chantier de l’école, de la santé, de nos grands services publics, avec ce dialogue qu’on lancera dès le Conseil national de la refondation du 8 septembre“, avait indiqué le président en marge de la cérémonie du 78e anniversaire de la libération de Bormes-les-Mimosas (Var).

Ce lancement en grande pompe aura lieu ce jeudi, à Marcoussis, dans l’Essonne, depuis le centre d’entraînement de l’équipe de France de rugby. Un choix symbolique, censé illustrer l’esprit voulu par l’exécutif. “C‘est un haut lieu du rugby qui montre l’esprit collectif, l’esprit d’ouverture et les valeurs qui sont celles du rugby“, a justifié le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, invité sur France Info mardi 30 août.

Une situation qui n’est pas totalement inédite relève Politico : ce lieu ayant déjà abrité des réunions politiques par le passé. Cela avait été le cas en 2009, lorsqu’un conclave des cadres du PS s’était réuni dans ce lieu, pour préparer le parti à l’élection présidentielle de 2012. C’est aussi là qu’avaient été organisées en 2003 les négociations visant à mettre un terme à la guerre civile ivoirienne, débouchant sur l’accord de Linas-Marcoussis.

Le programme

Le CNR sera introduit par une allocution du chef de l’État et suivie de trois interventions : celle du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau ; du premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici ; et enfin, de la présidente du Haut Conseil pour le climat, Corinne Le Quéré. S’ensuivra une journée de dialogue “direct, franc et sans filtre“ selon un conseiller élyséen, autour des cinq thématiques annoncées la semaine dernière par la première ministre. Deux heures de tour de table et réaction des participants sont programmées en fin de journée. L’évènement prendra fin vers 18 heures.

Quels grands thèmes ?

Le but de ce CNR est de poser un diagnostic commun, de partager les contraintes, de s’accorder sur la méthode et un calendrier. Il interviendra en amont du travail législatif et en aval, sur la mise en œuvre“ a expliqué Elisabeth Borne, lors de sa conférence de presse du 31 août.

La Première a apporté quelques précisions sur ce conseil, au terme du séminaire gouvernemental de rentrée. “Le président de la République lancera la semaine prochaine le Conseil national de la refondation“. “cinq thèmes y seront abordés : le bien vieillir, le plein emploi, l’école, la santé et la transition écologique“, avait alors précisé la Première ministre. “Chaque ministre en charge d’un de ces thèmes devra ensuite poursuivre la réflexion en CNR thématique. Pour chaque thème, les acteurs concernés seront conviés. Les prochains CNR en format global se réuniront sous ma présidence“, avait ajouté la locataire de Matignon.

Quelle direction ? Quels participants ?

L’actuel haut-commissaire au Plan, François Bayrou, entouré de huit collaborateurs, aura la charge d’organiser cette nouvelle instance, sous la responsabilité de la Première ministre. “J’ai toujours défendu cette idée selon laquelle il faut trouver des zones de consensus pour faire avancer un certain nombre de diagnostics qui n’avancent jamais“ a expliqué le chef de file du Modem, se disant  “prêt à aider par tous les moyens pour garantir la bonne tenue de cette démarche et pour que personne ne se sente instrumentalisé.“

Côté participants, “une cinquantaine d’acteurs représentatifs de notre société“, ont été conviés par Elisabeth Borne à participer à cette instance, censée réunir responsables politiques, syndicats, associations et citoyens autour de grands sujets de réforme. Nombre d’entre eux ont toutefois d’ores et déjà décliné l’invitation.

La politique de la chaise vide chez les politiques

Un “risque de confusion“ et des incertitudes, pour la droite

Ils ont été clairs, ils n’en veulent pas, ils n’iront pas. A droite comme à l’extrême droite, même politique de la chaise vide. Le RN ne participera pas au CNR. Les LR n’en veulent pas. C’est le président du Sénat, qui a ouvert le bal des annulations. Dans un courrier adressé le 26 août dernier au chef de l’État, Gérard Larcher affirme que “les mécanismes de démocratie participative peuvent contribuer à éclairer la représentation nationale, mais ils ne peuvent en aucun cas s’y substituer“. Dénonçant “le risque de confusion“ et “les incertitudes qui demeurent sur son rôle véritable“, Gérard Larcher soutient que le CNR “est perçu comme une forme de contournement du Parlement“. Refusant ce qui s’apparente selon lui à “un exercice indéterminé de co-construction de la loi en dehors du Parlement“, il prévient :  “La loi ne se vote qu’au Parlement“.

En Savoir plus

 

 

Nouvelle réunion du groupe de contact pour la défense de l’Ukraine @ Base américaine de Ramstein
Sep 8 Jour entier

Les représentants de plus de quarante pays et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, se retrouvent, jeudi, sur la base américaine de Ramstein pour une nouvelle réunion du groupe de contact sur la défense ukrainienne, coprésidé par le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin et son homologue ukrainien, Stepan Poltorak.

Cette cinquième réunion du Groupe est destinée à témoigner de “l‘unité et la solidarité“ des alliés de l’Ukraine, a indiqué le chef d’état-major américain, le général Mark Milley.  “La consommation de munitions est très importante dans cette guerre en Ukraine“, a expliqué ce dernier aux journalistes qui l’accompagnent. L’objectif est “d’essayer de déterminer les besoins, les demandes et ensuite de comparer ceci à l’offre, que ce soit les stocks des pays ou ce qui peut être produit par l’industrie“ de défense, a-t-il ajouté dans l’avion qui l’acheminait de Washington.

L’artillerie est en effet décisive dans le conflit. Or l’Ukraine a épuisé tout son armement de fabrication russe, et sa défense est désormais totalement dépendante de l’aide militaire occidentale. De son côté, la Russie s’est tournée vers la Corée du Nord pour acheter de grandes quantités de roquettes et d’obus d’artillerie. Les Etats-Unis, premiers fournisseurs d’aide militaire à l’Ukraine ont d’ores et déjà promis de fournir pour 13,5 milliards de dollars d’armements divers, notamment des missiles antichars Javelin, des pièces d’artillerie et des obus compatibles avec les systèmes d’artillerie de l’OTAN.

Washington a aussi fourni jusqu’à présent aux forces ukrainiennes des systèmes d’artillerie de précision Himars et leurs roquettes guidées par GPS dites GMLRS, d’une portée de plus de 80 kilomètres, qui sont largement utilisés dans le sud et l’est du pays. Kiev souhaiterait des armes de plus longue portée de type ATACMS qui peuvent frapper à 300 kilomètres, mais les Etats-Unis refusent, craignant que ces missiles visent des cibles en territoire russe, ce qui pourrait provoquer un élargissement du conflit. “La politique actuelle des Etats-Unis est que nous n’envoyons pas d’ATACMS“ a rappelé le général Milley. “Nous avons eu cette conversation plusieurs fois avec mon homologue et d’autres responsables ukrainiens.“

Dernière minute :

Les Etats-Unis annoncent une nouvelle aide militaire de 675 millions de dollars

Jeudi matin, avant l’ouverture de la réunion sur la base de Ramstein ,les Etats-Unis ont annoncé par la voix du secrétaire d’Etat américain à la défense, qu’ils allaient livrer à l’Ukraine, de nouvelles aides militaires d’un montant de 675 millions de dollars (675,8 millions d’euros).

Antony Blinken annonce deux milliards de dollars d’aide supplémentaire pour l’Ukraine

Peu après dans la matinée, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken qui effectue une visite inopinée à Kiev, a annoncé une nouvelle aide militaire pour l’Ukraine et d’autres pays européens menacés par la Russie. M. Blinken a déclaré que l’administration Biden fournirait deux milliards de dollars de financement militaire étranger à long terme à l’Ukraine et à dix-huit pays européens voisins.  Selon le département d’Etat américain, cette aide s’ajoute aux 675 millions de dollars de soutien direct en livraison d’armements à l’Ukraine, annoncé par Lloyd Austin.

L’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine s’élève désormais au total à 15,2 milliards de dollars depuis l’accession à la présidence de Joe Biden en janvier 2021.

 

Sep
9
ven
Bruxelles : réunion extraordinaire du Conseil de l’énergie @ Bruxelles
Sep 9 Jour entier

La République tchèque qui préside pour six mois le Conseil Européen a annoncé le 29 août une réunion d’urgence des ministres de l’Énergie de l’UE ce lundi 9 septembre. “Je convoque une réunion extraordinaire du Conseil de l’Energie. Nous nous réunirons à Bruxelles le 9 septembre. Nous devons réparer le marché de l’énergie“, a annoncé sur Twitter le ministre tchèque de l’Industrie et du Commerce, Jozef Sikela.

Cette décision intervient alors que l’Union Européenne s’efforce de réduire sa dépendance à l’égard des approvisionnements en pétrole et en gaz russes à la suite de l’attaque de Moscou contre l’Ukraine. La réduction des approvisionnements et l’inquiétude quant à l’avenir ont provoqué une hausse vertigineuse des prix de l’énergie en Europe. Vendredi 26 août 2022, le prix de l’électricité en France a battu un record sur le marché à terme, dépassant les 1 000 € le mégawattheure (MWh), contre environ 85 €/MWh l’an dernier à la même période. A la même période, le géant russe Gazprom a par ailleurs annoncé  qu’il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir du jeudi 1er septembre.

Une réforme structurelle du marché de l’électricité

Face à cette situation, la Commission européenne a planché cet été sur des propositions concrètes pour réformer la fixation des prix de l’électricité. “La flambée des prix de l’électricité montre désormais et pour différentes raisons les limites de la conception actuelle de notre marché de l’électricité. Il a été développé dans des circonstances complètement différentes et à des fins totalement différentes. Il n’est plus du tout adapté aux objectifs et c’est pourquoi à la Commission nous travaillons sur une intervention urgente et sur une réforme structurelle du marché de l’électricité“, avait annoncé le 29 août dernier sa présidente, Ursula Von Der Leyen. Cette réforme, réclamée de longue date par la France mais qui divisait les Vingt-Sept, sera au coeur de la réunion des ministres de l’Energie de l’UE, ce jeudi 9 septembre.

L’annonce de Me Von der Leyen a surpris, car toucher à la façon dont on fixe les prix de l’énergie dans l’Union était jusqu’à très récemment tabou. Le système en place est en effet effet jugé très complexe à réformer sans fragiliser tout l’édifice qui évite aux Européens chaque hiver un éventuel blackout. En couplant le prix de l’électricité sur celui du gaz, ce système a aussi grandement favorisé l’innovation et les énergies renouvelables. C’est ce que défendaient encore récemment la dizaine de pays au premier rang desquels il y avait l’Allemagne, encore très opposée au printemps dernier à toute réforme de ce type.

L’explosion des prix du gaz et de l’électricité fait bouger les lignes

L’explosion des prix de l’électricité et du gaz sont toutefois en train de faire bouger les lignes. Réformer ce marché “empêchera Vladimir Poutine de dicter à l’Europe les prix de l’électricité avec ses manœuvres en matière d’approvisionnement en gaz“, défendent les Tchèques qui rejoignent ainsi les positions française, belge, espagnole et portugaise. Les 27 débattront aussi de l’opportunité de plafonner les prix de gaz, ce que réclament avec force les autorités belges : “Il faut bloquer le prix du gaz sur ce marché qui ne fonctionne plus !“  propose leur premier ministre Alexander De croo.

Bruxelles présente ses pistes

Sous pression, Ursula Von der Leyen, a présenté mercredi 7 septembre un catalogue de cinq mesures pour alléger les factures énergétiques des Européens.  “Il faut que nous agissions le plus vite possible“ a affirmé la présidente de la Commission, alors que certains estiment que Bruxelles a été trop lente à mettre un plan en place.

La Commission envisage ainsi de plafonner à 200 euros par mégawattheure le prix de l’électricité produite par des entreprises non gazières (parcs éoliens, centrales nucléaires et au charbon).

Bruxelles a également proposé mercredi de plafonner les revenus des entreprises produisant de l’électricité avec le nucléaire et les renouvelables, et de réclamer une “contribution de solidarité“ aux groupes gaziers et pétroliers. Certains producteurs d’électricité, qui mobilisent des centrales nucléaires, l’éolien, le solaire ou les barrages hydroélectriques, “réalisent des revenus massifs qui ne reflètent pas leurs coûts de production“, qui sont “faibles“, a déploré Mme von der Leyen qui a appelé à redistribuer ces “bénéfices inattendus“, pour aider les ménages et entreprises “vulnérables“.

La Commission va également proposer un plafonnement du prix du gaz russe afin de surmonter la crise énergétique et à combattre la “manipulation“ des marchés énergétiques par la Russie, a déclaré sa présidente. “Nous devons réduire les revenus de la Russie que Poutine utilise pour financer cette guerre atroce contre l’Ukraine“, a souligné Ursula Von der Leyen. Toutes ces propositions seront au coeur des discussions ce vendredi, des ministres européens de l’Energie, qui lors du Conseil, devront les adopter et éventuellement les amender.

Macron et Scholz montent au créneau

À la suite de sa visioconférence avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, le Président Emmanuel Macron s’est exprimé, ce lundi sur la situation énergétique en Europe et en France. “Le prix de l’électricité sur le marché européen doit être formé de manière plus cohérente“, a affirmé le chef de l’État,  dénonçant des “prix déconnectés de la réalité des coûts de production« .

A l’instar de son homologue allemand, il a défendu un prélèvement sur les “bénéfices indus“ des producteurs d’énergie, liés à la flambée des cours de l’électricité. Dans le droit fil des annonces de la Commission européenne, le locataire de l’Élysée a défendu lundi le principe d’un “mécanisme de contribution européenne“. C’est-à-dire, un prélèvement sur les opérateurs énergétiques “dont les coûts de production sont très inférieurs aux prix de vente sur le marché.“

Défendant une position commune avec l’Allemagne, Emmanuel Macron s’est également dit favorable à ce que les Vingt-Sept puissent acheter leur gaz en commun, ce qui permettrait selon lui de “payer moins cher“. La France soutiendra aussi le principe d’un prix plafond sur le gaz russe, remis à l’ordre du jour par les annonces de la Commission européenne.

 

Fête de l’humanité 2022 @ Base aérienne 217
Sep 9 – Sep 11 Jour entier

Rituelle de rentrée, la Fête de l’humanité se tiendra les 9, 10 et 11 septembre. Après 21 éditions sur l’Aire des Vents à La Courneuve, c’est au cœur de l’Essonne qu’aura lieu l’évènement, précisément sur l’ancienne base aérienne 217 au Plessis-Pâté , nichée à 25km au sud de Paris.

Installée en bordure de l’Aire des Vents du Parc Georges Valbon de La Courneuve depuis 1999, laFête de l’Huma avait annoncé qu’elle allait devoir trouver un “nouveau lieu d’accueil en raison de la construction du futur village des Médias pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024“.

Toutes les forces de gauche présentes

Fabien Gay, le directeur de l’Humanité, a confirmé que l’ensemble des forces de gauche, notamment celles composantes la Nouvelle Alliance Ecologique et Sociale (Nupes) ont répondu favorablement à l’invitation du journal et seront présentes pour cette première édition post-Nupes dans l’Essonne. Après six ans d’absence, La France insoumise y fera son grand retour, alors que le Parti socialiste et Europe écologie les Verts y tiendront pour la première fois un stand.

Le programme des 3 jours

La programmation musicale

Côté musique, sont notamment annoncés lors de cette nouvelle édition :  Sexion d’assaut, Dutronc & Dutronc, Kungs ou encore Gauvain Sers et Camélia Jordana. Christophe Maé, Benjamin Biolay, Deluxe ou encore Selah Sue  etL’Impératrice seront aussi de la partie. Les places sont à réserver dès maintenant ! Ici.

Sep
11
dim
Mort d’Élisabeth II : le déroulé de la semaine @ Royaume-Uni
Sep 11 – Sep 14 Jour entier

La reine Elizabeth II s’est éteinte à l’âge de 96 ans, a annoncé le palais de Buckingham, jeudi 8 septembre. Ce décès étant survenu dans la résidence d’été de la famille royale, à Balmoral, un protocole millimétré a été mis en place jusqu’au funérailles de la souveraine.

Ce dimanche, le cortège funéraire de la reine a quitté le château écossais de Balmoral, avant d’arriver au palais de Holyroodhouse, à Edimbourg, résidence officielle de la famille royale dans la capitale écossaise. Une procession de près de 300 kilomètres, à travers les villes de Perth, Aberdeen et Dundee.

Le déroulé des prochains jours

Plusieurs étapes importantes sont prévues jusqu’aux funérailles de la souveraine du Royaume-Uni, qui auront lieu le lundi 19 septembre, à l’abbaye de Westminster, à Londres.

Mardi 13 septembre

Mardi, le couple royal se rendra en avion à Belfast et visitera le château de Hillsborough, où il verra une exposition sur la longue association de la reine avec l’Irlande du Nord. Ils assisteront également à un service à la mémoire de la reine et recevront un message de condoléances dirigé par le président de l’Assemblée d’Irlande du Nord.

De retour à Londres, ils assisteront à l’arrivée du cercueil de la reine Elizabeth II, qui quittera la cathédrale Saint-Giles pour l’aéroport d’Edimbourg en fin d’après-midi. A 18 heures (19 heures à Paris), la princesse Anne accompagnera la dépouille de sa mère lors d’un vol vers Londres, où elle sera accueillie à son arrivée par le roi Charles III, la reine consort Camilla et les membres de la famille royale. De là, le convoi funéraire prendra la direction du palais de Buckingham, dans le centre de Londres. Le cercueil de la reine y reposera  dans la Bow Room.

Lundi 12 septembre

Premier discours du roi devant les deux chambres du Parlement

C’est une matinée qui s’annonce chargée pour le roi Charles III et Camilla, la reine consort. Le couple royal commencera sa journée en se rendant à à 10 heures (11 heures à Paris) à Westminster Hall, où la Chambre des communes et la Chambre des lords se sont réunies pour exprimer leurs condoléances. Il s’agira du premier discours du monarque, aux deux chambres du Parlement.

Le président de la Chambre des communes, Sir Lindsay Hoyle, présente ses condoléances au roi Charles III

Cérémonie des clés au palais de Holyroodhouse

Ils s’envoleront ensuite pour Edimbourg, où le roi assistera à la cérémonie des clés au palais de Holyroodhouse, d’où le cercueil de la reine sera transporté en procession à la cathédrale Saint-Gilles d’Edimbourg.

Procession solennelle sur le Royal Mile

Le cercueil d’Élisabeth II y arrivera en début d’après-midi pour une cérémonie religieuse prévue à 15 heures (16 heures à Paris), en présence de Charles III et de plusieurs membres de la famille royale. Il y sera publiquement exposé jusqu’à mardi. Le public étant invité à venir se recueillir.

Entrée du cercueil de la reine Elisabeth II dans la cathédrale Saint-Gilles d’Edimbourg

 

La famille royale assistera dans la soirée à une veillée funèbre. Le roi Charles se rendra au préalable au Parlement écossais, pour une séance de condoléances.

Mercredi 14 septembre

Mercredi après-midi, le cercueil de la reine sera transporté en procession du palais de Buckingham au Westminster Hall, où le corps de la souveraine sera publiquement exposé jusqu’au matin des funérailles nationales. Le roi, la reine et la famille royale se joindront à la procession, qui passera notamment par The Mall, Whitehall, Parliament Street, Parliament Square et New Palace Yard.

La célèbre cloche de Big Ben résonnera et des coups de canon seront tirés depuis Hyde Park. L’archevêque de Canterbury dirigera une cérémonie en présence de la famille royale. La reine reposera ensuite à Westminster Hall pendant 3 jours, jusqu’au 19 au matin sur un catafalque drapé de pourpre. Le public pourra venir s’y recueillir 23 heures sur 24. Des centaines de milliers de personnes sont attendues. Au même moment, les funérailles nationales seront répétées avant que le roi Charles III ne se rende au pays de Galles. Le ministère des Affaires étrangères organisera la venue et l’accueil des chefs d’Etats du monde entier. En parallèle, des dispositifs de sécurité vont être élaborés pour se préparer aux mouvements de foule lors des obsèques de la reine.

Vendredi 16 septembre

Le roi Charles III et la reine consort, Camilla, doivent se rendre vendredi au pays de Galles, complétant ainsi leur tournée des quatre nations du Royaume-Uni.

Lundi 19 septembre

Le dixième jour, la reine Élisabeth sera officiellement inhumée. Des funérailles d’Etat, avec des dignitaires attendus du monde entier, dont le président américain Joe Biden, et une audience télévisée de millions de personnes à travers le monde. Une procession est aussi prévue pour acheminer le cercueil jusqu’à l’abbaye de Westminster, avant la cérémonie prévue à 11 heures (midi à Paris).

 

Sep
12
lun
Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Sep 12 – Sep 15 Jour entier

Le Parlement européen se réunit à Strasbourg en session plénière, du lundi 12 au jeudi 15 septembre 2022. Parmi les temps forts de cette session, la guerre en Ukraine, la réponse de l’Union  Européenne (UE) à la flambée des prix de l’énergie, le renforcement de l’action de l’UE contre le changement climatique, ainsi qu’un débat sur l’état de l’Union.

Lundi 12 septembre

Lundi à 16h30, le porte-parole du Parlement européen donnera un point presse consacré à la session plénière qui démarre à 17 heures.

Mardi 13 septembre

Prix de l’énergie

Parmi les thèmes majeurs à l’ordre du jour de cette journée, la flambée des prix de l’électricité et du gaz, conséquence de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mardi après-midi, les députés débattront de la réponse européenne à la hausse spectaculaire des prix de l’énergie avec le Conseil et la Commission. Le Parlement débattra également sur des projets qui s’inscrivent dans le cadre du paquet “Fit for 55“, qui visent à accélérer le déploiement des énergies renouvelables et à réduire la consommation d’énergie d’ici à 2030. (votes mercredi).

Guerre en Ukraine

Le Parlement débattra mardi après-midi des derniers développements de la guerre en Ukraine avec le Chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et votera dans la semaine sur l’octroi d’une aide macrofinancière de cinq milliards d’euros à l’Ukraine.

Incendies et sécheresse en Europe

Après la série de catastrophes naturelles qui s’est abattue sur l’Europe cet été, les députés débattront mardi de 9h à 10h30, des différents moyens de renforcer l’action de l’UE contre le changement climatique. Une résolution sera mise aux voix jeudi 15 septembre.

Salaires minimaux

Dans l’après-midi (13h00-15h00), un débat se tiendra sur l’adoption au sein de l’UE de salaires minimaux adéquats. Les députés devraient donner le feu vert à de nouvelles règles sur les salaires minimaux pour lutter contre la pauvreté des travailleurs, améliorer leur niveau de vie et favoriser les négociations collectives, et ce, en respectant les prérogatives des États membres dans la détermination des niveaux de salaire à l’échelle nationale (débat mardi, vote mercredi).

Énergies renouvelables

Les eurodéputés débattront d’une directive sur les énergies renouvelables. Enfin, la Première ministre finlandaise Sanna Marin partagera mardi matin avec les eurodéputés sa vision de la situation de l’Europe et de son avenir (10h30-11h50). Son intervention sera suivie de celles des groupes politiques. Ce débat sera le sixième du cycle d’échanges baptisé ‘‘C’est l’Europe’’ au Parlement européen. Une conférence de presse de la Présidente Metsola et de Mme Marin est prévue à midi.

Mardi également, la Présidente du Parlement, Roberta Metsola, participera à une réunion bilatérale avec la Première ministre finlandaise Sanna Marin, avant son intervention devant le Parlement. L’après-midi, elle rencontrera la secrétaire d’État française chargée de l’Europe, Laurence Boone.

Mercredi 14 septembre

Débat sur l’état de l’Union

A l‘ordre du jour de ce mercredi 14 septembre, un débat sur l’état de l’Union. La Présidente de la Commission européenne, prononcera à 9 heures une allocution, suivie d’un débat avec les députés. Le débat annuel sur l’état de l’Union permet aux eurodéputés d’évaluer les résultats et les priorités de la Commission européenne et de contribuer à définir l’orientation politique de l’UE.

Ursula von der Leyen présentera les résultats des travaux de la Commission au cours de l’année passée et ses projets à venir, notamment concernant la solidarité de l’UE avec l’Ukraine, les sanctions contre la Russie, les mesures permettant de garantir l’approvisionnement en énergie de l’UE et de réduire sa dépendance aux énergies fossiles russes, ainsi que la flambée actuelle des prix de l’énergie.

Elle devrait également évoquer le pacte vert européen et la transition verte, la numérisation, la réponse de l’UE à la pandémie de COVID-19 et la préparation à de futures pandémies, ainsi que le plan de relance européen NextGenerationEU. Les députés évalueront le travail de la Commission ainsi que ses projets pour l’année à venir et feront des propositions.

Débat sur les valeurs européennes et la Hongrie

Existe t-il un risque clair de violation grave par la Hongrie des valeurs sur lesquelles l’Union est fondée ? C’est la question à laquelle vont devoir répondre les eurodéputés. Face au bilan de la situation en Hongrie depuis que le Parlement Européen a activé l’article 7, l’Union pourrait ne plus considérer le pays comme une véritable démocratie et dénoncer une atteinte permanente aux valeurs de l’UE. (débat mercredi, vote jeudi). L’après-midi sera consacré au vote d’un certain nombre de décisions et textes, notamment sur les salaires minimaux adéquats dans l’UE, la directive “Fit for 55“.

Jeudi 15 septembre

Sont notamment programmés ce jeudi, un débat sur la mise en œuvre de la nouvelle stratégie industrielle actualisée pour l’Europe et le vote de la résolution sur les moyens de renforcer l’action de l’UE contre le changement climatique.

Programme session extraordinaire

 

 

 

Sep
13
mar
Ouverture des “dialogues de Bercy“ @ Ministère de l'Economie et des finances
Sep 13 Jour entier

Ce mardi 13 septembre à 15 heures, s’ouvrent les “Dialogues de Bercy“. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, et Gabriel Attal, ministre délégué en charge des comptes publics, ont convié au ministère des parlementaires de tous bords pour un round d’observation, avant l’examen de l’épineux budget 2023. Ce rendez-vous sera prolongé par trois autres rencontres (les 15, 20 et 21 septembre), avant le Conseil des ministres du 26 septembre, date à laquelle doit être présenté le projet de budget.

Initié par le ministre des Comptes publics début septembre, l’initiative n’a reçu au départ qu’un accueil glacial, des oppositions parlementaires, tous bords confondus. Les Républicains (LR) comme le Rassemblement National (RN) ou la France Insoumise (LFI) prévenant d’emblée qu’ils ne voteraient pas, de toutes manières, le projet de budget pour 2023, toujours en chantier. “Une concertation pipeau“, balayait-on chez les LR. “Nous n’irons pas“, avait tranché sur BFMTV le patron du RN, Jordan Bardella.

Pas fermé aux discussions, l’Insoumis et président de la Commission des Finances de l’Assemblée, Éric Coquerel, n’en restait pas moins “méfiant“. “En lisant monsieur Attal, j’ai un peu de mal à voir comment on pourrait évoluer les uns vers les autres“ expliquait-il le 4 septembre dans une interview au HuffPost nationale.

En Savoir Plus

 

Sep
14
mer
Journées parlementaires @ France
Sep 14 – Sep 23 Jour entier

Députés et sénateurs font leur rentrée, avec des journées parlementaires disséminées sur l’ensemble du territoire au cours du mois de septembre et d’octobre.

 Pour la première fois depuis 20 ans, aucune session extraordinaire n’a été programmée au mois de septembre. Les élus ne reprendront donc les travaux législatifs dans l’hémicycle qu’à partir du 3 octobre.

Renaissance et ses alliés

Après les parlementaires de Renaissance qui ont ouverts le bal, les 6 et 7 septembre, à Louan-Villegruis-Fontaine, en Seine-et-Marne, les deux groupes alliés de la majorité présidentielle, organisent à leur tour, leurs journées parlementaires.

Modem

A partir de ce jeudi 22 septembre et comme chaque année, la petite station balnéaire morbihannaise de Guidel accueille les journées parlementaires du MoDem, suivies de l’université de rentrée du parti ce week-end.  Officiellement, les discussions autour de François Bayrou pour ces journées parlementaires seront centrées sur le changement climatique et la fiscalité. Mais c’est bien la réforme des retraites qui sera dans toutes les têtes. Depuis plusieurs jours, le patron du MoDem tire en effet à boulets rouges sur la méthode privilégiée par l’exécutif. En l’état, il est hors de question pour les députés de son groupe d’adopter un texte aussi important par un amendement au budget de la sécurité sociale et un recours au 49-3. La mise en garde résonne d’autant plus fort que François Bayrou vient d’être investi secrétaire général du Conseil national de la refondation,

C’est dans ce contexte que François Bayrou retrouve Élisabeth Borne à Guidel ce jeudi, pour tenter d’éviter une première crise sérieuse au sein de la majorité. Mardi soir, l’annonce de l’absence probable de la Première ministre, d’Elisabeth Borne, avait provoqué un coup de chaud dans les rangs démocrates. Impossible en effet de ne pas voir un lien entre cette dernière et les charges successives de François Bayrou et Jean-Paul Mattei, patron du groupe à l’Assemblée, contre la future réforme des retraites. L’affaire a néanmoins été vite rattrapée. La cheffe du gouvernement prendra au final la direction de Guidel cet après-midi. Pour le plus grand bonheur de ses hôtes. “Nous, on sait recevoir, on fait toujours parler le Premier ministre lors de notre rentrée“, grinçait un hier un cadre démocrate consulté par PlayBook. Allusion, vous l’aurez peut-être deviné, au congrès de Renaissance samedi où François Bayrou avait été privé de parole.

Horizons

Pour Horizons, le parti lancé par Édouard Philippe, ce sera les 16 et 17 septembre à Fontainebleau (Seine-et-Marne). L’ancien Premier ministre assistera à la deuxième journée des rencontres parlementaires d’Horizons. Après une journée réservée aux députés, les maires se joindront au dispositif, afin de devenir un véritable “lieu d’échange“ entre parlementaires et élus locaux. Une  “boîte à idées“ qui permettra de “remettre les élus locaux au centre du débat public“, comme l’explique au JDD le maire de Reims et proche d’Édouard Philippe, Arnaud Robinet. Les maires réunis éliront le président de leur comité, poste auquel Christian Estrosi, maire de Nice, est pour l’instant seul candidat. L’heureux élu deviendra ainsi vice-président du parti. La journée de travail sera conclue par une double prise de parole très attendue de la part des participants : Édouard Philippe, mais aussi la Première ministre, Élisabeth Borne.

La Nupes

Communistes – 14-16 septembre- et socialistes 19 et 20 septembre

Au sein de la nouvelle alliance de la gauche, ce sont les élus communistes qui seront les premiers à tenir leurs journées parlementaires. Elles sont organisées à Moulins (Allier) du mercredi 14 au vendredi 16 septembre. Les parlementaires socialistes sont pour leur part conviés au Couvent des Jacobins de Rennes, lundi 19 et mardi 20 septembre. Lors de ces deux jours, les élus PS consacreront une demi-journée aux enjeux énergétiques.

France Insoumise : 22-23 septembre

La France insoumise doit elle tenir ses journées parlementaires à l’Assemblée les 22 et 23 septembre. La question du fonctionnement interne du mouvement devrait être au coeur de ces deux jours de réflexion.  Le sujet a été défriché par la députée LFI, Clémentine Autain, dans une note publiée sur son blog le 21 août. L’élue demande davantage de “pluralisme“ et appelle à dépasser la “forme gazeuse“ de LFI, plaidant pour une structuration du mouvement sur l’ensemble du territoire.

Rassemblement National : 16-18 septembre

Exit Fréjus pour le RN : le parti relocalise cette année ses journées parlementaires au Cap d’Agde (Hérault), du 16 au 18 septembre. Tous les élus du Rassemblement National sont attendus dans la station balnéaire : députés, eurodéputés, maires, conseillers régionaux. Au coeur de ces deux jours, l’élection du nouveau président du RN, désigné par le vote des militants réunis en congrès à Paris, le 5 novembre. Deux prétendants s’affrontent : Jordan Bardella, et Louis Alliot, le maire de Perpignan.

Les deux premières journées mêleront ateliers de formation des élus et conférences. La journée du dimanche sera celle des prises de parole. A partir de 14 heures, c’est Aurélien Lopez-Liguori, le jeune député de la circonscription à Agde, qui ouvra le bal, puis suivront des discours de Jordan Bardella et Louis Aliot, les deux candidats à la présidence du parti. En fin d’après-midi, l’événement sera clôturé par un discours de Jordan Bardella, président par intérim du Rassemblement national, et de Marine Le Pen.

Communiqué RN -journées parlementaires

Les Républicains : 15-16 septembre

Les traditionnelles journées parlementaires Les Républicains seront cette année des journées communes pour les députés, sénateurs eurodéputés LR. Elles sont prévues les 15 et 16 septembre prochains, à Biarritz. La question de la succession devrait également être au cœur de ces deux jours organisés jeudi 15 et vendredi 16 septembre à Biarritz. Alors que Christian Jacob a quitté ses fonctions de président en juin, dans la foulée de la défaite des Républicains à l’élection présidentielle, plusieurs candidats s’affrontent pour lui succéder, dont le député Éric Ciotti et le sénateur Bruno Retailleau. Aurélien Pradié, député du Lot, pourrait lui aussi se déclarer. Lors de ces journées parlementaires, les Républicains souhaitent notamment anticiper la coordination des groupes parlementaires sur les prochains projets de lois.

 

Sep
16
ven
Congrès fondateur du parti Renaissance @ Carousel du Louvre
Sep 16 – Sep 17 Jour entier

Après avoir posé les bases de sa refondation le 27 août à Metz, lors d’une convention des cadres du parti, la République En Marche (LaREM), poursuit sa mue. Le parti présidentiel se prononcera le 17 septembre, lors d’un congrès à Paris, sur sa transformation annoncée en un nouveau parti, Renaissance. L’événement doit se tenir au Carrousel du Louvre, symbole de la victoire d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle de 2017. Le chef de l’État pourrait lui-même être présent. Ce congrès doit acter l’adoption des nouveaux statuts, de la charte des valeurs et de la direction de Renaissance, qui seront votés par les adhérents les 16 et 17 septembre.

Les contours du parti présidentiel

MoDem et Horizons restent indépendants

Si ce travail de restructuration du mouvement est perçu plutôt positivement par les Marcheurs, le concept de départ était autrement plus ambitieux. Au soir du premier tour de la présidentielle, Emmanuel Macron avait en effet émis l’idée d’un seul et unique grand parti pour sa majorité, comprenant le Modem de François Bayrou et Horizons d’Édouard Philippe. Or ces derniers resteront indépendants, préférant conserver leur singularité et leur indépendance.

Le nouveau parti présidentiel est également censé résulter de la fusion entre LaREM et deux de ses partis satellites, Territoires de progrès (TdP), dirigé par le ministre du Travail Olivier Dussopt,  et Agir, par le ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester. Dans le projet de parti conçu par son futur secrétaire général, Stéphane Séjourné, ceux-ci auront le statut de “courant“, un terme désormais préféré à celui de “sensibilité“. Or, une partie des militants de TdP, notamment, refusent de renoncer à leur indépendance financière et politique en devenant de simples “sensibilités“.

Les militants de Territoire de progrès et d’Agir peuvent me faire confiance : je serai le garant de l’expression des sensibilités“ a déclaré M. Séjourné, alors que la question d’une fédération ou d’une structure confédérative a été abordée lors du séminaire de Metz. Une troisième voie finalement écartée.  Des dispositions transitoires prévoient toutefois que les adhérents de ces deux partis puissent être associés à Renaissance après la décision de leurs instances. Jusqu’à cette date, ils conservent la possibilité d’une double adhésion.

Une équipe dirigeante macroniste

 À titre symbolique, Emmanuel Macron, fondateur de LaREM en 2016, est proposé comme président d’honneur du parti. “Le président de la République sera le président d’honneur et je proposerai aux militants d’élire une direction dont je serai le secrétaire général“, indique Stéphane Séjourné au Parisien, dans une interview où il détaille le futur organigramme de Renaissance. Autour des deux hommes, les statuts prévoient une direction collégiale sans hiérarchie, avec treize secrétaires généraux délégués. “J’ai souhaité m’entourer de secrétaires généraux délégués avec des personnalités fortes et qui incarnent des sensibilités différentes“, déclare l’ancien eurodéputé.

Bruno Le Maire sera en charge des idées. Amélie de Montchalin s’occupera des relations extérieures, Gérald Darmanin aura la formation, Bérangère Couillard les relations avec les adhérents, Olivier Dussopt la structuration départementale du parti, Aurore Bergé la riposte, Franck Riester sur les élections, Fabienne Keller la mobilisation, Clément Beaune l’international et l’Europe ou encore Brigitte Bourguignon la coordination des grandes causes“.  Et Pascal Canfin sera “en charge des relations avec le gouvernement“, énumère t-il.

Les “grognards”“ Richard Ferrand et Christophe Castaner, tout comme le délégué général sortant de LaREM, Stanislas Guérini, seront membres de droit du bureau exécutif.

Le vote en ligne des militants les 16 et 17 septembre

Les 16 et 17 septembre, les militants de la République En Marche sont appelés à voter en ligne. Ils doivent approuver la liste des membres de la direction collégiale, une charte des valeurs et les nouveaux statuts du parti.  Seuls les adhérents “certifiés“ au préalable avant ce vendredi, 8 sont toutefois habilités à se prononcer. Les opérations de vote se tiendront du 16 septembre à 8h00 au 17 septembre à 12h000. Les résultats de ce vote seront annoncés le 17 lors du congrès.

 

Sep
19
lun
Funérailles nationales d’Elisabeth II @ Abbaye de Westminster
Sep 19 Jour entier

Les funérailles nationales de la reine Élisabeth II auront lieu ce lundi 19 septembre, à partir de 12 heures, heure française (HF), à l’abbaye de Westminster, après une procession militaire à travers Londres, et avant une dernière cérémonie privée dans la chapelle du château de Windsor. Ce seront les premières funérailles d’État au Royaume-Uni depuis celles organisées en 1965, pour l’ancien Premier ministre Winston Churchill.

Voici le résumé des événements tels qu’annoncés par le palais de Buckingham et le gouvernement britannique (précisés à l’heure française).

• 7h30 : fin de l’exposition du cercueil à Westminster Hall.

• 11h45 : procession pour acheminer le cercueil jusqu’à l’abbaye de Westminster avant les funérailles. Un jour férié a été décrété pour l’occasion.

• 12h00 : funérailles d’Etat en présence de plus de 2 000 invités, dont des centaines de dignitaires étrangers et tête couronnées, ainsi que 200 personnes décorées par la reine cette année, notamment des soignants ayant lutté contre la pandémie de Covid-19.

• 12h55 : deux minutes de silence seront demandées une fois qu’aura retenti le Last Post, hommage aux soldats tombés au combat dans l’armée britannique.

• 17h00 : service religieux à la chapelle Saint-George du château de Windsor, en présence de 800 personnes.

Procession à Londres et service religieux à l’abbaye de Westminster

La journée se découpera en deux parties. À 11h 45 (HF), le cercueil de la souveraine sera transporté en procession du palais à l’abbaye de Westminster. Le service religieux assuré par le doyen de Westminster, débutera à midi, pour se terminer aux alentours de 13 heures (HF). Quelque 2 000 personnes assisteront à la cérémonie à Westminster Abbey. Parmi eux, des membres de la famille royale, des têtes couronnées de toute l’Europe, de hauts responsables politiques britanniques, des chefs d’État et de gouvernement du monde entier, et des représentants du Commonwealth, dont la reine a été à la tête pendentif tout son règne.

Dernier voyage vers le château de Windsor

A la fin du service funèbre, vers 13h15 (HF), le cercueil, placé sur un affût de canon, sera tiré lors d’une procession en direction de l’arche de Wellington, au Hyde Park Corner de Londres. Au terme de cette procession, le cercueil de la reine sera chargé dans un nouveau corbillard, pour son dernier voyage vers le château de Windsor, à trente kilomètres de là. Une nouvelle procession débutera alors aux alentours de 16 h 10. A 17 heures (HF), le cercueil de la reine entrera dans la chapelle Saint-Georges pour un nouveau service religieux en présence de plus de 800 personnes.

Inhumation dans la plus stricte intimité

Vers 20h30, viendra le temps de l’inhumation de la reine à la chapelle commémorative du roi George VI, située à l’intérieur de la chapelle Saint-Georges. Lors d’un service familial privé, en présence des seuls membres de la famille royale, et sans caméras, la souveraine sera descendue dans le caveau royal. Son cercueil reposera alors pour l’éternité dans la chapelle du roi George VI, une annexe à la chapelle principale où se trouve déjà son père et sa mère, ainsi que les cendres de sa sœur, la princesse Margaret. Le cercueil de son mari, le prince Philip (1921-2021), qui repose pour le moment dans le caveau royal, sera déplacé dans la chapelle pour rejoindre celui de son épouse.

En Savoir Plus

Retransmission de l’événement en direct

Au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, la BBC couvrira en direct les funérailles d’État de la reine Elizabeth II à l’abbaye de Westminster à Londres ainsi que le service religieux à la chapelle St George, à Windsor. Toute la journée, le site Web de la chaîne anglaise , relayera l’évènement heure par heure. Les funérailles de la reine seront projetées dans des parcs, des places et des cinémas à travers le Royaume-Uni, a annoncé le gouvernement britannique.

En France

La plupart des chaînes généralistes et des chaînes d’info seront ce lundi en édition spéciale, dès 6 heures du matin, pour retransmettre la cérémonie. “Qu’ils zappent sur TF1, sur France 2 ou sur les chaînes d’info, les Français n’auront pratiquement pas d’autre choix que d’assister à ses funérailles, et ce, dès 6 heures du matin – et même 5 heures pour CNews“ , relève ce dimanche le quotidien, Le Monde . Pour ne citer que quelques uns des directs prévus :

France 2 propose à partir de 6h30, une édition spéciale présentée par Anne-Sophie Lapix, avec Stéphane Bern, l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang, les journalistes Nathalie Saint-Cricq et Etienne Leenhardt et les envoyés spéciaux de la chaîne, depuis Londres, et à Paris.

Dès 6 heures du matin, TF1 et LCI feront antenne commune pour suivre l’événement en direct de Londres. À partir de 8 heures, les journalistes, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau prendront la relève, entourés d’invités et d’experts : Marc Roche biographe royal, Isabelle Rivère, biographe de la reine (seule journaliste française à avoir pu suivre Elizabeth II pendant plusieurs années), Vincent Meylan, rédacteur-en-chef à “Point de vue“, Samantha de Bendern, chercheuse à l’Institut royal des Affaires Internationales, Catherine Ivanichtchenko, rédactrice en cheffe adjointe de “Voici“ et  Pierre Servent, consultant militaire. Mais aussi le prêtre anglican William Gulliford, et Sir Peter Forbes Ricketts, ancien Ambassadeur du Royaume-Uni en France.

Dès que l’état de santé de la monarque est devenu préoccupant, le 8 septembre, BFM-TV s’est employée à délocaliser, outre-Manche, une partie de sa rédaction et la plupart de ses plateaux. En tout, ce sont une douzaine d’équipes de reporters et soixante-dix personnes qui auront fait le déplacement dans le royaume, sans compter les intervenants extérieurs. Huit équipes de trois personnes  rendront compte des événements depuis l’Angleterre, lundi, dont certaines dans des endroits “touchés de plein fouet par la crise, comme Liverpool“, afin de faire entendre une autre tonalité que celle qui régnera à Westminster ou à Windsor.