L’annonce de ce déplacement avait été faite il y a quelques semaines pour “montrer le soutien indéfectible de la France“. Elle a été confirmée par l’intéressée jeudi 22 septembre. Malgré l’appel à la mobilisation de Vladimir Poutine, “Mon déplacement à Kiev reste d’actualité.“ “Je me rendrais lundi à Varsovie, puis à Kiev“. “Je conduis une importante délégation de l’Assemblée nationale. Il est important que l’Europe continue à manifester son soutien à l’Ukraine“, a déclaré sur France Info, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
L’élue mènera de lundi à vendredi, une importante délégation parlementaire dans les zones de reconstruction et où des réfugiés sont accueillis, avec au programme les droits des femmes et des visites de terrain, a indiqué son entourage ce samedi. A ses côtés lors de ce déplacement : la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l’Assemblée, les présidents des commissions de la Défense, Thomas Gassiloud (Renaissance), des Affaires étrangères Jean-Louis Bourlanges (Modem), des Affaires européennes Pieyre-Alexandre Anglade (Renaissance), ainsi que Anne Genetet, député Renaissance et secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées.
La titulaire du perchoir retrouvera le président de la Rada (parlement ukrainien) Rouslan Stefantchouk, vu récemment à Berlin, et ira sur le terrain. En Pologne, elle se rendra notamment dans un centre d’hébergement de réfugiés ukrainiens et rencontrera une association défendant les femmes, sur les sujets de l’IVG et des conséquences de la guerre. Une rencontre entre la délégation française et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait avoir lieu.
Paris, Bordeaux, Perpignan, le Puy-en-Velay… Des manifestations pour la défense du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) se dérouleront ce mercredi en France, dans de nombreuses villes, à l’appel d’un collectif de 70 associations et syndicats.
À l’occasion de la journée internationale pour le droit à l’avortement, ces organisations réclament un accès effectif à l’IVG, un droit trop souvent entravé et inégalement appliqué sur le territoire, avec la réouverture de centres de proximité et davantage de moyens pour les financer. À la veille de cette mobilisation, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes s’est prononcé ce mardi en faveur d’une inscription du droit à l’avortement dans l’article 1 de la Constitution.
📣 A la veille de la journée mondiale de lutte pour l’IVG, le @HCEfh Haut Conseil à l’égalité entre ls femmes et ls hommes s’est prononcé mardi en faveur d’1 inscription du droit à l’avortement dans l’article 1 de la Constitution.
La décision du HCE https://t.co/Cbh1GVKmfo#IVG pic.twitter.com/r3THK5mKUc— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 28, 2022
Autre revendication : la publication du décret autorisant les sages-femmes à pratiquer des IVG instrumentales, prévu par la loi Gaillot de mars 2022. C’est aussi aujourd’hui que le Planning familial lance un site Web destiné à fournir une information fiable sur l’IVG pour contrer les discours anti-avortement.
. @leplanning lance un site pour contrer les anti-avortement
« Le contexte actuel nous pousse à réagir. Le droit des femmes à l'IVG est attaqué dans de nombreux pays. En France, il n’est pas garanti et l’effectivité de la loi n’est pas totale. » https://t.co/Ds6HvBA9Mi
— Le JDD (@leJDD) September 24, 2022
Des rassemblements à Paris et dans les grandes villes
Des rassemblements sont prévus sur tout le territoire, notamment dans les grandes villes. A Paris, le cortège partira de la place de la Bastille à 18h30.
Des initiatives partout le #28septembre pour défendre le droit à l'#avortement pic.twitter.com/M34Y2jFvJ3
— Collectif Avortement en Europe les femmes décident (@CollAvortement) September 26, 2022
A Paris, la manifestation va de Bastille, à l'entrée du Jeu de Paume, vers l'Ambassade des États Unis #avortement #28septembre pic.twitter.com/XLey9bsS8U
— Collectif Avortement en Europe les femmes décident (@CollAvortement) September 26, 2022
La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, se rend ce mercredi à Marseille pour assister au départ vers l’Ukraine du roulier Aknoul, de la compagnie de fret CMA CGM, avec plus de 1 000 tonnes d’aide humanitaire à bord.
Le lancement de cette opération, au lendemain de la troisième visite de la cheffe de la diplomatie française à Kiev, remplit la promesse faite par Emmanuel Macron le 24 août, à l’occasion du sixième mois de guerre en Ukraine, d’envoyer sur place une aide massive de sécurité civile, médicale et de réhabilitation d’urgence. Dans un message de soutien adressé au peuple Ukrainien à l’occasion de l’anniversaire de l’Indépendance de l’Ukraine acquise il y a 31 ans, le président français avait annoncé, sans plus de précision, que “dans quelques jours, un navire quittera le port de Marseille pour acheminer des vivres et du matériel médical“.
Cette opération humanitaire dont le nom est “Un bateau pour l’Ukraine“, est coordonnée par le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Elle s’organise avec le concours de la Fondation CMA CGM dans le cadre d’un partenariat dédié. Le groupe marseillais qui doit permettre l’acheminement de matériel de sécurité civile, d’aides médicale, alimentaire et de réhabilitation d’urgence, met pour cela à disposition le navire roulier “Aknoul“ qui va quitter Marseille aujourd’hui pour le port roumain de Constanza, en Mer noire.
Le bateau devrait arriver d’ici trois semaines dans le port roumain de Constanta, sur les rives de la mer Noire. Des camions chargeront le fret pour l’emmener par la route vers la région de Tchernihiv, au nord de Kiev et près de la frontière biélorusse, sévèrement détruite par l’armée russe au début de la guerre.
Tous les regards seront tournés ce soir vers l’Elysée où a lieu ce soir le dîner le plus attendu de la semaine. Alors que l’exécutif décidera “d’ici la fin de la semaine“ s’il inclut ou non la réforme des retraites dans ses les textes budgétaires, présentés lundi en Conseil des ministres, le camp présidentiel se réunit ce mercredi soir, pour décider de la méthode
Tout le ban et l’arrière-ban de la majorité ont été conviés. Outre le président et la cheffe du gouvernement, sont attendus les ministres concernés par la réforme. D’abord ceux de Bercy, Bruno Le Maire (Economie) et Gabriel Attal (comptes publics), mais aussi Franck Riester pour les Relations avec le Parlement. Les présidents de groupes de la majorité seront autour de la table, tout comme les patrons de partis : Aurore Bergé (Renaissance), Jean-François Mattei (MoDem) et Laurent Marcangeli (Horizons), mais aussi les chefs des partis alliés, François Bayrou (MoDem), malgré les tensions entre le MoDem et l’exécutif ces dernières semaines et Edouard Philippe (Horizons).
Au coeur de ce diner un seul et unique sujet : quelle méthode, quel véhicule législatif pour faire voter la réforme des retraites, promesse de campagne du candidat Macron ? Le sujet a largement pourri l’ambiance au sein de la majorité, avant même que ne démarrent la session parlementaire et l’examen du budget. L’exécutif dispose de trois solutions.
En Savoir plus
Tous les regards seront tournés ce soir vers l’Elysée où le ban et l’arrière-ban de la majorité st conviés pr décider de la méthode de réforme des retraites. Amendement au #PLFSS texte dédié ou 3e voie. Une nouvelle piste qui offrirait quelques avantages https://t.co/gLdbw57uiy pic.twitter.com/pmlZdx9FOo
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 28, 2022
Alors que des manifestations en faveur du pouvoir d’achat ont lieu ce jeudi 22 septembre, les syndicats, CGT, Solidaires, FSU et des organisations de jeunesse (UNEF, FIDL, VL, MNL) appellent, ce jeudi 29 septembre, à une nouvelle journée de mobilisation en faveur du pouvoir d’achat et de l’augmentation des salaires. Des partis de gauche et des associations telles Attac ou Oxfam s’associeront également à cette mobilisation, qui pour la CGT, fera écho aux manifestations et aux grèves des travailleurs en Grande-Bretagne et en Grèce.
‼️ Avec une inflation de plus de 6 % sur un an, la situation salariale atteint un niveau insupportable.
La fin de l’insouciance et de l’abondance, nous y sommes confronté·es depuis longtemps !
📢Mobilisations le 22 septembre dans la Santé et le 29 septembre pour les #salaires ✊ pic.twitter.com/Y2OoVMHK4f— UFSE-CGT (@UFSE_CGT) August 25, 2022
Deux grands absents
Les deux organisations syndicales majoritaires ont toutefois annoncé qu’elles ne participeraient pas à cette journée. À commencer par la CFDT. “Qui va croire que c’est parce que vous allez manifester tous ensemble à Paris que cela va régler la question (des salaires) ? C’est entreprise par entreprise, branche professionnelle par branche professionnelle qu’il faut agir“, a estimé Laurent Berger. L’Unsa et FO ont également décidé de ne pas en être. Force Ouvrière refuse d’être “la courroie de transmission d’un parti politique“, explique son secrétaire général, Frédéric Souillot, qui met en avant la nécessaire “liberté et indépendance“ des syndicats vis-à-vis des organisations politiques, pour justifier ce refus.
Des revendications autour des salaires
Mi-juillet, l’intersyndicale a publié un texte commun faisant des salaires le “sujet prioritaire“ alors que cette question alimente une forte conflictualité dans les entreprises depuis le début de l’année. “Une succession de mesures ponctuelles et majoritairement financées par l’État ne peut constituer un ensemble suffisant pour répondre à l’urgence“, écrivent dans un texte commun assez rare, les syndicats CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires et Unsa et les organisations d’étudiants et de lycéens.
Tract intersyndicale 29 septembre10 mesures d’urgence pour la CGT
La CGT à l’initiative de cette journée nationale de grève réclame “une réelle réflexion autour des salaires, et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère.“ “Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs. “Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC“, relève le syndicat, qui propose 10 mesures phares pour les salaires et le pouvoir d’achat
Les perturbations à prévoir
Transports
Un certain nombre de secteurs seront impactés par cette nouvelle journée de mobilisation. A commencer par les transports. La CGT RATP compte bien se faire entendre le 29 septembre. Le syndicat qui compte prendre part au mouvement, a lancé un appel à la grève dans les transports en commun à Paris. Dans un communiqué publié le 19 septembre, il précise que “ce préavis couvre l’ensemble du personnel, de toutes catégories et dans l’ensemble des services du mercredi 28 septembre 2022 à 22h00 au vendredi 30 septembre 2022 à 07h00“.
“Dans un contexte, sous couvert de l’ouverture à la concurrence, d’une transformation à marche forcée de l’entreprise publique, la Direction crée chaque jour de la perte de sens dans le travail, des pertes d’attractivité dans nos métiers, mettant l’emploi en tension, dégradant nos conditions de travail par manque d’effectif “explique le syndicat. “Mais c’est aussi dans un contexte de forte inflation, qui selon les différents prévisionnistes économiques va encore accroitre dans les mois qui viennent“, ajoute la CGT RATP.
Les prévisions de la RATP
Métro
Trafic normal sauf sur les lignes 6 et 8 avec 9 trains sur 10
RER
- RER A : trafic normal
- RER B : 1 train sur 2 sur la partie Nord, 3 trains sur 4 sur la partie sud. Interconnexion maintenue à Gare du Nord
- RER C : 3 trains sur 4
- RER D : 1 train sur 2
- RER E : trafic normal
Transilien
- Ligne H : 3 trains sur 4
- Ligne J : 2 trains sur 3
- Ligne K : service normal
- Ligne L : service normal
- Ligne N : 1 train sur 2
- Ligne P : trafic normal
- Ligne R : 1 train sur 2
- Ligne U : trafic normal
Tramways, bus
En moyenne, neuf tramways sur 10 circuleront sur l’ensemble du réseau à l’exception de la ligne T3a qui circulera uniquement entre Pont du Garigliano et Porte d’Ivry avec 1 tramway sur 2. En moyenne 2 bus sur 3 circuleront sur l’ensemble du réseau avec certaines lignes très perturbées et des lignes interrompues (tous les détails sont à retrouver sur le site de la RATP).
Les prévisions de la SNCF
D’après la SNCF, le trafic sera “légèrement perturbé“ dans le Sud-Est et en Atlantique. Mais le trafic sera “quasi normal“ sur les lignes du Nord et de l’Est de la France. Du côté des Ouigo, il faudra prévoir 3 trains sur 4. Pour les trains Intercités de jour.
Le trafic sera particulièrement perturbé sur les lignes Intercités sur lesquels 1 train sur 2 circulera mais aucun Intercités de nuit, ainsi que sur le TER. À l’international, les trafics du Thalys et de l’Eurostar ne seront pas perturbés, ni les liaisons avec l’Italie et l’Allemagne. l’Allemagne. Le Lyria, qui réalise les liaisons avec la Suisse connaîtra un trafic quasi-normal, et les liaisons vers l’Espagne seront “légèrement perturbées“.
Grève du 29 septembre: quelles perturbations à la SNCF?https://t.co/6icG8KcpQy pic.twitter.com/Ym1rdqfeuB
— BFMTV (@BFMTV) September 28, 2022
Écoles
La participation à la journée de grève s’annonce assez élevée dans le primaire, selon le Snuipp-FSU, premier syndicat du premier degré. Près de 20 % des établissements seront en grève, avec une forte disparité : 40 % à Paris avec 10 % des écoles fermées, 48 % en Seine-Saint-Denis. Dans les Bouches-du-Rhône, 300 écoles seront fermées. Les professeurs n’ayant pas l’obligation de déclarer à l’avance qu’ils feront grève, il est plus difficile d’anticiper l’ampleur du mouvement dans les collèges et lycées.
Services publics
Les agents de la Fonction publique sont également appelés à participer à ce mouvement de grève. Les mairies, centre des impôts, bureaux de poste pourront donc être impactés. Le secteur de la Santé est aussi appelé à se mobiliser.
Vladimir Poutine va finaliser ce vendredi à Moscou l’annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes. La formalisation de ces annexions intervient après que des “référendums“ dénoncés par Kiev et les Occidentaux comme illégitimes, ont validé le rattachement de ces régions à la Russie.
Le président russe a reconnu jeudi soir, l’indépendance des régions ukrainiennes de Zaporijia et de Kherson, situées dans le sud de l’Ukraine “J’ordonne de reconnaître la souveraineté d’Etat et l’indépendance des régions de Zaporijia et de Kherson“, a déclaré dans des décrets M. Poutine, qui va formaliser vendredi l’annexion de ces deux régions, ainsi que de celles de Donetsk et de Louhansk, situées dans l’est de l’Ukraine. La Russie avait déjà reconnu l’indépendance de ces territoires, à la demande de leurs dirigeants séparatistes prorusses, fin février, peu avant le début de son offensive en Ukraine.
Une cérémonie au Kremlin
La cérémonie d’annexion se tiendra vendredi à 14h, heure française, dans l’une des plus grandes salles du Kremlin avec les personnalités pro-russes que Moscou désignées comme les dirigeants des quatre régions ukrainiennes. Le président russe prononcera à cette occasion “un discours volumineux“ . “Une cérémonie de signature d’accords sur l’entrée des nouveaux territoires dans la Fédération de Russie se tiendra demain à 15 heures (14 heures à Paris) au Kremlin. Vladimir Poutine prononcera un long discours lors de cet événement“, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences TASS et RIA Novosti.
⚠️Le président Vladimir Poutine signera vendredi ds documents officiels proclamant l'annexion par la Russie de 4 régions ukrainiennes. Cette décision conduira à l'annexion de 15% du territoire 🇺🇦. La cérémonie se tiendra à 15h 🇷🇺 (14 h 🇫🇷 ) au Kremlin https://t.co/VS8C63k5N5 pic.twitter.com/o3FqIjzzF4
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 29, 2022
La capitale russe se prépare aux festivités. La circulation automobile sera interdite dans une grande partie du centre-ville vendredi. Un grand concert aura lieu vendredi sur la Place Rouge de Moscou, où une tribune avec des écrans vidéo géants a déjà été installée, avec des panneaux publicitaires proclamant “Donetsk, Louhansk, Zaporizhzhia, Kherson – Russie !“ M. Poutine pourrait y faire une apparition.
Diffusion en direct
En France, le discours du président russe, Vladimir Poutine, peut être suivi à partir de 14h sur BFMTV.
🔴 Le discours de Poutine sur l'annexion des territoires ukrainiens
🕑 Demain, à 14H00 sur BFMTV pic.twitter.com/lCraEGLlvc
— BFMTV (@BFMTV) September 29, 2022
Zelensky convoque une réunion d’urgence de son Conseil de sécurité
Volodymyr Zelensky, va, de son côté, convoquer une réunion d’urgence du Conseil de sécurité nationale et de défense.“Il y aura des décisions“, annonce M. Zelensky dans sa vidéo quotidienne de soirée. “Nous savons comment réagir à toute action russe“, ajoute-t-il. Le président ukrainien s’adresse également, une nouvelle fois, aux Russes en évoquant les conséquences sur leur quotidien d’une guerre qui les prive “d’une économie normale, d’une vie décente et du respect de toute valeur humaine“. Une guerre qui peut encore être arrêtée, mais pour cela, “il faut arrêter celui, en Russie, qui veut la guerre plus que la vie. Votre vie, citoyens russes“, clame le président ukrainien en visant Vladimir Poutine sans le nommer.
Une résolution pour condamner les référendums
“Toute décision de procéder à l’annexion des régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporizhzhia n’aurait aucune valeur juridique et mérite d’être condamnée“, a déclaré à la presse le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) votera, vendredi, sur une résolution condamnant les “référendums“ d’annexion de plusieurs régions ukrainiennes, a fait savoir, jeudi soir, la présidence française du Conseil.
La résolution préparée par les Etats-Unis et l’Albanie, dont le contenu précis n’est pas encore public, n’a aucune chance d’être adoptée en raison du droit de véto de la Russie, mais elle devrait ensuite être présentée à l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) vote ce vendredi, sur une résolution condamnant les référendums d’annexion organisés par Moscou dans quatre régions administratives ukrainiennes. Ce même jour le président russe, Vladimir Poutine, va formaliser l’annexion de ces territoires, lors d’une cérémonie au Kremlin.
#Ukraine Après avoir reconnu jeudi soir, l’indépendance ds régions de Zaporijia et Kherson, Vladimir Poutine va formaliser vendredi l'annexion de 4 régions ukrainiennes lors d'une cérémonie au Kremlin. Le président russe prononcera "un discours volumineux“ https://t.co/x8vhttRAf1 pic.twitter.com/PinxgddRWT
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 30, 2022
La réunion aura lieu vendredi à 15 heures à New York (21 heures à Paris) avant une autre discussion prévue sur les fuites découvertes sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, a précisé la présidence française du Conseil. Le projet de texte qui sera soumis “condamne l’organisation par la Fédération de Russie de prétendus référendums illégaux“ dans les oblasts de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, et juge qu’ils ne peuvent avoir “ aucune validité“ ni “servir de base à une altération du statut de ces régions“, “y compris toute prétendue annexion“ par la Russie.
#UkraineRussiaWar Le Conseil de sécurité de l'ONU vote vendredi sur une résolution condamnant ls référendums d’annexion de 4 régions ukrainiennes. Si elle n’a aucune chance d’être adoptée en raison du droit de véto de la Russie, elle devrait ensuite être présentée à l'AG de l'ONU pic.twitter.com/QhxDULJpRM
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 30, 2022
Le projet de résolution préparé par les Etats-Unis et l’Albanie appelle tous les Etats et autres organisations “à ne pas reconnaître une prétendue annexion“ des quatre oblasts par la Russie. Il exige également que Moscou “cesse immédiatement“ son invasion de l’Ukraine et “retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires“ du pays. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a, quant à lui, dénoncé sans équivoque jeudi l’imminence des annexions russes, estimant qu’elles n’ont “pas de place dans le monde moderne“.
Si le veto russe ne fait pas de doute lors du vote de vendredi, c’est surtout la position de la Chine, parfois accusée par les Occidentaux d’être trop conciliante avec la Russie, qui sera examinée avec attention. Pékin, officiellement neutre, a répété cette semaine son appel au respect de l’intégrité territoriale “de tous les pays“. La position de l’Inde sera également suivie de près. Les deux pays s’étaient abstenus en février, au lendemain de l’invasion russe, lorsque la Russie avait mis son veto au Conseil à une résolution dénonçant son “agression“ de l’Ukraine.
La résolution n’a quasiment aucune chance d’être adoptée, mais elle devrait ensuite être présentée à l’Assemblée générale de l’ONU. Ce vote ultérieur à l’AG des Nations Unies, où aucun des 193 Etats membres n’a de veto, permettra d’évaluer le degré d’isolement de la Russie au moment où certains pays en développement s’agacent que l’Occident concentre toute son attention sur l’Ukraine.
La campagne de vaccination avec les nouveaux vaccins bivalents contre Omicron démarrera en France ce lundi 3 octobre, a indiqué mardi 27 septembre sur France Info, le ministre de la Santé, François Braun.
Covid-19 : public concerné, conditions d'accès… Ce qu'il faut savoir sur la nouvelle campagne de vaccination qui démarre lundihttps://t.co/cbAs37hewJ pic.twitter.com/hUbfcdj8pH
— franceinfo (@franceinfo) October 2, 2022
Une dose de rappel pour des “populations cibles“
“Nous constatons depuis trois semaines une reprise de la circulation du virus“, a indiqué le ministre, évoquant “une nouvelle dose de rappel pour les populations cibles“. En pratique, cette nouvelle campagne de vaccination va concerner “les personnes fragiles, les plus de 60 ans, les professionnels de santé et les personnes qui sont en contact avec les personnes fragiles“, a précisé François Braun.
🗣 Covid : le début de la 8e vague ? ➡️ "Nous constatons depuis trois semaines une reprise de la circulation du virus”, admet François Braun. “On se dirige vers une nouvelle dose de rappel, pas pour toute la population : les personnes fragiles, les personnes de plus de 60 ans.” pic.twitter.com/sknIoGq34n
— franceinfo (@franceinfo) September 27, 2022
Cela ne concernera donc pas la population générale, même si “bien entendu, si vous souhaitez vous faire vacciner, vous le pourrez“, a-t-il confirmé.
#COVID19 Une nouvelle campagne de vaccination va démarrer "à partir du 3 octobre" avec l'arrivée des "nouveaux vaccins" pour les "populations cibles", a annoncé le ministre de la Santé, François Braun https://t.co/jQF4iEoeNF pic.twitter.com/33v52eQWAj
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 27, 2022
Un nouveau rappel est également prévu pour les personnes de plus de 80 ans vaccinées depuis plus de trois mois et pour les personnes de plus de 60 ans vaccinées depuis plus de six mois, a précisé le ministre.
Une campagne conforme aux recommandations de la HAS
Le ministère de la Santé a suivi les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), a confirmé François Braun. Pour cette nouvelle campagne, la HAS plaidait d’intégrer dans cette vaccination les vaccins récents dits bivalents.
#Communiqué | #Covid19 La HAS intègre les vaccins bivalents adaptés aux variants d’Omicron validés récemment par l’@EMA_News dans la stratégie de vaccination pour l’automne.
👉 https://t.co/XbRTZ0uBlQ pic.twitter.com/wH2X4ep9K3
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante) September 20, 2022
L’Agence européenne du médicament (EMA) en a validé trois types : “Les vaccins de Moderna et de Pfizer-BioNTech qui ciblent la souche originale et le variant Omicron BA.1, puis la semaine dernière le vaccin de Pfizer-BioNTech qui, lui, cible la souche originale et les variants Omicron BA.4 et BA.5 “.“À l’image des vaccins contre la grippe saisonnière, actualisés chaque année pour prendre en compte les virus qui sont les plus susceptibles de circuler pendant l’hiver, les vaccins à ARNm bivalents ne sont pas des nouveaux vaccins mais des vaccins adaptés aux souches circulantes“, explique la Haute Autorité de santé.
Après un passage express en commission des affaires sociales, l’examen du projet de loi ouvrant la voie à la réforme de l’assurance-chômage démarre ce lundi soir à l’Assemblée. L’examen du texte est prévu pour durer jusqu’à mercredi.
La réforme de l’assurance chômage au menu de l’Assemblée nationale, bataille d’amendements en vue https://t.co/7DC5QODzB9
— Ouest-France (@OuestFrance) October 3, 2022
Avec cinq articles et 376 amendements déposés, les députés commencent presque en douceur cette session ordinaire en séance publique. Le texte risque toutefois d’être âprement débattu. Défendu par le ministre du Travail Olivier Dussopt, le projet de loi prolonge les règles d’indemnisations actuelles jusqu’à la fin 2023, l’actuelle convention d’assurance-chômage arrivant à échéance à la fin de ce mois-ci.
Le texte donne surtout au gouvernement l’autorisation de fixer par décret devant le Conseil d’Etat de nouvelles règles d’indemnisation. Olivier Dussopt le martèle depuis plusieurs semaines : il veut avoir le feu vert du Parlement pour durcir les conditions d’indemnisations quand la situation économique est bonne, et pour les renforcer quand la situation est mauvaise. C’est la fameuse “contracyclicité“. Le ministre entend notamment jouer sur la durée d’indemnisation ou le nombre de mois travaillés nécessaires à l’ouverture des droits. Ces modifications des règles doivent au préalable être discutées avec les partenaires sociaux, dans le cadre de concertations dont la date n’a pas encore été fixée.
L’exécutif voudrait bien faire passer ce premier texte de la session sans trop d’encombres, pour se préserver pour la suite. Après un examen rapide en commission des affaires sociales la semaine dernière, le projet de loi a été adopté, avec les voix de la droite. De l’avis général, la qualité des débats en commission a été de bonne tenue et le gouvernement espère que cela se poursuivra dans l’hémicycle. Prudence malgré tout au ministère du Travail : “il faudra voir si certains groupes décident de jouer le blocage.“
La NUPES prête à en découdre
Les députés de la Nupes ont prévu de se montrer offensifs face à l’ancien socialiste Dussopt. “On va s’opposer à un texte qui donne un chèque en blanc au gouvernement pour ajuster les droits des chômeurs à sa guise, en mettant les partenaires sociaux hors-jeu“ expliquait hier soir le communiste Pierre Dharéville au téléphone avec Playbook.
À l’unisson des syndicats, l’alliance de gauche répond que les difficultés de recrutement sont d’abord liées à la formation et à l’attractivité des métiers (salaires, conditions de travail…), et déplorent une “stigmatisation“ des chômeurs. “Nous bataillerons de pied ferme contre cette réforme inacceptable qui détourne la philosophie de l’assurance chômage et fait fi du dialogue social“, ont annoncé ses chefs de file dans une tribune à Libération.
🔴 À la stigmatisation des demandeurs d’emploi, préférons une assurance chômage universelle et protectrice !
Retrouvez la tribune du groupe parlementaire #NUPES sur l'assurance chômage ⤵️https://t.co/WFN6gppDsV
— La France insoumise (@FranceInsoumise) September 28, 2022
Les abandons de poste dans le collimateur
Les députés LR, eux, veulent profiter de l’examen en séance pour s’attaquer aux abandons de postes. L’amendement 393 déposé par leur groupe, prévoit qu’un salarié qui abandonne volontairement son poste et ne reprend pas son travail après avoir été mise en demeure de le faire est “présumé démissionnaire“. Le but étant de l’empêcher de toucher des allocations chômage, comme c’est le cas actuellement en cas de démission. Une proposition soutenue par le gouvernement et la majorité. Pour la Nupes en revanche, la manœuvre est claire : “c’est le petit sucre que la majorité accorde à la droite pour qu’elle vote le texte“, assurait hier soir le député socialiste Arthur Delaporte.
Assurance-chômage: les abandons de postes dans le collimateur https://t.co/diqnw41fd9
— Les Echos (@LesEchos) September 30, 2022
Ce lundi 3 octobre, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, lance au Mans (Sarthe) le volet santé du Conseil national de la refondation (CNR), voulu par Emmanuel Macron.
Au Mans, @FrcsBraun lance ce lundi le vaste chantier de la refonte du système de santé #CNRsanté et redit son opposition aux mesures coercitives sur l’installation des médecins.https://t.co/D2Og5OMfyD
Téléchargez l’application Le Figaro ⤵️https://t.co/JqzhlPrLO1
par @Le_Figaro— Marie-Cécile Renault (@Firenault) October 2, 2022
“Cette grande conférence sur le système de soins, on va l’appeler CNR santé car ce sera une déclinaison thématique du Conseil national de la refondation. L’idée est de partir du terrain, de faire du sur-mesure et pas du prêt-à-porter descendant du ministère“, explique le ministre de la Santé, François Braun, dans une interview au Journal du dimanche.
INFO JDD. Le ministre de la Santé, François Braun, lancera le 3 octobre un grand débat sur le système de soins https://t.co/tcf1CVXN4D
— Le JDD (@leJDD) September 18, 2022
Trois volets échelonnés dans le temps
Cette conférence sera déclinée en trois parties :
Nationale, d’abord, jusqu’au printemps 2023, avec les acteurs clés : professionnels et ordres de santé, élus, représentants des patients, afin d’aborder les questions transversales comme le partage de compétences ;
Territoriale ensuite, jusqu’à la fin de l’année. Ce deuxième volet consistera en “des réunions territoriales sous la houlette des pilotes départementaux des agences régionales de santé, en lien avec les préfets et les élus“ ;
Enfin, une “consultation citoyenne numérique, très large“, sera proposée aux Français, avec des questions sur leur vécu, sera lancée mi-octobre
Emmanuel Macron a déjà assuré que “le défi de l’accès aux soins“ serait « au cœur de l’enjeu“ de ce CNR santé, ne jugeant “pas acceptables“ les difficultés de nombreux Français à trouver un médecin traitant.
Ce qu’il faut savoir sur le CNR Santé
Le CNR, lancé le 8 septembre, inaugure ce lundi un site Internet où les internautes pourront être consultés, afin d’alimenter les CNR thématiques et territoriaux, dont l’éducation et la santé. En plus de la concertation nationale avec les professionnels de santé, des débats auront lieu partout en France pendant trois mois sur l’hôpital, les déserts médicaux, la pénurie de personnels. A l’issue de cette période de concertation, des propositions seront formulées.
#CNR #CNRsante Le message d'Emmanuel Macron aux français
“J'ai besoin que vous preniez part au Conseil national de refondation. Rendez-vous maintenant sur https://t.co/CxgqkU1hM0 pour apporter vos idées et bâtir ensemble l'avenir de la France.“ pic.twitter.com/jypl45hv3r— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 3, 2022