L’agenda politique

Déc
12
mar
Mobilisation contre “le retour de l’austérité“ à l’appel de la CES @ Bruxelles
Déc 12 Jour entier

Mardi 12 décembre, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) appelle à une grande mobilisation à Bruxelles, contre le retour des politiques d’austérité en Europe.

La CES  dénonce sur son site internet, la volonté de certains ministres des Finances des États membres de l’UE de “faire revenir l’Europe à des règles d’austérité strictes“. « Les ministres des Finances de tous les pays de l’UE se sont réunis à Bruxelles, tout comme les membres du Parlement européen. Certains d’entre eux font pression pour ramener l’Europe à des règles d’austérité strictes. Cela obligerait les gouvernements nationaux à réduire drastiquement leurs dépenses“, indique la confédération européenne. “Nous rejetons l’austérité 2.0“ ajoute la CES qui appelent “les travailleurs et leurs syndicats de toute l’Europe“, à se réunir à Bruxelles ce 12 décembre et à signer une pétition.

Des revendications reprises par les principaux syndicats français, dont la CGT et la CFDT, qui s’associent à ce mouvement. “Le 12 décembre prochain, nous serons aux côtés de la CES et de ses affiliés. Nous invitons les militants à participer nombreux, à cette manifestation afin de soutenir, les revendications du mouvement syndical européen « , indique cette dernière qui ajoute : “ Nous avons besoin d’investissements publics pour soutenir des secteurs de l’éducation, de la santé et de l’emploi dans le respect d’une transition juste.“ “ La réponse de l’Union Européenne à la crise COVID a montré que c’était possible. La révision en cours sur la gouvernance économique européenne doit suivre cette trajectoire ! “ , ajoute la CFDT.

Rendez-vous est donné aux participants à 10 heures, place Poelaert à Bruxelles où des discours y auront lieu dès 11 heures, avant le départ du cortège en direction de la place Jean Rey.

Déc
13
mer
Sommet UE-Balkans occidentaux @ Bruxelles
Déc 13 Jour entier

Un an après le sommet de Tirana en décembre 2022, les dirigeants de l’UE et des Balkans occidentaux se réunissent à Bruxelles ce mercredi 13 décembre. Le sommet est l’occasion de réaffirmer la perspective d’adhésion des Balkans occidentaux à l’UE ainsi que la nécessité pour les partenaires de réaliser des réformes durables et irréversibles, fondées sur les valeurs et les principes de l’Union européenne.

Le terme “Balkans occidentaux“  introduit dans le langage de l’UE lors du sommet européen de Vienne en 1998, désigne les États de la péninsule balkanique qui ne sont pas encore membres de l’UE. Ainsi, outre l’Albanie, certains États successeurs de la Yougoslavie (la Bosnie-Herzégovine, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Monténégro et la Serbie) sont actuellement considérés comme des États des Balkans occidentaux, mais pas la Slovénie ni la Croatie, qui ont respectivement rejoint l’Union en 2004 et 2013.

Les principaux sujets de discussion à l’ordre de ce sommet seront les suivants :

  • le rapprochement des partenaires des Balkans occidentaux avec l’UE et la poursuite de l’intégration progressive de ces États baltes ;
  • l’approfondissement de l’engagement de l’UE à l’égard des Balkans occidentaux au niveau politique et dans les domaines d’action ;
  • la mise en place d’une base économique pour l’avenir et atténuation des répercussions de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine ;
  • le renforcement de la sécurité et intensification de la résilience.

En recommandant mercredi 8 novembre l’ouverture de négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie dès le mois de décembre, soit moins de dix-huit moins après l’octroi du statut de candidat à ces deux pays, la Commission européenne a envoyé un signal fort aux pays des Balkans occidentaux. D’autant que certains patientent dans la salle d’attente de l’Union depuis presque vingt ans !

Un casse-tête pour l’Union Européenne

Dans le détail, les six pays des Balkans occidentaux, à des stades de négociation divers en vue d’une adhésion, pourraient bénéficier des libertés de circulation des biens, des services et des travailleurs, et d’un accès à l’espace unique de paiement en euros. A la condition, toutefois, qu’ils facilitent les échanges entre eux tous : le commerce comme instrument de pacification entre des Etats à l’histoire chargée, qui ont encore parfois des litiges profonds. Cette question sera l’une des priorités qui se tient à Bruxelles ce mardi.

Dans les faits, le conflit ukrainien  a mis en lumière le fait que ces États balkaniques étaient loin d’être alignés sur la politique étrangère de l’Union. “Les niveaux d’alignement étant très différents selon les pays“ , note l’Elysée.  Les six républiques des Balkans sont en outre encore plus pauvres que les plus pauvres des pays de l’UE, même si des différences importantes existent entre les plus développés, comme le Monténégro, et les moins favorisés, comme le Kosovo. Un écart ‘écart avec l’Union européenne qui s’est encore creusé ces dernières années.

Dans cette optique, l’Union européenne a proposé le mois dernier un “plan de croissance“ pour les six pays, doté de 6 milliards d’euros (2 milliards de subventions et 4 milliards de prêts). Ces fonds seraient alloués sur la période 2024-2027, à condition que les pays bénéficiaires mettent en oeuvre des réformes économiques et politiques. Reste que ce plan  représente bien peu pour l’économie de ces pays.

 

Déc
18
lun
Examen du Projet de loi immigration en CMP @ Assemblée nationale
Déc 18 Jour entier

Une semaine après le vote surprise d’une motion de rejet préalable du texte, une commission mixte paritaire (CMP) se réunit ce lundi 18 décembre à 17 heures, pour décider à huis clos, du sort du projet de loi immigration. Quatorze parlementaires, sept pour chacune des deux chambres, en proportion du poids de chaque groupe politique à l’Assemblée nationale et au Sénat vont avoir la responsabilité de trouver un accord pour proposer au Parlement une version finale du texte. But de l’opération : passer en revue les points sur lesquels une convergence est possible et ceux où un blocage persiste. Objectif : parvenir à un compromis entre la version originelle du texte et celle durcie par le palais du Luxembourg.

Après plusieurs jours de discussions, la droite et le gouvernement semblent s’être accordés sur un certain nombre de points de compromis. Pour autant l’issue du texte demeure incertaine. A défaut de fixer une version commune, le projet de loi pourrait être purement et simplement enterré.

Si la CMP est conclusive, le texte issu de la Commission Mixte Paritaire devra alors être validé par les deux Chambres. Un vote définitif serait organisé mardi 19 décembre à 14h30 au Sénat, puis plus tard dans l’après-midi à l’Assemblée nationale. Dans cette hypothèse, Elisabeth Borne laissera-t-elle le vote se dérouler ou, craignant de le perdre, dégainera-telle l’article 49.3 ? Face aux secousses, Emmanuel Macron a une nouvelle fois écarté l’hypothèse d’une dissolution ou d’une adoption sans vote du texte, via un recours au 49.3, le 15 décembre dernier.

 

Si au final le texte n’était pas voté à l’Assemblée, le gouvernement pourrait alors le laisser poursuivre la “navette parlementaire“ entre Assemblée et Sénat – ce qui promettrait des débats agités – ou jeter l’éponge et décider de le retirer. Selon plusieurs sources cette dernière option aurait été retenue, mardi 12 décembre lors d’un diner à l’Élysée. Le projet de loi tomberait alors dans les oubliettes de l’histoire.

UE : ultimes négociations sur le pacte migratoire européen @ Bruxelles
Déc 18 – Déc 19 Jour entier

D’immigration, il sera également  question à Bruxelles où La présidence souhaite finaliser les textes d’ici la fin de l’année. Car le temps est compté : Parlement et Conseil européens se sont engagés à les adopter au plus tard en février 2024, avant les élections européennes.

De quoi parle-t-on ?

Le pacte migratoire européen est constitué d’un ensemble de règles qui visent à mieux réguler les flux dans l’Union européenne grâce à un partage plus équilibré entre les pays en première ligne dans l’arrivée des migrants (comme la Grèce, l’Italie ou l’Espagne) et les autres Etats.  Avec pour objectif d’éviter des décisions isolées et non coordonnées entre les pays. Trois piliers composent ce pacte. Le premier est consacré aux premières heures des migrants sur le territoire européen. Le second gère ce qui se passe ensuite avec notamment l’application du règlement de Dublin qui détermine quel État membre doit examiner une demande d’asile. Le dernier pilier répond enfin aux crises migratoires et aux arrivées massives de réfugiés.

Des points de blocage

Le 8 décembre dernier, le Parlement européen et les États membres ont conclu tard dans la nuit une journée d’intenses négociations sur la difficile réforme de la politique migratoire dans l’UE, sans parvenir à un accord. Si la commissaire aux Affaires intérieures soulignait jeudi 15 décembre que “nous sommes très, très près de trouver un compromis final“ sur le pacte, deux points en particulier constituent encore des points de blocage. Les discussions achoppent notamment sur les modalités de la solidarité “obligatoire“ entre États, destinée à remplacer l’actuel système dit de Dublin. Le pacte veut en effet instaurer un mécanisme de solidarité obligatoire entre les Etats membres pour soulager les pays d’accueil. Les pays doivent accepter 30 000 migrants par an sous peine d’une amende de 20 000 euros par personne refusée.

La deuxième négociation en suspens porte sur l’installation de centres aux frontières où sera effectué une sorte de “filtrage“ des demandeurs d’asile. Un allongement de la durée de rétention aux frontières est également prévu par le pacte, malgré les critiques des ONG. Si un accord était trouvé ce soir ou demain, le pacte n’entrerait pas en vigueur dans la minute pour autant : il faudrait encore plusieurs semaines de discussions avant qu’il ne soit définitivement adopté par le Parlement et le Conseil européen.

Déc
21
jeu
Emmanuel Macron en Jordanie pour fêter le Noel avec les troupes @ Base aérienne projetée au Levant
Déc 21 – Déc 22 Jour entier

Emmanuel Macron fêtera sur une base aérienne en Jordanie, le traditionnel Noël avec les forces françaises déployées à l’étranger. Le chef de l’État se rendra les jeudi 21 et vendredi 22 décembre auprès des 350 militaires déployés sur la base aérienne projetée au Levant (BAP), au nord du royaume hachémite. Ces militaires participent à la coalition internationale antijihadiste, Inherent Resolve, coordonnée par les Etats-Unis et centrée sur l’Irak. “En coordination avec le gouvernement irakien et les alliés présents sur le théâtre, la France apporte un soutien militaire aux forces locales engagées dans la lutte contre le groupe État islamique (EI) sur leur territoire“, a rappelé la Présidence de la République.

Le jeudi soir, pour un Noël avant l’heure, les soldats et aviateurs partageront avec le chef de l’État un repas de réveillon préparé par le chef des cuisines de l’Élysée, Fabrice Desvignes. “A l’approche des fêtes de fin d’année, le chef de l’Etat a souhaité offrir un dîner, préparé par le chef des cuisines de la Présidence de la République, aux 350 militaires engagés depuis cette base dans la lutte contre le terrorisme“, a précisé la présidence.

 

Déc
31
dim
Élisabeth Borne en Guyane pour le Nouvel an @ Maripasoula
Déc 31 2023 – Jan 1 2024 Jour entier

A l’occasion du réveillon du Nouvel an, la Première ministre sera en Guyane. Une visite éclair de 24 heures à la rencontre des forces armées françaises engagées sur le territoire. Élisabeth Borne devrait poser pied à terre en Guyane aux environs de 12 heures 15. Elle doit ensuite se rendre place des Palmistes, à Cayenne, pour y déposer des gerbes de fleurs et y rendre des hommages. La cheffe du gouvernement sera également reçue par la maire de Cayenne, Sandra Trochimara et aura un entretien le président de la Collectivité Territoriale de Guyane, Gabriel Serville.

Il s’agit du troisième déplacement en outre-mer pour la première ministre qui s’est rendue à La Réunion en mai et à Mayotte début décembre. Elle sera accompagnée de la secrétaire d’État à la Jeunesse et au Service universel , Prisca Thévenot.

Un réveillon avec les forces armées

La locataire de Matignon se rendra ensuite en hélicoptère dans le village de Maripasoula, dans la forêt amazonienne, où elle doit survoler des sites d’orpaillages illégaux, pour prendre toute la mesure des ravages causés par cette activité sur l’environnement guyanais. Après l’atterrissage de son avion, Elisabeth Borne sera accueillie par Serge Anelli, le maire de Maripasoula. Direction ensuite la base opérationnelle avancée du 9e régiment d’infanterie marine où lui seront présentés les dispositifs de lutte contre l’orpaillage illégal. L’armée française a été endeuillée à deux reprises sur ce territoire cette année lors de missions de lutte contre l’orpaillage illégal. La Première ministre célébrera ensuite le passage en 2024 auprès des militaires. Après une prise de parole, elle dinera avec les Forces Armées de Guyane présentes sur les lieux.

Une cérémonie hommage à Dorlin

La visite se poursuivra lundi 1er janvier, vers 9 heures, par une présentation du poste de contrôle fluvial du Petit Inini à Maripasoula mis en place en 2017, puis celui de Dorlin où opèrent notamment les forces du 9e RIMa. Objectif : intercepter les flux logistiques des orpailleurs clandestins – brésiliens pour la plupart -, qui sévissent le long  de l’affluent du fleuve Maroni. Le cours de l’or élevé attire en effet dans le département des milliers d’orpailleurs clandestins, qui détruisent la forêt et polluent les fleuves.

Élisabeth Borne participera ensuite à une cérémonie d’hommage aux militaires tués lors de leur participation à l’opération Harpie. Une opération de lutte contre l’orpaillage illégal. Avant son retour à Paris, un échange est également prévu avec les forces de sécurité et les services de l’État à Cayenne ainsi qu’une présentation du dispositif de lutte contre le trafic de stupéfiants “100% contrôles“ à l’aéroport de Cayenne – Félix Eboué.

 

 

 

Jan
13
sam
Élection présidentielle à Taïwan @ Taïwan
Jan 13 Jour entier

La première élection présidentielle de l’année 2024 dans le monde sera taïwanaise. Samedi 13 janvier, 23,5 millions de Taïwanais sont appelés pour la huitième fois à élire leur président au suffrage universel, lors d’un double scrutin présidentiel et législatif qui renouvellera les 113 membres du parlement, le Yuan législatif.

Un scrutin sous haute surveillance

Ces élections du 13 janvier, en particulier le scrutin présidentiel, seront particulièrement scrutées  en raison de leur importance pour l’avenir des relations entre l’île démocratique et Pékin. A la fois de la part de la Chine, qui revendique le rattachement de l’île démocratique au pouvoir communiste du continent, et des Etats-Unis, soucieux d’éviter toute escalade, avant les élections présidentielles américaines de novembre prochain. Ces dernières années, Pékin a intensifié sa pression militaire et politique sur Taïwan, qu’elle revendique comme faisant partie de son territoire. Le président  chinois Xi Jinping, qui a toujours affirmé qu’il souhaitait une “réunification complète de Taïwan à la Mère Patrie“, a renouvelé dans son discours du Nouvel An son vœu d’annexer l’île.

La présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, a dit lundi espérer une “coexistence pacifique“ de long terme entre Taipei et Pékin. Elle a également souligné que l’avenir des relations bilatérales doit être décidé par les “procédures démocratiques“ de l’île, bientôt appelée aux urnes. Pour autant, la tension est montée récemment avec Pékin. A quelques jours du scrutin, Taipei a affirmé mardi 2 janvier, avoir détecté deux ballons chinois ayant franchi la veille la ligne médiane du détroit de Taïwan qui sépare l’île de la Chine continentale.

Trois candidats en lice

L’actuelle présidente, Tsai Ing-wen, qui achève son second mandat, ne peut en briguer un nouveau du fait de la constitution. Le parti au pouvoir à Taïwan a désigné le 12 avril dernier comme candidat, le vice-président Lai Ching-te, appelé également continuer à diriger le Parti démocrate progressiste (DPP), le plus ferme vis-à-vis de Pékin. Connu pour ses prises de position tranchées pour l’indépendance de l’île, il se montre plus véhément que Mme Tsai sur la question de l’indépendance de Taïwan, même s’il estime qu’il n’est pas nécessaire de la proclamer formellement car l’île est “déjà un pays souverain“ selon lui. “L’apaisement ne peut pas acheter la paix“, avait-il lancé en janvier, juste après son élection à la présidence du PDP.

Face à lui, deux opposants, qui voulaient réunir leurs voix pour peser davantage contre le DPP, et qui ont finalement enregistré séparément leurs candidatures, faute d’accord. Ancien chef de la police, et Taïwanais de souche, Hou You-yi est le candidat  du Parti nationaliste, le Kuomintang. Ce principal parti d’opposition est apôtre d’un rapprochement avec la Chine. Le troisième candidat, Ko Wen-je, médecin et ancien maire de Taipei, a fondé en 2020 le Parti du peuple de Taïwan (PPT) et surfe sur les insatisfactions sociales des trentenaires notamment, lassés des querelles liées à la relation Chine-Taïwan.

Jan
15
lun
54ème édition du Forum économique mondial @ Centre de congrès de Davos
Jan 15 – Jan 19 Jour entier

Le “World Economic Forum“ (WEF) ouvre ses portes ce lundi 15 janvier et jusqu’au vendredi 19 janvier à Davos, en Suisse. Cette 54ᵉ édition dont le thème est “Rétablir la confiance“ s’articule autour de quatre axes :

  • Parvenir à la sécurité et à la coopération dans un monde fracturé“ ;
  • Créer de la croissance et des emplois pour une nouvelle ère“ ;

  • L’intelligence artificielle comme moteur de l’économie et de la société“ ;

  • Une stratégie à long terme pour le climat, la nature et l’énergie.“

Les dirigeants des grandes multinationales et ceux d’une soixantaine de pays échangeront sur les conflits mondiaux. L’Ukraine et le conflit au Proche-Orient seront ainsi au centre des discussions du rendez-vous grison. Pour cette 54e édition, le président ukrainien tentera notamment de relancer l’attention sur son pays. M. Zelensky prononcera un discours mardi 16 janvier, tandis que plus de 70 conseillers à la sécurité nationale du monde entier se réuniront dimanche pour discuter des moyens de faire avancer le plan de paix, a déclaré le président du forum, Borge Brende.

Tout au long de la semaine, les sessions présenteront les dernières propositions de progrès en matière de sécurité mondiale, de commerce, de croissance économique, d’emploi, d’action pour le climat et la nature, de transition énergétique, de rupture technologique, ainsi que de santé et de bien-être. Le programme complet de la rencontre est disponible ici .

Des chefs d’État et de gouvernement du monde entier

De nombreuses personnalités influentes participent au Forum économique mondial de Davos. Plus de 300 personnalités publiques y sont attendues cette année, dont plus de 60 chefs d’État et de gouvernement de toutes les régions clés du monde. Côté Europe, seront notamment présents dans les Alpes suisses : Emmanuel Macron, président de la France, Pedro Sánchez, Premier ministre espagnol, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, Alexander De Croo, Premier ministre de Belgique, Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec, Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas, Andrzej Duda, président de la Pologne ou encore, Viola Amherd, présidente de la Confédération suisse 2024.

Côté États-Unis, ont annoncé leur venue à Davos, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, secrétaire d’État américain, Jake Sullivan, conseiller américain à la sécurité nationale, et des représentants du Sénat et de la Chambre des représentants.

Dans la liste des autres politiques présents à Davos, on trouve notamment Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, Javier Milei, nouveau président de l’Argentine, Li Qiang, Premier ministre de la République populaire de Chine, Han Duck-soo, Premier ministre de la République de Corée, Mohammed Bin Abdulrahman Al Thani , Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’État du Qatar, Srettha Thavisin, Premier ministre de Thaïlande, ou encore Pham Minh Chinh, Premier ministre du Viet Nam.

Emmanuel Macron à Davos le 17 janvier

Emmanuel Macron ne s’est pas rendu à Davos depuis 2018. Il y est attendu mercredi 17 janvier. Le président français compte dérouler le bilan de sa politique d’attractivité et de réindustrialisation de la France et présenter ses grands objectifs en matière de politique économique et sociale. Dans ses valises, le locataire de l’Élysée embarquera quatre présidents de Région : Christelle Morançais (Pays de la Loire), Valérie Pécresse (Île-de-France), Franck Leroy (Grand Est) et Renaud Muselier (Provence-Alpes-Côte d’Azur). Chacun devra présenter les atouts économiques de sa région lors d’ateliers thématiques. Vingt chefs d’entreprise “de taille start-up, PME ou ETI“ (de moins de 5 000 salariés, précise l’Élysée) compléteront la délégation tricolore.

M. Macron devrait prononcer un discours sur le rôle de la France dans l’avenir de l’Europe, tandis que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, s’adressera également au forum, mardi 16 janvier.

Des dirigeants d’organisations internationales

Sont annoncés à Davos, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Ajay S. Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMS) ; Jens Stoltenberg , secrétaire général de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (NATO), Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ou encore, Achim Steiner , Administrateur, Programme des Nations Unies pour le développement.

Des patrons et des dirigeants d’entreprise

Comme lors de chaque édition, seront présents à Davos, des patrons des plus grandes entreprises mondiales, des personnalités du monde de la tech, des économistes de renom, des journalistes influents, et même quelques célébrités du showbiz. Participeront également à la réunion plus de 150 experts et dirigeants des plus grandes universités, instituts de recherche et groupes de réflexion du monde. Plus de 40 dirigeants syndicaux, d’organisations non gouvernementales et religieux de la société civile y participeront également.

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Le nouveau gouvernement et les parlementaires de la majorité à l’Élysée @ Palais de l'Elysée
Jan 15 Jour entier

Après un remaniement et la nomination à Matignon de Gabriel Attal, jeudi 11 janvier, Emmanuel Macron convie dès ce lundi soir, le nouveau gouvernement et l’ensemble des parlementaires de la majorité à l’Élysée. “Le Président de la République recevra les parlementaires de la majorité et ceux qui la soutiennent en présence du Premier ministre et du gouvernement ce lundi en fin d’après-midi“, a indiqué la Présidence.

Une invitation qui inclut également les ministres  qui n’ont pas été reconduits dans la première vague de nominations : Élisabeth Borne, Olivier Dussopt, Stanislas Guerini, Olivier Véran, Franck Riester, Clément Beaune ou encore Olivia Grégoire. “Après la réforme des retraites et la loi immigration, qui étaient indispensables mais qui ont été difficiles, il veut prendre le temps de les écouter. Le problème, c’est que tous ceux qui espèrent être repêchés dans la liste des secrétaires d’État ne vont pas le lâcher! “, ironise un cadre de Renaissance.

Après un bref propos introductif, qui consistera principalement à remercier ses troupes pour l’année écoulée, et à prendre date pour les grands textes à venir comme l’IVG ou la fin de vie, Emmanuel Macron passera dans les rangs pour échanger avec ses invités du soir. L’occasion de préciser le cap qu’il entend tenir pour la suite de son quinquennat. Mais ceux qui attendent un grand discours de sens du président en seront pour leurs frais. “Ça va surtout être du calendrier“, prévient un visiteur. Car une autre soirée est prévue à l’Élysée, dès le lendemain où Emmanuel Macron tiendra à partir de 20h15, une grande conférence de presse en prime time.

Présidentielle américaine : premier caucus dans l’Iowa
Jan 15 Jour entier

Ce lundi 15 janvier donne le coup d’envoi du marathon de la présidentielle américaine. Après des mois de campagne, les candidats républicains à la Maison Blanche seront confrontés au premier test national lors des caucus de l’Iowa. Les démocrates de l’Iowa, quant à eux, voteront par correspondance – la fin d’une tradition de 50 ans faisant de l’Iowa le premier rendez-vous de la présidentielle. La décision a été prise à l’initiative du président Joe Biden, qui a déclaré que les caucus étaient injustes pour les travailleurs ne pouvant pas se rendre disponibles.

En quoi consiste un Caucus ?

Il s’agit d’un évènement public. Une réunion politique de quartier informelle, vestige de la démocratie participative, où un petit nombre de membres ou d’élus se réunissent dans les gymnases des écoles, des centres communautaires et même des églises, afin de choisir leurs délégués. Ces derniers iront ensuite à la convention du parti républicain, pour désigner un candidat à la présidence. Chaque circonscription se verra en effet attribuer un certain nombre de délégués à élire à une convention de comté, en fonction des résultats du vote du caucus dans la circonscription. Au cours des prochains mois, les congrès des comtés et des États confirmeront les 40 délégués de l’Iowa à la Convention nationale républicaine, où le candidat du parti à la présidentielle sera officiellement choisi. A noter que toute personne adhérente au parti républicain (GOP), peut voter lors d’un caucus. Mais, à la condition d’être présent physiquement : les absents ne pouvant bénéficier d’une procuration.

Les caucus de l’Iowa débuteront officiellement à 19 heures CT (2 h heure de Paris). Les électeurs commenceront probablement à affluer dans leurs caucus quelques heures avant, les portes ouvrant généralement à 17 heures. Les caucus devraient durer une heure avant le début du décompte des voix.

Quelles différences avec une primaire ?

Bien que les primaires et les caucus soient souvent regroupés, ils ne sont pas identiques. Contrairement à une primaire gérée par un État, un caucus est directement organisé par chaque parti local. Lors d’une primaire, les électeurs peuvent se présenter aux urnes et voter tout au long de la journée du scrutin, du petit matin jusqu’à la fermeture des bureaux de vote le soir. Ils ont également la possibilité de voter par correspondance s’ils ne peuvent pas se présenter, voire par anticipation dans certains États. Les caucus, en revanche, exigent que les électeurs soient présents à une heure précise et discutent publiquement de leurs préférences.

Quand seront publiés les résultats de l’Iowa ?

Les dirigeants de chaque caucus républicain local communiqueront les résultats au parti de l’État, qui compilera et publiera les résultats à l’échelle de l’État. Cela se produit généralement assez rapidement, en quelques heures. Étant donné que les démocrates votent par correspondance cette année et que l’Iowa n’est plus le premier pour eux, les résultats de l’État ne seront toutefois officialisés que le 5 mars.

L’Iowa n’est pas un État particulièrement précieux pour remporter le processus de nomination présidentielle. Il représente en effet une infime fraction des délégués désignés dans tout le pays et le vainqueur du caucus n’est pas assuré de la nomination de son parti. Pourtant, l’État revêt une importance symbolique. Même s’il compte moins de 1% de la population des États-Unis, il occupe une place de choix sur la scène politique américaine depuis plus de 50 ans, car il donne un premier ton dans la saison des primaires. Sa capacité à définir les tendances est si forte que les candidats abandonnent souvent après avoir obtenu de mauvais résultats dans l’Iowa.

L’Iowa sera représenté par 40 délégués à la convention républicaine de Milwaukee (Wisconsin). Un nombre à mettre en perspective avec d’autres États, comme le Texas, qui enverra 162 délégués à la convention.

Qui sont les candidats à l’investiture du Parti républicain ?

Alors qu’une demi-douzaine de candidats sont en lice pour obtenir l’investiture du parti républicain, quatre candidats dominent la course : l’ancien président Donald Trump, en tête des intentions de vote chez les conservateurs, selon l’agrégateur de sondages du site FiveThirtyEight, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis , 45 ans, principal concurrent de l’ancien locataire de la Maison Blanche, l’ex ambassadrice américaine Nikki Haley, 51 ans, qui se présente comme la candidate d’une “nouvelle génération“ et l’entrepreneur millionnaire, Vivek Ramaswamy, 38 ans.

Que disent les sondages ?

Donald Trump détient une avance significative dans l’Iowa parmi les candidats républicains, selon le dernier sondage Des Moines Register/NBC News/Mediacom Iowa réalisé par Selzer & Co du 7 au 12 janvier. L’ancien président est le premier choix de 48 % des participants probables au caucus républicain, tandis que l’ancienne ambassadrice des Nations Unies Nikki Haley est à 20 % et le gouverneur de Floride DeSantis tombe à 16 %. Aucun autre candidat n’atteint les deux chiffres. Pour Vivek Ramaswamy et Asa Hutchinson , une mauvaise performance ce lundi pourrait signifier la fin de leurs campagnes en difficulté, preuve définitive qu’ils n’ont pas le soutien nécessaire pour poursuivre leur quête pour devenir le candidat du parti à la Maison Blanche.