L’agenda politique

Sep
11
ven
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Sep 11 Jour entier

Depuis Ajaccio, le président la République a annoncé jeudi que de nouvelles mesures seraient discutées au cours du conseil de défense sanitaire qui se tient ce vendredi 11 septembre, à l’Elysée. “Nous aurons au Conseil de défense de vendredi des décisions à prendre comme à chaque fois a t-il expliqué. Des décisions permettant de “donner de la visibilité sur les prochaines semaines“.

Le chef de l’état a souligné la nécessité de “décliner territorialement“ les décisions prises, et a de nouveau appelé les Français à « prendre leur part de responsabilité, parce que nous sommes tous et toutes les dépositaires de cette lutte contre le virus ». Il faut “essayer de ralentir au maximum et de stopper la circulation“ du virus avec les gestes barrières et “l’organisation de la vie sociale que nous devons adapter“, tout “en permettant de continuer à vivre“, notamment “éduquer nos enfants“, “soigner les autres pathologies“, a t-il ajouté.

Hors caméra, Emmanuel Macron a demandé aux médias de ne “pas dramatiser le conseil de défense“, rapporte BFM TV.  “Il ne faut pas penser que les décisions de demain, ce sera le grand soir“, a t-il averti.

Interrogé sur les propos du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir “prendre des décisions difficiles“, le chef de l’état a estimé que “le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique“, et qu’il revient aux dirigeants politiques de “prendre des décisions en essayant d’être les plus transparents et les plus clairs possible“.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s’est de son côté de nouveau refusé ce jeudi matin sur BFMTV et RMC à commenter les hypothèses les plus dures concernant les mesures qui pourraient être annoncées vendredi, se bornant à marteler que cette crise sanitaire démontre “qu’on ne peut jamais rien exclure par principe“.

Quelles décisions ?

De nouvelles mesures vont être imposées lors du conseil de défense ce vendredi, notamment pour les grandes villes où la circulation du virus est particulièrement active. Des reconfinements localisés pourraient ainsi être décidés, ainsi que la fermetures de certains lieux publics ou l’interdiction de rassemblements, comme l’évoque Le Figaro.

Fermeture de lieux publics, confinement, rassemblements

L’exécutif se refuse à remettre le pays à l’arrêt, opposé à la mise en place d’un confinement total ou limité à certaines zones géographiques, susceptible de pénaliser l’activité économique et d’entraîner de lourdes conséquences sociales et sanitaires. “Mettre la France sur pause parce qu’il y a l’épidémie empêcherait les Français de se projeter dans l’avenir, et arrêter les réformes serait une erreur pour la capacité du pays à redémarrer“ a déclaré Gabriel Attal en marge de son point presse ce jeudi.

Une option rejeté par le président de la république lui même, qui a souligné une nouvelle fois ce jeudi lors de sa conférence de presse en Corse, la nécessité de “décliner territorialement“,  les décisions prises. Jean-François Delfraissy s’est également déclaré contre cette hypothèse, tout en admettant jeudi sur RTL qu’elle n’est pas à exclure “en cas de situation critique“.

Un raccourcissement probable de la quarantaine

Le ministre de la Santé a annoncé mardi 8 septembre que le Conseil scientifique était « favorable dans un certain nombre de situations“, à un raccourcissement de 14 à 7 jours de la période de quarantaine, imposé aux cas contacts des personnes infectées par le coronavirus, la jugeant “trop sévère.“ “Ce possible changement de politique sanitaire sera discuté vendredi en Conseil de défense et de sécurité nationale le vendredi 111 septembre“, a précisé Olivier Véran.

Des décisions concernant les tests rapides

Le conseil de défense devrait aussi servir à trancher la question des tests rapides pour soutenir le système actuel de dépistage, comme l’a évoqué cette semaine Emmanuel Macron, lors de son déplacement en Auvergne. Interrogé sur la question des tests, le président de la république a indiqué : “Sur les délais, il faut qu’on ait une stratégie qui s’adapte (…) Je n’ai pas aujourd’hui la solution, j’ai demandé à Jean Castex, de faire des propositions pour vendredi. »

 

 

 

Journées parlementaires de la République En Marche @ Amiens
Sep 11 – Sep 13 Jour entier

Les journées parlementaires

C’est la rentrée politique de la République en marche (LaREM). Le parti présidentiel organise à Amiens (Somme) ses journées parlementaires, les 11 et 12 septembre. Les thèmes principaux abordés durant ces deux jours seront : la relance économique et la transition écologique.

Plusieurs membres du gouvernement et plus de 400 membres du parti de la majorité sont attendus à  la « Mégacité » d’Amiens, vendredi 11 septembre. Seront notamment présents, Barbara Pompili ex-députée de la Somme et ministre de l’écologie, Amélie de Montchallin en charge des affaires européennes ou encore le ministre de la santé Olivier Véran. Mais le Premier ministre, Jean Castex, lui-même cas contact d’une personne testée positive au Covid-19, et donc à l’isolement, ne pourra être sur place. Il clôturera,  avec le président du MoDem, François Bayrou, la plénière politique de ce soir par un discours en visioconférence.

La plénière politique d’ouverture sera diffusée en live sur la page Facebook d’En Marche à partir de 17h30 :

A quelques heures de son lancement, Stanislas Guerini revient sur les enjeux de la #RentreeLaREM2020.Rendez-vous ce…

Publiée par En Marche sur Vendredi 11 septembre 2020

La “rentrée des territoires“

Les 12 et 13 septembre, le mouvement organise sa “rentrée des territoires“. Au programme : deux jours d’échanges entre ministres, parlementaires, élus locaux et marcheurs.

Le programme

Le samedi 12 et le dimanche 13 septembre : deux jours d’échanges dans les régions :

Les villes où se tiendront les campus régionaux :

  • Amboise (Centre-Val-de-Loire)
  • Amiens (Hauts-de-France)
  • Angers (Pays-de-la-Loire)
  • Carcassonne (Occitanie)
  • Chasseneuil-du-Poitou (Nouvelle-Aquitaine)
  • Châteauneuf-sur-Isère (Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Le Havre (Normandie)
  • Illkirch-Graffenstaden (Grand Est)
  • Nevers (Bourgogne-Franche-Comté)
  • Rennes (Bretagne)
  • En Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion (Outre-Mer)

Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les campus initialement prévus à Nogent-sur-Marne et Aix-en-Provence seront entièrement digitalisés.

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Sep
14
lun
Le Parlement britannique examine le projet de loi revenant sur l’accord du Brexit @ House of Commons
Sep 14 Jour entier

Les députés britanniques se penchent ce lundi 14 septembre sur le projet de loi de Boris Johnson de revenir sur l’accord encadrant le Brexit, qui a déclenché la colère des Européens en pleines négociations commerciales, et un tollé au sein même de la majorité conservatrice.

Ce projet de loi publié mercredi 9 septembre, donne à Londres le pouvoir de prendre unilatéralement des décisions commerciales dans sa province d’Irlande du Nord, pouvoirs censés être partagés avec les Européens selon l’accord de Brexit conclu l’année dernière. Et ce alors même que les dispositions douanières complexes de l’accord de Brexit visaient notamment à éviter le retour d’une frontière entre la République d’Irlande, membre de l’UE, et la province britannique, conformément à l’accord de paix de 1998 qui a mis fin à trois décennies de violences.

La séance s’annonce agitée lundi après-midi à la Chambre des Communes, où le texte doit être débattu puis voté en deuxième lecture, et ce, malgré la large majorité dont dispose le gouvernement de Boris Johnson.

Dans une tribune publiée samedi, l’intéressé a tenté de convaincre ses députés de la nécessité d’adopter ce projet de loi. Selon le chef du gouvernement britannique, il vise à empêcher l’UE de mettre à exécution sa “menace“ -réfutée par les Européens- d’instaurer un “blocus » alimentaire entre la province d’Irlande du Nord et la Grande-Bretagne, en vertu du régime spécial prévu par le traité du Brexit, si le Royaume-Uni ne se montre pas plus conciliant dans leurs négociations commerciales.

S’il est adopté à la Chambre des Communes, le texte devra ensuite franchir l’obstacle de la Chambre des Lords, chambre haute du Parlement, où les critiques ont fusé face à une violation assumée du droit international.  Malgré la crise déclenchée par ce projet, les discussions se poursuivent entre négociateurs britanniques et européens pour tenter d’arriver à un accord de libre-échange. Elles doivent reprendre cette semaine à Bruxelles mais une huitième session la semaine dernière n’a promis aucune percée majeure sur les principaux blocages.

Session plénière du Parlement européen @ Parlement européen
Sep 14 – Sep 17 Jour entier

Ce devait être la première session plénière du parlement européen à Strasbourg depuis l’éclatement de la pandémie de Covid-19 en Europe et la mise en oeuvre des mesures de confinement dans toute l’UE à partir du mois de mars. Annulée en raison du risque sanitaire trop élevé lié au coronavirus, cette session se tiendra du 14 au 17 septembre à Bruxelles.

Le siège du Parlement européen est à Strasbourg, c’est une obligation écrite dans les traités que nous voulons honorer. Nous avons tout fait pour reprendre nos sessions plénières à Strasbourg comme d’habitude. Cependant, la montée de la pandémie dans de nombreux États membres et la décision adoptée par les autorités françaises de classer l’ensemble du département du Bas-Rhin dans la zone rouge, nous obligent à reconsidérer le déplacement à Strasbourg (…).  “La session plénière du Parlement européen du 14 au 17 septembre aura lieu à Bruxelles“ a déclaré le 8 septembre dans un communiqué, le président du Parlement européen, David Sassoli. “La volonté du Parlement européen est de revenir à Strasbourg et nous sommes convaincus que face à une diminution de la pandémie, cela sera possible. », a t-il ajouté.

Cinq sessions strasbourgeoises ont déjà été annulées depuis mars 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus. La tenue des prochaines sessions d’octobre à Strasbourg est elle aussi remise en question.

Un temps fort : le discours sur l’état de l’UE

C’est une session cruciale pour l’avenir de l’Union Européenne, au cours de laquelle les eurodéputés débattront de questions majeures. Mais le temps fort de ces 4 jours, sera à n’en pas douter, le premier discours sur l’état de l’Union européenne de la présidente de la commission, et le débat qui suivra avec les eurodéputés, mercredi 16 septembre, à partir de 9h15.

Ursula von der Leyen devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19, et présenter sa vision de la relance économique et de la lutte contre le changement climatique. Sa déclaration sera suivi d’un débat avec les eurodéputés, qui réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

L’essentiel de la plénière

État de l’Union européenne

Lors de son discours sur l’état de l’Union européenne mercredi 16 septembre, la Présidente de la Commission européenne, devrait évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19. Ursula von der Leyen présentera sa vision de la relance économique, de la lutte contre le changement climatique et de la situation dans le voisinage de l’Europe. Les chefs des groupes politiques réagiront à son discours, évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités pour 2021.

Plan de relance/Ressources propres

Les eurodéputés devraient accélérer la procédure qui permettra à l’UE d’emprunter 750 milliards d’euros pour le plan de relance “Next Generation EU“. Le vote sur la décision relative aux ressources propres permettra de lancer le processus de ratification dans les 27 pays de l’UE, afin que le plan de relance puisse être mis en œuvre le plus rapidement possible. (débat lundi, vote mercredi)

Capacité de la protection civile de l’UE

Les eurodéputés devraient appeler au renforcement du mécanisme de protection civile de l’UE afin que l’UE puisse mieux répondre aux urgences à grande échelle comme le COVID-19. L’objectif est de garantir que les États membres ne soient pas contraints de compter sur leurs propres ressources et sur un soutien volontaire pour faire face à de telles situations d’urgence. (débat lundi, vote mercredi)

Fonds pour une transition juste

Les eurodéputés adopteront la position du Parlement européen pour les négociations avec les ministres de l’Union sur la création du Fonds pour une transition juste, qui vise à atténuer les effets sociaux du verdissement de l’économie en soutenant les régions les plus touchées par la transition énergétique. (vote mercredi).

Tests liés au COVID-19/classification des risques

Les eurodéputés débattront du manque de coordination quant aux évaluations sanitaires et à la classification des risques liés au COVID-19 et de l’impact pour l’espace Schengen. Ils devraient demander une approche commune de l’UE. (débat mardi, vote jeudi).

Camp de réfugiés de Moria

Les députés devraient demander une réponse urgente de l’Union en vue de s’attaquer à la crise humanitaire dans l’île de Lesbos suite à l’incendie qui a ravagé le camp de réfugiés de Moria. (débat jeudi)

Affaires étrangères

Lors d’une série de débats avec Josep Borrell, chef de la politique étrangère de l’UE, les députés commenteront la situation en Russie et l’empoisonnement d’Alexei Navalny, la situation au Bélarus et au Liban ainsi que le prochain sommet européen spécial, qui se concentrera sur la dangereuse escalade des tensions en Méditerranée orientale. Des résolutions seront mises aux voix sur la Russie, le Bélarus et la Méditerranée orientale. (débats mardi, votes jeudi).

Pologne/État de droit/Droits fondamentaux

Les députés débattront du recul démocratique et des violations de l’État de droit en Pologne. Ils devraient appeler le Conseil et la Commission à agir pour protéger les droits fondamentaux dans le pays. (débat lundi, vote jeudi)

 

Ordre du jour de la session

Ordre jour session europeenne

Suivre l’évènement et poser ses questions

Un événement proposant un programme de deux heures sera organisé la veille du débat en plénière, mardi 15 septembre à 16 heures. Le vice-président du Parlement, Othmar Karas, et plusieurs présidents de commissions débattront des priorités de l’UE et réagiront aux questions et aux idées des citoyens et de la société civile. Plus de 150 événements seront également organisés dans les États membres. Plus d’informations?

 

 

Sommet virtuel entre la Chine et l’UE @ visioconférence
Sep 14 Jour entier

Covid oblige, le sommet extraordinaire entre l’Union européenne (UE) et la Chine prévu à Leipzig en Allemagne a dû être annulé. C’est donc par visioconférence que l’Union Européenne  et le président chinois Xi Jinping, vont tenter de faire avancer ce lundi 14 septembre les négociations d’un accord sur les investissements, sur fond de tensions autour de Hong Kong, de Taïwan et de la province du Xinjiang. Du côté de l’UE, les échanges seront présidés par Charles Michel, à la tête du Conseil européen, la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen et la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays assure en ce moment la présidence de l’Union.

Depuis plus de sept ans, les deux parties sont en discussion pour un accord global sur les investissements, censé être trouvé cette année. Mais bien sûr, le coronavirus est passé par là. Les retards se sont accumulés mais surtout la défiance. Et d’autres questions plus délicates, comme les droits de l’Homme, se sont invitées à la table des négociations.

Les lacunes en matière d’approvisionnement médical sont apparues au grand jour à travers le manque de masques, de médicaments. La grande dépendance envers la Chine dans ce domaine a relancé le débat sur la relocalisation des chaînes d’approvisionnement. Et pas seulement dans le domaine de la santé, mais aussi dans l’industrie automobile, dans les nouvelles technologies et le spatial. Même des États très favorables au libre-échange veulent durcir les règles. La crise sanitaire, partie de Chine, a en effet agi comme un révélateur pour plusieurs pays européens.

En mai, l’Union européenne avait indiqué espérer parvenir au plus tard en septembre à un accord avec la Chine sur la protection des investissements étrangers, “clé“ de la reprise mondiale attendue après l’épidémie de coronavirus. “Les deux parties pensent que cet accord est encore plus pertinent aujourd’hui qu’avant la pandémie“, avait à l’époque déclaré lors d’un point de presse, Nicolas Chapuis, ambassadeur de l’UE en Chine. “S’il est conclu à temps, c’est-à-dire dans les prochains mois, cet accord sera l’une des clés de la reprise mondiale“. 

Si les discussions progressent au sujet de la protection des investissements, l’Union européenne fait montre d’une plus grande fermeté qu’auparavant face à une Chine perçue comme un rival décomplexé. Les Européens sont désormais déterminés à ne rien signer tant qu’ils n’auront pas obtenu des garanties sérieuses de la part d’un partenaire qui suscite désormais au moins autant de méfiance que de convoitise. Ils réclament notamment des concessions en matière de subventions aux entreprises publiques chinoises et d’accès au marché, tout en assurant des conditions de concurrence équitable aux entreprises étrangères présentes en Chine.

Sep
16
mer
Coronavirus : le projet de loi prolongeant les restrictions de 6 mois en Conseil des ministres @ Elysée
Sep 16 Jour entier

Le projet de loi prolongeant jusqu’au 31 mars la possibilité de restreindre rassemblements et déplacements en raison de l’épidémie de Covid-19 sera présenté en Conseil des ministres, mercredi 16 septembre, a appris l’AFP de sources gouvernementales mardi. Ce étend de six mois la législation en vigueur, dont la date butoir était fixée au 30 octobre.

Emmanuel Macron sur le tour de France @ station de Méribel Les Allues,
Sep 16 Jour entier

Après son Premier ministre, Emmanuel Macron suivra ce mercredi 16 septembre, la 17e étape du Tour de France, a annoncé mardi l’Elysée dans un communiqué. “A quatre jours de l’arrivée du Tour, il s’agit d’une étape décisive qui comprend l’ascension des deux plus grands cols du parcours“, a indiqué la présidence. Toujours selon le Palais, Emmanuel Macron souhaite montrer aux Français “l’importance de continuer à vivre avec le virus toujours dans le strict respect des règles sanitaires, mais sans pour autant renoncer aux événements mythiques qui font partie de notre patrimoine“.

Samedi 5 septembre, Jean Castex avait pris place dans la voiture du directeur du Tour Christian Prudhomme pour assister à une étape. Ce dernier ayant été testé positif au coronavirus, cela lui a valu une semaine de confinement à Matignon. Un isolement forcé qui a pris fin le week-end dernier.

Ce sera la troisième fois que le chef de l’Etat participera au Tour de France, après les éditions 2017 et 2019. L’Elysée avait en effet annulé en 2018 la visite présidentielle, pour cause d’affaire Benalla. Après une étape pyrénéenne l’an dernier, ce sera donc un retour dans le massif alpin roi.

Quelques mois après son élection en 2017, Emmanuel Macron avait en effet suivi une première fois une étape du tour dans les Alpes, entre La Mure (Isère) et Serre-Chevalier (Hautes-Alpes). Pour cette édition, exceptionnellement organisée en septembre en raison de l’épidémie liée à la COVID-19, cette 17ème étape qui relie Grenoble à Méribel, comporte l’ascension des cols de la Madeleine et de la Loze, les deux plus hautes altitudes de cette “cuvée“ 2020.

Edition 2019 “Tout le pays est avec vous »

Parlement européen : discours et débat sur l’état de l’Union @ Parlement européen
Sep 16 Jour entier

La Présidente de la Commission européenne prononcera mercredi 16 septembre, à 9h15 son premier discours sur l’état de l’Union européenne (UE). Une édition 2020 cruciale. Cette année a vu en effet l’UE lutter contre la pandémie de la Covid-19, tentant de relancer l’économie de ses états membres.

Ursula von der Leyen reviendra sur la gestion de la crise de la Covid-19 par l’UE et explorera les thèmes et priorités clés pour les 12 prochains mois. Son discours sera suivi d’un débat avec les eurodéputés. La veille, les députés européens réunis à Bruxelles pour une session plénière du parlement européen, aborderont les priorités de l’Union Européenne.

Le débat sur l’état de l’Union européenne est un événement clé au cours duquel la Commission européenne rend des comptes aux députés européens. Il porte sur des thèmes centraux tels que la reprise économique à venir, le changement climatique, l’emploi des jeunes et les flux migratoires. L’évènement met aussi en avant les principaux actions et défis de l’année en cours.

Le discours de l’Union

Lors de son discours, Ursula von der Leyen reviendra sur la gestion de la pandémie par l’UE. Elle devrait notamment  évoquer l’impact du travail de la Commission sur l’atténuation des crises sanitaire et économique liées au COVID-19. Elle déclinera par ailleurs les thèmes et priorités clés de l’Union pour les 12 prochains mois et  et présentera sa vision de la relance économique, de la lutte contre le changement climatique et de la situation dans le voisinage de l’Europe.

Le débat

Le discours de Me Von der Leyen sera suivi d’un débat avec les eurodéputés, au cours duquel les chefs des différents groupes politiques au Parlement européen évalueront le travail de la Commission et feront part de leur vision quant aux priorités de la Commission pour 2021. Ce débat qui se tient alors que les institutions de l’Union Européenne sont en train de négocier son prochain budget à long terme, aura un immense impact sur l’UE pour les années à venir. Il permettra de passer en revue les actions  et mesures prises : de voir ce qui a fonctionné et ce qui a besoin d’être amélioré. L’évènement offrira également la possibilité de débattre des prochaines étapes envisagées par l’Union.

Sources de revenus du budget à long terme de l’UE

Les eurodéputés expliqueront quels programmes ils souhaitent voir recevoir des fonds au cours des sept prochaines années. Il sera également question des nouvelles ressources propres que le Parlement européen souhaite mettre en place pour financer le budget à long terme de l’UE et faciliter le remboursement des montants que l’Union européenne souhaite emprunter pour financer la relance économique.

Mécanisme de protection civile

Le mécanisme de protection civile de l’UE a joué un rôle crucial dans le déploiement de l’aide durant la crise de la Covid-19. Mercredi, le Parlement votera une proposition ayant pour but de renforcer ce mécanisme afin de le rendre encore plus efficace lors de futures crises.

Fonds pour une transition juste

Les députés voteront mercredi l’établissement du Fonds pour une transition juste afin d’aider les régions qui dépendent fortement des énergies fossiles et des industries à forte intensité de carbone à réussir leur transition vers un avenir plus vert. Le Parlement souhaite élargir le champ d’action du fonds et mieux inciter les États membres à s’engager dans une transition verte.

Suivre l’évènement

L’intégralité du débat de l’Union et le le débat avec les eurodéputés qui suivra pourra être suivi en direct sur le site du Parlement européen, à partir de 9 heures. Le Parlement et la Commission retransmettront l’évènement également sur Facebook. Il sera également possible de poser aux eurodéputés des questions avant le débat.

 

Sep
17
jeu
COVID-19 : conférence de presse hebdomadaire de suivi de l’évolution de l’épidémie @ Ministère de la Santé et des Solidarités
Sep 17 Jour entier

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, donnera  jeudi 17 septembre, à 17 heures sa première conférence de presse hebdomadaire de suivi de l’évolution de l’épidémie. “Notre stratégie est de vivre avec le virus tout en se protégeant“, décrypte un conseiller ministériel. “Il faut que les Français sachent, chaque fin de semaine, où ils en sont. 

Ce “format court, pédagogique, visant à “dédramatiser la gestion de la crise“, sera retransmis sur le site du ministère, sur les réseaux sociaux et capté par les chaînes de télévision.

Outre la question des indicateurs (nombre de cas, hospitalisations, etc.), il sera question de l’obligation du port du masque, de vaccin ou encore de  l’application StopCovid qui, a reconnu Gabriel Attal, “n’a pas trouvé son public.“ Mais le rendez-vous portera principalement sur la stratégie des tests ainsi que sur la manière dont les personnes malades et leurs cas contact peuvent être prises en charge en priorité par des laboratoires d’analyse de ville toujours saturés.

Le vrai sujet pour Olivier Véran est de déterminer en ce domaine quelle peut être sa stratégie afin que le dépistage de la maladie soit plus efficace. Du fait de l’injonction présidentielle à revoir sa copie, le ministre des Solidarités et de la Santé devrait se contenter d’expliquer comment rendre le dépistage plus optimal. Et ce, après avoir pris mercredi un arrêté permettant de réaliser des tests antigéniques plus rapides, afin de privilégier l’accès aux tests PCR aux seules personnes “cas contact“ ou présentant des symptômes.

Olivier Véran fera ensuite un point très précis, territoire par territoire, pour expliquer quelles zones sont les plus touchées, chiffres et graphiques à l’appui “parce que personne ne comprend rien“, souffle son entourage. Selon l’évolution de l’épidémie, d’autres annonces pourraient être faites la semaine prochaine.

Journée nationale d’actions, de grèves et de manifestations @ France
Sep 17 Jour entier

La date avait été annoncée dès le 9 juillet. Le jeudi 17 septembre, la CGT invite à une “ journée d’action, de grève et de manifestations“, rejointe par les syndicats Solidaires, la Fédération syndicale unitaire (FSU) ainsi que des mouvements de jeunesse.

Les revendications visent une “rupture profonde“ : lutte contre la précarité et la pauvreté, hausse des salaires, développement des services publics et abandon définitif de la réforme des retraites, indique la centrale syndicaleLa journée de manifestations et de grève du 17 septembre sera l’occasion pour les salariés de “se défendre“, notamment face aux nombreuses suppressions d’emplois, a souligné samedi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez. Cette journée d’action, dans un “climat social tendu“, ne concerne pas que la SNCF, mais “l’ensemble des professions, dans le public et le privé“, a fait valoir le leader syndical sur l’antenne de France Inter.

Les syndicats expliquent : “aux conséquences humaines de la crise sanitaire, s’ajoutent des mesures régressives portées par le Gouvernement. Celles et ceux qui travaillent et produisent les richesses, dont les salariés qui ont été particulièrement exposés et mis à contribution pendant le confinement, sont les premiers à payer les velléités d’employeurs qui annoncent licenciements et délocalisations. Pendant ce temps, ils maintiennent le versement de dividendes pour les actionnaires et exigent de nouvelles exonérations de cotisations sociales et des baisses d’impôts […].“

Ils demandent “pêle-mêle“ : “la distribution gratuite de masques en quantité suffisante“ dans les entreprises et affirment quela priorité doit être donnée à la préservation et à la création en nombre d’emplois stables et qualifiés, à la sortie de la précarité en particulier des jeunes travailleurs, des étudiants, avec leur mise en protection sociale. Cela passe notamment par la réduction du temps de travail sans perte de salaire, le développement des services publics et des industries nécessaires à la réponse aux besoins en biens et services, en prenant en compte l’urgence écologique. Il est urgent d’augmenter les salaires, les traitements, les pensions et les minima sociaux. Il est également temps d’en finir avec les aides publiques de toute nature dont bénéficient de grandes multinationales sans contrepartie et contrôle d’utilisation […]“

Les perturbations

Dans les transports

 SNCF

La fédération CGT des Cheminots a déposé un préavis de grève nationale à la SNCF pour la période du mercredi 16 septembre, 20h00, au vendredi 18 septembre à 7 h 55. En plus des revendications liées à la politique sociale du gouvernement, des doléances spécifiques à la SNCF sont évoquées dans le communiqué de l’organisation syndicale.

J’ai du mal à comprendre qu’on appelle à la grève alors qu’il y aura dans le plan de relance des investissements massifs dans le transport ferroviaire“, a réagi Bruno Le Maire sur France Inter samedi 29 août.

Les prévisions

La circulation ferroviaire « sera normale sur l’ensemble du réseau du mercredi 16 septembre à 20h jusqu’au vendredi 18 septembre à 7h55 », a assuré la SNCF. Tous les TGV Inoui et Ouigo circuleront ce jeudi, seuls les trains Intercités seront affectés sur les lignes Paris-Clermont-Ferrand et Paris-Rodez. Du côté des trains régionaux TER, quelques perturbations sont attendues du côté des régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Nouvelle-Aquitaine.

RATP et transports urbains

La CGT-RATP a elle aussi appelé les salariés à la grève ce jeudi. Dans son tract, elle dénonce “les modifications des conditions de travail, de réduction des droits des salariés et de leurs conquis sociaux, de blocage des salaires“ et pointe du doigt “des plans sociaux déguisés à la RATP“, depuis la crise du coronavirus. Le syndicat réclame également l’abandon de la réforme des retraites, des revalorisations et des embauches “pour garantir un service public de haut niveau pour les voyageurs“. Il donne rendez-vous à tous “les salariés et les agents“, pour « contraindre la direction à abandonner ses plans régressifs« .

Les perturbations de trafic commenceront mercredi 16 septembre à 20h00 et se termineront vendredi 18 septembre à 7h55 du matin. Selon le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, le mouvement de grève nationale devrait être limité à la régie parisienne des transports . “Pour l’instant, nous avons 100% du trafic et 70% des passagers et nous avons une marge au regard d’un mouvement qui devrait être de faible ampleur« , a-t-il déclaré lundi sur les ondes d’Europe 1.

Les prévisions

En Île-de-France, le mouvement aura très peu d’impact sur la circulation : le trafic des trains Transilien sera “quasi normal“ et seules les lignes C,D et E du RER, seront très légèrement impactées à des degrés divers.

Le trafic du métro parisien sera également normal. A signaler toutefois la fermeture d’une dizaine de stations, en raison de la manifestation organisée dans la capitale. À Marseille, métros et trams circuleront également normalement et 10 % des bus seront impactés. À Nantes, les lignes de trams et bus du centre-ville seront coupées entre 9h30 et 14h30. Dans la plupart des métropoles – Lyon, Bordeaux, Lille, Marseille, Toulouse – il faudra s’attendre à des ralentissements et des déviations pour les lignes situées sur le trajet des manifestations.

Dans les écoles

Le SNUipp-FSU, le syndicat des professeurs des écoles, a diffusé le communiqué de l’intersyndicale sur son site internet. Les écoles maternelles et primaires devraient être en mesure d’indiquer quelques jours à l’avance les conditions d’accueil des enfants, les professeurs du premier degré étant tenus de se déclarer gréviste au préalable. Le syndicat d’enseignants du secondaire, le SNES FSU relaye lui aussi l’appel à la mobilisation de la CGT

Appel à la grève SNUipp-FSU

Services publics

La fédération CGT de la fonction publique  relayé cet appel à la grève , ce qui pourrait avoir un impact sur certains services publics.

Santé

La fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale a déposé un préavis de grève spécifique pour cette journée, avec un certain nombre de revendications liées à ce secteur d’activité. Le syndicat des infirmiers, le SNPI appelle lui aussi la profession à se mobiliser.

17-09-2020_specifique

Commerce

La fédération CGT Commerce et Services demande aux salariés des magasins Auchan de participer au mouvement. Cet appel fait suite à l’annonce de la suppression de 1475 emplois en France, par le groupe.