Vendredi 11 juin, l’Assemblée nationale examine le projet de loi de finances rectificative (PLFR) pour 2021. Ce budget rectificatif de transition vise à accompagner salariés et entreprises dans la sortie de crise. Il met en place des mesures de soutien au pouvoir d’achat des ménages et aux plus précaires et assure le financement des besoins complémentaires identifiés sur les budgets ministériels.
Le soutien aux entreprises et aux salariés
Un décret d’avance du 19 mai 2021 a permis l’ouverture de 7,2 Md€ de crédits. Le projet de loi de finances propose d’ajouter 14 Md€ de crédits supplémentaires répartis, entre autres, à hauteur de :
- 6,4 Md€ pour l’activité partielle ;
- 3,4 Md€ pour le fonds de solidarité ;
- 4 Md€ pour les exonérations et les aides au paiement de cotisations sociales.
Il prévoit par ailleurs :
- la prolongation du fonds de solidarité ;
- la prolongation de l’activité partielle ;
- des réductions de cotisations sociales jusqu’au 31 août 2021 pour les secteurs les plus touchés ;
- la prolongation des prêts garantis par l’État (PGE) jusqu’à fin décembre 2021 ;
- un fonds de transition à destination des entreprises fragilisées en sortie de crise ;
- un assouplissement du dispositif fiscal du report en arrière des déficits ;
- une hausse temporaire de l’avantage fiscal en faveur des dons aux associations cultuelles.
Le soutien au pouvoir d’achat des ménages et aux plus précaires
Le projet de budget rectificatif prévoit une nouvelle prime de pouvoir d’achat défiscalisée et exonérée de cotisations sociales, au bénéfice notamment des “travailleurs de la deuxième ligne“.
Sont concernés par la mesure, tous les travailleurs hors professions médicales en contact avec le public durant la crise sanitaire : hôtes et hôtesses de caisse, nettoyeurs des espaces urbains, agents d’entretien, aides à domicile, etc. Ils ont permis au pays de continuer à fonctionner.
Une enveloppe de 700 millions d’euros (M€) est également prévue afin de maintenir les 200.000 places d’hébergement d’urgence actuellement ouvertes (dont 40 000 ont été créées depuis le début de la crise sanitaire). Le versement des bourses des étudiants sera assuré par 150 M€ supplémentaires.
Les autres mesures
Le PLFR prévoit un mécanisme de compensation des pertes de recettes des régies des collectivités territoriales comportant une dotation de 200 M€.
«Il nous fait être au rendez-vous et rappeler combien l’Etat doit aujourd’hui mettre – si j’ose dire – la main à la poche.» https://t.co/CKhU6uHUfw
— Public Sénat (@publicsenat) June 2, 2021
Il assure également le financement des besoins complémentaires identifiés sur les budgets ministériels à hauteur de :
- 350 M€ pour les aides aux agriculteurs affectés par les aléas climatiques et sanitaires, notamment au titre des épisodes de gel du premier semestre ;
- 100 M€ au titre du « Pass’Sport », qui soutiendra l’activité sportive des jeunes et des personnes en situation de handicap ;
- 82 M€ d’aide exceptionnelle pour la Nouvelle-Calédonie ;
- 57 M€ en faveur de la politique de la ville.
CGT et Solidaires, Attac et Ligue des droits de l’homme, l’Humanité et Regards, La France Insoumise et le NPA… Plusieurs syndicats, partis, associations et médias appellent le samedi 12 juin à une “journée nationale de manifestation“, “pour les libertés et contre l’extrême droite“
“Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale. Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes“, écrivent les signataires de l’appel dans un communiqué.
“Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.“
🔴Face au climat de haine, raciste, attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous (syndicats, associations, médias, partis politiques…) appelons, le 12 juin, à une première grande journée nationale de mobilisation.
Dérouler 👇https://t.co/oCYDV4qcNW
— Attac France (@attac_fr) May 20, 2021
Les signataires
Initié par Éric Coquerel, député La France insoumise, et par le porte-parole de Génération.s Thomas Portes, l’appel à manifester partout en France le 12 juin pour les libertés et contre l’extrême droite rassemble de très nombreuses associations, organisations politiques et syndicales.
Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef, Unl, Fidl, FSE, Alternative, MNL, Confédération Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.
Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Emancipation collective, Rencontre des justices, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo QNQF, observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,
Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;
Organisations politiques : Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Rassemblement Communiste, UCL
Le Parti communiste français, qui ne fait pas partie des signataires de l’appel, a également publié ce vendredi matin un texte de soutien, appelant de son côté à marcher le 12 juin “pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique“.
Le 12 juin, marchons pour les droits et les libertés, pour une République sociale et démocratique https://t.co/6fIvRuJ8fa pic.twitter.com/Y6AA7VWSPN
— PCF (@PCF) May 21, 2021
Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite
Appel pour les libertés et contre les idées d’extrême-droiteLes membres de l’Otan se retrouvent, lundi 14 juin à Bruxelles, en présence du président américain, Joe Biden. Ce 28ème sommet appelé à ne durer que deux heures et trente minutes, va lancer la révision du concept stratégique de l’Alliance adopté en 2010 afin de la préparer à faire face aux nouvelles menaces dans l’espace et le cyberespace. Mais il promet surtout d’être surtout celui d’un retour au calme. Il. L’Otan doit panser les plaies ouvertes par Donald Trump. Le retrait d’Afghanistan, décidé sans concertation avec les alliés, a mis à mal la crédibilité des opérations extérieures de l’Alliance.
Une alliance fragilisée
L’ordre du jour devrait être dominé par la Russie, la Chine, le retrait des troupes d’Afghanistan et l’avenir de l’alliance militaire des 30 pays, notamment l’éternelle question d’amener les alliés de l’OTAN à contribuer davantage à la défense commune. Un message rassurant est attendu du président Biden, là où Donald Trump était passé maître dans la critique de l’organisation et notamment de son financement. Le président républicain avait en effet rejeté l’OTAN, qualifié d’obsolète, appelé ses pays membres “resquilleurs“ , et au premier chef, refusé d’approuver explicitement le principe fondamental de défense mutuelle de l’OTAN. La réunion de lundi doit donc être l’occasion de réaffirmer des valeurs partagées, et pour Paris, de rappeler les principes de solidarité et de concertation préalable entre alliés.
Du côté américain, comme le confirme une source diplomatique, c’est le slogan “America is back“ et la sérénité qui doivent être privilégiés. S’adressant à son arrivée aux troupes américaines stationnées à la base de la Royal Air Force Mildenhall, Joe Biden a d’ailleurs souligné l’engagement des États-Unis envers l’alliance de l’OTAN, mais a déclaré que l’organisation devait moderniser et étendre ses cybercapacités.“Cela ne signifie pas que le président Biden ignore certaines divergences avec les Européens quant à sa volonté de se montrer très ferme à l’égard de Moscou et d’éveiller ses alliés aux menaces militaires, technologiques et politiques de la Chine“, indique la même source.
Côté européens, on souhaite une plus grande “autonomie stratégique“, moins dépendante du leadership américain, tout en appelant de ses voeux une concertation étroite avec Washington. Mais la réorientation stratégique voulue par les Américains suscite la méfiance de certains États membres de l’UE. Deux points d’achoppement émergent : le financement de la défense et la Chine. “Il y a des convergences et des divergences“, reconnaît le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, qui s’est rendu il y a une semaine à Washington pour finaliser la déclaration du sommet.
Les priorités
La relation avec la Chine et la Russie sera au coeur des débats de ce 28ème sommet. Il est essentiel qu’Européens et Américains parlent d’une même voix avant la rencontre prévue mercredi, à Genève, entre le président des Etats-Unis, Joe Biden, et son homologue russe, Vladimir Poutine. Si la Russie reste “la priorité numéro un“, les membres de l’Alliance sont également appelés à lutter contre “les chevaux de Troie chinois“, note Alessandro Marrone dans une analyse publiée par l’Istituto Affari Internazionali. Il ne s’agit pas de déplacer l’Otan vers l’Asie, mais de tenir compte du fait que la Chine se rapproche de nous et qu’elle essaie de contrôler des infrastructures stratégiques », a expliqué Jens Stoltenberg à l’AFP. “L’Alliance doit se consulter davantage et investir mieux“, plaide le Norvégien.
Egalement sur la table, les dépenses militaires, à la hausse depuis sept ans, avec 215 milliards d’euros de plus, le climat, la lutte contre les menaces cyber et un investissement accru dans la politique spatiale, la création d’un nouveau centre de technologies de pointe en liaison avec l’industrie, etc. Parmi les autres grands thèmes à aborder, figure aussi celui, majeur, de la maîtrise des armements, notamment nucléaires. Paris considère qu’il faut faire une priorité de ce sujet essentiel “pour la sécurité du continent européen afin de pouvoir agir en partenariat et en concertation avec les Etats-Unis “, indique-t-on à l’Elysée. Dans son intervention devant la presse, jeudi 10 juin, Emmanuel Macron a évoqué dans le cadre de la “grande clarification stratégique“ qu’il prône, la nécessité, pour les Européens, d’être “les acteurs de la maîtrise des armements sur leur sol “.
Au sommet de l’OTAN, Biden veut insister sur les menaces russes et chinoises, Macron sur le désarmement https://t.co/HY2KG8XqnV
— Le Monde (@lemondefr) June 13, 2021
Le programme
10h00 : discours d’ouverture du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg
10h30 : arrivée des dirigeants
10h30 : déclarations des dirigeants
13h00 : salutations officielles du secrétaire général de l’OTAN
13h25 : portrait officiel des alliés de l’OTAN
13h30 : réunion du Conseil de l’Atlantique Nord au niveau des chefs d’État et de gouvernement
16h15 : conférence de presse du secrétaire général de l’OTAN
Tous ces évènements sont diffusés en direct sur le site de l’OTAN, nato.int
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Emmanuel Macron remettra les insignes de grand officier de la Légion d’honneur à Edouard Philippe, son ancien Premier ministre, ce mardi 15 juin, à 12h00, à l’Elysée. Initialement prévue en octobre 2020, la cérémonie avait été annulée à cause de l’épidémie de Covid-19. Il avait ensuite été question de la tenir à la mairie du Havre, mais les empêchements se sont multipliés. Enfin, la date du 22 mars avait été cochée. Ce sera finalement ce mardi, quasiment un an jour pour jour, après le départ de l’intéressé de Matignon.
Depuis 2008 et un décret de Nicolas Sarkozy, ce titre est automatiquement dû après deux ans passés à la tête du gouvernement. Edouard Philippe – qui est actuellement en promotion pour son livre Impressions et lignes claires – y est resté 3 ans, 1 mois et 18 jours.
L’ancien Premier ministre qui ambitionne de “porter des idées fortes dans la présidentielle“ selon un de ses proches, prononcera un discours, tout comme Emmanuel Macron. Les retrouvailles entre les deux ne doivent donner lieu à aucune image filmée, juste quelques photos, pour la postérité. Mais elles seront à coup sûr observées de près, tout comme le discours du chef de l’Etat. A ce titre, une question demeure encore : connaîtra-ton sa teneur ? Pas sûr. En novembre 2017, celui qui avait accompagné la remise de la grand-croix du mérite à Edouard Philippe était resté privé.
Outre ses proches, la liste des invités composée par l’ex-“PM“ comprend plusieurs ministres, dont ses amis transfuges, comme lui, des Républicains, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Mais aussi les plus récents, comme le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le ministre de la Santé Olivier Véran, ou encore celui en charge des Relations avec le parlement, Marc Fesneau. Plusieurs personnalités politiques proches de l’ancien Premier ministre assisteront elles aussi à la cérémonie. Ce sera le cas de deux compagnons de route d’Édouard Philippe, l’eurodéputé LREM Gilles Boyer et le conseiller d’Emmanuel Macron Thierry Solère. Alain Juppé, ex-maire de Bordeaux et mentor de l’ancien chef du gouvernement, a été convié.
Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron le 2 juin dernier lors de son déplacement à Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot, la vaccination contre le Covid-19 des jeunes est ouverte aux 12-17 ans en France, à partir de ce mardi 15 juin. Elle se fera en centre de vaccination et avec le vaccin Pfizer.
Elle “sera évidemment sur la base du volontariat avec l’accord des parents“ avait indiqué Olivier Véran le 2 juin. Tous les adolescents de 12 à 18 ans auront besoin de l’autorisation de leurs deux parents, comme l’a précisé sur Tf1 le ministre de la Santé.
Une attestation d’autorisation parentale a été publiée sur le site du ministère de la Santé. Sur celle-ci le ministère précise que la vaccination des mineurs nécessite l’autorisation des deux titulaires de l’autorité parentale. Un seul des deux parents peut venir accompagner le mineur le jour de la vaccination, mais il doit s’engager sur l’honneur à ce que l’autre parent ait donné son autorisation. Les conditions diffèrent pour les mineurs de 16 ans et plus souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19. Dans ce cas, comme la vaccination est recommandée et le bénéficie individuel évalué favorablement pour le jeune enfant, la vaccination peut relever de l’autorisation d’un seul des deux titulaires de l’autorité parentale.
En Savoir Plus
Autorisation parentale vaccinationLa #vaccination contre le Covid sera ouverte des mardi aux 12-18 ans en centre de vaccination et avec le vaccin #Pfizer. Elle se fera sur la base du volontariat et avec l’autorisation des 2 parents. Voici l'attestation à télécharger pour vacciner son ado https://t.co/h9I0X32WfX pic.twitter.com/I5SrjtyNXA
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 14, 2021
A l’initiative de la CGT-Santé, neuf organisations ( AMUF, APH, CGT, SNPI CFE-CGC, SUD, le printemps de la psychiatrie avec la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité) appellent à une journée de grève et de manifestations mardi 15 juin, dans les établissements du sanitaire, du médico-social et du social public et privé.
2021_05_18_tract_inter_cgt_fa_fsu_solidairesSi la question du pouvoir d’achat est au cœur de cette mobilisation, d’autres exigences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée d’action unitaire, indiquent dans un communiqué les organisations mobilisées.
“Ensemble, nous exigeons l’ouverture de véritables négociations sur l’avenir de l’hôpital public et des établissements de Santé et d’Action Sociale comportant :
L’équité de traitement dans l’attribution des mesures salariales issues du protocole d’accord du Ségur de la santé, l’attribution immédiate des 183 euros pour l’ensemble du personnel des secteurs du médico-social et social associatif, ainsi que pour les établissements autonomes ;
La reconnaissance et la franche revalorisation générale des rémunérations et évolutions des carrières médicales et non médicales, se traduisant par une augmentation qui corresponde aux qualifications et responsabilités de ces métiers ;
Le recrutement immédiat de centaines de milliers de professionnels supplémentaires, un plan de formation pluridisciplinaire correspondant et l’ouverture immédiate d’un grand nombre de places d’étudiants dans les différentes écoles et facultés pour nos professions ;
L’arrêt des fermetures de services, d’établissements et des réouvertures de lits, de structures, partout où cela est nécessaire ;
Une gouvernance des hôpitaux, des établissements du sanitaire, du médico-social et du social plus ouverte aux personnels et aux usagers ;
L’égalité d’accès, d’accueil et de prise en charge de qualité pour la population sur tout le territoire ;
L’augmentation du budget consacré à l’hôpital et à nos établissements dans la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2022.
Combien faudra-t-il de crises sanitaires, de professionnels qui jettent leurs blouses pour que le gvt change sa politique sociale et de santé ?
Neuf organisations de #santé appellent à une journée de grève et de manifestations mardi 15 juin.
👉 https://t.co/rqHLLN5Grx pic.twitter.com/aM0u65RPuA
— CFE-CGC (@CFECGC) June 14, 2021
A Paris, un rassemblement aura lieu entre 12h et 14h devant Bercy. Des rassemblements sont organisés également dans de nombreuses villes de France.
L’appel à mobilisation pour cette même journée côté Fonction publique territoriale
Mardi 15 juin, le président Joe Biden, sera reçu en fin de matinée par le roi des Belges avant de participer à un sommet UE-USA avec le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. La dernière rencontre d’un président américain avec les dirigeants des institutions européennes à Bruxelles remonte à la visite de Donald Trump fin mai 2017.
La réunion doit durer deux heures. Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu’il ne participerait à la conférence de presse avec les présidents des deux institutions et quittera Bruxelles à 15 heures pour Genève pour rencontrer Vladimir Poutine.
Ce sommet “soulignera notre engagement en faveur d’un partenariat transatlantique fort, fondé sur des valeurs et des intérêts communs“, a souligné la Maison-Blanche dans un communiqué. Les trois présidents discuteront “d’un programme commun visant à assurer la sécurité sanitaire mondiale ; stimuler la reprise économique ; lutter contre le changement climatique ; renforcer la coopération numérique et commerciale ; consolider la démocratie et répondre aux préoccupations mutuelles en matière de politique étrangère“, a indiqué l’exécutif américain.
Ce sera leur premier tête-à-tête et sans doute le point culminant de la tournée européenne de Biden. “Le président américain rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 16 juin à Genève, en Suisse“, a annoncé la Maison Blanche, qui précise par ailleurs que cette rencontre ne se conclura pas par une conférence de presse commune. Seul Joe Biden prendra la parole à l’issue d’un entretien qui sera l’occasion d’“échanges francs et directs“, assure l’exécutif américain. Il s’agira de la première réunion de ce niveau entre les États-Unis et la Russie depuis le sommet Reagan-Gorbatchev de novembre 1985. Elle se tiendra dans le cadre majestueux du Parc La Grange surplombant le lac Léman.
Ce rendez-vous intervient dans un climat de vives tensions entre Washington et Moscou, sur fond d’échanges de sanctions et d’accusations. Le grand enjeu de cette rencontre sera de les faire baisser, d’essayer de trouver un moyen pour les deux pays de communiquer sereinement afin de pouvoir régler les conflits. L’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les deux dirigeants “discuteraient de toute la gamme des problèmes urgents, alors que nous cherchons à restaurer la prévisibilité et la stabilité des relations américano-russes“.
Biden-Poutine à Genève : un face à face sous haute tension
➡️ https://t.co/69hrESaVSc pic.twitter.com/l4PT4cAqmG— Le Parisien – International (@LeParisienMonde) June 11, 2021
Le président américain a toutefois marqué son intention de dire à son homologue russe “ce que je veux qu’il sache“ . Et répété son avertissement : “Nous ne cherchons pas à entrer en conflit avec la Russie“, a t-il déclaré le 10 juin au début de sa visite de huit jours en Europe. “Nous voulons une relation stable et prévisible … mais j’ai été clair: les États-Unis réagiront de manière robuste et significative si le gouvernement russe s’engage dans des activités préjudiciables.“
Lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC News, Vladimir Poutine a pour sa part décrit son homologue américain comme un “carriériste“ ayant passé sa vie en politique, tandis que Donald Trump est, lui, décrit comme un “individu talentueux“ et “haut en couleur“. “J’ai grand espoir que, oui, il y ait certains avantages, certains inconvénients, mais qu’il n’y ait plus de manœuvres impulsives de la part du président américain en exercice“, a-t-il dit, selon une traduction fournie par NBC News. Le président russe se défend également d’être un “tueur“, contrairement aux affirmations de Biden.
Les sujets sur la table
Joe Biden a dit qu’il discuterait de “toutes les questions qui fâchent“. Car la raison même de cette rencontre, c’est la diplomatie. Ce sommet avec Poutine sera l’occasion de soulever directement auprès du dirigeant russe les inquiétudes des États-Unis concernant les cyberattaques émanant de la Russie et une foule d’autres questions : agression de Moscou contre l’Ukraine, droits humains et Navalny, face-à-face militaire en Ukraine, en Syrie ou dans l’Arctique…
Avant sa rencontre avec le président Joe Biden, mercredi à Genève, Vladimir Poutine nie l'existence de cyberattaques russes contre les Etats-Unis pic.twitter.com/kVP0RhS4ao
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 15, 2021
Rencontre à Genève le 16 juin: Biden et Poutine face à de nombreux sujets qui fâchent https://t.co/XgTvw6OpTU
— Tribune de Genève (@tdgch) June 8, 2021
Au menu des discussions également, l’interdiction par la Russie du groupe d’opposition d’Aleksei A. Navalny qualifié d’extrémiste par un tribunal russe mercredi 9 juin. La décision a accru les enjeux du sommet de Genève pour le président américain, qui a promis de repousser les violations des normes internationales par son homologue russe.
Cette réunion sera enfin aussi l’occasion de rappeler des deux côtés les lignes rouges à ne pas franchir. Côté russe, on ne veut voir l’Ukraine intégrer l’Otan sous aucun prétexte. Côté américain, on remerciera les Russes de ne plus réitérer les tentatives d’intrusion plus ou moins discrètes via des cyberattaques dans les affaires des États-Unis.
Suivant un avis du Haut conseil de santé publique, le Premier ministre a annoncé mercredi la fin du port du masque obligatoire en extérieur dès ce jeudi 17 juin. Celui-ci ne sera donc plus obligatoire “sauf dans certaines circonstances : quand on se regroupe, quand on se trouve dans un lieu bondé, des files d’attente, sur un marché ou encore dans les tribunes d’un stade“, a précisé Jean Castex. “Les arrêtés préfectoraux qui régissent le port du masque en extérieur vont modifiés dès aujourd’hui pour traduire cette nouvelle règle.
La mesure étendue aux cours d’école
Après avoir reçu un avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS), Matignon a indiqué mercredi 16 juin que le port du masque ne sera plus obligatoire dans les cours de récréation à partir de jeudi Le gouvernement est revenu sur sa décision initiale de considérer les cours d’écoles comme des espaces de “regroupement et de proximité“ et d’y maintenir l’obligation du port du masque.
Le port du masque ne sera finalement plus obligatoire dans les cours d'école à partir de jeudihttps://t.co/Zw2LVumKf1 pic.twitter.com/x9yGvh1NFV
— franceinfo (@franceinfo) June 17, 2021
Où le port du masque restera-t-il obligatoire ?
Outre dans les lieux clos, le port du masque restera obligatoire en extérieur dans certaines circonstances. Matignon n’a pas fixé à ce titre de liste exhaustive. Concrètement, l’obligation est maintenue dans toutes les situations où il n’est pas possible de maintenir une distanciation sociale entre les individus. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, est revenu ce jeudi sur le sujet, énonçant différentes situations dans lesquelles il faudra porter un masque en extérieur.
Après le Lot et la Drôme, Emmanuel Macron poursuit son tour de France des territoires. Le chef de l’état se rend ce jeudi 17 mai, dans la Somme, puis dans l’Aisne. Il sera accompagné de son épouse, Brigitte Macron et du comédien, Fabrice Luchini. Car ce déplacement est placé sous le thème de l’éducation et de la langue française. Le président de la république devrait annoncer que la lecture sera la prochaine grande cause nationale.
La lecture sera la prochaine grande cause nationale, plusieurs opérations lancéeshttps://t.co/uMSKPwvSLT pic.twitter.com/Wc3LkmnjPq
— franceinfo (@franceinfo) June 16, 2021
Le programme de la visite
Le chef de l’état commencera sa visite à l’école élémentaire de Poix-de-Picardie, le village de sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, qui fut directrice de cette école pendant 20 ans. Il y rencontrera des parents d’élèves pour échanger notamment sur l’impact de la crise sanitaire sur les enfants.
Le président de la République se rendra ensuite dans l’Aisne. D’abord à Chateau-Thierry, pour rendre hommage à Jean de la Fontaine, dont on célèbre les 400 ans. Emmanuel Macron échangera à nouveau avec des élèves de primaire, collège et lycée, autour de l’oeuvre de Jean de La Fontaine. A la fin de la journée, le président de la République se rendra à Villers-Cotterêts, sur les lieux du chantier du château de François 1er, qui deviendra la Cité internationale de la langue française.
Laissé à l’abandon, le château Renaissance de Villers-Cotterêts va renaître de ses cendres : @EmmanuelMacron a décidé de lui allouer 185 millions € pour le transformer en « cité internationale de la langue française ». Reportage à lire ici ➡️
https://t.co/xX7VCD75L4 pic.twitter.com/vjJHaEO3zq— Cédric Pietralunga (@CPietralunga) October 12, 2020