A quelques jours de la rentrée, le ministre de l’Education nationale, Jean Michel Blanquer, a annoncé ce week-end dans le “Journal Du Dimanche“, le lancement d’un “Grenelle des professeurs“. Objectif : revaloriser le salaire des enseignants et leurs conditions de travail.
EXCLUSIF. Jean-Michel Blanquer lance "un Grenelle des professeurs" https://t.co/WdVhJseBEC pic.twitter.com/H2bk6p8KSR
— Le JDD (@leJDD) August 30, 2020
“Le chantier de la deuxième partie du quinquennat, c’est la revalorisation du métier sur le plan financier, mais plus généralement l’amélioration du bien-être au travail“, explique le ministre “Je lance un Grenelle des professeurs : d’ici à octobre, nous discuterons de la hausse des rémunérations pour 2021, grâce aux 400 millions d’euros supplémentaires obtenus par le ministère pour augmenter les salaires des enseignants“, indique t-il dans les colonnes de l’hebdomadaire.“
#Rentrée2020 |« D'ici à octobre, nous discuterons de la hausse des rémunérations pour 2021, grâce aux 400M€ supplémentaires obtenus. Et à partir de novembre, nous négocierons pour définir une loi de programmation pluriannuelle » – @jmblanquer via @leJDD. https://t.co/Ua2bM3AGWZ
— Territoires de Progrès | #TdP #SocialDémocratie (@TerresDeProgres) August 30, 2020
“Et à partir de novembre, nous négocierons pour définir une loi de programmation pluriannuelle“, annonce le ministre, tout en évoquant une “transformation profonde du système éducatif : gestion des ressources humaines, places des enseignants dans la société.“ “Des maîtres heureux, ce sont des élèves heureux. C’est ce cercle vertueux que je souhaite renforcer.“ “Nous organiserons en décembre une conférence internationale sur le professeur du XXIe siècle », conclut M. Blanquer.
Trois objectifs
“Dès cette rentrée, nous allons mettre en place des groupes de travail, avec les organisations syndicales, sur trois grands objectifs“, précise le ministre : “d’abord, la reconnaissance financière. Ensuite, la coopération. Il faut promouvoir l’esprit d’équipe. Nous devons combattre l’individualisme et la solitude, c’est particulièrement vrai dans l’Éducation nationale. J’invite les représentants des parents, des élèves et des enseignants à avoir un discours constructif sur l’école. Enfin, l’ouverture : nous devons moderniser notre système“.
Des concertations dès la rentrée
Pour préparer ce “Grenelle des professeurs“, Jean-Michel Blanquer a indiqué qu’il allait lancer des concertations dès ces prochains jours. “C’est un processus très enclenché, je reçois les organisations syndicales cette semaine“, a précisé jeudi 27 août le ministre, sur les ondes de France Inter.
Comme il s’y était engagé le 6 août dernier lors de sa visite dans la capitale libanaise, deux jours après la double explosion qui a dévasté la ville, Emmanuel Macron retournera à Beyrouth, mardi 1er septembre. Premier chef d’État étranger à se déplacer sur les lieux, il avait alors appelé de ses vœux la “refondation d’un ordre politique nouveau“ dans le pays.
Emmanuel Macron se rendra à #Beyrouth le 1er septembre, a fait savoir l'Elysée mercredi. Le président français s'y était engagé le 6 août lors de sa visite dans la capitale libanaise, deux jours après la double explosion qui avait ravagé la ville #Beirut https://t.co/9JzdvY7JKE pic.twitter.com/Sp7VnnGx0t
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 26, 2020
Le chef de l’état avait ensuite o-organisé avec l’ONU une conférence internationale en visioconférence, le 9 août, dont les participants se sont engagés sur une aide de 250 millions d’euros, dont 30 millions de la part de la France. Lors de cette conférence, le président français avait appelé à “agir vite et avec efficacité“, pour que l’aide “aille très directement“ à la population libanaise. Depuis, face à la colère de la rue, qui rend la classe politique responsable de l’explosion, le gouvernement de Hassan Diab a démissionné le 10 août.
A l'ouverture de la visioconférence internationale de soutien pour le Liban ??, ce dimanche, le président français Emmanuel Macron a appelé à "agir vite et avec efficacité" pour que l'aide "aille très directement" à la population libanaise #Liban #Beirut #Beyrouth https://t.co/Si4zo7k3de
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 9, 2020
Le programme de la visite
Emmanuel Macron arrivera à Beyrouth lundi soir avant une journée de mardi chargée qui sera consacrée au “suivi de l’aide à la reconstruction“ et aux questions politiques, alors que le Liban est en quête d’un nouveau gouvernement, a précisé la présidence. Le chef de l’État retournera mardi matin dans les quartiers ravagés, où il fera le point sur les opérations de déblaiement et la distribution de l’aide. Il rencontrera des ONG et les agences de l’ONU mais aussi une partie des 400 militaires français déployés ces dernières semaines pour aider à débarquer les quelque 1.000 tonnes d’aide médicale, alimentaire ou de reconstruction acheminées depuis la France.
#SputnikVidéo | À l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, des avions militaires français emportent une clinique mobile et des tonnes de matériel médical et sanitaire pour #Beyrouth en soutien aux victimes des importantes explosions du 4 août
À lire aussi: https://t.co/iy1P1tcQgp pic.twitter.com/SC4Y0AFjUY
— Sputnik France (@sputnik_fr) August 6, 2020
Cette visite aura aussi une dimension symbolique. Le chef de l’état plantera un cèdre avec des enfants libanais dans la forêt de Jaj, au nord-est de Beyrouth, où prospère l’arbre emblématique du pays. Cette cérémonie célébrera le centenaire de la création de l’État du Grand Liban le 1er septembre 1920 par le général français Henri Gouraud. Pour l’occasion, la Patrouille de France, la patrouille acrobatique de l’Armée de l’air française, colorera le ciel avec les couleurs du drapeau libanais. Le président rencontrera également lundi soir, Fairouz, une icône libanaise considérée à 85 ans, comme la plus grande chanteuse arabe vivante depuis la disparition d’Oum Kalsoum.
Une visite sous haute tension
L’objectif affiché par la présidence française lors de cette visite, est clair : “faire pression pour que les conditions soient réunies pour la formation d’un gouvernement de mission capable de mener la reconstruction et des réformes“, explique-t-on à Paris. Avec, en contrepartie, l’assurance que la communauté internationale soutiendra le Liban, exsangue financièrement.
#Liban ?? Comme cela était pressenti depuis quelques jours, le diplomate Moustapha Adib, ambassadeur du Liban en Allemagne depuis 2013, a été désigné premier ministre du pays ce lundi, a annoncé le président Michel Aoun dans un communiqué pic.twitter.com/lOGVhUKQ00
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 31, 2020
Dans ce but, Emmanuel Macron aura trois séquences de discussion avec les responsables politiques : le lundi soir à la résidence des Pins, celle de l’ambassadeur de France à Beyrouth, le mardi lors d’un déjeuner au palais présidentiel puis le soir lors d’un tour de table avec les représentants des neuf forces politiques. Tout en restant très prudent, l’Élysée “a bon espoir“ de faire avancer les discussions.
#Liban ?? "Le temps du changement" est venu a indiqué le président #MichelAoun, qui a appelé à proclamer un "État laïc", ce dimanche pic.twitter.com/xXuJ86FJcV
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 31, 2020
Selon des sources gouvernementales irakiennes, Emmanuel Macron se rendra ce mercredi à Bagdad depuis Beyrouth. L’Elysée n’a pas confirmé jusque-là le déplacement, qui l’a toutefois été auprès de l’AFP par deux autres responsables irakiens. Il s’agira de la première visite d’un président étranger en Irak depuis le début de la pandémie de Covid-19.
Un déplacement confirmé dans l’intervalle, mardi soir, par le président français.
Emmanuel Macron annonce depuis #Beirut qu'il se rendra en Irak demain, pour lancer "une initiative politique profonde avec le président, le 1er ministre dans un pays qui a beaucoup souffert", sur la souveraineté. Un déplacement qui avait été annoncé par les autorités irakiennes. pic.twitter.com/lJWbK5NLsP
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 1, 2020
La semaine dernière, la ministre des Armées Florence Parly était venue sur place préparer ce premier déplacement officiel du président français en Irak depuis le début de son mandat. Un mois plus tôt, c’était le chef de la diplomatie, Jean-Yves Le Drian, qui s’était rendu à Bagdad.
???? Arrivée de la Ministre des Armées @florence_parly à #Bagdad pour une visite de solidarité et de soutien à l'#Irak pic.twitter.com/s3YKI1NBWc
— La France en Irak (@FranceBagdad) August 27, 2020
Le président français qui sera le premier chef d’Etat étranger à se rendre en Irak depuis la nomination en mai du chef du gouvernement, Moustafa al-Kazimi, “rencontrera le premier ministre et le président (Barham Saleh) irakiens et espère avoir des discussions avec plusieurs (autres) acteurs politiques“.
Selon une source diplomatique proche du dossier, la France veut “réaffirmer sa solidarité“ avec le pays “qui a besoin de soutien et d’équilibre dans un moment difficile“. Le gouvernement du nouveau premier ministre irakien affronte en effet une crise économique et politique sévère. La crise sanitaire, l’affrontement entre les Etats-Unis et l’Iran qui rejaillit sur les tensions entre sunnites et chiites sur le sol irakien depuis l’élimination du général Soleimani l’hiver dernier, mais aussi les ingérences répétées de l’armée turque à l’intérieur des frontières irakiennes, mettent à mal le régime irakien. Autant de crises qui permettraient à Daech, selon les services français, de « resurgir » avec une multiplication d’attaques et une réorganisation clandestine de ses activités terroristes.
Les entretiens seront axés sur la “souveraineté“ ont précisé les sources irakiennes. Emmanuel Macron évoquera avec les dirigeants irakiens et kurdes les moyens de lutter plus efficacement contre Daech et, probablement, un calendrier de redéploiement de la Task Force française Montsabert chargée d’entraîner les forces spéciales irakiennes. La visite devrait permettre aussi d’avancer sur l’identification de projets dans le domaine énergétique, de l’eau ou des transports, avec une mise à disposition par la France d’un milliard d’euros.
La lutte contre Daech au menu de la visite de Macron à Bagdad https://t.co/3s6mSImHJ4 pic.twitter.com/e3uRlL6JTG
— Le JDD (@leJDD) September 1, 2020
Après plusieurs mois d’interruption, c’est la rentrée ce mardi 1er septembre pour plus de 12 millions d’écoliers, de collégiens et lycéens. Une rentrée hors norme, placée sous le signe du Covid-19. A la clé, un protocole sanitaire très strict pour les élèves, mais aussi les quelques 866.000 enseignants qui auront fait leur prérentrée la veille.
Pas de report, sauf exception
La rentrée scolaire 2020 ne sera pas une rentrée normale, mais elle aura bien lieu mardi prochain. C’est le message martelé le 27 août par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, lors de sa conférence de presse. Il n’y aura pas de report de la rentrée scolaire a confirmé le ministre, invité de la matinale de France Inter : “Dès le début, j’ai pensé que ce n’était pas une bonne idée“, a t-il expliqué. Dans certaines zones, des classes ne rouvriront toutefois pas mardi mais , “le moins possible“ et ce sera “en fonction de la situation sanitaire de chaque territoire“.
Dans un entretien au Journal du dimanche du 30 août, le ministre de l’Education trace les contours de cette rentrée inédite, et affiche une forme de sérénité. “Ce sera une année aussi normale que possible. Tout ne doit pas être écrasé par la réalité sanitaire“, prévient-il. Mercredi 26 août, le ministère de l’Éducation nationale a publié une nouvelle version du protocole sanitaire précisant un peu plus les règles qui entreront en vigueur dans les écoles ce 1er septembre. Inspiré largement de celui publié en juillet, ce nouveau document procède à quelques ajustements, pour tenir compte de l’évolution de la situation. Concrètement, quelles seront les modalités de cette rentrée scolaire ?
Rentrée scolaire : le nouveau protocole sanitaire destiné aux établissements scolaires vient d'être publié sur le site du ministère de l'Education nationale ? https://t.co/0jqdMaP1j4 #RENTREE2020 pic.twitter.com/5pvNilcN0u
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2020
Accueil des enfants
Le principe central posé pour cette rentrée par le nouveau protocole sanitaire est celui d’un accueil de tous les élèves. “Tous les élèves, à tous les niveaux et sur l’ensemble du temps scolaire dans le respect des prescriptions émises par les autorités sanitaires.“ Ce principe est immédiatement suivi d’une option de sécurité, celle du plan de continuité pédagogique. “Dans l’hypothèse où la situation sanitaire exigerait des mesures plus strictes, du fait d’une circulation active du virus sur tout ou partie du territoire national, un plan de continuité pédagogique a été mis en place pour assurer l’enseignement à distance“, indique le ministère.
Accueil en maternelle le premier jour d’école
Traditionnellement, en maternelle, les parents peuvent accompagner leurs enfants lors de leur premier jour d’école. “Le principe, c’est d’éviter au maximum les contacts entre adultes, comme nous le faisons dans le reste de la vie sociale”, a mis en garde Jean-Michel Blanquer, tout en laissant entendre qu’ils seraient tout de même autorisés à le faire. Sur ce sujet, il a appelé les chefs d’établissements à “faire preuve de pragmatisme“.
Port du masque
Est-il obligatoire pour les enseignants ?
Tous les enseignants devront porter un masque, qui leur sera fourni par le ministère de l’Education nationale. Les professeurs vulnérables ou en contact avec des personnes à risque pourront faire une demande de masques FFP2. Pour faciliter l’apprentissage, en maternelle ou en CP par exemple, des “masques transparents“ pourront être distribués aux enseignants au cours des prochains jours. Seront aussi concernés les professeurs en charge d’enfants malentendants.
Les professionnels de la petite enfance seront en revanche dispensés du port du masque : ce sera notamment le cas dans les crèches et pour les assistantes maternelles.
Le port du masque dans les crèches, chez les assistantes maternelles ou lors de la garde d’enfants petits à domicile ne sera encore pas obligatoire en présence des enfants a indiqué dimanche le ministère de la Santé #MasquesObligatoires pic.twitter.com/Cn7EGhHGa5
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 30, 2020
Et pour les élèves ?
Tous les collégiens et lycéens devront porter un masque, obligatoire à partir de 11 ans“, a confirmé Jean Michel Blanquer le 27 août. « Pour les élèves des écoles maternelles le port du masque est à proscrire ; pour les élèves des écoles élémentaires, il n’est pas recommandé, mais des masques sont à disposition pour équiper les enfants présentant des symptômes dans l’attente de leur départ de l’école“, a précisé le ministre. Dans une tribune publiée samedi 29 août dans Le Parisien, des scientifiques et médecins plaident pour rendre le masque obligatoire dès 6 ans. Mais la mesure fait débat.
Invité ce matin au micro de @franceinter @jmblanquer a insisté sur la nécessité du port du masque tout le temps, pour les adultes et élèves de plus de 11 ans, y compris à la récréation. "C’était plus simple, ps d’exception, point à la ligne" a déclaré le ministre de l'Education pic.twitter.com/5gN6eCE2EU
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2020
Le port du masque ne sera toutefois “pas obligatoire lorsqu’il est incompatible avec l’activité (prise de repas, nuit en internat, pratiques sportives, etc.)“. “On peut imaginer que dans les prochaines semaines ou les prochains mois, des mesures plus fortes s’appliquent dans certains territoires“, a ajouté le ministre.
Conférence de rentrée du ministre de l'Education nationale "Tous les adultes porteront un masque", précise @jmblanquer. "Les enfants et adolescents le porteront aussi à partir de la classe de 6e" pic.twitter.com/F7NIMPXL2C
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 26, 2020
Invité le 27 août de la matinale de France Inter, Jean Michel Blanquer a posé le principe de non gratuité des masques, précisant qu’aucun pays au monde ne pratique cette gratuité. “Si des familles sont en grande difficulté, nous sommes en situation de fournir des masques aux élèves qui en ont le plus besoin“, a t-il toutefois ajouté. Plusieurs collectivités ont promis qu’elles en fourniraient gratuitement à ces élèves, après le refus de l’État de les prendre à sa charge.
.@JMBlanquer : "Aucun pays au monde ne fait la gratuité des masques à l'école. En revanche nous avons envoyé des masques aux familles qui avaient des besoins sociaux." #le79inter pic.twitter.com/lGvzJ1BPP3
— France Inter (@franceinter) August 27, 2020
Comment vont se dérouler les cours de sport et de musique ?
Le port du masque n’est pas possible lors de la pratique physique, précise le ministère. Il faudra en revanche une distanciation d’“au moins deux mètres“ entre élèves, excepté “lorsque la nature de la pratique ne le permet pas“. En éducation musicale, le port du masque reste obligatoire à partir du collège.
Temps annexes
Quid des temps de récréation ?
Les élèves de plus de 11 ans devront garder leur masque pendant la récréation. En extérieur comme en classe, la limitation du brassage des élèves doit être “recherchée dans la mesure du possible“. Les temps de récréation seront organisés, dans la mesure du possible, de manière à limiter les croisements entre groupes d’élèves : récréations échelonnées, groupes de classes.
Et pour les repas à la cantine ?
À la cantine, les élèves gardent le masque pendant leurs déplacements. Sur ce sujet, le ministère recommande d’adapter “des plages horaires et le nombre de services“ de manière à “limiter les flux et la densité d’occupation“.
Règles de distanciation
Dans les espaces clos (salles de classe, ateliers, bibliothèques, réfectoires, cantines, internats, etc.), la distanciation physique n’est pas obligatoire lorsqu’elle n’est pas matériellement possible ou qu’elle ne permet pas d’accueillir la totalité des élèves. Néanmoins, les espaces sont organisés de manière à maintenir la plus grande distance possible entre les élèves, notamment dans les salles de classe et les espaces de restauration. Dans les espaces extérieurs, la distanciation physique ne s’applique pas.
Brassage des élèves
La limitation du brassage entre groupes d’élèves (classes, groupes de classes ou niveaux) n’est pas obligatoire. Toutefois, les écoles et établissements scolaires devront organiser le déroulement de la journée et des activités scolaires, de manière à limiter, dans la mesure du possible, les regroupements et les croisements importants entre groupes. Les arrivées et départs sont particulièrement étudiés pour limiter au maximum les regroupements d’élèves et/ou de parents. De même, la limitation du brassage dans les transports scolaires n’est pas obligatoire. Toutefois, les collégiens et les lycéens doivent porter un masque si la distanciation entre élèves ne peut être garantie ».
Nouveau protocole-sanitaire—ann-e-scolaire-2021-2021-71258
Reportée d’une semaine pour cause d’urgence liée à la situation sanitaire, le plan de relance économique “sera annoncé officiellement présenté le jeudi 3 septembre“. “Il est absolument bouclé“ a précisé mercredi 26 août, le Premier ministre Jean Castex, invité de la matinale de France Inter.
L’exécutif avait annoncé samedi 22 août dans un communiqué, qu’il décalait d’une semaine sa présentation pour consacrer toutes ses forces à la mise en place des nouvelles mesures de lutte contre la propagation du Covid-19, au moment où la circulation de l’épidémie s’accélère dans le pays.
Ce plan, a ajouté le chef du gouvernement, se fera “dans la continuité des dispositions extrêmement ambitieuses prises pour les Français“ depuis l’éclatement de la crise sanitaire et économique. S’agissant de son financement, Jean Castex a redit, au micro de France Inter, la volonté du gouvernement de ne pas augmenter les impôts. Sur les 100 milliards d’euros prévus par le plan de relance, “40 milliards d’euros vont venir de l’Europe grâce au travail d’Emmanuel Macron et de la chancelière Angela Merkel« , a réaffirmé le Premier ministre.
Un plan décliné en 4 volets
“Notre objectif est de ramener d’ici deux ans le taux de dépenses publiques à son niveau de 2019“, assure le ministre de l’Economie “Il était de 57,3 % du PIB l’année dernière. Il sera de 63,6 % cette année. Il faudra donc réduire la dépense publique d’environ 150 milliards d’euros d’ici à 2022“, a précisé Bruno Le Maire. Et pour cela, le gouvernement entend aller vite.
Décliné en quatre volets, indépendance, écologie, solidarité et compétences, le plan de relance doit permettre d’accélérer, sur deux ans, la reprise et la transformation de l’économie française. Un certain nombre d’annonces et de chiffrages ont été distillés durant l’été par le gouvernement.
Pour cela, une mission budgétaire ad hoc est créée avec trois priorités. La première concerne le verdissement de l’économie. La deuxième vise la sauvegarde de l’emploi, l’emploi des jeunes et la formation professionnelle. Enfin, un troisième volet “indépendance-compétitivité et cohésion“, est consacré au financement des entreprises, à la souveraineté technologique, au plan de soutien à l’export, à la diffusion du numérique, au soutien aux industries culturelles, aux territoires et aux personnes fragiles.
Repoussée d’une semaine, la présentation du plan de relance aura lieu demain. Indépendance, écologie, solidarité et compétences : quatre grands volets composent ce plan inédit de 100 milliards d’€. Ce que l'on en sait déjà https://t.co/m2TUgR0IvL pic.twitter.com/oj4nXwVX82
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 2, 2020
Trois priorités
“Nous avons retenu trois priorités“, explique le Premier ministre dans un entretien au Figaro. Un premier tiers de l’enveloppe, soit 30 milliards d’euros, sera d’abord consacré à accélérer le verdissement de l’économie françaises, des modes de production, de transports et de consommation et la réduction de nos émissions de gaz à effet de serre. Cela concernera la rénovation thermique des bâtiments, aux investissements dans les infrastructures et dans la mobilité verte, au développement de technologies vertes, à la stratégie hydrogène. Ce volet vert inclura aussi des mesures ambitieuses en faveur de la transition agricole et de l’économie circulaire, de la biodiversité et de la lutte contre l’artificialisation des sols.
? «Le plan de relance est à la hauteur de la situation»: le Premier ministre @jeancastex détaille les 100 milliards d’euros débloqués par le gouvernement https://t.co/TweHiqVqEv
— Le Figaro (@Le_Figaro) September 2, 2020
“Nous consacrerons ensuite 35 milliards d’euros à rendre la France plus compétitive et plus souveraine. Les impôts de production baisseront de 10 milliards en 2021 et de 10 milliards en 2022, et cet allégement sera définitif. Cette mesure est majeure notamment pour protéger notre industrie“, précise Jean Castex, ajoutant : “Le plan contient aussi des dispositions concernant le renforcement des fonds propres des entreprises, notamment les entreprises de taille intermédiaire, qui innovent et exportent. » Le gouvernement va également engager “un quatrième programme d’investissement d’avenir (PIA), qui sera tourné vers les secteurs stratégiques tels que la santé, l’agroalimentaire ou encore les technologies du numérique“.
Le troisième volet du plan sera dédié à la cohésion sociale et territoriale. Il s’agit d’investissements massifs dans les équipements hospitaliers, l’accélération du déploiement de la fibre ou la construction de logements. Mais la priorité des priorités, c’est l’emploi des jeunes: 6,5 milliards d’euros y seront consacrés. “ Il s’agit de moyens inédits, notamment pour les aides à l’embauche qui ont été dévoilées en juillet et sont en vigueur depuis début août“, détaille le chef du gouvernement.
Les dernières annonces
15 milliards d’euros pour soutenir l’innovation et les relocalisations
Emmanuel Macron l’a annoncé vendredi lors de la visite d’un laboratoire pharmaceutique à Villeneuve-la-Garenne : une partie des fonds du plan de relance seront dédiés à l’innovation et aux relocalisations. Pour surmonter les difficultés d’approvisionnement qui ont marqué la crise du Covid-19, le président français souhaite encourager le “Made in France“. Sur les 100 milliards d’euros du plan, 15 milliards d’euros seront ainsi prévus “pour l’innovation et les relocalisations”, a révélé le chef de l’état . Sur ces 15 milliards, 1 milliard d’euros serviront à des “aides directes construites avec les industriels pour permettre sur des projets très précis d’apporter une aide de l’État”.
Deux milliards à destination de la Culture
La réponse du gouvernement à la “souffrance“ éprouvée par le secteur de la culture depuis le début de la crise sanitaire sera “inédite“, a promis le premier ministre, mercredi matin sur France Inter. Une dotation“exceptionnelle“ de 2 milliards d’euros, puisée dans le cadre du plan de relance, va être ainsi débloquée. Elle s’ajoutera aux 3,5 milliards déjà annoncés au début de l’été.
.@JeanCASTEX : "Je dis aux Françaises et aux Français d'aller au cinéma, au théâtre. On va rendre le port du masque systématique. Dans le plan de relance, la culture bénéficiera d'une dotation exceptionnelle de deux milliards d'euros." #le79inter pic.twitter.com/BKdrybEonW
— France Inter (@franceinter) August 26, 2020
Le Premier ministre a reçu jeudi 27 et vendredi 28 août les représentants du spectacle vivant et du cinéma avec la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, fin de chiffrer cette compensation et d’en définir les conditions d’attribution. Fortement touché par la crise sanitaire, le secteur du spectacle vivant va bénéficier d’une aide spécifique de 432 millions d’euros.
Le spectacle vivant obtiendra 1 aide de 432 millions d'€ a annoncé la ministre de la Culture @R_Bachelot, après une rencontre jeudi entre #Castex et les représentants du secteur. Ce montant fait partie des 2 milliards d'€ promis hier par le 1er ministre https://t.co/3MO8zfxSRe pic.twitter.com/fdnCaExMOY
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 28, 2020
Ces deux milliards supplémentaires vont devoir être répartis entre le théâtre, le patrimoine, les grands musées, les cinémas, les salles de concerts. La répartition de cette somme a été en partie dévoilée jeudi après-midi, après la réunion organisée au ministère de la Culture avec les représentants du spectacle vivant privé :
- 220 millions d’euros du plan de relance devrait être dirigés vers le spectacle vivant privé ;
- 220 millions d’euros devrait revenir au spectacle vivant subventionné
- 12 millions d’euros seraient investis pour l’emploi et les artistes auteurs du spectacle vivant, auquel s’ajoute un programme exceptionnel de 30 millions pour la commande artistique.
Emmanuel Macron est attendu vendredi matin au Panthéon pour y célébrer les 150 ans de la proclamation de la République française. L’occasion pour le chef de l’Etat d’honorer la mémoire de ceux qui l’ont bâtie, mais également de rappeler les valeurs et les principes de la République au moment où elle se trouve menacée par des forces politiques extrémistes et une forme de repli communautaire.
Le 4 septembre 1870 était proclamée la République française, mettant fin au Second Empire sur fond de guerre franco-prussienne, et ouvrant la voie à la IIIe République. Si la France avait déjà connu deux républiques depuis la Révolution de 1789, cette proclamation est cependant considérée comme l’acte de naissance historique de la République française, mise entre parenthèses une seule fois, sous le régime de Vichy (1940-1944).
Cette commémoration sera marquée à travers la lecture par une collégienne du discours de proclamation de Léon Gambetta et la remise du décret de naturalisation à cinq nouveaux citoyens français, en présence de leurs familles, a indiqué l’Elysée.Le président de la république prononcera quant à lui un discours à 10 heures.
Selon les services de la Présidence, il s’agira d’un discours “de combat et de conquête“, rappelant aux Français que la République est un combat permanent“ et, la nécessité de préserver “les libertés publiques“ face aux “attaques contre l’égalité“ et “aux tentations de repli« “, liées notamment au “communautarisme“. Pour illustrer son propos, Emmanuel Macron devrait convoquer une quinzaine de figures historiques, à commencer par celle de Léon Gambetta, grand défenseur des libertés publiques et de la séparation des Eglises et de l’Etat, dont le coeur repose au Panthéon dans une urne funéraire.
Célébration de la proclamation des 150 ans de la République : ce que va dire Macron https://t.co/QMCSkWNx5u pic.twitter.com/iSlY0mDZYe
— Le JDD (@leJDD) September 3, 2020
Depuis ce dimanche et jusqu’à mardi, le MoDem organise trois jours de débats et de rencontres dans les Landes. La ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants, Geneviève Darrieussecq sera présente durant les trois jours de ce séminaire de rentrée, aux côtés de plusieurs membres du gouvernement et d’une soixantaine de parlementaires.
Les élus se retrouveront lundi 7 septembre, au domaine des Oréales à Sanguinet autour des questions de transition écologique mais aussi de relance économique, enjeu majeur de cette rentrée. Fraîchement nommé Haut-Commissaire au Plan et à la prospective, le président du Modem, François Bayrou, arrivera en fin de journée, ce lundi. Une fois les travaux de ces journées présentés par le président du groupe à l’Assemblée Nationale, Patrick Mignola, 10 membres du gouvernement participeront aux débats autour des questions de transition écologique mais aussi de relance économique, enjeu majeur de cette rentrée.
- Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable assistera aux discussions sur le Plan de relance ;
- Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, animera un déjeuner de travail sur l’urbanisme circulaire, avant de poursuive les échanges : construire mieux, construire plus, construire pour tous.
- Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, parlera décentralisation,
- Marc Fesneau, ministre en charge des Relations avec le Parlement et de la participation citoyenne participera aux débats sur la démocratie et la participation citoyenne.
Mais le temps fort de ces journées sera mardi, avec la présence du premier ministre Jean Castex et du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti sera également présent, pour aborder la politique pénale de la France, à quelques jours de sa tribune de rentrée de la République en Marche.
Une huitième séance de pourparlers sur les relations post-Brexit s’ouvre cette semaine à Londres. Et le Premier ministre britannique annonce la couleur dès ce lundi. “Un accord avec l’Union européenne devra être trouvé avant le 15 octobre pour entrer en vigueur avant la fin de l’année“, a averti Boris Johnson. “Si Londres et Bruxelles ne parviennent pas à un accord d’ici octobre, le Royaume-Uni sera prêt à l’accepter et à passer à autre chose“, ajoute t-il.
Boris Johnson fait “monter la pression“
Alors que le prochain cycle de négociations sur le Brexit avec l’UE commence ce mardi 8 septembre, le gouvernement britannique lâche deux bombes. La première, sous la sous la forme d’une menace directe de la part du Premier ministre de se retirer des pourparlers et de poursuivre un accord commercial avec l’Australie. La seconde venant du négociateur britannique, David Frost, indiquant que le “10 Downing street »“, pourrait “passer outre“ l’accord de retrait signé par Johnson il y a huit mois.
#Brexit A la veille du nouveau cycle de négociations qui s'ouvre mardi à Londres, le gouvernement de @BorisJohnson lâche aujourd'hui 2 bombes ?https://t.co/u0mkq3snYt pic.twitter.com/5JjVEdImPv
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 7, 2020
Dans une rare interview accordée ce week-end au “Mail on Sunday“, David Frost prévient que son pays n’acceptera aucun accord qui limiterait son indépendance. Le Royaume-Uni ne deviendra pas “un Etat vassal“ de l’Union européenne (UE) quel que soit l’accord commercial post-Brexit conclu avec les Vingt-Sept, a affirmé samedi 5 septembre le négociateur britannique.
#Brexit : dans une interview au "Mail on Sunday" le négociateur britannique ??, David Frost promet que le Royaume-Uni ne sera pas un "Etat vassal" de l’Europe, indiquant que son pays n’acceptera jamais un accord limitant son indépendance https://t.co/cRjcf0Brg6 pic.twitter.com/LhFT7WmQLa
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Le gouvernement britannique a confirmé également lundi son intention de légiférer pour modifier les compromis trouvés avec l’UE sur l’Irlande du Nord en janvier dernier, malgré les mises en garde des Européens. “Nous prenons des mesures limitées et raisonnables pour clarifier des éléments spécifiques du protocole d’Irlande du Nord dans le droit interne afin de lever toute ambiguïté et de garantir que le gouvernement est toujours en mesure de respecter ses engagements envers le peuple d’Irlande du Nord“, a déclaré un porte-parole de Downing Street.
Brexit-Le Royaume-Uni déterminé à appliquer l'accord de retrait-porte-parole https://t.co/QFYSDqzcF1
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Le Royaume-Uni doit respecter ses engagements
Face au gouvernement britannique, “nous ne nous sommes pas couchés, finalement les intérêts de l’UE sont respectés“ a affirmé pour sa par lundi matin, Michel Barnier. “Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté“, a averti le négociateur en chef de l’Union Européenne sur le Brexit, réagissant à possible remise en cause de parties clés de l’accord de sortie du Royaume-Uni.
.@MichelBarnier : "Nous ne nous sommes pas couchés, finalement les intérêts de l'UE sont respectés […] Il n'y aura pas d'accord au détriment du marché unique" #Brexit #le79inter pic.twitter.com/5XqCztfdW0
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“C’est le gage de la confiance pour l’avenir“ a-t-il insisté sur France Inter alors que, selon le Financial Times, le gouvernement britannique envisage une nouvelle législation qui menacerait les compromis trouvés sur le statut de l’Irlande du nord et les aides d’État.
Plusieurs pierres d’achopement
Les négociations au point mort, butent pour l’heure sur plusieurs points conflictuels, en particulier la pêche. Les britanniques qui souhaitent interdire à leurs homologues européens de venir pêcher dans leur zone territoriale, restent intransigeants sur ce dossier. “Un accord sur la pêche est un préalable à tout accord commercial avec le Royaume-Uni“, a souligné ce matin Michel Barnier sur l’antenne de France Inter. “Exclure les pêcheurs européens n’est pas acceptable pour nous.
.@MichelBarnier : "Exclure les pêcheurs européens n'est pas acceptable pour nous. Je pense qu’un accord est possible." #Brexit #le79inter pic.twitter.com/yUXjWEgVpU
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L’ancien ministre a avoué qu’il restait “inquiet“ : “c‘est une négociation difficile, car les Britanniques voudraient le meilleur des deux mondes“, a-t-il déclaré. Mais “un accord est possible“ veut-il croire.
#Brexit : à la veille de la reprise des pourparlers à Londres, #BorisJohnson déclare vouloir un accord avant le 15 octobre https://t.co/Ue6Rc7pXum pic.twitter.com/qXI6HSSiES
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Sans accord d’ici la fin de l’année, les Britanniques retomberont “dans les règles de l’OMC“, a rappelé le négociateur. Or, cela ne serait pas à leur avantage, Londres exportant 47% de ses marchandises vers l’Europe, quand l’Union n’envoie que 8% de ses produits outre-Manche.
.@MichelBarnier : en cas d’absence d’accord, "le Royaume-Uni retombera dans les règles traditionnelles et habituelles de l’OMC, il y aura des tarifs douaniers" #Brexit #le79inter pic.twitter.com/pddIah4Uxl
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Le chef des discussions côté européen, a expliqué que le nouveau round d’échanges qui démarre cette semaine ne serait pas le dernier et qu’il serait suivi d’autres le mois prochain.
Emmanuel Macron se rend ce mardi 8 septembre à Clermont-Ferrand, en Auvergne pour promouvoir l‘“égalité des chances“, sujet sur lequel il a promis “d’aller plus loin“. Quatre jours après son discours au Panthéon, à l’occasion des 150 ans de la République, le chef de l’état viendra pour affirmer une des thématiques majeures de ce discours. Vendredi, invoquant “Péguy, Jaurès, Blum, Mendès-France, qui ont porté haut la République sociale“, le président avait cité l’égalité des chances comme une “priorité de ce quinquennat“.
Il y sera accompagné lors de ce déplacement de trois ministres, Jean-Michel Blanquer (Éducation), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Élisabeth Moreno (Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances).
Une visite au pas de charge
Cette visite va se dérouler au pas de charge, avec tout d’abord, un passage au lycée Roger-Claustres, à Aulnat, où le chef de l’état visitera le pôle de formation aéronautique à 10 heures. Une heure plus tard, il sera au Hall 32, un centre de promotion des métiers de l’industrie, construit sur une ancienne usine Michelin, pour y rencontrer des élèves et des formateurs. Le chef de l’État tiendra également mardi midi à Clermont-Ferrand une réunion en visioconférence avec tous les recteurs d’académie de France, en particulier pour faire le point sur l’accès à l’enseignement supérieur, précise l’Élysée.
Des annonces
Emmanuel Macron devrait annoncer une nouvelle impulsion pour les différents dispositifs mis en place depuis 2017, comme le dédoublement des classes de CP et CM1 dans les quartiers d’éducation prioritaire, l’aide aux stages de 3e et les écoles ouvertes et les “ colonies apprenantes “lancées cet été.
Cela devait être la bouée de sauvetage de Londres. C’était dans tous les cas l’une des promesses alléchantes des partisans du Brexit. Une fois “libéré“ de Bruxelles, le Royaume-Uni s’assurerait un accord de libre-échange ambitieux avec les États-Unis. On pouvait espérer “multiplier par cinq la balance commerciale actuelle“, faisait même miroiter un rapport publié l’année dernière par l’administration Trump.
Reste que les négociations entre Londres et Washington officiellement relancées le 5 mai dernier, en pleine crise du Covid-19, étaient jusqu’à présent à l’arrêt, butant sur des dossiers tels que le poulet chloré américain, dont les Britanniques ne veulent pas. Les discussions vont reprendre le 8 septembre, a annoncé jeudi Londres, avec un calendrier de plus en plus serré pour arriver à un accord d’ici à la fin de l’année.
Reprise des négociations post-#Brexit entre Londres et Washington le 8 septembre https://t.co/B3j4RxNkZU via @bilanmagazine
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