L’agenda politique

Jan
27
jeu
Jean Castex à Auschwitz @ Auschwitz
Jan 27 Jour entier

A l’occasion de la Journée internationale de la mémoire des victimes de la Shoah, date anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, Jean Castex se rendra ce jeudi au mémorial d’Auschwitz, en Pologne. Le Premier ministre sera accompagné par les ministres de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de la Culture, Roselyne Bachelot et de quelques parlementaires. Le grand rabbin de France Haïm Korsia, Francis Kalifat, le président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) et Elie Korchia, président du consistoire, ainsi que douze collégiens et lycéens seront du voyage. Élie Buzyn et Ginette Kolinka, tous deux déportés à Auschwitz, seront également du voyage.

Cette commémoration intervient alors que les actes à motif antisémite ont atteint en 2021 leur plus haut niveau sur dix ans avec plus de dix incidents par jour dans le monde, selon un rapport annuel de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale. Le rapport note également “une augmentation spectaculaire du nombre de conspirations antisémites publiées sur les réseaux sociauxet juge que la montée des actes antisémites en 2021 est en partie liée à la pandémie de coronavirus.

Journée nationale de mobilisation @ France
Jan 27 Jour entier

Les syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires, ainsi que les organisations de jeunesse FIDL, MNL, UNEF et UNL, appellent à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 janvier 2022 pour l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat, mais aussi l’Emploi.

Les organisations à l’initiative de cette journée contestent également contestent, que le gouvernement ait maintenu sa réforme de l’assurance chômage “qui aura pour conséquence d’enfermer de trop nombreux salariés dans des emplois à faible salaire, à temps partiel ou en CDD.

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Les perturbations à prévoir

Dans les transports

Les Fédérations CGT et SUD-Rail appellent les agents de la SNCF a participer à la mobilisation. Le préavis de grève couvre la période du mercredi 26 janvier à 19 heures jusqu’au vendredi 28 janvier à 8 heures du matin.

Du côté des RER, seuls troisRER A sur quatre circuleront ce 27 janvier, selon la SNCF, qui précise que l’interconnexion sera maintenue. Sur la ligne B du RER, 2 trains sur 3 sont annoncés toute la journée sur la partie sud et 1 train sur 3 toute la journée sur la partie nord de la ligne. Un changement de train sera nécessaire à Gare du Nord. Sur la ligne E du RER, le trafic devrait être “légèrement perturbé“ ce jeudi. Concernant les RER C et D, des perturbations sont aussi à prévoir, mais les détails des prévisions de trafic ne sont pas encore connus.

 

Ce mouvement social touchera également le Transilien, et plus particulièrement les lignes H, J et L. Sur la ligne H, aucun train ne circulera entre Pontoise et Creil. Des bus assureront la desserte des gares intermédiaires. Autrement, prévoyez 3 trains sur 4 en moyenne. La SNCF annonce que les lignes J et L seront elles aussi impactées par cette journée de grève. En revanche, le trafic grandes lignes sera normal ou quasi normal. Les lignes Paris – Argentan – Granville ; Caen – Le Mans – Tours ; Caen – Granville – Rennes, seront impactées par ce mouvement social national. La SNCF précise que “le plan de transport adapté en vigueur sur le reste des autres lignes n’est pas impacté.“

De son côté, la RATP annonce que le trafic sera “normal“ dans le métro parisien, et “quasi normal“ sur le réseau des bus.

Dans les écoles

Après deux mobilisations professionnelles les 13 et le 20 janvier, plusieurs syndicats d’enseignants appellent à se joindre au mouvement le 27 janvier.

Les écoles maternelles et primaires devraient être en mesure d’indiquer un peu à l’avance aux parents les conditions d’accueil de leurs enfants, puisque les professeurs du premier degré doivent se déclarer gréviste au préalable. En revanche, les grévistes n’ayant pas cette obligation dans le second degré, les collèges et les lycées ne savent pas les enseignants qui seront absents. Les services gérés par les villes comme la restauration scolaire, les activités périscolaires et les crèches pourraient être eux aussi impactés, les agents de la fonction publique étant appelés à la mobilisation.

Tous les membres du personnel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR), sont également appelés à rallier la mobilisation par une intersyndicale. Des perturbations sont donc à prévoir, dans les universités notamment.

Dans les services publics

Les agents de la Fonction publique sont appelés à participer au mouvement par plusieurs de leurs syndicats. Ce qui pourrait avoir un impact sur certains services publics.

Les rassemblements

Des mobilisations sont prévues dans toute la France ce jeudi 27 janvier , notamment :

  • à Marseille, à 10h30, Vieux Port ;
  • à Lyon : 11h30, Gare des Brotteaux ; 
  • à Lille : 14h30, Porte de Paris ;
  • à Nantes : 14h, Préfecture ; 
  • à Bordeaux : 11h30, Place de la République ;
  • à Toulouse : 10h30, Place Arnaud Bernard ;
  • à Montpellier : 10h, CPAM ;
  • à Nice : 10h30, Théâtre de Verdure.

Une grande mobilisation est prévue à Paris, avec tout d’abord un rassemblement sous la forme d’un meeting-concert à 12h sur la Place de la Bastille puis une manifestation à 14h de la place de la Bastille à Bercy.

Vote de la primaire populaire @ France
Jan 27 – Jan 30 Jour entier

 Ils seront 466 895 à pouvoir désigner, du jeudi 27 janvier, au dimanche 30 janvier, celle ou celui qui doit rassembler la gauche pour espérer gagner l’élection présidentielle. C’est le nombre final d’inscrit(e)s  au vote d’investiture de la primaire populaire validé par la Haute Autorité de Contrôle du Vote. 

En quoi consiste la primaire populaire ?

La Primaire populaire est une initiative citoyenne qui plaide pour une candidature commune à gauche pour la présidentielle. Issue d’un collectif, elle a pour but de relier les aspirations de la société civile et des partis de gauche, sur la base d’un socle programmatique commun. Objectif : désigner la personnalité la plus à même de porter les valeurs écologiques, démocratiques et sociales. Car, bien qu’elle en porte le nom, cette initiative n’est pas une primaire.

Qui sont les candidats ?

Sept concurrents sont sur la ligne de départ. D’abord des politiques issus de la gauche, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon et Christiane Taubira, ainsi que l’eurodéputé, Pierre Larrouturou. Mais aussi deux candidates issues de la société civile : l’experte en santé publique de Rennes Charlotte Marchandise et la militante pour le climat Anna Agueb-Porterie. Sur les quatre premiers, considérés comme des “poids lourds“ de la politique, une seule , Christiane Taubira, reconnaît la légitimité du scrutin de la primaire populaire. L’ancienne ministre de la justice a défendu, mardi 18 janvier, sur France Inter sa participation à cette consultation, tout en se gardant de s’engager à rejoindre le ou la gagnante de la Primaire populaire si elle échoue à convaincre.

Les autres, Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo ont chacun demandé que leurs noms soient retirés de la liste des candidats, notamment après la diffusion d’une vidéo datant du début du mois de novembre, dans lequel l’un des responsables de l’initiative, Samuel Grzybowski, revendique faire pression sur eux, en bloquant leur parrainage ou en faisant “baisser leur cote de popularité“ sur les réseaux sociaux.

Le scrutin et les modalités de vote

Un scrutin au jugement majoritaire

Le vote se fera au jugement majoritaire. Ce mode de scrutin à un tour inventé en 2002 par deux chercheurs français, repose sur un principe simple et intuitif : l’électeur ou l’électrice vote en évaluant chacune des candidatures présentées et en leur attribuant la mention de son choix. Dans le cas du vote de la Primaire Populaire les votant(e)s et votantes auront à répondre à la question suivante :“Pour faire gagner l’écologie et la justice sociale à l’élection présidentielle, j’estime que chacune de ces personnalités serait…“ Elles auront à attribuer ensuite une mention à chacune des candidatures, entre : “Très bien“, “Bien“, “Assez bien“, “Passable“, “Insuffisant“.

La mention médiane de chaque candidat et candidate, c’est-à-dire la mention qui partage l’électorat en deux parties égales, est calculée et constitue la “mention majoritaire“ : le candidat qui obtient la meilleure “mention majoritaire“, remporte l’élection.

Dans l’hypothèse où plusieurs candidat(e)s ont la même mention majoritaire, le plus grand bloc d’électeurs et électrices en désaccord décide : on donne raison à l’ensemble d’électeurs et électrices le plus important parmi celles et ceux qui pensent que le candidat ou la candidate valait plus (ou moins) que sa mention majoritaire.

Les modalités de vote

Pour s’inscrire et voter, il suffisait d’être âgé de 16 ans et plus, de disposer d’une adresse email et d’une carte bancaire. Une précaution prise dans le cadre d’un dispositif anti-fraude. Le vote est ouvert aux seuls participants inscrits au préalable, qui ont reçu un mail de confirmation avec un numéro d’inscription. Le vote s’effectuera sur la plateforme de vote sécurisée en ligne de la primaire populaire, au moyen de l’identifiant et du mot de passe défini lors de l’inscription. Il aura lieu entre le 27 janvier 10 heures et le 30 janvier 17 heures  (heure de Paris).

 Les résultats seront connus le 30. “Le 30 janvier, il y aura quoi qu’il arrive un candidat investi par la Primaire populaire, on connaîtra la personne autour de qui on appellera à se rassembler“, même sans son accord, a expliqué Samuel Grzybowski, porte-parole du mouvement. Et que les candidats reconnaissent ou pas les résultats, les organisateurs de la primaire populaire s’estiment en l’état inattaquables juridiquement.

 

 

Jan
28
ven
Ukraine : Macron s’entretient avec Poutine @ Virtuel
Jan 28 Jour entier

Emmanuel Macron s’entretiendra ce vendredi en milieu de matinée avec Vladimir Poutine sur la crise ukrainienne. Objectif : s’inviter dans le face à face entre Moscou et Washington, pour obtenir une désescalade dans une crise qui s’enlise. Le président français qui a décidé que lui aussi se lancerait dans la médiation, va donc s’entretenir directement avec le, avec lequel il entretient une relation complexe depuis son arrivée au pouvoir. Depuis bientôt cinq ans qu’il est à l’Élysée, Emmanuel Macron a tenté d’établir un dialogue avec le dirigeant du Kremlin à maintes reprises. Sans grand succès jusqu’alors. Aujourd’hui, le chef de l’État ne dévie pas de son mantra : il faut parler à la Russie, et s’accrocher, même lorsque la discussion paraît sans issue.

Les deux hommes doivent évoquer les moyens de réduire l’extrême volatilité de la situation sécuritaire autour de l’Ukraine, dont la frontière orientale est toujours sous la pression d’une mobilisation de quelque 100.000 soldats russes. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont aussi tenter d’envisager comment faire contribuer le format Normandie, avec l’Allemagne et l’Ukraine, à une phase de “désescalade“, jusqu’à la réunion des conseillers diplomatiques des quatre pays à Berlin dans deux semaines.

Au-delà du renouvellement d’engagement au cessez-le-feu obtenu hier après huit heures de réunion à l’Elysée, la France souhaite que la Russie maintienne sa volonté de régler ses différends avec l’Ukraine, les Etats-Unis, l’UE et l’Otan par la voie diplomatique. Le refus des Etats-Unis et des Européens de fermer la porte de l’Otan à l’Ukraine a été mal accueilli jeudi par le Kremlin qui constate qu’il n’y a pas “de volonté de prendre en compte [ses] préoccupations“ tout en ajoutant que Moscou n’allait “pas se presser“ pour autant à réagir.

Jan
31
lun
Conflit Ukraine-Russie : réunion du Conseil de sécurité de l’ONU @ Siège des Nations Unies
Jan 31 Jour entier

Les États-Unis ont annoncé jeudi dans un communiqué avoir demandé une réunion publique du Conseil de sécurité de l’ONU lundi  31 janvier sur la crise ukrainienne, en raison de la menace que fait peser la Russie sur la sécurité et la paix internationales. “Plus de 100.000 soldats russes sont déployés à la frontière ukrainienne et la Russie se livre à d’autres actes de déstabilisation visant l’Ukraine, ce qui constitue une menace claire pour la paix et la sécurité internationales et la Charte des Nations unies“, a affirmé l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield.

Face à la menace d’une invasion, Kiev a appelé dimanche la Russie à retirer ses troupes massées le long de la frontière entre les deux pays et à poursuivre le dialogue avec les Occidentaux si elle souhaite “sérieusement“ une désescalade des tensions. Les États-Unis et le Royaume-Uni ont quant à eux brandi la menace de nouvelles sanctions contre la Russie. Londres a indiqué vouloir cibler les intérêts russes “qui intéressent directement le Kremlin“. À Washington, deux élus démocrate et républicain ont affirmé que le Congrès était proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie.

Parmi l’arsenal de sanctions évoquées, le Royaume-Uni comme les États-Unis envisagent de cibler le gazoduc stratégique Nord Stream 2 entre la Russie et l’Allemagne, ou encore l’accès des Russes aux transactions en dollars, la monnaie reine dans les échanges internationaux.

“Nous n’allons pas nous laisser distraire“

Lundi, la Russie tentera probablement d’empêcher les 15 membres du Conseil de tenir la réunion, “mais le Conseil de sécurité est uni. Nos voix sont unies pour demander aux Russes de s’expliquer“, a affirmé dimanche sur ABC l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. “Nous allons entrer dans la salle prêts à les écouter, mais nous n’allons pas nous laisser distraire par leur propagande“, a-t-elle ajouté. “Et nous allons être prêts à répondre à toute désinformation qu’ils tenteront de diffuser au cours de cette réunion.

Fév
1
mar
Élection présidentielle : publication de la première salve de parrainages @ Conseil constitutionnel
Fév 1 Jour entier

Ce mardi 1er février marque la publication par le Conseil constitutionnel de la liste des premiers parrainages, pour l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022. L’ouverture officielle de l’envoi des parrainages au Conseil constitutionnel a débuté le 27 janvier avec la publication du décret de convocation des électeurs . Elle s’achèvera le 4 mars à 18 h, dans un peu plus de cinq semaines. Au cours de cette période, tous les élus habilités à parrainer un candidat à l’élection présidentielle – environ 42 000 – pourront transmettre au Conseil constitutionnel leur parrainage, à l’aide du formulaire et de l’enveloppe officiels qui leur seront transmis par les services de l’Etat.

Après vérification, les parrainages validés par une décision du Conseil seront publiés intégralement et en continu. “Cette année, comme en 2017, nous mettrons en ligne – sur notre site Présidentielle 2022- deux fois par semaine, le mardi et le jeudi en fin d’après-midi, la liste actualisée en temps réel des parrainages. A l’issue de cette période de recueil, de vérification et de publication des parrainages, le Conseil constitutionnel établira la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle : je la proclamerai publiquement le lundi 7 mars 2022“, a indiqué Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel, lors de la présentation du déroulement de l’élection présidentielle 2022, le 25 janvier dernier.

Les états-majors des différents candidats se préparent plus ou moins discrètement depuis des semaines à cette épreuve du feu et attendront naturellement les chiffres – et les noms – comme un sondage rolling de veille de premier tour. Pourtant officiellement, du côté de La République En Marche (LaREM), on assure ne pas être là pour jouer ““au concours de kiki“, soufflait-on hier par téléphone depuis le QG de la rue du Rocher. Il faut dire que la parution dans la presse de quelques indiscrétions sur l’objectif prétendument fixé de réunir 4000 paraphes sur le nom du président sortant a mis la barre un peu trop haut au goût de ses stratèges.

A quelques encablures de là, chez Valérie Pécresse, on se garde de trop communiquer sur le nombre de signatures visé. Le ton se fait plus affirmatif, en revanche, quand on évoque les ambitions de LaREM : “Bien sûr qu’ils vont tenter d’assécher le marais… Ils ne le disent plus parce qu’ils ne sont plus sûrs d’y arriver“ grinçait-on hier soir. Côté PS, en revanche, on assume de jouer la gagne, à l’heure où l’équipe de Christiane Taubira annonce des ralliements socialistes à venir : “Ça fait plusieurs jours qu’on compare les listes de Hamon (en 2017) à nos promesses, et on appelle tous ceux qu’on n’a pas reçus“, expliquait hier soir un membre de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo. Et le même de préciser, plutôt confiant :  “Beaucoup de signatures vont arriver.

Guerre en Ukraine : déclaration du gouvernement suivie d’un débat au Parlement @ Assemblée nationale, Sénat
Fév 1 Jour entier

Après le message solennel vendredi d’Emmanuel Macron au Parlement sur la crise russo-ukrainienne, une déclaration du gouvernement suivi d’un débat doit se tenir mardi 1er mars à l’Assemblée nationale (15 heures) et au Sénat (19 heures).

Réclamé par les oppositions, ce débat se tiendra sur le fondement de l’article 50-1 de la Constitution, qui prévoit une déclaration du gouvernement suivie d’un échange et éventuellement d’un vote qui n’engage pas sa responsabilité.

Fév
2
mer
Emmanuel Macron en visite dans le Nord-Pas-de-Calais @ Liévin, Tourcoing
Fév 2 Jour entier

Moins de 3 mois après sa dernière visite dans la région, Emmanuel Macron reprend  ce mercredi son bâton de président-pas-encore-candidat, avec un déplacement dans le Nord-Pas-de-Calais, sur  le modèle de celui à Marseille, au mois de septembre dernier.

Mais, n’attendez pas de sa part une déclaration de candidature. Le chef de l’État a tué le suspense dans une interview donnée en amont de sa visite à la Voix du Nord et parue hier soir. ‘J’ai d’abord l’obsession que la phase aiguë de l’épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous“, assure-t-il à propos de son entrée en campagne. Et d’ajouter : “Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serai président jusqu’au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective.“

Culture et jeunesse à Liévin et au Louvre-Lens

Le chef de l’État se rendra tout d’abord à Liévin, ancienne cité minière, où il commémorera la mémoire des quarante-deux mineurs décédés le 27 décembre 1974 à la fosse de Saint-Amé. Accompagné d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, de Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, et d’Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement, le président échangera ensuite avec des acteurs locaux lors d’une réunion sur l’avenir du bassin minier et notamment les priorités de l’Engagement pour le renouveau du bassin minier (ERBM), lancé le 7 mars 2017. L’Elysée entend “donner une nouvelle impulsion au bassin minier qui s’appuie sur une forte coopération entre État et collectivités territoriales“ et, renforcer “la gouvernance des collectivités pour faire émerger de nouveaux projets ambitieux “.

Direction ensuite le musée du Louvre-Lens où le président visitera notamment la Galerie du Temps et échangera avec des collégiens et lycéens qui participent à des ateliers d’éducation artistique et culturelle, en présence de Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.

Un discours sur la réforme de l’espace Schengen à Tourcoing

En parallèle de ce déplacement, se tiennent ce mercredi deux conseils des ministres européens dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’UE, dont l’un des ministres de l’Intérieur, en présence de Gérald Darmanin. A l’occasion de cette réunion informelle, le président de la République se rendra en début de soirée à Tourcoing. Depuis l’hôtel de ville, il y prononcera un discours sur la réforme de l’espace Schengen, dont la France en a fait l’une des priorités de sa présidence du Conseil de l’Union européenne.

Emmanuel Macron lance son projet de réforme de l’espace Schengen @ Tourcoing
Fév 2 Jour entier

Ce mercredi après-midi à Tourcoing (Nord), Emmanuel Macron participe à une rencontre réunissant tous les ministres de l’Intérieur des 27 pays européens. Au programme, la réforme du pacte migratoire européen, mais surtout de l’espace Schengen, dont la France en a fait l’une des priorités de sa présidence du Conseil de l’Union européenne. Avant cette rencontre, le président prononcera un discours sur la réforme de Schengen, depuis l’hôtel de ville tourquennois.

Le chef de l’Etat espère à cette occasion faire avancer les discussions autour du Pacte sur la migration et l’asile, présenté en septembre 2020 par la Commission européenne, dont l’adoption bute depuis sur de profondes divisions entre les vingt-sept. La France souhaite notamment mettre en place un “mécanisme de solidarité“ par lequel les pays de l’UE s’engageraient à se répartir des migrants, en particulier après des sauvetages en mer, ou au moins à contribuer financièrement à leur accueil. Une demande refusée jusqu’ici par les pays de l’Est.

Emmanuel Macron souhaite également une stratégie européenne commune pour pousser les pays d’origine à reprendre leurs ressortissants entrés illégalement en Europe.“Des discussions se tiendront lors du sommet Union africaine-UE (17 et 18 février). Et il faut assumer de le conditionner à la politique de coopération et de visas. Nous avons besoin d’avoir la même stratégie à l’échelle européenne. Car si vous réduisez votre nombre de visas, mais que vos voisins n’ont pas la même approche, des lignes se reforment“, indique à ce sujet le président dans un entretien à la Voix du Nord.

La France veut enfin créer un conseil de gouvernance de l’espace Schengen, au niveau des ministres et chefs d’État et de gouvernement, et renforcer Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières extérieures.“Les effectifs de Frontex seront portés à 10 000 (d’ici 2027). J’ai proposé aussi, suite à la crise biélorusse, la création d’une force intergouvernementale de réaction rapide pour protéger nos frontières quand un État en a besoin“ rappelle à la Voix du Nord, le chef de l’État.

 

Première étape de la levée des restrictions sanitaires @ France
Fév 2 Jour entier

Fin des jauges, du port du masque en extérieur, ou du télétravail obligatoire… Les Français regagnent, ce mercredi, un certain nombre de libertés, avant un nouvel assouplissement des contraintes sanitaires à la mi-février. Ce mercredi 2 février marque en effet la première étape du calendrier de levée des restrictions, annoncée par le Premier ministre Jean Castex, le 20 janvier dernier, à la faveur du passe vaccinal. “L’évolution de la situation nous permet d’envisager un allègement des contraintes dès les premiers jours de février“, avait alors indiqué le chef du gouvernement.

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