A 10 jours du second tour des municipales, les trois candidates au fauteuil de maire de Paris, s’affronteront mercredi 17 juin sur le service public de 18 heures à 19 heures. Ce premier débat de l’entre-deux tours sera diffusée en direct et en vidéo sur la chaîne et radio franceinfo, sur France 3 Paris Ile-de-France ainsi que sur la radio France Bleu Paris. Durant une heure, la maire sortante, Anne Hidalgo, l’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buyzin (LaREM) et l’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy et maire du 7ème arrondissement de Paris, Rachida Dati (LR), défendront leur programme.
#Municipales2020 à Paris : mercredi 17 juin, @franceinfo et @France3Paris organisent avec @francebleuparis le débat du second tour, avec les trois candidates en lice. Suivez dès 18h le débat en direct sur toutes nos antennes ? ? ?? pic.twitter.com/BbxiW0oUKV
— franceinfo (@franceinfo) June 17, 2020
Un autre débat entre les trois candidates est prévu le mercredi 24 juin, sur BFMTV et BFM Paris à partir de 20h45, à quelques jours du deuxième tour, programmé le dimanche 28 juin,
Trois grands thèmes au programme
Les candidates, qui seront interrogées par William Van Qui de France 3 Paris Île-de-France et Marc Fauvelle de franceinfo, devront notamment présenter leurs propositions. Elles seront interrogées sur trois thématiques : le Covid-19 et les conséquences économiques de la crise sanitaire ; la solidarité et les personnes fragiles, les mobilités et le cadre de vie.
Un débat qui s’annonce tendu
Chacune des candidates espère faire la différence, quitte à montrer les dents. Pour l’heure, tous les sondages placent Anne Hidalgo en position de l’emporter au second tour. Il est important de noter que seul l’institut Ifop a effectué un sondage durant la campagne de 2e tour pour le moment, pour le JDD et Sud Radio. Publié le 7 juin, il crédite la maire sortante de 44% des intentions de vote, devant Rachida Dati (33%) et Agnès Buzyn (20%).
Face à ces intentions de vote, deux priorités pour Rachida Dati, selon sa directrice de campagne Nelly Garnier : « confronter Anne Hidalgo à son bilan » et montrer qu’elle est est « la candidate la plus déterminée pour tourner la page Hidalgo » ; en clair, marteler que « le vote utile, c’est elle, afin d’éviter les dispersions de voix ». Agnès Buzyn arrivée tardivement dans la campagne, » va dérouler ses propositions et renvoyer les autres à leur absence de projet« , explique son directeur de la communication, Gaspard Gantzer. Avec un message à faire passer : elle est la seule à appartenir à la majorité présidentielle, et donc, la seule capable de travailler avec le gouvernement.
Cette heure de débat devrait donner lieu à quelques passes d’armes. « On s’attend plutôt à des pics entre Rachida Dati et Agnès Buzyn », pronostique Emmanuel Grégoire, premier adjoint et directeur de campagne de la maire sortante. « Elles vont toutes les deux essayer de grappiller des ‘votes utiles‘, tenter d’incarner l’opposition à Anne Hidalgo ». « Ce qui lui permettra de montrer qu’elle est au-dessus de la mêlée », ajoute t-il.
Municipales à Paris : un débat sous tension entre Hidalgo, Dati et Buzyn https://t.co/xtXZ9ytnfm pic.twitter.com/e7FKUEZrZn
— Le JDD (@leJDD) June 16, 2020
Mercredi 17 juin à partir de 15h00, l’Assemblée nationale examine le projet de loi organisant la fin de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet, avec une période transitoire jusqu’à l’automne durant laquelle des restrictions resteront possibles. Un texte qui dans ses conditions de mise en oeuvre conduit les oppositions à s’alarmer d’un état d’urgence « qui ne dit pas son nom ». Ce régime dérogatoire au droit commun donne en effet au gouvernement des moyens exceptionnels et permet de restreindre certaines libertés publiques. Le texte, examiné en première lecture, permet en effet des restrictions sur la circulation des personnes, l’accueil du public dans certains établissements ou les rassemblements, et ce jusqu’au 30 octobre. Les députés ont avancé en commission la fin de la période transitoire, qui devait initialement durer jusqu’au 10 novembre.
L'Assemblée examine mercredi un projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 10 juillet https://t.co/cCk9KprneO
— Challenges (@Challenges) June 17, 2020
Emmanuel Macron célèbre, jeudi 18 juin, à Paris puis à Londres, le 80e anniversaire de l’appel du 18 juin prononcé par Charles de Gaulle en 1940 sur les ondes de la BBC. Le chef de l’Etat appellera, à cette occasion, à l’unité de la nation, alors que tous ses adversaires se disputent l’héritage du général de Gaulle.
Après-midi. Déplacement à Londres
Avec une délégation restreinte, Emmanuel Macron s’envolera ensuite pour Londres, pour rendre hommage à la ville qui fut la capitale de la France Libre. Le président français est attendu à 14h35 (heure de Paris) dans la capitale britannique. Un déplacement hautement symbolique qui est aussi le premier du chef de l’état depuis fin février, en raison de la crise du Covid-19. Il sera accueilli en début d’après-midi par le prince Charles et son épouse Camilla dans leur résidence londonienne de Clarence House. Le prince de Galles représentera la souveraine de 94 ans, qui reste confinée au château de Windsor.
Accueil du président français à Clarence House
Emmanuel Macron remettra au futur roi Charles III, en présence du maire de Londres Sadiq Khan, la Légion d’honneur à la ville de Londres qui avait donné refuge à la République française. La septième ainsi décorée après Alger, Belgrade, Brazzaville, Liège, Luxembourg et Volgograd.
Remise de la légion d’honneur à la ville de Londres
#EmmanuelMacron "Votre nation a été le fer de lance de la libération du Monde. Elle a érigé, contre la barbarie nazie, le plus beau des remparts : celui de l'unité et de la fraternité."(…) "Londres, la résistante. Londres a été le berceau de la France Libre." #18juin1940 pic.twitter.com/Y0NnRm3S0n
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 18, 2020
"Gardons en tête les mots du général de Gaulle en 1940 : 'L'espérance doit-elle disparaître ? Non'. Réitérons notre engagement à travailler ensemble pour défendre ce qui nous est le plus cher et atteindre nos objectifs communs", ajoute le futur Charles III #18juin1940 https://t.co/BhwwQSkEVB pic.twitter.com/i2fZOg8YAJ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 18, 2020
Le chef de l’Etat français terminera sa visite par un entretien avec le Premier ministre Boris Johnson. Officiellement, le Brexit ne devrait pas s’inviter durant ce tête-à-tête qui doit réaffirmer la pérennité du lien franco-britannique.
Macron à Londres ce jeudi pour célébrer le 80e anniversaire de l'appel du 18 juin de Charles de Gaulle. Après une remise de décoration au prince Charles représentant la souveraine ??, le chef de l’état français ?? rencontrera le 1er ministre #BorisJohnson https://t.co/HxRG7DFqfN
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 18, 2020
Matinée : une cérémonie au Mont Valérien
Pour commencer cette journée placée sous le signe de l’amitié franco-britannique, le président de la république se rendra aux Invalides, pour une visite du Musée de la Libération. Il y rencontrera Hubert Germain, 99 ans, l’un des quatre derniers Compagnons de la Libération.
#Appel18juin : Emmanuel #Macron rend hommage à #DeGaulle.
Le chef de l'Etat s'entretient avec Hubert Germain, l'un des 4 compagnons de la Libération encore vivant.
?À suivre en #DIRECT dans @AudreyAndCoLCI avec @audrey_crespo sur #La26 > https://t.co/AVdiI8p9Hu pic.twitter.com/8hPLTOrAME
— LCI (@LCI) June 18, 2020
Le chef de l’Etat assistera ensuite à la traditionnelle cérémonie au mémorial du Mont Valérien à Suresnes (Hauts-de-Seine), principal lieu d’exécution de résistants et d’otages pendant la Seconde Guerre mondiale. Il y sera aux côtés notamment de son prédécesseur Nicolas Sarkozy, mais sans public, pour cause de mesures sanitaires. La patrouille de France et les Red Arrows de la Royal Air Force survoleront le Mont Valérien et la statue de Winston Churchill devant le Petit Palais.
« La sonnerie aux morts retentit au Mont Valérien pour le 80e anniversaire de l’appel du 18 juin »
« Le Chant des Partisans résonne au Mont Valérien »
La cérémonie au Mont-Valérien
Hommage à la France combattante au Mont Valérien.
EN DIRECT | Le 18 juin 1940, le Général de Gaulle refusait la défaite et s'engageait pour la poursuite des combats. 80 ans plus tard, suivez la cérémonie d'hommage à la France combattante.
Publiée par Élysée – Présidence de la République française sur Jeudi 18 juin 2020
#18juin1940 A l'issue de la cérémonie de célébration du 80e anniversaire de l'appel de Charles de Gaulle, la patrouille de France vient de survoler le mont Valérien. Elle doit ensuite survoler Paris et notamment les Invalides. pic.twitter.com/9d7OE9rpsd
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 18, 2020
Après neuf mois de travaux, entrecoupés par des grèves et une crise sanitaire majeure, les 150 Français tirés au sort, composant la convention citoyenne pour le climat, se retrouvent vendredi et pour trois jours, afin de mettre un point final à leur rapport. Une ultime session de travail à l’issue de laquelle ils soumettront leurs propositions au gouvernement.
Durant ces trois jours, ils vont devoir débattre, voter les propositions qu’ils gardent ou qu’ils écartent. Chacune des propositions élaborées dans le cadre des cinq groupes de travail (se loger, se déplacer, se nourrir, consommer, produire et travailler), sera ainsi examinée. Les participants se prononceront également sur l’opportunité d’un référendum, et donc sur une révision de la Constitution, ainsi que sur les sources de financement de leurs mesures. Emmanuel Macron recevra les 150 membres de la Convention le lundi 29 juin à l’Elysée « afin d’apporter une première réponse à leurs propositions ».
Ce week-end de vote sera à suivre en direct sur le site de la Convention. Les propositions officiellement retenues seront mises en ligne dès dimanche soir.
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Vendredi 19 juin, les vingt-sept se réuniront par vidéoconférence pour discuter du projet de fonds de relance de l’Union Européenne et, discuter du nouveau budget à long terme de l’UE présenté le 27 mai au Parlement, par la commission européenne. Le Président du Parlement, David Sassoli, a déclaré à propos de ce plan : « Il est clair pour le Parlement qu’il n’y a pas de retour en arrière par rapport au niveau d’ambition exprimé dans le paquet de la Commission. Ce qui sera décidé dans les prochaines semaines aura un impact sur la vie des gens pour les décennies à venir. En tant que seul organe directement élu représentant les citoyens de l’UE, le Parlement européen doit être pleinement impliqué dans la mise en œuvre du plan de relance. Nous fixerons des priorités afin que l’aide soit dirigée là où elle est le plus nécessaire et qu’elle ait le plus grand impact pour les citoyens européens. »
Reste que depuis que Bruxelles a lié le projet de plan de relance au budget pluriannuel européen, les chefs d’état et de gouvernement sont condamnés à s’entendre sur un « paquet » d’une complexité immense, et dont les enjeux sont capitaux. Il s’agit en effet de chiffrer les politiques qui vont structurer l’UE pendant sept ans, tout en donnant rapidement un coup d’accélérateur à une économie mise à genoux par la crise du coronavirus.
Relance, budget : le grand bras de fer européen a commencé https://t.co/rI2imUAXwx
— Les Echos (@LesEchos) June 9, 2020
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a mis sur la table une ambitieuse proposition, celle d’un grand emprunt européen levé sur les marchés au nom des Vingt-Sept pour financer les dépenses des Etats qui doivent remuscler et verdir leurs économies. Pour rembourser plus tard cet emprunt, la Commission suggère plusieurs projets de taxation qui attribueraient à l’UE de nouvelles recettes propres, c’est-à-dire indépendantes des contributions des Etats.
La présidente de la Commission a présenté, mercredi, son projet pour l'avenir des finances de l'UE. Il est proche des propositions franco-allemandes et propose des transferts généreux à l'égard des pays du Sud. Ce plan doit encore obtenir l'aval des 27 https://t.co/TOxGGgqpZU pic.twitter.com/6bT6YvVlI9
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) May 27, 2020
« Un paquet d’une complexité immense »
Le Parlement européen va devoir trancher vendredi 19 juin sur sa vision du plan de relance post #COVID19 . Un art de la synthèse délicat, alors que les pays du Nord s’opposent au projet d’endettement commun ébauché par l’axe Paris-Berlin https://t.co/BFahwwXxFJ pic.twitter.com/k9qYOINUox
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 14, 2020
A cinq mois du scrutin présidentiel et alors que l’épidémie de Covid-19 est encore virulente, le président américain a annoncé, mercredi 10 juin, une reprise de ses meetings de campagne dans quatre Etats. Le premier de ces meetings se tiendra à Tulsa, dans l’Oklahoma ». Suivront trois autres réunions, en Floride, en Arizona et en Caroline du Nord.
Critiqué pour sa gestion du Covid-19 et des manifestations contre le racisme, Donald Trump repart en campagne https://t.co/8BYAL9eLh5 pic.twitter.com/p8yrQ9pkAU
— Le JDD (@leJDD) June 12, 2020
Sur le site Internet de la campagne du président, ses partisans doivent signer une décharge de responsabilité pour pouvoir s’inscrire à ces événements. « En appuyant sur le bouton d’inscription en bas, vous acceptez qu’il existe un risque d’exposition au Covid-19 dans chaque endroit public où se trouvent d’autres personnes. En participant à ce meeting, vous et les invités présents assumez tous les risques liés au Covid-19 », est-il écrit sur la page consacrée au meeting qui aura lieu dans l’Oklahoma. Il est également demandé aux participants de ne pas faire porter la responsabilité d’une possible contamination à un membre ou affilié de la campagne de réélection du milliardaire. Aucune mention du port du masque n’est en revanche faite.
Une levée de boucliers
Le président américain avait initialement prévu d’organiser le rassemblement le 19 juin. L’annonce de ce meeting à Tulsa a immédiatement créé la polémique dans un pays bouleversé par la mort de George Floyd. En raison d’abord du lieu choisi. Tulsa a été le site d’une des flambées de violence raciste les plus sanglantes du pays en 1921, lorsqu’une foule de Blancs a tué des centaines d’Afro-Américains dans un quartier noir et prospère de la ville. Mais aussi de la date choisie (Juneteenth en anglais), qui est un jour férié, commémorant la fin de l’esclavage aux États-Unis et célébré comme le jour de l’indépendance des Afro-Américains. Devant les réactions outragées, Donald Trump a finalement annoncé sur Twitter qu’il reportait son meeting au lendemain, « par respect » pour cette date éminemment symbolique ».
Voici un rappel de ce qu'a été le Massacre de Tulsa
En juin 1921, au moins 300 Noirs sont lynchés et le Black Wall Street détruit.
Le prétexte: un jeune garçon noir aurait marché sur le pied d'une femme blanche#TulsaMassacre#TulsaRaceMassacre #Tulsa
pic.twitter.com/gLoTMXKbf1— Buzz Amérique /Actualités États-Unis / News USA (@BuzzAmerique) June 13, 2020
L’annonce de ce rassemblement a conduit à une condamnation généralisée de la part des responsables démocrates, dont beaucoup sont noirs . »Tulsa a été le site de la pire violence raciste de l’histoire américaine », a déclaré le représentant Val Demings de Floride. « Le discours du président là-bas sur Juneteenth est un message pour tous les Noirs américains: plus de la même chose. » »Ce n’est pas seulement un clin d’œil aux suprémacistes blancs, il leur lance une fête de bienvenue« , a déclaré la sénatrice de Californie, Kamala Harris, qui pourrait devenir la colistière de Joe Biden, l’adversaire démocrate de M. Trump.
La Maison Blanche a répondu jeudi, par la voix de Brad Parscale, le directeur de campagne de M. Trump, en déclarant que les républicains étaient « fiers de ce que Juneteenth représente » et vantant ce qu’il a appelé le « solide bilan de réussite du président américain pour les Noirs américains« .
Trump #MAGA Rally in Tulsa is hottest ticket ever!
Over 200K tickets already & it’s not even political season.
Looking at a 2nd event in town to get more people to be w/@realDonaldTrump.
Gonna be GREAT in the most open state in nation!
Register ?https://t.co/5op5tdMXfc
— Brad Parscale (@parscale) June 12, 2020
Selon le New York Times, il est peu probable que les responsables de la campagne Trump mettent en place des mesures de distanciation sociale pour les participants aux rassemblements ou les obligent à porter des masques. Donald Trump à d’ailleurs lui-même clairement indiqué qu’il ne voulait pas parler devant des rassemblements qui semblent vides en raison de l’éloignement social, ou regarder une mer de visages couverts alors qu’il essaie de projeter un message positif sur le retour du pays dans la vie normale et l’économie.
Critiqué pour sa gestion du Covid-19 et des manifestations contre le racisme, Donald Trump repart en campagne https://t.co/8BYAL9eLh5 pic.twitter.com/p8yrQ9pkAU
— Le JDD (@leJDD) June 12, 2020
A peine adopté par les députés, mercredi 17 juin, le projet de loi organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire après le 10 juillet, mais avec de possibles restrictions, arrive au Sénat. Le texte sera examiné lundi matin en commission par les sénateurs, puis en fin d’après-midi et le soir dans l’hémicycle.
Le projet de loi sur la sortie de l'état d'urgence sanitaire arrive lundi au Sénat https://t.co/L4ieRbMApf via @Le_Figaro pic.twitter.com/g0G61Uogby
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 19, 2020
Entré en vigueur le 24 mars face à l’épidémie de Covid-19, l’état d’urgence sanitaire, qui permet de restreindre certaines libertés publiques, avait été prolongé en mai jusqu’au 10 juillet. Le gouvernement entend y mettre fin, à l’exception de la Guyane et Mayotte où il sera prolongé
« jusqu’au 30 octobre inclus, en raison de la circulation toujours active du virus dans ces territoires.
Le texte a été adopté à l’Assemblée en première lecture, avec le soutien des élus de la majorité présidentielle (LaREM, MoDem) et du groupe Agir, les oppositions de droite comme de gauche le jugeant « liberticide« . Le Sénat dominé par l’opposition de droite, a déjà critiqué son « ambiguïté ». Le président de la commission des Lois, Philippe Bas (LR) a prévenu qu’il n’allait pas proposer au Sénat d’adopter tel quel un texte qui est profondément ambigu
. Je dis attention, ou bien on sort de l’état d’urgence, et alors on en sort vraiment, ou bien on y reste, mais alors il faut le dire
, a-t-il déclaré jeudi sur Public Sénat.
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2020/06/PJL-sortie-etat-urgence.pdf »]
Alors que le Parlement européen a condamné, vendredi dernier, la loi sur la sécurité pour Hong Kong adoptée par la Chine, Européens et Chinois organisent lundi 22 juin un sommet en visioconférence pour tenter d’aplanir leurs nombreuses divergences et préparer une réunion extraordinaire de leurs dirigeants, dont le point d’orgue sera la signature d’un accord sur la protection des investissements. Les représentants de l’Union Europenne, Charles Michel, le président du Conseil et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, vont s’entretenir à 10h00 (08H00 GMT) avec le Premier ministre Li Keqiang. Le président Xi Jinping devrait prendre part à l’entretien, selon les responsables chinois. Washington voit ce sommet d’un très mauvais oeil.
« Le Parti communiste chinois veut vous obliger à choisir » entre les Etats-Unis et la Chine, a mis en garde le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo.“La Chine attache une grande importance à cette rencontre et est disposée à collaborer avec l’UE pour obtenir des résultats positifs”, a assuré de son côté le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian
La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’impact, la gestion et les conséquences du covid 19, poursuit ses auditions entamées le 16 juin. Après avoir notamment entendu, le directeur général de la Santé, Jérome Salomon, et Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, les députés procèderont au cours de la semaine, à l’audition :
- Mardi 23 juin, à 17h00, de William Dab, ancien directeur général de la Santé (2003-2005) ;
- Mercredi 24 juin, à 15h00, de Didier Houssin, ancien directeur général de la Santé (2005-2011) ;
- Jeudi 25 juin, à 10h30, de Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.
Le très controversé professeur Raoult, directeur de l’institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille (IHU), sera quant à lui entendu, mercredi 24 juin, à 17h00. « Le professeur Didier Raoult est un très bon scientifique. Il m’apparaissait totalement légitime qu’il fasse partie du comité scientifique » Pour des raisons diverses qui sont les siennes il a souhaité le quitter. Vous lui poserez la question », a indiqué lors de son audition, le président de l’instance, Jean-François Delfraissy.
MISE A JOUR 25.06.2020
« Tests, conseil scientifique, conflits d’intérêt, rapport avec l’exécutif… Les temps forts de l’audition, mercredi, du professeur Didier Raoult »
Conflits d'intérêts au sein de la science, ministre mal conseillé, campagne de tests ratée, hydroxychloroquine bientôt "dans les livres de référence"… les réponses de @raoult_didier aux députés.
> https://t.co/FkMZwUf9wf#DirectAN #Raoult #Covid19— LCP (@LCP) June 24, 2020
Etude du Lancet : « N’importe qui de mon niveau considère que c’est un faux »
Didier Raoult a-t-il tenu des propos contradictoires? Retour sur ses déclarations les plus polémiques pic.twitter.com/Czd28tCYkC
— BFMTV (@BFMTV) June 24, 2020
Le professeur Jean-François Delfraissy – au faux air de Robert Hirsh – a eu quelques mots élogieux a l’endroit de Didier Raoult.
L’audition de ce dernier est programmée pour le 24 juin. À n’en pas douter, elle sera très suivie. https://t.co/X4BVTDhqgS
— jacob cohen (@cohenj_) June 18, 2020
Au fil de la crise sanitaire, l’infectiologue marseillais, qui a mis au point un traitement controversé contre le Covid-19, est devenu une icône. Plus qu’un médecin, il est vu par une partie des Français, comme l’arme antisystème par excellence. Le symbole d’une colère qui a gagné le pays pendant les deux mois de confinement dus à la pandémie de Covid-19.
« Tout le monde veut récupérer son aura » : Didier Raoult, infectiologue courtisé et héraut des antisystèmes https://t.co/19btQOkfgC
— Le Monde (@lemondefr) May 25, 2020
Le directeur de l’IHU Méditerranée Infection sera notamment interrogé sur trois éléments clés de la lutte contre la pandémie de coronavirus: la politique de tests, les traitements et l’efficacité de la prise en charge de ses équipes marseillaises. « Il aurait été complètement anormal de ne pas auditionner le professeur Raoult qui a fait partie du paysage de cette crise sanitaire” a défendu ce lundi matin, au au micro d’Europe 1 Brigitte Bourguignon, députée LREM et présidente de la commission.
Tests, traitements, mortalité… Ce que les députés comptent demander à Didier Raoulthttps://t.co/xjd7i2OxpN pic.twitter.com/YPLXhw3EUs
— BFMTV (@BFMTV) June 24, 2020
Jeudi 25 juin, à 15h00, les commissions des affaires économiques et du développement durable de l’Assemblée auditionnent des représentants de la Convention citoyenne pour le climat. Après neuf mois de travaux et sept sessions plénières au Conseil économique, social et environnemental (Cese), les 150 membres composant cette instance, ont rendu leurs propositions au gouvernement dimanche, à l’issue d’un vote interne.
"Fiers" du travail accompli, les citoyens de la convention pour le climat adoptent leur rapport final https://t.co/BxC4Ntt0EK #ConventionCitoyenne pic.twitter.com/CBOHjWKEfu
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 21, 2020
L’audition de leurs représentants interviendra quelques jours avant la réception à l’Elysée des français composant cette instance. Comme il s’y était engagé, Emmanuel Macron recevra les 150 auteurs du rapport, le 29 juin prochain, « afin d’apporter une première réponse à leurs propositions ». En janvier dernier, il leur avait promis que ce processus engagé à l’issue de la crise des « gilets jaunes » et du grand débat, se traduirait par « des décisions fortes ». À l’époque, le chef de l’État s’était engagé à « rendre compte personnellement » compte aux participants de la convention, « de ce (qu’il) ferait de ces mesures ».