Alors que l’épidémie de Covid-19 recule en France, un Conseil de défense se penchera mercredi sur la possibilité d’adapter à l’échelle locale le passe sanitaire, en fonction de l’évolution de la situation dans chaque territoire, a indiqué dimanche Gabriel Attal. Le porte-parole du gouvernement a confirmé qu’une “réflexion“ était en cours au sein de l’exécutif sur cet outil de lutte contre l’épidémie. Un conseil de défense devrait se tenir “prochainement […], probablement mercredi prochain“, sur cette question, a t-il précisé.
Gabriel Attal (@GabrielAttal): "Il y aura un Conseil de défense prochainement pour travailler" sur la question d'un pass sanitaire local pic.twitter.com/qU0FkUMbkb
— BFMTV (@BFMTV) September 19, 2021
Mettant en avant un taux d’incidence “très faible“ dans une trentaine de départements, avec moins de 50 cas pour 100.000 habitants, le porte-parole s’est interrogé sur la possibilité d’adapter les restrictions en fonction de cet indicateur. “Il y a une réflexion sur la manière dont on peut adapter les règles à la situation locale“, a t-il indiqué. Alors que l’application du pass sanitaire doit officiellement prendre fin le 15 novembre prochain, et face au net recul de l’épidémie en France, l’exécutif envisagerait donc de renouer avec une approche territoriale dans la lutte contre le Covid-19. Une manière de lâcher du lest, sans pour autant lever toutes les restrictions. “Je préfère qu’on garde le pass sanitaire plutôt que de devoir reconfiner“, a expliqué M. Attal.
#COVID19 : ces départements où le passe sanitaire pourrait être assoupli en fonction de la situation locale lors du conseil de défense prévu ce mercredi https://t.co/Jtb7SpQAVY #PassSanitaire pic.twitter.com/J3tR7oawjC
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2021
“L’idée est que nous devons être capables de dire que la mesure n’est plus indispensable dans certains territoires“, a indiqué ce mardi le ministre de la Santé, Olivier Véran.
Olivier Véran sur le pass sanitaire: "L'idée est que nous devons être capables de dire que la mesure n'est plus indispensable dans certains territoires" pic.twitter.com/c04aJV0lYY
— BFMTV (@BFMTV) September 20, 2021
Le gouvernement présente ce mercredi 22 septembre en conseil des ministres sa mouture du projet de loi de finances (PLF) pour 2022. Ce budget prévisionnel repose sur une prévision de croissance de 6 % pour 2021 et de 4 % pour 2022, soit une des reprises économiques les plus fortes de la zone euro, après certes une des récessions les plus massives en Europe (-8 % en 2020).
Ce dernier budget prévisionnel du quinquennat devrait être particulièrement scruté par les milieux économiques et financiers. Après avoir dit “il n’y a pas d’argent magique” et tenté de rester rigoureux sur le plan budgétaire, la crise sanitaire a fait voler en éclat la rigueur budgétaire défendu par le gouvernement depuis 2017.
Alors que la campagne pour l’élection présidentielle s’accélère, le chef de l’état a ouvert en grand les vannes de la dépense publique. Multipliant les annonces depuis le 4 septembre lors de ses différents déplacements : 500 millions d’euros pour les forces de l’ordre (Beauvau de la sécurité), 300 millions pour les travailleurs indépendants, 50 millions pour la pêche et 600 millions pour l’agriculture, sans parler du plan d’investissements à venir et d’une hypothétique indemnisation des harkis. Une première addition qui s’élève déjà à 1,450 milliards d’euros.
En Savoir Plus
Écologie “responsable“ ou écologie “radicale“? Pour éclairer leur choix, les électeurs de la primaire d’Europe Écologie-les Verts pourront suivre en direct ce mercredi soir à 20h45, sur la chaîne LCI, le seul débat de l’entre-deux tours animé par Ruth Elkrief. Qualifiés dimanche 19 septembre pour le second tour de la primaire écologiste, les deux candidats en lice à l’élection présidentielle de 2022 s’affronteront du 25 au 28 septembre, lors d’un second tour.
Yannick Jadot, eurodéputé, tête de liste EELV aux élections européennes de 2019, est arrivé dimanche en tête avec 27,7 % des 106 000 voix exprimées, suivi par Sandrine Rousseau, économiste et ancienne porte-parole d’EELV, qui a recueilli 25,14 % des suffrages.
1/4 #PrimaireEcologiste. Se sont qualifiés dimanche pour le 2ème tour de la primaire écologiste qui se tiendra du 25 au 28 septembre :
🗳 @yjadot : 27,7%, soit 29534 voix
🗳 @sandrousseau : 25,14%, soit 26801 voix pic.twitter.com/iqYycU5J13
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2021
Deux nuances de Vert
Comme lors du précédent débat, le 8 septembre sur LCI, les candidats seront notamment interrogés sur leur vision de l’écologie de demain. L’eurodéputé Europe Ecologie Les Verts ( EELV), défend une “écologie des solutions“, souvent désigné sur le terme “d’Écologie de gouvernement“. Homme politique aguerri, il défend une approche pragmatique mêlant une écologie modérée et une économie libérale.
Il indique sur son site de campagne six propositions qui structureront un futur programme présidentiel. En premier lieu, le candidat aspire à “tenir la promesse républicaine“ en renforçant les services publics, l’égalité homme-femme, en ayant recours à la proportionnelle ou en créant une École nationale des Services publics. Dans son programme, il propose également d’investir 20 milliards d’euros par an pour la transition écologique et pour transformer notamment les secteurs d’activité les plus polluants, de sortir progressivement de l’élevage industriel, de revaloriser le RSA et d’instaurer un revenu citoyen.
Chantre de l’écoféminisme, l’économiste Sandrine Rousseau se distingue par une radicalité assumée et revendiquée. Depuis le début de la campagne, elle n’hésite pas à mettre en avant des prises de position souvent clivantes. “L’écologie, c’est pas des hommes blancs à vélo“, a t-elle ainsi déclaré cet été. Partisane d’une “radicalité environnementale“, Sandrine Rousseau défend la sortie du nucléaire et la production d’une énergie d’origine 100% renouvelable d’ici à 2050, une fiscalité carbone “juste“ ainsi qu’une augmentation “régulée“ des prix du pétrole et du gaz.
Suivre le débat en direct
Le débat est à suivre en direct à partir de 20h45 sur la chaine 26.
Les deux en avaient exprimé le désir. BFMTV l’a concrétisé. La première chaîne d’information en continu propose ce jeudi 23 septembre, à 20h45 un débat inédit entre Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise (LFI) à l’élection présidentielle, et le polémiste Éric Zemmour, qui maintient le doute sur sa candidature, tout en faisant la promotion de son dernier livre “La France n’a pas dit son dernier mot“. “Rendez-vous ce jeudi 23 septembre à 20H45 sur BFMTV pour un débat contre Éric Zemmour“, a annoncé le leader de LFI sur son compte Twitter dimanche 19 septembre.
🔴ÉVÈNEMENT – Rendez-vous ce jeudi 23 septembre à 20H45 sur #BFMTV pour un débat contre Éric #Zemmour. #MelenchonVsZemmour pic.twitter.com/MrpDkLg69e
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) September 19, 2021
Les jeunes Insoumis ont déjà revu à leur sauce cette rencontre, en transformant leur leader en Grand Schtroumpf et Zemmour en Gargamel sur leurs publications pour les réseaux sociaux.
La vraie opposition à l'extrême-droite, c'est nous.#BFMTV #Melenchon #Zemmour #MelenchonVSZemmour pic.twitter.com/0lfQsN6Ezf
— Le Discord insoumis (@Action_Insoumis) September 19, 2021
Des années d’estime républicaine partagée
La relation entre les deux politiques a longtemps été faite de respect mutuel et d’affinités intellectuelles. Le lien d’estime, sinon d’amitié, entre les deux hommes, est notoire pour ceux qui gravitent dans l’environnement de ces souverainistes des deux bords, passionnés d’histoire et amoureux de la langue française. Leurs liens s’étaient renforcés lors du non commun au référendum de 2005 sur le traité constitutionnel européen avant de se distendre lors du quinquennat suivant.
🔒 RÉCIT – La relation entre les deux hommes a longtemps été faite de respect mutuel et d’affinités intellectuelles. https://t.co/jaktIw7n7k
— Le Figaro Abonnés 🗞 (@lefigaroabonnes) September 23, 2021
Mais c’est peu dire que l’idée d’un tel débat sème le trouble au sein des militants du mouvement de gauche radicale. Les réactions des Insoumis se multiplient sur les réseaux sociaux ainsi que les échanges sur la chaîne Discord du mouvement. “Je comprends l’idée et en même temps c’est lui [Eric Zemmour, NDLR] offrir une visibilité supplémentaire, il n’a pas besoin de ça en ce moment“ estime l’un d’eux, alors que le polémiste multiplie les meetings pour la promotion de son livre et pourrait se déclarer candidat à la présidentielle. D’autres, plus tranchés, estiment qu’on “ne débat pas face à l’extrême droite“. “Un débat avec Zemmour dans le climat actuel ? Forcément que ça parlera d’immigration“, craint un militant sur Discord.
Zemmour-Mélenchon, le débat qui trouble certains Insoumis. Les élus LFI assument : "Vu la manière dont Eric Zemmour déroule ses arguments, il faut une réponse politique à ce vieux courant nationaliste qu’il représente." #Presidentielle2022 https://t.co/MddnuGqgr9
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) September 20, 2021
Quels thématiques ?
Les deux protagonistes seront tour à tour questionnés par les journalistes Aurélie Casse et Maxime Switek. Ils débattront des grands sujets d’actualité qui sont au cœur de la campagne présidentielle: sécurité, économie, santé, écologie, immigration, société… Le débat sera organisé autour de trois grandes questions : “La France en danger“, “La fracture sociale“ et “La France dans le Monde“. Une cellule de fact-checking menée par la journaliste Céline Pitelet sera déployée en direct par les équipes de BFMTV à l’antenne et sur le site et l’application de la chaîne afin d’examiner les chiffres et les informations énoncés par les débatteurs, a annoncé la chaîne.
Suivre le débat en direct
Cette soirée spéciale est à suivre en direct sur l’application et le site de BFMTV.
“Je suis prête à être la première femme présidente de la République“ a déclaré en juillet dernier la présidente du conseil régional d’Ile-de-France et candidate à la présidentielle de 2022, Valérie Pécresse. “Quelles seront les grandes mesures de son programme“ ? Quelles sont ses ambitions pour la France ? “Sera t-elle la femme qui réussira à rassembler et relever la Droite ?…“ Ce jeudi 23 septembre en direct sur France 2, à partir de 20h35, celle que l’on donne comme favorite d’une possible primaire de la Droite, sera l’invitée du nouveau grand rendez-vous politique mensuel de France Télévisions, “Elysée 2022“. Elle répondra aux questions des journalistes Léa Salamé et Thomas Sotto.
Il n’aura pas échappé aux fans de débats politiques que la rencontre sur BFMTV entre le leader des Insoumis, Jean Luc Mélenchon et le polémiste Eric Zemmour aura lieu le même soir que le lancement de la nouvelle émission politique de France 2. Hasard du calendrier ? Coïncidence malheureuse ? Non, à en croire le Canard enchaîné et le Figaro, qui tous deux rapportent que l’Insoumis en chef aurait volontairement choisi cette date, après avoir manqué l’occasion d’en être l’invité, pour avoir refusé de se soumettre au format proposé par la chaîne.
Face à Darmanin
Après l’interview place au grand débat avec un contradicteur politique. Pour ce premier numéro de l’émission, Valérie Pécresse affrontera le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Immigration, séparatisme, insécurité… seront autant de thèmes de confrontation.
Plusieurs autres temps forts viendront rythmer ce nouveau rendez-vous politique :
- “paroles de Français“ avec le journaliste Francis Letellier, reportage en immersion à la rencontre des Français en région ;
- une séquence où des primo-votants auront l’opportunité de questionner l’invité sur les thématiques qui les intéressent ;
- le face-à-face avec un invité mystère, issu de la société civile ;
- les questions économiques abordées avec Alexandra Bensaid ;
- ainsi qu’une rubrique “fact-checking“ avec Jean-Baptiste Marteau.
2017: quand les politiques se mettent au "fact-checking" https://t.co/ldiaiZt6Cr pic.twitter.com/QQbvafUrLZ
— BFMTV (@BFMTV) February 10, 2017
Le “debrief“
En deuxième partie de soirée, place au “débrief“, présenté par Léa Salamé et Thomas Sotto, avec la journaliste politique de la chaîne, Nathalie Saint-Cricq, ; Jean-Michel Aphatie, éditorialiste politique ; Hervé Gattegno, directeur général des rédactions du JDD et de Paris Match ; Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante et essayiste ; David Djaïz, essayiste et professeur à Sciences-Po et Tugdual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs actuelles.
L’eurodéputé, Yannick Jadot, et l’économiste, Sandrine Rousseau, se sont qualifiés ce dimanche au terme du premier tour de la primaire écologiste. Les deux candidats s’affronteront lors d’un deuxième tour organisé du samedi 25 au mardi 28 septembre.
1/4 #PrimaireEcologiste. Se sont qualifiés dimanche pour le 2ème tour de la primaire écologiste qui se tiendra du 25 au 28 septembre :
🗳 @yjadot : 27,7%, soit 29534 voix
🗳 @sandrousseau : 25,14%, soit 26801 voix pic.twitter.com/iqYycU5J13
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2021
Avec quelque 106 000 votants, entre 23 000 et 29 000 voix pour chacun des quatre premiers candidats, ce premier tour s’est joué à quelques milliers de clics. Les scores de quatre candidats sont en effet relativement serrés. L’eurodéputé Yannick Jadot sort en tête, avec 27,70% des voix, suivi de près par Sandrine Rousseau, avec 25,14 % des voix. La députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho, chantre de la décroissance et candidate “100% laïque“ revendiquée, est arrivée troisième avec 22,32 % des voix, mais échoue à se qualifier au second tour, suivie par le maire de Grenoble, Éric Piolle, avec 22,29 % et l’entrepreneur Jean-Marc Governatori avec 2,35 %.
#PrimaireEcologiste – les résultats du premier tour
122675 participantes et participants
86,91% de participation
0,2% votes blancs pic.twitter.com/NWcKwGFewc— EELV (@EELV) September 19, 2021
Un deuxième tour très ouvert
L’élection reste donc grande ouverte. Quand on lui parle de second tour, Julien Bayou évoque la “part de l’ange“, ces électeurs qui se seront perdus en chemin entre les deux tours. “Les gens iront où ils voudront“, résume, pour sa part, David Cormand, ancien secrétaire national et soutien de M. Piolle.
L’ex-ministre et présidente de Génération écologie, Delphine Batho, a très tôt dégainé dans la soirée de dimanche un communiqué de presse dans lequel elle exclut clairement d’apporter son soutien à l’un des deux finalistes. “Je ne donnerai pas de consigne de vote“ écrit-elle. Et d’ajouter : “Nous faisons confiance à la maturité des électeurs et des électrices de la décroissance pour faire les bons choix“. Même son de cloche de la part d’Eric Piolle, qui se refuse lui aussi a donner quelque consigne de vote. “Cette primaire leur appartient, je les laisse à ce choix“, a t-il indiqué. “L’écologie sort grandie de ces débats“, a déclaré le maire de Grenoble, qui a insisté sur le besoin d’une écologie qui “s’ouvre aux aspirations des Français“, en particulier de “la jeunesse et des milieux populaires“.
💚 MERCI aux 23 801 électrices et électeurs qui, en nous apportant leurs suffrages, ont accompli un vote politique pour la #décroissance. pic.twitter.com/fxVqA0ZPc8
— Delphine Batho (@delphinebatho) September 19, 2021
Un clivage politique net
Les deux qualifiés pour le second tour de la primaire se sont succédé dimanche à la tribune, affichant leur volonté de rassemblement mais aussi leurs différences de lignes. D’un côté, Yannick Jadot, qui incarne une approche “pragmatique“ et “réaliste“ de l’écologie, a souligné la nécessité de faire le choix d’une “écologie de gouvernement“. “On ne peut pas s’offrir un quinquennat de plus d’Emmanuel Macron“, a t-il indiqué, saluant “la résilience face aux attaques incessantes de certains responsables politiques“, de son adversaire.
Yannick Jadot: "On ne peut pas s'offrir un quinquennat de plus d'Emmanuel Macron" pic.twitter.com/6cN2QgdOw3
— BFMTV (@BFMTV) September 19, 2021
De l’autre, l’écoféministe, Sandrine Rousseau, qui défend une “radicalité environnementale“. “Le temps des petits pas et de l’accompagnement n’est plus le moment“. “C’est une victoire d’être au second tour, c’est une victoire d’être dans un mouchoir de poche avec Yannick Jadot, et je vous promets d’autres surprises“ a-t-elle déclaré dimanche au micro de BFMTV, parlant de “victoire au second tour“.
Sandrine Rousseau (EELV): "Je vous le dis, j'irai jusqu'au bout, je serai la surprise de cette présidentielle" pic.twitter.com/g7O15x4cd0
— BFMTV (@BFMTV) September 20, 2021
C’est donc un choix très clair entre deux options. D’un côté, l’approche d’une écologie dite “pragmatique“, et de l’autre une jugée plus “radicale“. Dans le camp de Yannick Jadot, on reste toutefois confiant pour la suite, car si Sandrine Rousseau est présentée comme une écologiste radicale, l’eurodéputé compte sur son profil de rassembleur.
Ils sont les deux finalistes de la primaire écologique. Bien que partisans d'un socle commun, ils avancent des mesures très différentes. Les propositions de @yjadot et @sandrousseau https://t.co/Su1a7h1f92 #PrimaireEcologiste pic.twitter.com/idefMFYRt0
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2021
“Le point fort de Yannick, c’est de parler au plus grand nombre, de rassembler, et c’est cela qu’il doit mettre en avant cette semaine“, déclare ainsi à BFMTV Matthieu Orphelin, député Europe Ecologie Les Verts (EELV) et soutien de Yannick Jadot. Selon le député européen Damien Careme, “Ça va être la stature d’homme présidentiable qui va jouer maintenant parce qu’il faut rassembler, rassembler dans la famille écologiste pour être le vainqueur de cette primaire des écologistes“.
Entre Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, le second tour de la primaire écologiste s’annonce riche en contrastes | par @JCarriat https://t.co/LUB1J6wJRz
— Le Monde (@lemondefr) September 20, 2021
Pour le onzième samedi consécutif, les opposants au pass sanitaire se mobilisent. La journée de ce samedi sera une nouvelle fois marquée par de nombreux rassemblements en France pour protester contre l’application de la mesure.
Quatre manifestations à Paris
Quatre cortèges traverseront les rues de la capitale ce samedi 25 septembre.
Gare de Lyon- basilique du Sacré-Coeur (Gilets Jaunes)
Une première manifestation organisée à l’initiative des “Gilets Jaunes“ partira de la Gare de Lyon (12e), en direction de la basilique du Sacré-Coeur (18e). Rendez-vous est donné à midi, pour un départ du cortège à 14 heures : boulevard Diderot > place de la Nation > boulevard de Ménilmontant > avenue de la République > place de la République > boulevard de Magenta > rue Lafayette > boulevard de Rochechouart > boulevard de Clichy > rue Caulaincourt > rue des Abbesses > rue d’Orsel. Une attention particulière sera portée à ce rassemblement par les forces de l’ordre, qui craignent des départs en cortège sauvage.
#PasseSanitaire 11ème semaine de mobilisation. A Paris, une 1ère manifestation #GiletsJaunes partira à 14h00 🕑 de la gare de Lyon (12e), en direction de la basilique du Sacré-Coeur (18e). pic.twitter.com/cq3C7rsD1Z
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 24, 2021
Place de Barcelone – place Vauban (Les Patriotes)
Une nouvelle fois, le président des Patriotes, Florian Philippot, donne rendez-vous ce samedi à ses partisans. “Enormément de pays sont en lutte ou se libèrent ! Nous Français soyons au rendez-vous de l’Histoire ! “Rester chez soi, c’est faire un cadeau à Macron et aux covidistes ! “, indique le candidat à la Présidentielle sur son compte Twitter. Ce deuxième cortège parisien s’élancera à 14 heures place de Barcelone dans le 16e arrondissement, pour rejoindre la place Vauban, dans le 7e arrondissement.
#Manifs25septembre : énormément de pays sont en lutte ou se libèrent ! Nous Français soyons au rendez-vous de l’Histoire ! Départ du cortège national ce samedi 25/09 rdv 14h place de Barcelone Paris 🇫🇷🇫🇷🇫🇷
Rester chez soi, c’est faire un cadeau à Macron et aux covidistes ! ⤵️ pic.twitter.com/2NDeR5Wm5z— Florian Philippot (@f_philippot) September 24, 2021
Deux autres manifestations
Deux autres manifestations sont prévues dans la capitale. L’“Union Citoyenne Pour La Liberté“ donne rendez-vous à 12h00 pour un départ à 13h00 de la place Pierre-Laroque (7e), en direction de la place Denfert-Rochereau (14e). Le deuxième cortège s’élancera à 13 heures depuis la place de la Bourse, dans le 2e arrondissement) pour se terminer devant l’hôpital de La Pitié Salpêtrière dans le 13e arrondissement.
✅Rassemblement VENDREDI 24 septembre à 14h en soutien à tous les soignants suspendus. Devant le ministère de la santé
✅ marche #TOUSENBLANC avec #Ucpl #StopPassSanitaire #stopObligationVaccinale #STOPcensure médiatique ! #NoPassNoVax #NiPassNiVax Continuons d’amplifier le mvt pic.twitter.com/3xJFUCGlf5— Union Citoyenne Pour La Liberté #Covid1984 (@union_liberte) September 23, 2021
De nombreux rassemblements en province
Comme chaque semaine, de nombreuses manifestations sont également programmées en régions. Ce sera bien sur le cas dans les grandes villes françaises, notamment à Marseille (14h, Vieux Port), à Nantes (14h croisée des Trams), à Bordeaux (14h pl. de la Bourse), à Nice (14h pl. Garibaldi), à Toulouse (14h métro jean Jaurès), à Lille (13h30 -théâtre Sébastopol) ou encore à Lyon (14h Métro Brotteaux). Les agglomérations de moindre importance seront également mobilisées : Grenoble (14h30 – préfecture), Royan (15h – place Charles de Gaulle) ou encore Chambéry (14h palais de justice), pour n’en citer que quelques unes.
Des périmètres d’interdiction de manifester
A Nice, où maire de la ville Christian avait demandé cette semaine l’interdiction des rassemblements anti pass qui “prennent en otage des Niçoises et des Niçois ainsi que les commerçants“ selon l’élu , le préfet des Alpes Maritimes, Bernard Gonzalez, a pris un arrêté ce vendredi, interdisant les manifestations et rassemblements dans certaines zones du centre de la ville. Les manifestations et rassemblements sont ainsi interdites ce samedi 25 septembre sur la voie publique entre l’avenue Jean-Médecin et le cours Saleya.
Alpes-Maritimes : Le préfet interdit les manifestations dans le centre ville de Nice https://t.co/NwSiRPg72y pic.twitter.com/IES9exxiDW
— CNEWS Côte d'Azur (@CNEWS_Azur) September 24, 2021
A Montpellier où un rassemblement est organisé à partir de 14h, place de la Comédie, la préfecture de l’Hérault a décidé une nouvelle fois, d’interdire, par arrêté, les manifestations dans le centre-ville, entre 10 heures et 20 heures, en dehors d’un itinéraire déterminé : Place de la Comédie → Rue de Maguelone → Rue de la République → Boulevard du Jeu de Paume → Boulevard Ledru Rollin → Rue François Franque / Rue la Blottière → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.
#PassSanitaire #Manifestation25septembre
⚠️Le préfet de l'Hérault interdit la manifestation anti passe sanitaire le samedi 25/9 dans le centre ville de #Montpellier entre 10h et 20h, en dehors d'un itinéraire déterminé (cf plan)
Communiqué détaillé ⤵️ https://t.co/JwfMwYUvof pic.twitter.com/g4n9lE12yo— Préfet de l'Hérault (@Prefet34) September 24, 2021
À Toulouse, les manifestants ne pourront de nouveau pas arpenter les rues de l’hypercentre. La préfecture de Haute-Garonne a annoncé ce vendredi soir “l’interdiction d’accès à l’hypercentre de Toulouse à tout rassemblement revendicatif non déclaré le 25 septembre 2021“. Les manifestations ce samedi sont ainsi interdites dans un périmètre délimité par les voies suivantes du centre-ville : – Rond point du Boulingrin, – allées Jules Guesdes, – allées Paul Feuga, – pont Saint-Michel, – allées Charles de Fitte, – pont des Catalans, – avenue Paul Séjourné, – boulevard Lascrosses, – boulevard d’Arcole, – boulevard de Strasbourg, – boulevard Lazare Carnot, – allée Forain François Verdier, – Rond point du Boulingrin.
#PasseSanitaire A #Toulouse, le @PrefetOccitanie interdit ce vendredi par arrêté, l'accès à l'hypercentre de Toulouse à tout rassemblement revendicatif non déclaré samedi 25 septembre. Informations et périmètre d'application : https://t.co/MbhjcjCqHa pic.twitter.com/ugN6REfbIN
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 24, 2021
La liste des manifestations en France, samedi 25 septembre 2021
A sept mois de l’élection présidentielle, la Droite n’a toujours pas désigné son candidat, ni tranché sur la méthode de désignation de ce dernier.Lors d’un congrès dématérialisé ce samedi 25 septembre, les Républicains vont proposer à leurs 79 000 adhérents de se prononcer sur l’organisation ou non d’une primaire pour désigner leur champion à l’Elysée en 2022. Deux options seront soumises au vote électronique des membres de LR. L’une consiste à organiser une primaire ouverte à eux comme aux simples sympathisants de droite ; l’autre, à faire voter début décembre un congrès du parti réservé, lui, aux seuls encartés.
Les adhérents seront appelés à choisir entre “deux méthodes de désignation“ : une primaire ou un congrès pour désigner le candidat, a expliqué Christian Jacob, le patron des Républicains, dans un message aux militants. “Soit on est dans un système ouvert aux militants, aux adhérents à jour de cotisation et sympathisants qui se reconnaissent dans les valeurs de la droite et du centre“, a-t-il ensuite expliqué. Soit, “’c’est un congrès des militants à jour de cotisation qui désigneront le candidat“.
#Presidentielle2022 : le 25 septembre, les 79000 adhérents des Républicains vont voter lors d'un congrès dématérialisé sur la méthode de sélection de leur candidat pour la présidentielle. Le message adressé par le patron de #LR @ChJacob77, aux militants pic.twitter.com/Fz83s53RV7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2021
Cette méthode du congrès est celle “qui a prévalu dans le passé“, rappelle le numéro 3 du parti, le député du Lot Aurélien Pradié. Plusieurs prétendants pourront se présenter, mais “l’hypothèse la plus probable est qu’ils se seront mis d’accord entre eux“ d’ici là, ajoute-t-il, espérant voir se dégager “un candidat évident“. Une fois cette épineuse question réglée se posera instantanément la suivante : que faire avec Xavier Bertrand, pour l’instant en tête des sondages à droite, qui maintient depuis son entrée dans la course au mois de mars, qu’il ne passera pas par la case primaire ?
Leonetti plaide plaide en faveur d’une consultation semi-ouverte
Chargé par le parti de trouver une méthode de rassemblement pour départager les prétendants à l’investiture du parti, Jean Leonetti a remis ce lundi au président du Sénat, Gérard Larcher, et à Christian Jacob, président des Républicains, les conclusions de ses travaux sur le mode de départage des candidats. Le maire d’Antibes qui pointe les inconvénients d’un congrès, plaide clairement pour l’organisation d’une primaire semi-ouverte. Dans soin rapport, il vante une procédure “plus ouverte, plus moderne, plus dynamique et plus démocratique“ et qui selon lui, permettrait “d’augmenter la base militante“ et de “créer un élan populaire“. Mais le “Monsieur Primaire“ de LR conditionne la participation de cette base électorale à la signature d’une charte posant quatre conditions : l’adhésion aux valeurs de la famille politique, l’affirmation d’une volonté d’alternance du pouvoir en place et de soutien au candidat désigné, l’acceptation d’être identifié dans une base mobilisable pour la campagne électorale et une participation de deux euros.
La deuxième option mentionnée dans le rapport est la consultation des seuls adhérents. Celle-ci avait le vent en poupe ces derniers temps dans les couloirs de la droite. Cette idée présente “l’avantage de la simplicité“ admet Jean Leonetti, tout en qualifiant l’option d’“alternative par défaut“.
Primaire de la Droite : Dans le document remis lundi au président du Sénat et au président des Républicains, @JeanLeonetti pointe les “inconvénients“ d'un congrès et plaide en faveur d'une consultation semi-ouverte https://t.co/km73rIaYBF pic.twitter.com/4b4n7FlCWZ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 21, 2021
Alors que l’opposition réclame une commission d’enquête pour faire la transparence sur l’annulation surprise du contrat d’achat de 12 sous-marins français par l’Australie, Jean-Yves Le Drian est entendu par la commission des affaires étrangères du Sénat, ce mercredi à partir de 18h30.
#SousMarins : le ministre des affaires étrangères Jean Yves Le Drian sera @#auditionné mercredi 29 septembre au Sénat sur les conséquences de l'annulation du "contrat du siècle" https://t.co/99wZd7ALFz #sousmaringate pic.twitter.com/ICP0xTmdA7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 28, 2021
Le 15 septembre dernier, lorsque l’annonce d’un partenariat de sécurité dans la zone indopacifique entre l’Australie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni était tombée, en même temps que l’annulation de ce contrat de 56 milliards d’euros, le ministre des Affaires étrangères avait réagi en parlant de “coup dans le dos“. “Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible ressemble beaucoup à ce que faisait monsieur Trump“, avait-t-il ajouté.
"C’est très symbolique. Il y a eu une rupture de confiance."@JY_LeDrian, ministre des Affaires étrangères, sur l’affaire du contrat de sous-marins rompus par l’Australie.
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— Info France 2 (@infofrance2) September 18, 2021
Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, n’a pas fermé la porte à la création d’une commission d’enquête sur ce dossier, réclamée par le groupe socialiste ou encore par la sénatrice centriste Nathalie Goulet. Mais une série d’auditions va d’abord être conduite. A l’Assemblée nationale, une telle commission d’enquête a été réclamée par plusieurs responsables de l’opposition, mais pour l’heure, la majorité privilégie là aussi la voie des auditions pour faire “la transparence“.
Suivre l’audition en Direct
La première partie de cette audition, prévue à 18h30, sera diffusée en direct sur le site Public Sénat, a précisé la commission des Affaires étrangères et de la Défense mardi dans un communiqué.
Un hommage national sera rendu au sergent Maxime Blasco, ce mercredi 29 septembre, aux Invalides. Le cortège funéraire franchira auparavant le pont Alexandre III à Paris, comme le veut la tradition, aux alentours de 15h. Après quoi le président de la République présidera l’hommage de la Nation au sergent dans la cour d’honneur des Invalides à partir de 16h30.
Âgé de 34 ans, le soldat français du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), a été tué au combat au Mali vendredi 24 septembre, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Son décès porte à 52 le nombre de militaires français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations anti-djihadistes Serval puis Barkhane.
Ce matin au Mali, dans un combat contre un groupe armé terroriste, le caporal-chef Maxime Blasco du 7e bataillon de chasseurs alpins de Varces est mort. La Nation pense à sa famille, à ses proches, aux hommes et aux femmes de son régiment.https://t.co/t7cL7W0Gqg
— Élysée (@Elysee) September 24, 2021
Tué “au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement“ des forces jihadistes dans la région de Gossi, près de la frontière avec le Burkina Faso, le sergent Maxime Blasco en était à son quatrième engagement dans l’opération Barkhane en trois ans. Qualifié de “héros“, il avait déjà été plusieurs fois décoré pour ses actes de bravoure lors de missions. En juin, il avait notamment reçu la médaille militaire “pour la valeur exceptionnelle de ses services“, selon l’Élysée. En 2019, il avait sauvé la vie à deux de ses camarades après le crash de leur hélicoptère Gazelle.
Erwan Le Calvez : "Maxime Blasco était un super-héros" – 25/09 https://t.co/zdTzYZXsVC
— News Addict France (@NewsAddictFR) September 26, 2021