Cinq syndicats de la RATP ont lancé lundi 30 novembre, un appel à faire grève le jeudi 17 décembre pour protester contre “les conséquences“ pour les agents de la prochaine ouverture à la concurrence des réseaux de la régie parisienne. Cet appel “à se mobiliser massivement“ est lancé à “l’ensemble du personnel de l’entreprise“ par les deux premières organisations représentatives de la régie- l’Unsa et la CGT -, et les syndicats SAT, Solidaires et SUD.
Cinq syndicats de la RATP appellent à la grève le jeudi 17 décembre, pour protester contre l'ouverture prochaine des réseaux de transports parisiens à la concurrence. Ils dénoncent les reculs sociaux que provoquerait le passage des agents dans le privé.https://t.co/mkYe0sBp9r pic.twitter.com/EnA1x3Ktgt
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 30, 2020
La crainte d’un démantèlement de la RATP
Les syndicats s’inquiètent des conditions de transfert des agents RATP chez des opérateurs privés, quand les réseaux de la régie seront ouverts à la concurrence. Plus précisément, ils craignent que les conditions de travail des agents, définies dans un Cadre Social Territorial (CST), se détériorent avec l’ouverture à la concurrence des marchés des bus, métros et RER du réseau RATP, qui devrait être effective dans 4 ans. Le réseau autobus sera le premier concerné, à partir du 1er janvier 2025. “Suppressions des jours de congés, transfert des agents, hausse du temps de travail, abandon des derniers dispositifs statutaires favorables, voilà ce qui nous attend si nous laissons faire“, expliquent-ils.
Dans un communiqué publié lundi 30 novembre, ils dénoncent “les conséquences« “pour les agents de cette ouverture à la concurrence des réseaux et invitent le personnel à manifester et à faire grève le 17 décembre prochain “pour illustrer le mécontentement et l’inquiétude qui animent chaque agent de la RATP sur les conséquences de la mise en concurrence“.
— SUD-RATP ®️ (@SudRatp) November 30, 2020
Bien que maintenant son opposition à l’ouverture à la concurrence sur les réseaux de transports en commun urbains en Ile-de-France, la CFE-CGC groupe RATP, indique pour sa part dans un communiqué, qu’elle ne se joindra pas à ce mouvement, le 17 décembre, privilégiant “d’autres moyens d’action“.
5 syndicats de la #RATP appellent à la grève le 17 décembre prochain, pour protester contre l'ouverture prochaine des réseaux de transports parisiens à la concurrence. Le communiqué de la @CFECGC_RATP https://t.co/nY4qe8Ba8X
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) December 3, 2020
Les prévisions de trafic
Malgré la mobilisation intersyndicale, le trafic devrait être en effet peu perturbé. Le trafic du métro sera normal à Paris et sur les RER en Île-de-France. Le trafic des tramways et bus sera lui légèrement perturbé.
Prévisions sur les tramways :
- T3a : deux rames sur trois ;
- T7 : trois rames sur quatre :
- Autres lignes : service normal.
Prévisions sur les bus :
- Service non assuré : 25, 107, 109, 181, 184, 193, La Navette ;
- Un bus sur trois : 201 ;
- Un bus sur deux : TVM, 40, 104, 106, 108, 110, 111, 183, 187, 192, 259, 292, 306, 317, 396, N22 ;
- Deux bus sur trois : 22, 24, 28, 52, 66, 73, 101, 103, 112, 114, 117, 118, 124, 125, 131, 132, 138, 166, 169, 171, 172, 182, 185, 196, 208, 213, 217, 238, 244, 258, 281, 285, 286, 303, 308, 325, 367, 393, La Traverse Batignolles-Bichat, N71 ;
- Trois bus sur quatre : Orlybus, 21, 27, 39, 42, 47, 59, 62, 63, 67, 70, 72, 82, 83, 84, 87, 91, 120, 123, 137, 141, 157, 158, 159, 160, 165, 167, 179, 180, 186, 190, 194, 207, 221, 235, 239, 253, 272, 275, 276, 290, 294, 320, 349, 350, 356, 380, 385, 389, 395.
Pour la quatrième semaine consécutive, les opposants au projet de loi de “sécurité globale“, manifesteront de nouveau en France ce samedi 19 décembre. Contrairement aux précédentes mobilisations, ces rassemblements n’auront pas lieu à l’appel du du collectif Stop Loi Sécurité Globale qui regroupe des syndicats et sociétés de journalistes, des ONG, et associations. L’appel à manifester émane cette fois d’organisations syndicales, politiques et associatives, diverses, telles que la Ligue des Droits de l’Homme, Solidaires, Sud, FSU, La France Insoumise…
De nombreuses manifestations en régions
De nombreuses manifestations sont prévues dans tout le pays : à Nancy (13h15, place de la République), Montpellier (11h, place Georges-Frêche), Cahors (11h, sur le parvis de la mairie), Rennes à l’appel du nouveau parti anticapitaliste (NPA) et de la France Insoumise (14h, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle), à Chalon-sur-Saône à l’appel de la Ligue des droits de l’Homme (14h30, sur l’esplanade du Port-Villiers), Mulhouse (14h, place Franklin), Quimperlé (15h, place Saint-Michel), Coutances (10h30, place de la mairie), Mont-de-Marsan (10h30, place Saint-Roch), Lille (14h, Porte de Paris)…
MULHOUSE 📢
Samedi 19 décembre – Place Franklin
– 14h manifestation
Retrait total du projet de la loi "sécurité globale" !#StopLoiSecuriteGlobale pic.twitter.com/uDrZiOYYI6— CGT EducAlsace (@CgtEducAlsace) December 16, 2020
📍Contre la loi #SécuritéGlobale, la loi "séparatisme", l’islamophobie du gouvernement et l'autoritarisme d'État!
La France Insoumise de #Rennes métropole appelle avec les autres organisations signataires au
📢RASSEMBLEMENT SAMEDI 19 DÉCEMBRE – 14h – ESPLANADE CHARLES DE GAULLE pic.twitter.com/SIIxVVvQFe
— La France Insoumise Rennes & Métropole φ (@RennesInsoumise) December 18, 2020
A Toulouse, le Préfet de Haute-Garonne, Etienne Guyot a décidé ce vendredi d’interdire la manifestation intitulée “Riposte Globale“ du samedi 19 décembre. Un rassemblement non déclaré en préfecture, lancé sur les réseaux sociaux. La Préfecture justifie cette interdiction en la jugeant à risque par : “l’absence de déclaration, les troubles à l’ordre public survenus lors des manifestations des 26 et 28 novembre et des 5 et 12 décembre, et la très forte affluence attendue dans l’hyper-centre commerçant de Toulouse“ ce week-end.
⚠️ Le @PrefetOccitanie interdit une #manifestation ce samedi 19 décembre 2020 à #Toulouse.
Plus d'informations 👉 https://t.co/v9FictavLu pic.twitter.com/G9ctBdjHw9— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) December 18, 2020
Deux rassemblements dans la capitale
Une manifestation en partie interdite
A Paris, les représentants du mouvement des “gilets jaunes“ appellent à une nouvelle mobilisation ce samedi. Le cortège devrait partir du pont des Arts à 13 heures, pour rejoindre le rond-point de la place de l’Étoile. A la veille de cette manifestation, les messages relayés sur les réseaux indiquent un parcours qui passe par 6 lieux symboliques dans la capitale à commencer par le Conseil d’État, mais aussi Matignon, le Sénat ou encore l’Assemblée nationale. Avec un final à l’Arc de Triomphe.
Samedi 19 décembre les GJ feront une marche à Paris. La manifestation passera par 6 lieux symbole du pouvoir et de richesse.
Final à l’Arc de triomphe pic.twitter.com/zLWQrnv13Z— rama-fi (@RamaFi) December 13, 2020
La préfecture de police de Paris a fait le choix d’interdire cette manifestation sur l’ensemble du parcours déclaré. “En raison de risques de troubles à l’ordre public dans un secteur regroupant de très nombreux commerces des 6ème et 7ème arrondissements et dans un périmètre regroupant de nombreuses institutions, le préfet de Police interdit le parcours d’une manifestation se revendiquant du mouvement des 2 gilets jaunes 4 déclarée le samedi 19 décembre 2020 de 13 heures à 18 heures dans sa portion comprise entre le pont des Arts et le rond-point de la place de l’Etoile“, peut-on lire dans son communiqué du 17 décembre.
Alors qu’ils ont déposé un référé-liberté pour maintenir leur “Marche des pouvoirs“, les Gilets jaune ont vu leur requête être rejetée par le tribunal administratif. Une partie du trajet ayant toutefois été acceptée, “La manifestation pourra se dérouler depuis la place du Palais-Royal jusqu’au pont des Arts, non inclus“, indique le communiqué de la préfecture.
#SecuriteGlobale Une manifestation samedi ds la capitale à l'appel des #GiletsJaunes "passera par 6 lieux symbole du pouvoir et de richesse“ indique le mouvement. La @prefpolice a décidé d'en limiter le parcours déclaré à la portion " Palais-Royal 👉 pont des Arts, non inclus. pic.twitter.com/lmm0N5fpJe
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) December 18, 2020
Un deuxième rassemblement au Trocadéro
Un deuxième rassemblement, organisé par le collectif Force jaune, est prévu à 14 heures, sur le parvis du Trocadéro.
Le tirage au sort des 35 membres du futur “collectif de citoyens“ chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale française contre le Covid-19 débute ce lundi 4 janvier, comme annoncé par le Conseil économique, social et environnemental (Cese) au Journal du dimanche.
#vaccination Le tirage au sort des 35 membres du futur "collectif de citoyens" chargé de se prononcer sur la stratégie vaccinale française contre la #COVID19 débutera lundi 4 janvier, a annoncé ce dimanche le @lecese https://t.co/lvunJK5Bob pic.twitter.com/hmRmGmecOM
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 3, 2021
C’était une promesse d’Emmanuel Macron. Lors de son allocution du 24 novembre, le chef de l’État avait indiqué qu’un “collectif de citoyens“ serait “mis en place pour associer plus largement la population“ à la campagne de vaccination en France contre la Covid-19. Objectif : tenter de dissiper les doutes autour de cette dernière.
Ce recours au tirage au sort n’est pas sans susciter quelques critiques au sein de la classe politique. “On va donc tirer au sort 35 Français pour qu’ils expliquent (…) l’échec de la stratégie vaccinale“ d’Emmanuel Macron, a raillé sur Twitter le député LR, Fabien Di Filippo. “Le contrôle ce n’est pas 35 Français tirés au sort, c’est quoi cette nouvelle Mélenchonade encore ? Il faut que ce soit les députés qui fassent ce contrôle, c’est leur métier, et que chacun prenne ses responsabilités“, a jugé sur BFM TV, le maire LR de Meaux, Jean-François Copé.
Bronca également du côté des écologistes. “L’Assemblée est laissée de côté, mais pour faire croire à la démocratie on tire au sort 35 citoyennes et citoyens. C’est du foutage de gueule, il n’y a pas d’autre mot. Nous sommes en plein désordre démocratique“, a fustigé pour sa part l’eurodéputé EELV Yannick Jadot, sur Radio Classique
La composition de l’instance
Ces citoyens composant cette instance devront être représentatifs de la société, et dépeindre toutes les opinions des Français sur le vaccin, des plus méfiants aux plus convaincus. Le panel formé respectera ainsi des critères d’âge, de genre, de région de résidence, de niveau de diplôme, de catégorie socioprofessionnelle et de type de domicile, a expliqué le Conseil économique et social (CESE), qui hébergera les travaux.
Pour assurer une bonne représentativité des positions des personnes tirées au sort, celles-ci devront avoir répondu de manière variée à la question suivante, sur une échelle de 1 à 5 : “Avez-vous l’intention de vous faire vacciner dans l’année 2021 contre le Covid-19 ?“ Selon le Cese, “cette expression de leur position permettra de constituer a posteriori les équilibres au sein du collectif de citoyens, afin d’avoir des avis et des recommandations reflétant les positions en présence au sein de la société française“.
Outre ce collectif de citoyens, le Cese a installé en son sein une commission temporaire pour “piloter le dispositif“, visant à recueillir et relayer les “préoccupations, observations et interrogations des citoyens et de la société civile organisée“. Une plateforme numérique de consultation du grand public sera également lancée au mois de janvier.
Début des travaux le 16 janvier
L’instance qui sera saisie dans les prochains jours par le Premier ministre Jean Castex, sera notamment en charge d’héberger les travaux des citoyens et d’organiser la tenue des débats. La première réunion de ce groupe de travail aura lieu selon Gabriel Attal, le samedi 16 janvier. Dans un entretien accordé dimanche au Parisien, le porte-parole du gouvernement a assuré que “leurs membres pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fischer (le « Monsieur Vaccin » du gouvernement) » . Les travaux se poursuivront tout au long de la campagne de vaccination, en vue d’un bilan cet été, après le mois de juillet.
À peine remise des controverses entourant l’élection présidentielle du 3 novembre, la Géorgie retourne aux urnes ce mardi 5 janvier, pour participer au second tour des élections sénatoriales de l’État. Rarement un scrutin n’aura suscité autant d’intérêt : aux Etats-Unis et dans le monde, tous les regards sont tournés vers cet État conservateur du sud. C’est que la marge de manœuvre du président élu dépendra directement du résultat : si les démocrates prennent le contrôle du Sénat, Joe Biden aura tous les leviers politiques entre ses mains pour mener à bien la politique qu’il souhaite. A défaut, sa marge de manoeuvre sera beaucoup plus compliquée.
L’Etat de Georgie doit désigner ses deux représentants au Sénat américain dans un deuxième tour serré. Lors des élections de novembre, les républicains ont gardé le contrôle de la chambre haute . Ils disposent de 50 sièges au Sénat, contre 48 aux démocrates. Ceux-ci doivent donc absolument remporter les deux élections organisées ce mardi pour obtenir une très courte majorité – en cas d’égalité, la vice-présidente américaine et nouvelle présidente du Sénat, Kamala Harris, dispose en effet d’une voix.
C'est une élection que #Biden ne peut pas perdre. Ce mardi, une double élection pour le Sénat se tient dans l'État conservateur de #Georgie. Du résultat de ce vote dépendra la capacité du 46e président des Etats-Unis à mener sa politique. Explications https://t.co/uRCW6oqwDj pic.twitter.com/Q4ABAAdcfv
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 4, 2021
Trois militaires du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse) ont trouvé la mort au Mali lundi 28 décembre 2020. “Un hommage national sera rendu au trois valeureux soldats la semaine prochaine à Verdun“, a indiqué Jean Castex, jeudi 31 décembre depuis le Tchad. Le premier ministre a salué “l‘héroïsme militaire“ des trois victimes, tuées par une bombe artisanale lors d’une mission d’escorte entre Hombori et Gossi, dans une zone frontalière du Niger et du Burkina Faso.
Le brigadier-chef Tanerii Mauri, et les chasseurs de première classe Dorian Issakhanian et Quentin Pauchet étaient âgés respectivement de 28, 21 et 23 ans. Adjoint chef de patrouille, pilote de véhicule blindé léger et tireur antichar , ils étaient déployés pour la première fois au Sahel depuis la mi-novembre.
Profonde tristesse à l'annonce des décès du BCH Tanerii MAURI, du 1CL Dorian ISSAKHANIAN et du 1CL Quentin PAUCHET, engagés dans l’opération #Barkhane et morts au combat. Pensées émues de toute l’@armeedeterre pour leur famille, leurs proches et leurs camarades du #1RCH. pic.twitter.com/nA7kxCoOZq
— Chef d'état-major de l'armée de Terre (@CEMAT_FR) December 28, 2020
Le bilan de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations Serval puis Barkhane s’établit désormais à 49, avec le décès de deux nouveaux soldats samedi 2 janvier dans le nord-est du Mali, le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser du 2ème régiment de hussards de Haguenau.
À cinq jours d’intervalle deux nouveaux soldats français ont été tués samedi au Mali. Lourd tribut pour nos soldats, leurs familles et la Nation. Pensées pour leurs frères d’armes https://t.co/7wtipZ90QV via @Le_Figaro
— V.CAPO-CANELLAS (@Capo_Canellas) January 3, 2021
L’hommage de la population aux trois victimes
La population est invitée à rendre un hommage digne et silencieux lundi 4 janvier à 16h30 lors du passage du cortège funèbre sur le Pont Alexandre III à Paris.
Un dernier hommage public sera rendu au maréchal des logis Tanerii Mauri, aux brigadiers Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian sur le pont Alexandre III, lundi à 16h30. Un dernier instant silencieux pour que chacun puisse honorer leur mémoire et soutenir leurs proches. https://t.co/4o0Ll5TTcF
— Florence Parly (@florence_parly) December 31, 2020
Je vous invite à rendre un hommage digne et silencieux à nos trois camarades décédés en opération au Mali le 28 décembre. Le cortège funèbre traversera le Pont Alexandre III, lundi 04 janvier 2021, à 16h30.#EnLeurSouvenir pic.twitter.com/lFEpJJmqOy
— Gouv militaire Paris (@Gouv_mili_Paris) December 31, 2020
À 16h40, le général d’armée Thierry Burkhard présidera la cérémonie des honneurs funèbres militaires aux Invalides à Paris, dans la plus stricte intimité.
Un hommage national
Un hommage national aux trois militaires sera rendu mardi 5 janvier, au 1er régiment de Chasseurs à Thierville-sur-Meuse (Meuse), près de Verdun, auquel appartenaient les trois hommes. La cérémonie sera présidée par la ministre des Armées. Florence Parly.
Emmanuel Macron est attendu mardi 5 janvier à la Caisse d’allocations familiales (CAF) de Tours, pour promouvoir la réforme de la pension alimentaire qui permet son versement par l’Etat en cas de défaillance de l’ex-conjoint, a annoncé l’Elysée dimanche. Le président rencontrera à partir de 14h00 des bénéficiaires de cette réforme.
Entré en vigueur au 1er janvier, ce nouveau dispositif est la “concrétisation d’un engagement du chef de l’État annoncé à l’issue du Grand débat national“. Il “permet à toute personne qui le souhaite de demander à la CAF d’intermédier le versement de sa pension alimentaire ». Cette “sécurisation“ va “protéger les familles monoparentales et simplifier leur quotidien en levant l’insécurité créée par la menace ou l’absence de paiement des pensions“, indique dans son communiqué la Présidence.
Emmanuel Macron organise, lundi 11 janvier, à Paris une quatrième édition du One Planet Summit dédié à la biodiversité, avec pour objectif de relancer une diplomatie verte mise à l’arrêt par le Covid-19.
À l’occasion du One Planet Summit, le Forum de l’investissement pour la Grande muraille verte s’est tenu dans la matinée. Ce forum rassemble les acteurs de la finance publique et privée, les décideurs politiques et représentants du secteur privé, afin de favoriser la création d’une coalition d’acteurs prêts à s’engager à la réalisation des objectifs 2030 de la Grande muraille verte.
EN DIRECT | Suivez la conclusion du Forum d’investissement de la Grande muraille verte, un événement du #OnePlanetSummit pour la Biodiversité.https://t.co/r3HXntrdDZ
— Élysée (@Elysee) January 11, 2021
Une trentaine de personnalités doivent intervenir lors de principalement par visioconférence en raison de la crise sanitaire. Parmi elles, le secrétaire général des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, le président de la Banque mondiale, David Malpass, l’héritier du trône britannique, le prince Charles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, la chancelière allemande, Angela Merkel, les premiers ministres britannique, Boris Johnson, et canadien, Justin Trudeau, le président du Costa Rica, Carlos Alvarado, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, ou le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Quatre thèmes clés pour la préservation du vivant vont être abordés lors de cette nouvelle édition, organisée en concertation avec les Nations unies et la Banque mondiale :
- la protection des écosystèmes terrestres et marins qui constitue un pilier essentiel de l’action en faveur de la biodiversité. Les aires protégées, et la conservation des espèces qui y vivent, jouent en effet un rôle clef dans la protection et la restauration de la biodiversité et seront un facteur déterminant pour parvenir à inverser la tendance actuelle ;
- la promotion de l’agro-écologie qui permet de protéger la diversité des écosystèmes en réduisant les pollutions tout en permettant plus de création d’emplois et en agissant pour la sécurité alimentaire. Le sommet mettra l’accent sur l’accélération de la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel ;
- la mobilisation des financements pour la biodiversité, notamment avec les nouveaux engagements de financements innovants et les initiatives permettant d’orienter davantage d’investissements publics et privés vers des projets de protection, de gestion durable et de restauration des écosystèmes ou de la convergence nécessaire des financements publics du climat et de la biodiversité ;
- et enfin, le lien entre déforestation, espèces et santé humaine, au coeur de l’actualité.
Chacun des participants devrait présenter des initiatives ou prendre des engagements concrets autour de ces quatre thèmes. Sur le premier, le Premier ministre britannique Boris Johnson, présent en visio-conférence, devrait appeler à l’approfondissement de la « haute ambition pour la nature et les Hommes », une initiative lancée conjointement par le Costa Rica, la Grande-Bretagne et la France pour promouvoir la protection de 30% de la surface terrestre de la planète d’ici 2030. Emmanuel Macron devrait pour l’occasion rappeler que la France devrait atteindre cet objectif de 30% d’aires protégées sur son territoire métropolitain et outremer dès 2022. Sans pour autant lever l’ambigüité dénoncée par les scientifiques, sur la réalité de cette protection.
Le programme
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2021/01/OPS-Programme-FR.pdf »]
Suivre le sommet en direct
Au lendemain de la 4ème édition du “One Planet Summit“ organisé à Paris et consacré à la biodiversité, Emmanuel Macron se rendra dans l’Eure mardi 12 janvier à la rencontre d’agriculteurs engagés dans la transition écologique, a indiqué l’Elysée dimanche. Selon les informations de France 3 Normandie, le chef de l’état rendra visite à la ferme des Ruelles, au Tilly, près de Giverny, dont le propriétaire, Michel Galmel, est un adepte de l’agroforesterie : des pratiques agricoles qui associent arbres et cultures sur une même parcelle.
Le chef de l’Etat est attendu dans l’Eure au lendemain du One Planet Summit pour parler agro-écologie et biodiversitéhttps://t.co/0KbRWz8Z7R
— ID, l'Info Durable (@ID_LinfoDurable) January 11, 2021
Dans le prolongement de ce sommet international, le président ira à la rencontre d’agriculteurs engagés dans l’agro-écologie et dans la restauration de la biodiversité. Il sera accompagné de plusieurs ministres, dont celui de l’Agriculture, Julien Denormandie. Emmanuel Macron s’intéressera notamment à l’action des Groupements d’intérêt économique et environnemental (GIEE), qui permettent une reconnaissance par l’État de l’engagement collectif d’agriculteurs dans la modification ou la consolidation de leurs pratiques en visant une performance économique, environnementale et sociale.
Pourquoi Emmanuel Macron se déplace dans l'Eure mardi 12 janvier https://t.co/zhHnepgXCD #auvergne
— Aimable Auvergnat (@auvergne_infos) January 11, 2021
Mardi 12 janvier 2021 à 12 heures, la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale auditionne Olivier Véran, sur la stratégie vaccinale contre la covid-19.
Le ministre des solidarités et de la santé sera ensuite entendu ce même jour, à 17h00, par la commission des Affaires sociales du Sénat, sur “les mesures correctives » envisagées pour remédier à la course de lenteur“ de la vaccination, ont indiqué mardi ses services. Cette audition a été demandée le 5 janvier par la présidente LR de la commission des Affaires sociales du Sénat, la sénatrice LR Catherine Deroche.
La Sénatrice Catherine #Deroche demande l’audition du Ministre de la Santé au Sénat.https://t.co/Xu5VTyg1VX
— * Je suis en Mode Guerre * macron (@Patrick49000P) January 4, 2021
Le gouvernement va se réunir en séminaire de rentrée, mardi 13 janvier, pour établir l’agenda “des six premiers mois“ de 2021, a annoncé lundi 21 décembre, Emmanuel Macron. Une annonce confirmée le 6 janvier dernier à l’issue du premier conseil des ministres de l’année, par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Un séminaire gouvernemental de rentrée se tiendra la semaine prochaine, mercredi 13 janvier, indique le porte-parole du gouvernement @GabrielAttal à l'issue du premier conseil des ministres de l'année. pic.twitter.com/Ss8Uxpm889
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 6, 2021
Il s’agira de “discuter de l’agenda des six premiers mois de l’année“, de “ses grandes priorités“ parce que “nos concitoyens attendent de nous, légitimement, (…) d’en faire une année utile, c’est-à-dire une année de combat, de relance, d’ambition“, a indiqué Emmanuel Macron.