Le gouvernement fait ce mardi 2 août, à 17 heures, une déclaration à l’Assemblée nationale sur son projet de programme de stabilité 2022-2027. Bien que n’étant soumise à aucun vote, cette déclaration sera toutefois débattue par les députés dans la foulée de l’allocution, comme le prévoit l’article 50-1 de la Constitution.
Dans ce document-clé, l’exécutif établit une trajectoire des finances publiques. Concrètement, ce programme de stabilité, ou PSTAB, élaboré par le Trésor à Bercy, est une feuille de route budgétaire qui actualise tous les ans les prévisions de croissance. Présenté en Conseil des ministres le 29 juillet, le PSTAB 2022-2027 expose les prévisions de croissance et la trajectoire de finances publiques que le Gouvernement s’est fixées à horizon 2027. Et cette année, la discussion promet d’être animée. Rompant avec le “quoi qu’il en coûte“ des années Covid, le programme promet “un retour à la maîtrise des finances publiques afin d’assurer la soutenabilité de la dette publique“ sur la période 2022-2027, ce qui pourrait bien faire tiquer les oppositions, union de la gauche et Rassemblement national en tête.
Une feuille de route qui présente des faiblesses selon le HCFP
La trajectoire présentée par le gouvernement traduit l’objectif de retour à des comptes publics normalisés une fois la crise sanitaire passée : le déficit public reviendrait sous le seuil de 3 % à l’horizon 2027 et le poids de la dette publique dans le PIB commencerait à décroître à compter de 2026. Une copie qui “présente de nombreuses faiblesses“ selon l’avis du Haut Conseil des Finances publiques, publié au JO du 30 juillet. Depuis vendredi, l’Insee évalue à 2,5 % l’acquis de croissance pour 2022.
Direction générale du Trésor – Présentation du Programme de Stabilité 2022-2027 https://t.co/Vo99XnoGqO
— Cedef documentation (@DocCedef) August 1, 2022
Cette feuille de route promet donc des discussions animées dans l’hémicycle, entre la droite qui juge que le gouvernement creuse la dette et les Insoumis qui, pendant les législatives, avaient affirmé qu’Emmanuel Macron cachait un projet d’austérité avec ce texte. Les députés pourraient aussi porter les craintes des collectivités locales, invitées par le programme de stabilité à modérer la hausse de leurs dépenses.
Une feuille de route remise à Bruxelles
Après avoir été débattu dans l’hémicycle ce mardi, le PSTAB sera envoyé à Bruxelles. La Commission européenne dressera alors une évaluation de la feuille de route budgétaire de la France pour la période 2022-2027, puis transmettra ses recommandations, adoptées par le Conseil de l’Union européenne. À noter que le rapport devait initialement être présenté en avril, avant d’être repoussé en août, après la présidentielle.
Les écologistes tiennent leur université d’été du 25 au 27 août, précédée du summer camp des jeunes écolos à Lyon, du 22 au 24 août. C’est à Grenoble, capitale verte européenne 2022, que se déroulent ces journées d’été, plus précisément à l’Université Grenoble-Alpes, où Europe-Écologie-Les-Verts (EELV) investit une partie du campus de Saint-Martin-d’Hères. Les inscriptions (payantes) sont d’ores et déjà ouvertes.
J-7 avant les Journées d'été des écologistes à #Grenoble !
Inscription, programme, informations pratiques rendez-vous dès maintenant sur : https://t.co/ymEcoml5gB#JDE2022 pic.twitter.com/kt3YS3GpPU
— EELV (@EELV) August 18, 2022
Des Journées d’été, écrit Julien Bayou en ouverture du programme, qui “interviennent dans une période troublée“. “Nous affrontons un été qui voit le dérèglement climatique se faire chaque jour plus palpable […]. Canicules, records de chaleur et méga-feux sont venus rappeler à nos concitoyen·nes la violence de ce que nous allons vivre dans les années qui viennent“, estime le secrétaire national d’EELV.
Au programme, des dédicaces, des rencontres et des concerts… Et surtout beaucoup d’ateliers. Sur des thématiques aussi diverses que le “féminisme transinclusif “, la guerre en Ukraine, “la transition écologique depuis les quartiers populaires“, ou encore la “réinvention de la ville avec et pour les enfants“. Sans oublier des formations, sur les codes des réseaux sociaux, ou “la présence de l’écologie politique“ sur Wikipédia. Un discours de Julien Bayou est prévu ce jeudi à 20h30 et un débat intitulé “la Nupes de toutes les batailles » est prévu de 21h à 22h30.
Mais en filigrane, ces universités d’été seront aussi celles de la succession de Julien Bayou. Élu député au mois de juin, l’actuel secrétaire national d’EELV, doit en effet renoncer à ses fonctions à la direction du parti, conformément à ses statuts. Un congrès doit avoir lieu au mois de décembre pour désigner son successeur.
À l’initiative d’un groupe de réflexion baptisé “La Suite“, l’écologiste Marine Tondelier avance vers une candidature à la direction d’Europe-Ecologie-Les-Verts. Posant “le premier acte de sa candidature“ à la tête du parti, l’élue d’Hénin-Beaumont a publié une tribune dans le Journal du dimanche appelant à la “refondation“ d’EELV. Ces Journées d’été devraient lui fournir l’occasion de faire un pas supplémentaire.
Dans un texte, baptisé “Le vivant ou les cendres. De l’urgence d’un nouveau mouvement pour refonder l’écologie politique“, plus de 600 cadres et élus d’EELV ainsi que des militants non encartés appellent dans cette tribune à une refondation du parti, avec pour ambition majeure de répondre à la gravité des enjeux climatiques et sociaux. Ces signataires, dont Marine Tondelier, le philosophe Dominique Bourg, la maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy, et le mathématicien et ex-député Cédric Villani proposent de s’appuyer sur une force politique plus large, pour que l’écologie l’emporte aux prochaines élections.
EELV_jde_2022_programme_210x270_webA quelques jours de leurs journées d'été, plus de 600 cadres, élus et militants appellent à la recomposition d'#EELV et à une “rupture dans son fonctionnement“, proposant de “travailler ensemble à la fondation d’un nouveau mouvement écologiste“https://t.co/kAL23QQaLC pic.twitter.com/10AEpa4ZV3
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 22, 2022
La France Insoumise (LFI) tient ses classes d’été, les “AmFis 2022“ comme l’an dernier, près de Valence, sur le site du Palais des Congrès de Châteauneuf-sur-Isère, du jeudi 25 au dimanche 28 août.
Plus d’une centaine de débats, conférences et ateliers sont prévus lors de ces 4 journées. Sans oublier les animations culturelles et les concerts prévus. Les inscriptions sont accessibles via ce lien
✌️On se retrouve aux #Amfis2022 à Valence de jeudi à dimanche avec un programme chargé en perspective 😉
➡️Jeudi: atelier de présentation des nouveaux députés
➡️Vendredi: conférence sur la planification
➡️Samedi: conférence sur les ZFE
➡️Samedi soir: apéro militant #occitanie pic.twitter.com/1Bl9ACDxfB— CARRIERE Sylvain (@Sylv20CARRIERE) August 21, 2022
Les principales têtes d’affiche du mouvement seront là. Quant aux personnalités politiques présentes, deux membres du gouvernement se joindront à Olivia Grégoire, déjà annoncée, pour croiser le fer avec des figures de La France Insoumise (LFI). Le vendredi 26 août, l’ex secrétaire d’Etat à l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa, aujourd’hui chargée de l’économie sociale et solidaire, échangera avec Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, sur le thème “Etre républicain aujourd’hui“. Ce même jour, le nouveau ministre des Transports, Clément Beaune, se mesurera à l’eurodéputée Manon Aubry sur un sujet brûlant entre macronistes et insoumis : “Faut-il désobéir à l’Union européenne pour faire face aux urgences sociales et écologiques ?“.
Le samedi 27 août, ce sera le tour d’Olivia Grégoire, ministre déléguée aux Petites et moyennes entreprises au sein du gouvernement, de croiser le fer avec Adrien Quatennens, député LFI du Nord. Au programme, le pouvoir d’achat, l’inflation, et les salaires et le rôle de l’Etat, autant de thématiques couvertes par cette question : “Que faire face à la vie chère ?“. Le débat, animé par un journaliste, devrait durer une heure et demie.
«AmFis d'été» : La France insoumise invite la ministre Olivia Grégoire à débattre de pouvoir d'achat avec Adrien Quatennens . Le débat public aura lieu le 27 août prochain à Valence. https://t.co/ELLrFmNz36
— Louise de Lannoy (@LoudL) July 28, 2022
Également annoncée à Valence, la cheffe de file de la droite parisienne et ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati. L’ancienne garde des Sceaux participera à un débat sur la sécurité avec le député LFI Ugo Bernalicis, à quelques jours de la présentation par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin d’un projet de loi sur le même thème.
PROGRAMME-AMFIS-2022-v3c-1Rachida Dati va participer à un débat à l'université d'été de la France Insoumise
➡️ https://t.co/tJP1vSvpjY pic.twitter.com/hLNRxwznFy
— France Inter (@franceinter) August 11, 2022
Emmanuel Macron, se rend de ce jeudi 25 août au samedi 27 en Algérie. Il s’agira de son deuxième voyage dans le pays, après une visite d’une douzaine d’heures, sous la présidence Bouteflika, en décembre 2017, au début de son premier quinquennat. Le chef de l’État sera accompagné d’une délégation de presque cent personnes dont une demi-douzaine de ministres et un grand nombre de personnalités du monde économique et social. Parmi ces dernières, on notera la présence de Jean-Pierre Chevènement, de Jack Lang, qui préside l’Institut du monde arabe, et d’Arnaud Montebourg, dont la mère est native d’Oran.
Relancer la relation franco-algérienne
Une visite à l’invitation du président algérien, Abdelmadjid Tebboune, destinée à relancer le partenariat entre les deux pays après plusieurs mois de crise. “Ce déplacement contribuera à approfondir la relation bilatérale tournée vers l’avenir au bénéfice des populations des deux pays, à renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux et à poursuivre le travail d’apaisement des mémoires“, a déclaré la présidence française.
Emmanuel Macron se rendra en Algérie 🇩🇿 du 25 au 27 août pour relancer le partenariat entre les deux pays, après plusieurs mois de crise https://t.co/6hoMn0Wd6F pic.twitter.com/SOqnwhhYKc
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 20, 2022
Une visite tournée vers “la jeunesse et l’avenir“ selon l’Élysée. Le président français entend faire de cette deuxième visite en Algérie, celle du “renouvellement“ de la relation afin de la “tourner vers l’avenir“, indique la Présidence. Emmanuel Macron aura des entretiens à trois reprises avec le président Tebboune, dont un qui réunira également le ministre des Armées, Sébastien Lecornu et le chef d’état-major des armées, le général Burkhard. Il sera notamment question de la situation au Sahel et des conséquences dans la région de la guerre en Ukraine.
Paris et Alger espèrent ainsi tourner la page d’une série de malentendus et tensions qui ont culminé avec le rappel de l’ambassadeur d’Algérie en octobre 2021 après des propos du président français sur le système “politico-militaire“ algérien et la nation algérienne.
🔴 URGENT – Algérie : Emmanuel Macron en visite officielle du 25 au 27 août pour relancer la relation bilatérale https://t.co/zvyzAkRJiD pic.twitter.com/SHpZ1jSEdQ
— FRANCE 24 – Urgent (@UrgentF24) August 20, 2022
Quels enjeux ?
Ce déplacement intervient au terme d’une séquence chargée de symboles avec notamment le 60e anniversaire des Accords d’Evian (18 mars 1962), qui ont mis fin à plus de sept ans de guerre entre insurgés algériens et armée française, et de l’indépendance de l’Algérie (5 juillet 1962) après 132 ans de colonisation française. Le président français a depuis multiplié depuis les gestes mémoriels, reconnaissant la responsabilité de l’armée française dans la mort du mathématicien Maurice Audin ou de l’avocat nationaliste Ali Boumendjel, sans aller toutefois jusqu’à présenter des excuses pour la colonisation française.
Les relations se sont progressivement réchauffées depuis. Fin avril, le président algérien a félicité son homologue pour sa réélection et l’a invité à se rendre en Algérie. En juin, les deux dirigeants ont exprimé leur volonté d’“approfondir“ les liens entre les deux pays. Et dans une lettre au président Tebboune pour le 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, Emmanuel Macron a souligné sa volonté de “poursuivre sa démarche de reconnaissance de la vérité et de réconciliation des mémoires des peuples algérien et français“.
“En choisissant Alger comme destination pour le début de son mandat, le président Macron montre que l’Algérie est en train de revenir sur la scène régionale et internationale“, relève Hasni Abidi, directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen à Genève. “L’Algérie ne peut pas non plus faire l’impasse sur une bonne entente avec Paris“, estime-t-il, pointant notamment l’importance du dossier du Sahara occidental aux yeux des Algériens face à leur voisin marocain.
“Ce déplacement contribuera à approfondir la relation bilatérale tournée vers l’avenir au bénéfice des populations des deux pays, à renforcer la coopération franco-algérienne face aux enjeux régionaux et à poursuivre le travail d’apaisement des mémoires“, a indiqué de son côté, le même jour, la présidence française.
Le président français Emmanuel Macron sera les 25, 26 et 27 août en Algérie. Trois jours et deux nuits à Alger, puis Oran. Les enjeux d’une visite https://t.co/t4DI5qyZo4 pic.twitter.com/9NvgBCgkiO
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 22, 2022
Sécurité au Sahel, coopération économique, immigration et exportations de gaz seront au menu des discussions entre le président français et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune. Le président est aussi, bien sûr, attendu de part et d’autre de la Méditerranée sur les sujets dits “mémoriels“. Mais les questions d’actualité sont pressantes : avec la guerre en Ukraine, l’Algérie, un des plus importants producteurs de gaz au monde, est de plus en plus courtisée, alors que l’Europe cherche à diversifier ses approvisionnements et à se sevrer du gaz russe.
Les droits humains en filigrane
Une douzaine d’organisations de la diaspora algérienne, parmi lesquelles Debout l’Algérie, Action citoyenne pour l’Algérie, Groupe Algérie Droit Devant, le Collectif des Familles de disparus en Algérie ou la Coordination des Algériens du monde – ont adressé, samedi, au président français une lettre ouverte, l’exhortant à “ne pas occulter“ lors de sa visite en Algérie, la question de la “dégradation“ des droits humains dans ce pays, et “à ne pas cautionner cette dérive despotique du régime algérien“. « Un sujet grave qui ne doit pas être oublié“, exhortent les signataires de cette tribune.
Visite d'Emmanuel Macron en Algérie : la diaspora appelle le président français à "ne pas occulter" la "dégradation" des droits humainshttps://t.co/o4ssR1v9cx pic.twitter.com/VCaa5tidKy
— franceinfo (@franceinfo) August 21, 2022
Le programme
La première journée du voyage doit être dédiée à des rencontres avec le régime algérien. Puis Emmanuel Macron s’est fait concocter, pour la suite, un programme résolument tourné “vers l’avenir, vers la jeunesse“, selon les mots de l’Elysée. Des rencontres avec de jeunes Algériens, dont des entrepreneurs et des sportifs, sont notamment prévues et devraient laisser un peu plus de place aux imprévus. Une légère prise de risque qui illustre la volonté présidentielle d’ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales et surtout de purger ce qu’un conseiller de l’Elysée qualifiait d“”incompréhensions“, mercredi.
Le chef de l’État se rendra vendredi matin, au cimetière Saint-Eugène d’Alger où reposent de très nombreux Français, chrétiens et juifs, morts avant l’indépendance du pays en 1962. Emmanuel Macron rendra hommage aux Français d’Algérie morts pour la France au côté de l’archevêque d’Alger, Mgr Jean-Paul Vesco. Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, qui devait l’accompagner dans cette visite, ne sera finalement pas du voyage après avoir été testé positif au Covid-19. L’entretien des cimetières européens en Algérie est une question récurrente dans les relations franco-algériennes avec près de 60 000 tombes juives, selon les chiffres du Consistoire israélite, laissées à l’abandon depuis des décennies. Un plan d’action et de coopération avait été conclu avec les autorités algériennes en 2003 avec un budget de réhabilitation de plus de 4 millions d’euros mais sa mise en œuvre dépend en grande partie des collectivités locales algériennes.
Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tabboune se retrouveront ensuite pour un déjeuner élargi avec des membres de leurs gouvernements et les chefs d’Etat-major des armées des deux pays. Les sujets de sécurité régionaux, notamment au Sahel et en Libye, seront mis sur la table. Paris espère convaincre Alger de développer son partenariat militaire avec la France, mais là encore, rien n’est simple. L’Algérie est un allié de longue date de la Russie, avec laquelle sont prévus des exercices militaires conjoints en novembre. Dans l’espoir d’encourager un changement de partenaire stratégique de l’Algérie, Macron a évoqué l’Ukraine et “l’attachement” de son pays hôte à “la souveraineté et à l’intégrité territoriale” des nations.
Le président de la République participera à une réception en l’honneur de la communauté française résidant en Algérie à la villa des Oliviers, puis il se rendra ensuite dans l’après-midi à la Grande Mosquée d’Alger, la plus importante d’Afrique, pour un moment de recueillement, où il sera accompagné du recteur de la Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz. Le chef de l’état se rendra dans la soirée à Oran.
Pour la troisième année consécutive l’université d’été du Parti Socialiste (PS), se tiendra à Blois du vendredi 26 au dimanche 28 août.Les inscriptions sont accessibles via ce lien.
Rendez-vous à Blois les 26, 27 et 28 août 2022 pour les Universités d’été du Parti socialiste !
Inscription👉https://t.co/m9kwNu1GJF pic.twitter.com/AJPGagnaOZ— PS 41 (@PS_Loir_et_Cher) June 30, 2022
L’an passé, c’est Anne Hidalgo qui avait concentré les regards lors de ce campus, à l’aube d’une campagne présidentielle qui n’a pas, loin de là, rencontré ensuite le succès escompté. Depuis, notamment sous l’impulsion du premier secrétaire Olivier Faure, le mouvement s’est rapproché des Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, au sein de la Nupes, ce qui a permis de sauver les meubles lors des législatives. Un choix dont il sera, on l’imagine, beaucoup question lors des débats et rencontres de ce week-end blésois dont le thème sera “Vers un nouveau Parti socialiste“. L’évènement sera l’occasion de travailler 3 axes : l’identité du PS, son avenir et sa place parmi les autres formations de la Nupes.
Blois 2022 _ le programme - Parti Socialiste
Le Parti Communiste Français (PCF) prend ses quartiers à Strasbourg du 26 au 28 août pour son université d’été. Les inscriptions sont accessibles via ce lien. Analyses, propositions, projet, ateliers pratiques, découvertes, fraternité… Les ingrédients traditionnels du cocktail de ces journées d’été sont réunis pour cette édition 2022.
Quelques thèmes ont déjà été dévoilés par le parti sur son site internet : environnement, sortie du capitalocène, enjeux de la cyber-révolution… ainsi que quelques guests, comme l’ancien Défenseur des Droits Jacques Toubon. Parmi les temps forts de ces universités, l’ allocution du secrétaire général du PCF, Fabien Roussel le 27 août en milieu de journée.
Les communistes tiendront également des journées parlementaires les 15 et 16 septembre à Moulins (Allier), sans oublier l’incontournable Fête de l’Humanité du 9 au 11 septembre, relocalisée dans l’ancienne base aérienne du Plessis-Pâté (Essonne).
Programme PCF 2022
La République En Marche (LaREM) entame officiellement sa refondation. Tout ce que la Macronie compte de députés, de sénateurs, de ministres, d’élus locaux ou de référents territoriaux participe, ce samedi 27 août, à Metz (Moselle), à une “convention des cadres“. Un séminaire de travail consacré à la “refondation“ du parti présidentiel.
#LaREM et ses 2 alliés, Agir et Territoires de progrès, se réunissent ce samedi 27 août à Metz pr mettre sur ls rails Renaissance, le nouveau parti présidentiel dont la direction sera confiée à @steph_sejourne, pdt du groupe Renaissance au Parlement 🇪🇺https://t.co/0FbIrYblP0 pic.twitter.com/qkYfzLjsNx
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2022
LaREM va en effet disparaître au profit de “Renaissance“, un parti, et non plus un mouvement, dont la création avait été annoncée début mai. Officiellement, bien qu’il y eût eu quelques moments de confusion à ce sujet, LaREM n’a pas encore opéré sa mue. Son nouveau nom, “Renaissance“, n’a pas formellement été adopté. Ses nouveaux statuts et sa “charte des valeurs“ encore moins. Et enfin, le futur numéro 1 du mouvement, le président du groupe Renew au Parlement européen, Stéphane Séjourné, n’a pas encore succédé officiellement à Stanislas Guérini.
La nouvelle formation politique réunira en son sein les partis de centre droit Agir et de centre gauche Territoires de progrès. “Ce sera une nouvelle organisation, différente d’En Marche. Le mandat qui m’a été donné, c’est de repartir d’une feuille blanche“, déclare Stéphane Séjourné, qui s’active en coulisses.
Dans @Le_Figaro, Stéphane Séjourné annonce les contours du futur parti présidentiel Renaissance, en appelant à "retrouver l’esprit de conquête de 2017".
Il se déclare "candidat" pour en prendre la tête et succéder à Stanislas Guerini en septembre.https://t.co/yy2cvHMxk6
— Loris Boichot (@lboichot) July 6, 2022
La “convention des cadres“ réunie ce samedi doit ainsi permettre de présenter un texte qui s’apparentera à une “charte des valeurs“, et qui sera complété ou amendé à l’issue des discussions tenues à Metz. Les militants LaREM seront de leur côté amenés à se prononcer par vote électronique sur de nouveaux statuts, qui entérineront notamment une nouvelle gouvernance et organisation territoriale, entre les 15 et 18 septembre.
Une nouvelle direction collégiale
L’avènement de Renaissance doit aussi permettre à l’actuel patron de LaREM, Stanislas Guerini, devenu ministre de la fonction et de la transformation publiques, de passer la main. A la tête de la nouvelle formation politique, figureront un secrétaire général, Stéphane Séjourné, et des secrétaires généraux chargés de thématiques précises. Deux ministres seront également seront scrutés de près : Bruno Le Maire et Gérald Darmanin. Les deux ex-LR s’apprêtent en effet à faire une entrée fracassante dans la vie du parti, en y occupant des fonctions exécutives.
(https://t.co/TjOlRQgkEN): #Stéphane #Séjourné officialise sa candidature à la tête de Renaissance : L’eurodéputé est candidat pour « réinventer » le parti présidentiel, selon le souhait d’Emmanuel Macron… https://t.co/CxDWSIvA3K pic.twitter.com/OU1oiz6wMP
— Titrespresse.com (@titrespresse) July 7, 2022
Cette direction sera en place pour une longue période de refondation jusqu’aux élections européennes de 2024. Après ce scrutin, un congrès pourrait être organisé pour composer un bureau national. Cette instance d’une centaine de personnes sera élue à la proportionnelle entre plusieurs listes candidates. Une étape cruciale dans laquelle tous les poids lourds de la majorité présidentielle s’engageront en vue de 2027.
Le plan de Stéphane Séjourné pour la Renaissance d'En Marche https://t.co/BDvwH6vePc
— l'Opinion (@lopinion_fr) August 1, 2022
Ce que réserve les nouveaux statuts ?
Les nouveaux statuts qui officiellement doivent encore être discutés ce samedi, avant d’être soumis aux instances dirigeantes puis d’être enfin adoptés par les militants, réservent quelques surprises. L’adhésion à Renaissance devrait ainsi devenir payante : une cotisation de l’ordre de 10 à 20 euros, selon une source au fait des discussions. L’intérêt ne serait pas que financier, d’après ceux qui ont soutenu l’idée : il s’agit aussi de constituer une base militante mieux encadrée et plus investie dans la vie du mouvement.
Autre changement notable : les investitures pour les élections municipales dans les communes de moins de 19.000 habitants seront décidées par les instances locales du mouvement, qui elles-mêmes devraient plus ressembler, désormais, aux fédérations des partis traditionnels, avec des cadres désignés par les militants locaux. Paris gardant toutefois la main sur toutes les villes plus peuplées, tout comme sur les candidats aux élections régionales.
Les moments forts de cette convention sont à suivre en direct sur la chaîne YouTube En Marche :
10H30 : Mot d’accueil et plénière d’ouverture
– Prise de parole de Franck Riester (ministre délégué en charge des relations avec le Parlement), Olivier Dussopt (ministre du travail) et de Stanislas Guérini (délégué général de LaREM) ;
– Prise de parole d’Aurore Bergé , députée LaREM des Yvelines, de François Patriat, sénateur de la Côte d’or et de Valérie Hayer, députée du groupe Renew, au Parlement européen.
DIRECT 🔴 Le séminaire des cadres de la République En Marche #LaREM et de ses alliés participant à la fondation du futur parti présidentiel Renaissance, c'est dans quelques minutes ! Direction Metz 🚀🚀https://t.co/qfi89jCkJx pic.twitter.com/zuA82s1HEn
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2022
16h30 : Plénière et discours de clôture
– Prise de parole de Stéphane Séjourné
– Prise de parole de la Première ministre, Élisabeth Borne
La Première ministre, Elisabeth Borne fait sa rentrée auprès des patrons. La locataire de Matignon s’exprimera cet après-midi, à 14h40, lors de l’événement annuel du Medef, la “REF22”, pour Rencontre des Entrepreneurs de France. Plus de 10 000 chefs d’entreprise sont attendus lundi et mardi dans le cadre de l’hippodrome de Longchamp pour débattre, notamment, du destin économique de l’Europe. Au programme de ces deux jours, plus de 150 intervenants, 30 débats et keynotes programmés dans un cadre exceptionnel.
En parallèle de son intervention, la cheffe du gouvernement a entamé hier son marathon média post-pause estivale par une interview au Parisien, avant un passage par les écrans de Quotidien demain soir puis devant les micros de France Inter jeudi matin. Le tout minutieusement intercalé autour du séminaire gouvernemental de rentrée, mercredi, qui doit structurer les grands chantiers à venir.
Nous allons faire un plan inédit pour les chômeurs de longue durée. Nous financerons les entreprises qui les formeront et nous engageons à ce que chacun d'entre eux soit recontacté par Pôle emploi d'ici la fin de l'année.
Mon interview dans @le_Parisien.https://t.co/I6JpM8eoNC
— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) September 17, 2021
Le discours de la Première ministre sera “l’un des moments forts de la rentrée“ selon les services de Matignon, alors que “les Français ont conscience de l’enjeu climatique“ et que le président de la République a annoncé cette semaine “la fin de l’abondance“, préparant la population à des temps difficiles.
Il s’articulera autour de deux piliers. D’un côté, la transition écologique et énergétique, après un été enflammé entre sécheresse et feux de forêts. De l’autre, l’objectif du plein emploi. En toile de fond de cette intervention, la guerre en Ukraine et son lot d’incertitudes en matière d’approvisionnement en matières premières, notamment gazières. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky s’exprimera d’ailleurs, en visio à la mi-journée, en préambule de la réunion patronale.
Un appel à la mobilisation générale des entreprises
Après l’appel à la sobriété lancé par Emmanuel Macron aux Français dans son interview du 14 juillet, le discours tenu par Elisabeth Borne, devrait permettre de préciser un peu plus la réponse que le gouvernement entend apporter à la crise climatique et énergétique sur laquelle le chef de l’État s’est exprimé à plusieurs reprises depuis le début de l’été. La Première ministre va ainsi lancer aux patrons français, un “appel à la mobilisation générale“, en insistant sur la “responsabilité collective“, face aux risques de pénuries de gaz cet hiver. Dans le détail, la PM devrait indiquer aux entreprises le sens qu’elle donne au mot “sobriété“ et ce qu’elle attend d’elles.
Selon le quotidien Les Echos, elle devrait demander aux entreprises de réduire leur consommation énergétique de 10 % dans les prochaines semaines. Les mesures de rationnement ne seraient nécessaires qu’en cas d’efforts insuffisants des entreprises et de coupure du gaz par la Russie.
Sobriété énergétique : Elisabeth Borne attend la « mobilisation générale » des entreprises pour passer l'hiver https://t.co/I9Vc8vn2j3
— Les Echos (@LesEchos) August 29, 2022
“Les entreprises ont évidemment un rôle à jouer“, assure pour sa part le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview au Figaro publiée ce lundi. “Le plan de sobriété sur lequel on discute porte principalement sur deux sujets : la température dans les bureaux (…) et les mobilités du quotidien, en poussant les solutions de transport alternatif à la voiture individuelle“, explique-t-il. Mais, “il nous faudra plus globalement aussi repenser notre modèle de production pour le rendre plus sobre“.
.@GeoffroyRDB sur la sobriété énergétique dans les entreprises : "On va essayer, on va faire des efforts, tout le monde est dans le même bateau" #le7930inter pic.twitter.com/YofvTFsHfq
— France Inter (@franceinter) August 29, 2022
De possibles mesures de rationnement
Si les entreprises respectent “le deal“ et que leur consommation baisse d’environ 10%, “on a la possibilité de s’en sortir uniquement avec ces mesures de sobriété“, résument les services de Matignon. En revanche, “si tout le monde ne s’y met pas et si les Russes coupent le gaz, on devra être plus contraignant“. Comprendre : si les deux conditions ci-dessus sont réunies, des mesures de rationnement pourraient être mises en œuvre pour passer l’hiver. Face aux patrons, il est “possible“ que la Première ministre “prononce le mot rationnement“, indiquait un conseiller hier soir.
Ce scénario du pire, même s’il n’est pas privilégié, est en effet une option en discussion entre l’Etat et les entreprises depuis cet été. Afin d’éviter un “plan de délestage“, c’est-à-dire des coupures momentanées sur une partie du réseau. D’autres dispositifs contraignants sont à l’étude : prévenir les entreprises “un mois ou deux à l’avance“ qu’il leur faudra freiner leur consommation d’énergie, avançait hier Matignon, qui évoquait également un système d’achat et de vente de “droits à consommer“ entre entreprises… Mais à ce stade, ce scénario catastrophe est encore dans les cartons.
Guerre en Ukraine et nucléaire
Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe et la nécessité de renforcer la souveraineté européenne seront également au cœur des deux jours de débats. “Il est important qu’on s’interroge sur notre souveraineté“, a déclaré à l’AFP Patrick Martin, le président délégué du Medef. A ce titre, Elisabeth Borne devrait insister sur la nécessité de redémarrer les réacteurs nucléaires, alors que près de la moitié du parc français (32 réacteurs sur 56) est aujourd’hui à l’arrêt, pour raisons de maintenance, faisant tomber la production française à 50% de ses capacités. Petite éclaircie au milieu des cumulus, si les prix de l’électricité continuent de s’envoler, l’exécutif amortira les hausses après la fin du bouclier tarifaire en décembre, grâce à des “dispositions spécifiques“ pour “les plus fragiles“, a affirmé hier la Première ministre au Parisien.
Taxation des superprofits
Ceux qui se demandent si la cheffe du gouvernement évoquera la taxation des superprofits face aux patrons risquent en tout cas d’être fort déçus. Si la Première ministre a dit “ne pas fermer la porte” à une telle taxe pour financer la transition écologique, son discours du jour n’en fait pas mention à ce stade, selon son entourage. À l’inverse de celui de Geoffroy Roux de Bézieux, qui s’exprimera juste avant elle et qui ne manquera pas, selon l’un de ses conseillers de revenir sur le sujet… Son interview est à lire ce matin dans Le Figaro.
« Le plus grand super profiteur, c’est l’État : les recettes fiscales du 1er semestre 2022 ont augmenté de 27 milliards d’euros, grâce aux super-profits des entreprises », a indiqué ce matin à ce sujet le Patron des patrons interrogé sur France Inter.
.@GeoffroyRDB : "Le plus grand super profiteur, c'est l'État : les recettes fiscales du 1er semestre 2022 ont augmenté de 27 milliards d'euros, grâce aux super-profits des entreprises" #le7930inter pic.twitter.com/b3J4YHwocM
— France Inter (@franceinter) August 29, 2022
Suivre l’évènement en direct
La Rencontre des Entrepreneurs de France (LaREF 2022) revient les 29 et 30 août avec un programme dense : plus de 150 intervenants, 30 débats et keynotes programmés dans le cadre de l’Hippodrome Longchamp. Avec un thème central : “Euro Visions“. “Nous avons enregistré plus d’inscriptions que d’habitude cette année. Les patrons veulent avoir des perspectives et cherchent des explications sur ce qui est en train de se passer en ce début de quinquennat“, pointe-t-on au Medef, qui avait comptabilisé 8000 participants l’an dernier.
Pour la première participation du nouveau gouvernement à la grand-messe des patrons, pas moins de 14 ministres devraient intervenir sur l’extrade dressée devant le champ de courses. Certains sont des habitués, comme le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, présent le 30 août, mais aussi Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique), Olivier Dussopt (Travail), Gabriel Attal (Comptes publics) et Gérald Darmanin (Intérieur). Plusieurs ministres y feront leur première sortie officielle auprès des patrons, notamment Roland Lescure (Industrie),Catherine Colonna (Affaires étrangères), Christophe Béchu (Transition écologique), au milieu des grands patrons, de militants écologistes, de sportifs et de chercheurs.
En parallèle des grands débats, le Medef va donner la parole à une quinzaine de patrons de licornes françaises afin de décrypter leurs réussites et les réformes indispensables pour atteindre les 100 licornes en 2030, comme le souhaite Emmanuel Macron.
Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’approvisionnement énergétique de l’Europe et la nécessité de renforcer la souveraineté européenne seront cette année au cœur des deux jours de débats à l’hippodrome parisien de Longchamp.
Les temps forts
Discours de la Première ministre, lundi 29 août
Après l’ouverture des débats par le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux, Elisabeth Borne prononcera un discours, lundi à 14h40. La sobriété énergétique devrait être au cœur du discours de la Première Ministre, annoncé par le gouvernement comme un temps fort de la rentrée politique. Il s’articulera autour de deux piliers. D’un côté, la transition écologique et énergétique, après un été enflammé entre sécheresse et feux de forêts. De l’autre, l’objectif du plein emploi.
L'AGENDA 📆 1ère participation du nouveau gouvernement à la grand-messe des patrons #LaREF22. La PM @Elisabeth_Borne est attendue ce lundi à 14h40 pr un discours sur la sobriété énergétique. A la clé, un appel à la mobilisation générale des entreprises https://t.co/LGxUtnU8cI pic.twitter.com/XEc8LER19R
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 29, 2022
En toile de fond de cette intervention, la guerre en Ukraine et son lot d’incertitudes en matière d’approvisionnement en matières premières, notamment gazières. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky s’exprimera, en préambule de la réunion patronale.
Volodymyr Zelensky s’exprime à la REF
“Nous avons besoin de vous (…) nous invitons les entreprises du bâtiment à participer à la reconstruction de l'Ukraine et à localiser la production des matériaux de production” pic.twitter.com/ijnkaTQulR
— BFM Business (@bfmbusiness) August 29, 2022
Débats et keynotes en présence de membres du gouvernement
“L’inflation va-t-elle enterrer l’objectif de plein emploi ?“, sera le thème d’un débat mardi 30 août, à partir de 9h45, en présence notamment du ministre du Travail Olivier Dussopt et du secrétaire général du syndicat de Force Ouvrière Frédéric Souillot. Lundi 29 août, à 15h50, un débat sur “l’avenir des démocraties“ réunira parmi d’autres la ministre de l’Europe et des affaires étrangères, Catherine Colonna, et l’économiste américain Francis Fukuyuma, qui avait prédit, à tort, la fin de l’Histoire il y a 30 ans, après l’effondrement du bloc soviétique. Habitué de l’évènement, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire prendra quant à lui la parole mardi, à 14h30, dans le cadre d’une keynote spéciale.
Intervention du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki
Après avoir été reçu à l’Elysée par le président Emmanuel Macron, pour discuter du soutien à l’Ukraine face à la Russie et des conséquences du conflit pour les Européens, le Premier ministre de Pologne, Mateusz Morawiecki, s’adressera ce lundi, à 15h15, aux patrons français.
#LaREF22 | INTERVENTION
🗣️ @MorawieckiM, Premier ministre #Pologne
📅 Le 29 août à 15h15 @paris_longchamp
ℹ️ Info sur https://t.co/cXWDmWRUPu pic.twitter.com/Q9pOSLBwjP— Mouvement des Entreprises de France (@medef) August 25, 2022
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Le programme complet
Programme_PLATEAU-TV_LaREF2022Le Conseil de sécurité de l’ONU se prononcera ce mardi 30 août sur le renouvellement des sanctions contre le Mali. Adoptées en 2021 par les 15 membres du Conseil, elles comprennent notamment une interdiction de voyager et un gel des avoirs des individus et entités ciblés. Début juillet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a pris la décision de lever ses sanctions commerciales et financières. Les colonels au pouvoir ayant cédé à certaines exigences de la Cedeao en publiant récemment une nouvelle loi électorale et un calendrier prévoyant une élection présidentielle en février 2024.
Maliweb – 61ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO : Levée des sanctions économiques et financières contre le Mali https://t.co/wV2JiOXGlk pic.twitter.com/M4s3jPCbLt
— Afropages (@Afropages) July 5, 2022
Le Mali a été le théâtre de deux coups d’État militaires en août 2020 et en mai 2021, liée a une grave crise sécuritaire depuis 2012 et le déclenchement d’insurrections indépendantiste et djihadiste dans le nord. Présente sur le territoire avec l’opération Barkhane, la France a décidé de quitter le pays. Les derniers militaires français au Mali ont quitté le territoire le 15 août dernier, avait annoncé l’État-major.