L’agenda politique

Jan
9
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Retraites : deux nouvelles journées de manifestation
Jan 9 – Jan 11 Jour entier

Deux jours après la reprise des négociations avec le gouvernement, l’intersyndicale (CGT, FO, FSU, CFE-CGC, Unef, UNL et Solidaires) appelle à deux nouvelles journées de manifestations interprofessionnelle, les 9 et 11 janvier, pour demander le retrait de la réforme des retraites.  A l’origine, seule la journée du 9 janvier était prévue. Mercredi 1er janvier, à l’issue des vœux d’Emmanuel Macron, le numéro 1 de la CGT, Philippe Martinez avait exhorté “tous les Français à se mobiliser, à aller aux manifestations et à se mettre en grève“. Mobilisée depuis le 5 décembre, l’intersyndicale appelé vendredi 3 janvier à « amplifier la mobilisation et la grève » pour obtenir le retrait pur et simple du texte.

Elle a dénoncé dans un communiqué « un gouvernement qui joue l’enlisement » et a misé pour la première fois sur une manifestation un samedi qui doit permettre aux opposants de venir grossir les cortèges sans nécessairement se mettre en grève.

Plusieurs organisations étudiantes et lycéennes ont d’ores et déjà confirmé leur participation à ces manifestations. Pour l’heure, à l’inverse des autres organisations, la CFE-CGC n’appelle pas à cesser le travail mais uniquement à manifester, le jeudi 9 comme le samedi 11.

 

Jan
10
ven
Emmanuel Macron à la Convention citoyenne pour le Climat @ Conseil Économique Social et Environnemental
Jan 10 Jour entier

Emmanuel Macron « échangera » le 10 janvier avec les membres de la Convention citoyenne sur le climat dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental (Cese) à Paris. Attendu à 18H30 au Cese  le président prononcera quelques mots d’introduction avant « de répondre à des questions et de dialoguer librement avec l’ensemble de la Convention« , ont indiqué les organisateurs.C’est à « leur demande« , selon l’Elysée, que le chef de l’Etat va dialoguer ce vendredi avec les 150 citoyens tirés au sort pour proposer des mesures contre le réchauffement climatique. C’est la quatrième session de cette instance inédite composée de 150 citoyens tirés au sort qui s’est ouverte en 4 octobre 2019 et doit s’achever en avril 2020.

Initiée en conclusion du grand débat national et après la suppression de la taxe carbone consécutive à la crise des gilets jaunes, cette convention et les Français qui la composent sont chargés de trouver des solutions pour “réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2030 dans un esprit de justice sociale”, comme le précise la lettre de mission de Matignon.

 

Iran : réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l’UE @ Bruxelles
Jan 10 Jour entier

Les ministres des affaires étrangères de l’Union européenne vont se retrouver vendredi à Bruxelles pour discuter de la crise iranienne, a appris l’AFP lundi de sources diplomatiques. Cette réunion extraordinaire se tiendra à partir de 14h00  alors que l’UE cherche à apaiser l’escalade des tensions entre l’Iran et les États-Unis. La crise qui oppose l’Iran et les Etats-Unis depuis plusieurs mois a atteint son paroxysme, vendredi 3 janvier, avec l’assassinat du général Ghassem Soleimani, numéro 2 iranien tué dans un raid américain à Bagdad (Irak).

Dans la foulée, l’Iran a annoncé dimanche 5 janvier, qu’il s’affranchissait davantage de l’accord de Vienne sur le nucléaire en ne s’imposant plus de limites quant à ses activités d’enrichissement d’uranium. Une mesure sur laquelle le pays pourrait revenir, à condition que les États-Unis lèvent leurs sanctions. L’union Européenne à travers la voix de son chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a indiqué regretter profondément » la dernière annonce de l’Iran sur le nucléaire, la République islamique promettant de se retirer intégralement de l’accord de 2015. » « La mise en œuvre complète de l’accord sur le nucléaire par tous est maintenant plus importante que jamais, pour la stabilité régionale et la sécurité mondiale« , a en outre déclaré ce dernier.

L’accord de Vienne, signé en 2015 avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies – Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni – et l’Allemagne, prévoit une limitation des capacités nucléaires du pays en échange de la levée des sanctions internationales qui le visaient.

De son côté, le président américain, Donald Trump,  a menacé dimanche l’Irak de « très fortes » sanctions si les troupes américaines étaient contraintes de quitter le pays, après un vote du Parlement irakien.

Les responsables allemand, français et britannique ont convenu d’œuvrer ensemble pour un apaisement de la situation au Moyen-Orient. La chancelière Merkel, le président Macron et le premier ministre britannique, Boris Johnson, se sont entretenus dans la journée de dimanche par téléphone. « Nous appelons l’Iran à retirer toutes les mesures qui ne sont pas conformes à l’accord nucléaire »,  ont-ils déclaré dans un communiqué commun. Les trois dirigeants « sont d’accord pour estimer qu’une désescalade est désormais urgente », a précisé le porte-parole de Mme Merkel. « L’Iran en particulier est instamment invité à faire preuve de retenue dans les circonstances actuelles. »  De son côté, Emmanuel Macron a appelé Téhéran à s’abstenir « de toute mesure d’escalade militaire susceptible d’aggraver encore l’instabilité régionale. »

Dans un communiqué, le service de presse de l’Elysée a condamné les récentes attaques et « le rôle négatif joué pour l’Iran« . »La désescalade est maintenant nécessaire. Nous appelons toutes les parties à agir avec retenue et responsabilité. Le cycle actuel de violences en Irak doit s’arrêter », peut-on lire dans un communiqué paru ce dimanche soir. « Nous appelons en particulier l’Iran à s’abstenir de toute action violente ou de prolifération et lui demandons instamment de revenir en pleine conformité avec ses engagements dans le cadre du Plan d’action global commun (JCPoA).« 

 

 

Retraites : réunion à Matignon sur la conférence de financement @ Hôtel de Matignon
Jan 10 Jour entier

Après avoir ouvert mardi 7 janvier un nouveau round de concertations sur la réforme des retraites, le Premier ministre a adressé à la CFDT, un signal d’ouverture. Après deux heures de réunion au ministère du travail, Edouard Philippe a annoncé que les partenaires sociaux se retrouveraient vendredi à Matignon pour discuter de la conférence de financement proposée par Laurent Berger, pour une sortie de crise au 34e jour de grève. « L’idée est bonne mais nous devons nous mettre d’accord sur le mandat de cette conférence de financement, sur le délai qui lui sera accordé pour aboutir ou dégager des solutions consensuelles », a déclaré le Premier ministre.

Le chef du gouvernement a ainsi répondu favorablement au numéro un de la CFDT, qui avait plaidé dimanche sur le plateau de France 2, pour l’organisation d’une conférence de financement du système de retraite, dissociée du projet de réforme des retraites.

La déclaration d’Edouard Philippe

Accompagné du secrétaire d’Etat aux retraites et de la ministre des Solidarités et de la Santé, Edouard Philippe vient de s’exprimer. Il a salué une journée « de concertation et d’échange », qui a donné lieu à « des discussions très franches et constructives, très utiles » avec les partenaires sociaux.

Edouard Philippe va rencontrer ce soir Emmanuel Macron, et prendra dans la foulée contact avec « des responsables de la majorité » présidentielle. Il adressera demain, « par écrit, des propositions concrètes aux organisations patronales et syndicales. Celles-ci porteront notamment sur « les objectifs et modalités de la conférence de financement » du système des retraites.

EN DIRECT | Déclaration sur l’équilibre du système universel de retraite à l’issue des entretiens avec les partenaires sociaux.

EN DIRECT | J’ai reçu aujourd’hui les partenaires sociaux sur l’équilibre du système universel de retraite. Suivez en direct ma déclaration :

Publiée par Édouard Philippe sur Vendredi 10 janvier 2020

Les réactions à la sortie des entretiens

Laurent Berger (CFDT) : évoque une volonté d’ouverture et rappelle son opposition à l’âge pivot

À l’issue d’une réunion de près d’une heure trente avec le premier ministre,  Laurent Berger a déclaré avoir « senti une volonté d’ouverture dans la parole ». « Mais tout cela se mesure in fine aux actes, et les actes évidemment, nous n’avons pas eu les réponses ce soir », a indiqué le secrétaire général de la CFDT. M. Berger a rappelé l’opposition de son syndicat, comme de tous les syndicats, à la mesure de l’âge pivot défendue par le gouvernement. « Une mesure jugée aveugle et injuste« . « La CFDT continue et continuera de revendiquer la fin de l’âge pivot« , a-t-il déclaré. Le délégué syndical a en outre assuré au premier ministre « qu’il était grand temps de revenir à un débat sur le système universel« .

 

François Hommeril (CFE-CGC) :  « Le projet du gouvernement est dangereux »

Le projet du gouvernement est « dangereux en tant que tel « , et la mobilisation doit continuer : c’est le message tenu par le chef de la CFE-CGC, François Hommeril, à la sortie de sa réunion avec l’exécutif.  La réunion, « assez courte, assez simple« , a été « l’exacte mesure de l’embarras du gouvernement face à la mobilisation qui ne faiblit pas », a-t-il conclut, appelant à « mettre les bœufs avant la charrue«  en travaillant sur le financement du système avant de voter le projet de loi.

Geoffroy Roux de Bézieux (Medef) : « Si on n’y arrive pas en trois mois, on n’y arrivera jamais »

Au sortir de sa réunion à Matignon, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé qu’il fallait « une mesure d’âge »pour financer la future réforme des retraites. À l’instar de son homologue de la CPME, le patron des patrons considère qu’une telle mesure est « absolument indispensable « . Pour le Medef, la conférence devra durer au maximum « trois mois ». « Si on n’y arrive pas en trois mois, on n’y arrivera jamais », a commenté M. Roux de Bézieux, qui privilégie un calage du calendrier de la conférence avec le calendrier parlementaire.

Philippe Martinez (CGT) : « Nous avons rappelé notre désaccord avec le projet »

« L’âge pivot c’est un faux problème, une fausse polémique. Il existe déjà ! Quand l’âge légal est à 62 ans et que des citoyens sont obligés de partir plus tard (à 63,4 mois en moyenne), c’est que forcément ils n’ont pas les moyens de partir à l’âge légal, donc c’est l’âge pivot et il existe déjà », a indiqué le leader de la CGT, Philippe Martinez,  sur le perron de l’hôtel Matignon après sa rencontre avec le gouvernement.
Soulignant que la CGT n’a pas encore reçu en mains propres le projet de loi, le leader syndical dénonce également une « confusion, volontaire ou non » de l’exécutif, qui ne permet pas de travailler en confiance : « s’il y a encore un peu de confiance au gouvernement. Il jette de l’huile sur le feu. » M. Martinez s’est en outre déclaré favorable à « une étude économique qui respecte la diversité des organisations syndicales », pour analyser et respecter les propositions faites par les partenaires sociaux. Nous proposons de réintégrer les cotisations patronales pour financer les retraites, taxer un certain nombre de transactions financières du CAC 40 – qui se porte très bien –, et instaurer l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, ce qui permettrait d’augmenter les cotisations récoltées», a-t-il précisé.

 

Yves Veyrier (FO) : « Pas de pause dans le mouvement

« Un certain nombre de dispositions ne correspondent pas exactement à ce que nous avions compris« , a déploré Yves Veyrier, après avoir pris connaissance du projet de loi soumis au Conseil d’Etat. « Nous entrons dans la phase de rédaction précise du projet de réforme. J’estime que le temps doit être donné à la discussion pour définir ce que signifient réellement les articles de loi »  a expliqué le leader de Force ouvrière. « J’ai donc demandé à nouveau de de revenir à la table des négociations. Malheureusement je n’ai pas compris que l’exécutif souhaitait s’inscrire dans une pause. Dans ce cas nous ne ferons pas de pause quant à notre détermination pour empêcher que ce régime universel par point soit instauré. C’est une erreur », a-t-il ajouté. 

Laurent Escure (UNSA) : une hausse de cotisation sur les hauts revenus

Laurent Escure est ressorti un brin optimiste à l’issue de son entretien avec le Premier ministre, ce vendredi matin. L’Unsa espère le retrait de l’âge pivot du projet de loi contre la réforme des retraites « dans les prochaines heures ». « Si c’est ce qui se passe dans les jours ou les heures qui viennent, je pense qu’on pourra créer les conditions d’un travail permettant un compromis », a t-il précisé à sa sortie de Matignon.

Le secrétaire général de l’UNSA a suggéré au gouvernement une hausse de cotisation pour les revenus mensuels supérieurs à 10.000 euros par mois, ainsi qu’un recours partiel au Fonds de réserve des retraites (FRR), doté à la fin 2017 de quelque 36 milliards d’euros. « Nous, on bouge sur l’esprit de responsabilité, à lui de bouger sur le retrait de la mesure de l’âge pivot« , a-t-il plaidé. « Un compromis ne peut se faire qu’à partir du moment où on n’a pas l’épée de Damoclès de l’âge pivot, et donc il faut qu’il soit retiré du tapis. Le Premier ministre a tout à fait entendu ce qu’on lui a dit là-dessus« , a-t-il déclaré à l’AFP à la sortie de sa réunion avec Édouard Philippe. M. Lescure a également indiqué souhaiter « un compromis avant mai ou juin« 

François Asselin (CPME) : « la solution réside dans une mesure d’âge »

Mais à son arrivée rue de Grenelle mardi matin, Laurent Berger, tout en soulignant une « volonté d’ouverture des discussions sur la question du financement », a redit son opposition à l’instauration d’un âge pivot. « Cette ouverture doit maintenant aller plus loin en rejetant du projet de loi la question de l’âge pivot” a t-il indiqué. “Si l’objectif de cette conférence de financement ou de la réunion de vendredi c’est de recycler l’âge pivot ou de négocier autour de l’âge pivot, la réponse est ‘non’ pour la CFDT”, a-t-il prévenu. Une position partagée par l’UNSA, qui a elle aussi posé le retrait de l’âge pivot d’ici vendredi comme préalable.

La Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) a de sont côté salué « une ouverture » du gouvernement et le Medef s’est dit « partant ». Sans surprise, le Premier ministre n’a en revanche pas convaincu les syndicats les plus hostiles à la réforme, dont la CGT qui a indiqué mardi qu’elle « décidera si elle participe ou pas à la réunion de vendredi ”.

Les modalités

Le Premier ministre, aux côtés de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin et du secrétaire d’État chargé des retraites Laurent Pietraszewski. Neuf réunions de 45 minutes chacune sont programmées. Le chef du gouvernement débutera son marathon de bilatérales à partir de 8 h 30 avec François Asselin, le président de la CPME. Suivront dans l’ordre au cours de la matinée, le secrétaire général de l’Unsa Laurent Lescure, celui de FO Yves Veyrier, celui de la CGT Philippe Martinez, le patron de l’U2P Alain Griset puis, le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. Dans l’après-midi se succèderont le président de la CFE-CGC François Hommeril, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger puis le président de la CFTC Cyril Chabanier.

 

 

 

Jan
13
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Emmanuel Macron à Pau pour le sommet du G5 Sahel @ Pau
Jan 13 – Jan 14 Jour entier

Le sommet du G5 Sahel, annulé après une attaque djihadiste au Niger, se tiendra à Pau lundi le 13 janvier 2020. « Ce sommet aura pour objectif de réévaluer le cadre et les objectifs de l’engagement français au Sahel. Il permettra également de poser les bases d’un soutien international accru aux pays du Sahel », a précisé l’Elysée dans un communiqué en date du 16 décembre.

Emmanuel Macron avait « invité » le 4 décembre les membres du G5 Sahel à le retrouver le 16 décembre pour un sommet à Pau, la ville où étaient basés sept des 13 soldats français de la force antidjihadiste Barkhane tués le 25 novembre au Mali. Le président français leur avait demandé de « clarifier »  leur position sur la présence militaire française au Sahel, de plus en plus contestée par leurs opinions publiques. Il avait souligné qu’il attendait d’eux qu’ils « assument » publiquement le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés, et non pas pour des « visées néocoloniales ».

MISE A JOUR 13.01.2019-20h00

Lundi, à Pau, le président français, Emmanuel Macron, et ses cinq homologues, les présidents de Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad sont convenus, dans une démarche commune, de définir un nouveau cadre d’intervention de leurs armées.

Il a a ainsi été décidé que « ce nouveau cadre prendra la forme et le nom d’une “Coalition pour le Sahel”, rassemblant les pays du G5 Sahel, la France – à travers l’opération “Barkhane” et ses autres formes d’engagement –, les partenaires déjà engagés, ainsi que tous les pays et organisations qui voudront y contribuer ». Un « commandement conjoint » sera par ailleurs établi pour, « planifier, encadrer et superviser les opérations de “Barkhane”, des éléments des armées des pays concernés, et pas seulement ceux mis à disposition de la force conjointe du G5 Sahel ».

En attendant l’arrivée du futur groupement de forces spéciales européennes – baptisé Task Force Takuba – destiné à renforcer les 4 500 militaires français de « Barkhane »,  Emmanuel Macron a annoncé l’envoi de 220 soldats français supplémentaires.

La conférence de presse

Les objectifs

Paris veut avant tout obtenir une déclaration commune des cinq pays africains qui soulignera que la France agit à la demande de ses dirigeants afin « relégitimiser » sa présence, explique l’Elysée, qui dénonce un « narratif anti-français »« Il faut tout d’abord obtenir des responsables politiques une position nette sur ce qu’ils souhaitent ou pas », a tranché la ministre des Armées Florence Parly samedi. « La rencontre sera décisive, en ce qu’elle permettra de mettre sur la table toutes les questions, tous les griefs, toutes les solutions », avait jugé le président malien Ibrahim Boubacar Keïta début janvier.

Outre son volet politique, le sommet de Pau vise aussi à recadrer la stratégie militaire contre les jihadistes dans cette zone aussi vaste que l’Europe et à appeler à une participation accrue des alliés internationaux, surtout européens. Le président nigérien Mahamadou Issoufou entend ainsi lancer à Pau « un appel à la solidarité internationale » pour que le Sahel et la France ne soient pas seuls dans ce combat » contre le « fléau » djihadiste, a-t-il déclaré.

Les participants

Les présidents des cinq pays du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie) ont « confirmé leur accord et leur disponibilité pour cette date« , a précisé l’Elysée. Devraient donc être présents les présidents du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, du Niger Mahamadou Issoufou et du Tchad, Idriss Déby ainsi que celui de Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.  Le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki, le président du Conseil européen, Charles Michel, le vice-président de la Commission européenne et Haut représentant pour les Affaires étrangères, Josep Borrel, ont également été conviés.

Le programme de la visite

Lundi 13 janvier

Dès son arrivée, Emmanuel Macron se rendra sur la base du 5e régiment d’hélicoptère de combat (RHC) pour un hommage en la mémoire des sept militaires morts  en opération au Mali fin novembre.

 

Se tiendra ensuite la réunion du G5 Sahel.

Le sommet se clôturera par un dîner de travail en présence du président du Conseil européen et du secrétaire général des Nations unies.  Au menu de ce diner concocté par deux jeunes chefs palois d’un restaurant du quartier du Hédas : foie gras autour du coing , Coquilles Saint-Jacques, queue de boeuf braisée, topinambours et agrumes, assortiment de 6 fromages.

Le sommet se clôturera par un dîner de travail en présence du président du Conseil européen et du secrétaire général des Nations unies.  Au menu de ce diner concocté par deux jeunes chefs palois d’un restaurant du quartier du Hédas : foie gras autour du coing , Coquilles Saint-Jacques, queue de boeuf braisée, topinambours et agrumes, assortiment de 6 fromages.

Mardi 14 janvier

Le lendemain, mardi 14 janvier, le président de la République assistera à la signature du contrat de transition écologique de la communauté d’agglomération de Pau et on lui présentera le Fébus, le bus à hydrogène qui a été mis en service le 17 décembre.

 

La CGT Banque appelle au blocage de deux centres de gestion de billets @ Ile de France et Hauts-de-France
Jan 13 – Jan 17 Jour entier

Le syndicat CGT de la Banque de France a annoncé vendredi le dépôt d’un préavis de grève « reconductible bloquante » à partir de lundi dans deux centres fiduciaires de la banque en Ile-de-France et dans les Hauts de France, qui traitent plus du quart des billets du pays. Cet appel à la grève intervient dans le cadre du mouvement de protestation contre la réforme des retraites, détaille un communiqué. Il concerne un site à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), et un autre à Sainghin-en-Mélantois, dans le Nord. « Leur blocage pourraient perturber l’approvisionnement des distributeurs automatiques des billets« , prévient le syndicat.

« Les deux sites (…) font partie du réseau des 37 sites fiduciaires de la Banque de France qui assurent la gestion de la circulation des billets et des pièces (…). Les mesures nécessaires ont été prises pour assurer leur continuité de fonctionnement », a toutefois  réagi l’institution. « Plus globalement, les dispositions nécessaires sont prises avec les établissements bancaires et les transporteurs de fonds pour éviter toute pénurie de cash« , a assuré la Banque de France

Parlement européen : première session plénière 2020 @ Parlement européen
Jan 13 – Jan 16 Jour entier

Lundi 13 janvier, s’ouvre la première plénière 2020 du Parlement européen. La transition vers une économie climatiquement neutre, les droits des citoyens après le Brexit et la crise au Moyen-Orient feront notamment partie des temps forts de cette première session de l’année.

Les temps forts de la plénière du 13 au 16 janvier

Mardi 14 janvier dans la matinée, le Premier ministre croate, Andrej Plenković, présentera les priorités de la présidence tournante du Conseil pour les six prochains mois.

Avenir de l’Europe

Suite à un débat mercredi matin avec le Président du Conseil, Charles Michel, et la Présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, le Parlement exposera sa vision sur la mise en place et le cadre de la future « Conférence sur l’avenir de l’Europe », mercredi 15 janvier. Avec une approche ascendante sans précédent, les députés souhaitent que les citoyens soient au cœur de la réforme de l’UE. (débat et vote 9h00- 11h50).

Pacte vert/Fonds de transition. Lors d’un débat mardi 14 janvier (15h00-23h00), les eurodéputés débattront avec la Commission des propositions législatives sur le « mécanisme et le Fonds pour une transition juste« , qui visent à aider les communautés de l’UE dans la transition vers une économie à faibles émissions. Le Parlement donnera également son avis sur l’ensemble du pacte vert lors du vote d’une résolution mercredi, 15 janvier aux alentours de 13h30-14h00.

Brexit/Droits des citoyens

Le Parlement votera mercredi 15 janvier une résolution appelant à une meilleure protection des droits des citoyens de l’Union européenne vivant et travaillant au Royaume-Uni, après le Brexit. Le projet de texte souligne que les dispositions justes et équilibrées qui visent à protéger les droits des citoyens durant et après la période de transition, et qui sont énoncées dans l’accord de retrait, doivent faire l’objet d’une mise en œuvre complète. (séance à partir de 12h30).

Iran/Irak

Les eurodéputés discuteront mardi 14 janvier des conséquences des récentes confrontations entre les États-Unis et l’Iran avec le Chef de la diplomatie de l’Union Européenne, Josep Borrell. (séance à partir de 15h00).

Biodiversité

Jeudi 16 janvier, à partir de 12h00, les eurodéputés voteront sur la position du Parlement européen en vue de la conférence des Nations unies sur la biodiversité qui se tiendra en Chine en octobre. À cette occasion, les pays devraient conclure un nouvel accord mondial sur la protection et la restauration des espèces et des habitats. Un débat sur la question aura lieu la veille à partir de 15h00.

Roi de Jordanie, Abdallah II

Le Roi de Jordanie, Sa Majesté Abdallah ben al-Hussein, s’adressera aux députés lors d’une séance solennelle mercredi 15 janvier à midi.

Hongrie/Pologne. Les députés évalueront les progrès réalisés par les ministres de l’UE pour déterminer si l’État de droit est menacé en Hongrie et en Pologne. Une résolution sera mise aux voix jeudi 16, à partir de 12h00.

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Retraites : « les négociations se poursuivent » @ Paris
Jan 13 – Jan 17 Jour entier

Alors que la mobilisation contre la réforme des retraites entre dans son 40e jour, les négociations vont se poursuive tout au long de la semaine.

Lundi 13 janvier

Des rencontres entre l’exécutif et les syndicats enseignants sont programmées, à partir de ce lundi et sur toute la semaine, au ministère de l’Education. Jean-Michel Blanquer y recevra de nouveau les organisations syndicales dans le but d’ouvrir la discussion sur le niveau et le calendrier des compensations évoquées lors de la réunion du 13 décembre dernier. Les enseignants, pointés dès le rapport Delevoye comme les « perdants  » d’une retraite à points, verront leur salaire revalorisé, en majorité sous forme de primes, pour compenser leurs pertes.

Ce même jour, la ministre des Solidarités et de la Santé et de la Santé, Agnès Buyzin, ouvrira une concertation spécifique sur la pénibilité dans la fonction publique hospitalière et l’aménagement des fins de carrière à l’hôpital, notamment pour les aides-soignantes et les infirmières.

Parallèlement, le Collectif inter hôpitaux (CIH) tiendra une conférence de presse. A cette occasion, « sera rendue publique la lettre de démission collective de leurs responsabilités signée par plus de 1 000 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service », explique le collectif. « Des médecins démissionnaires expliqueront les raisons de cette décision et ses conséquences ainsi que leurs demandes adressées à la ministre » de la Santé Agnès Buzyn.

Mardi 14 janvier

Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, recevra les partenaires sociaux sur le thème de la pénibilité et de l’emploi des seniors. Dans un message sur Twitter samedi, elle évoque la possibilité d’un « compromis » sur la réforme des retraites avec la CFDT, l’Unsa et la CFTC, oubliant au passage de mentionner les autres organisations syndicales et patronales.

Sur la pénibilité, « on doit avancer sur trois sujets », a expliqué la ministre du Travail le 7 janvier dernier : « la prévention», la reconversion» et «a réparation« . Sur le premier volet, celui de la prévention pour les actifs exerçant des métiers dits pénibles, des réflexions sur les méthodes de travail ou l’adaptation des équipements doivent être menées selon le gouvernement. Pour la reconversion, « nous allons examiner la possibilité d’avoir un vrai congé pour changer à mi-parcours vers des métiers moins difficiles » car « un couvreur ne peut pas monter sur les toits à 55 ou 60 ans« , a jugé Muriel Pénicaud.

Les syndicats veulent également mettre sur la table le sujet des critères de pénibilité. Mais ils se heurtent à une opposition ferme du gouvernement. Sur les trois critères posturaux, « on ne peut pas les mesurer chaque jour personne par personne », a justifié la ministre du travail, en parlant plutôt de « conforter la prise en charge » de ceux qui souffrent d’une incapacité de travail due à ces facteurs, qui peuvent déjà bénéficier d’un départ à la retraite anticipé. L’exécutif a en revanche montré un petit signe d’ouverture sur le risque chimique, en suspens selon Me Pénicaud.

Jan
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Conférence de presse du collectif inter-hopitaux @ Pitié Salpêtrière
Jan 14 Jour entier

Le collectif inter-hôpitaux (CIH), formé en septembre 2019 en pleine crise du milieu hospitalier, a fait savoir mardi 7 janvier que « plus de 1000 médecins hospitaliers dont 600 chefs de service » partout en France avaient signé une « lettre de démission collective de leurs responsabilités » qui sera donnée à la ministre de la Santé, Agnès Buyzin, mardi 14 janvier.

Les raisons et conséquences de ces démissions « seront expliquées lors d’une conférence de presse qui se tiendra ce même jour, à 11h00, à  l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris. ont prévenu les signataires dans un communiqué. Des conférences de presse similaires seront organisées ce même jour, par les CIH des hôpitaux locaux, notamment Montauban, Limoges, Douai… dans plusieurs autres régions en France.

Pacte vert pour l’Europe : vote d’une résolution au parlement européen @ Parlement européen
Jan 14 Jour entier

Le 11 décembre dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, présentait le Pacte vert pour l’Europe dont l’objectif principal est de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici 2050.

Les vice-présidents exécutifs de la Commission européenne, Frans Timmermans et Valdis Dombrovskis, ont présenté, mardi 14 janvier, devant le Parlement européen, le détail du plan de financement que l’instance entend mettre en œuvre. Ce plan s’articule autour de trois axes : un investissement spécifique de l’UE, des mesures visant à soutenir les investissements écologiques des différents acteurs, et un mécanisme, le « fond de transition plus juste ».

Mardi, à 15 heures, la Commission présentera les propositions législatives sur le ‘‘mécanisme et le Fonds pour une transition juste’’. Les eurodéputés voteront mercredi 15 (séance à partir de 12h30), une résolution exposant l’avis du Parlement sur le pacte vert européen et son financement.

Le texte devrait soutenir l’objectif visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et réitérer l’appel du Parlement à une révision des objectifs de réduction des émissions de l’UE à l’horizon 2030, en amont de la conférence de la CCNUCC de décembre 2020 à Glasgow.