Le 22e sommet entre l’Union européenne et l’Ukraine se tient ce mardi 6 octobre, à Bruxelles. Ce sera le premier sommet à se tenir physiquement à Bruxelles depuis le début de la pandémie de Covid-19,
Lors de cette réunion, les dirigeants européens ( le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen) et, le président Volodymyr Zelensky feront le point sur les relations bilatérales entre l’UE et l’Ukraine, y compris en ce qui concerne:
- les conséquences socio-économiques de la pandémie de COVID-19, dont le soutien apporté par l’UE à l’Ukraine ;
- l’état d’avancement des réformes en Ukraine ;
- et surtout les prochaines étapes dans la mise en œuvre de l‘accord d’association UE-Ukraine, y compris sa zone de libre-échange approfondi et complet
Cet accord amorcée en 2016, dans la foulée de l’annexion de la Crimée par la Russie, est entré en vigueur le 1er septembre 2017. L’accord de libre-échange approfondi et complet, en constitue le volet économique de l’accord d’association. Il offre un cadre en vue de moderniser l’économie et les relations commerciales de l’Ukraine.
Comment l’UE veut garder l’Ukraine et les Balkans dans son champ de gravité , face à la double influence russe et chinoise ?https://t.co/dcJ4JVuTlJ
— La Croix (@LaCroix) October 6, 2020
Les dirigeants se pencheront également sur le conflit dans l’est de l’Ukraine, sur l’évolution récente de la situation en Biélorussie ainsi que sur d’autres questions régionales et de politique étrangère. Une conférence de presse se tiendra à 17h50.
Le mercredi 23 septembre, le service de presse du président Volodymyr Zelensky a déclaré que l’Ukraine cherchait à “obtenir une perspective claire et articulée d’adhésion à l’Union européenne (UE)“. “L’Union européenne est un partenaire clé pour restaurer notre souveraineté et notre intégrité territoriale et pour soutenir les réformes. Depuis la signature de l’Accord d’association, l’UE est devenue le principal partenaire commercial de l’Ukraine, et représente déjà plus de 40 % de notre commerce extérieur… Cependant, l’Ukraine souhaite une intégration complète au sein de l’UE“, a affirmé M. Zelensky.
Il a indiqué que l’Ukraine travaillait actuellement à approfondir son intégration avec l’UE dans le cadre de l’Accord d’association, mais aussi à adapter la partie commerciale de l’accord aux réalités économiques modernes, l’un des thèmes centraux du sommet qui se tient ce mardi à Bruxelles.
Emmanuel Macron est attendu ce mercredi 7 octobre dans les Alpes-Maritimes, cinq jours après le passage meurtrier de la tempête Alex qui a fait quatre morts en France selon un bilan provisoire. Il s’agit de la troisième visite du président de la république dans le département, depuis son élection en 2017.
Ces images témoignent de la violence de la #TempêteAlex qui a frappé vendredi nos vallées. Merci encore à tous les services métropolitains, aux forces de secours, aux gendarmes, aux entreprises, aux bénévoles, aux donateurs. Vous êtes l’expression de la #SolidaritéMétropolitaine. pic.twitter.com/cf66hg0nhz
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 6, 2020
Le chef de l’état se rendra sur place “pour constater et affirmer la très forte mobilisation de l’État qui s’est mobilisé dès le début“, a indiqué mardi le Premier ministre, Jean Castex, lors des questions au gouvernement, précisant que “le Conseil des ministres déclarera (mercredi) dans les territoires concernés, l’état de catastrophe naturelle“.
Intempéries dans les Alpes-Maritimes : "Le Conseil des ministres déclarera demain dans les territoires concernés l'état de catastrophe naturelle", confirme @JeanCASTEX. Le Premier ministre craint que "les volumes des dégâts soient tout à fait significatifs".#DirectAN #QAG pic.twitter.com/ug3592TqtY
— LCP (@LCP) October 6, 2020
Le programme
Le président de la République arrivera à 15 heures à Tende, dans la vallée de la Roya, durement touchée par la tempête Alex. Il se déplacera ensuite à Breil un peu avant 17 heures, avant de prendre la direction d’une autre vallée.
#BreilSurRoya, le jour d'après. Dans cette commune (de nouveau accessible via Sospel), plus d'électricité, plus d'eau, plus de réseau téléphonique. Et des habitants relogés dans le collège.
Plus haut dans la Roya, la commune de Tende reste inaccessible.#TempeteAlex #Alex06 pic.twitter.com/hd51knCQAJ— ???? ?????? (@lblache) October 3, 2020
Emmanuel Macron est attendu à 19 heures à Saint-Martin-Vésubie. Il se rendra enfin en fin de journée, vers 21h15, au centre opérationnel départemental en préfecture des Alpes-Maritimes.
Après avoir rencontré il y a une semaine Emmanuel Macron, à Vilnius, la capitale lituanienne où elle est réfugiée depuis cet été, la cheffe de file de l’opposition bélarusse, Svetlana Tikhanovskaïa s’adressera aux députés français mercredi 7 octobre à 9h30 lors d’une visioconférence. Pendant une heure trente, l’ancienne candidate à la présidentielle s’exprimera devant la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, qui retransmettra l’audition sur son site en traduction simultanée.
L’adversaire de l’autoritaire chef de l’Etat Alexandre Loukachenko devrait une nouvelle fois plaider pour un soutien de la France au mouvement de contestation né après l’élection présidentielle contestée du 9 août.
Mardi matin, à Vilnius, l'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa a demandé à Emmanuel Macron l'aide de la France pour sortir de l'impasse politique https://t.co/bmSFr87F70 via @Le_Figaro
— Cyrille Louis (@cyrille_louis) September 29, 2020
Svetlana Tikhanovskaïa devrait aussi réclamer des pays européens qu’ils maintiennent la pression sur le régime biélorusse, notamment en élargissant la liste des sanctions à son encontre. Vendredi, l’UE a déjà décidé de mesures de rétorsion contre une quarantaine de responsables impliqués dans la répression.
L'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa en visio devant les députés français https://t.co/wLEwK8vrY8 pic.twitter.com/5AqTD6pWMf
— Le JDD (@leJDD) October 6, 2020
Le seul et unique débat vice-présidentiel, entre la sénatrice démocrate Kamala Harris et le vice-président sortant, Mike Pence, se tiendra à à Salt Lake City (Utah), le mercredi 7 octobre. Les candidats à la vice-présidence 2020 s’affronteront sur la scène du Kingsbury Hall de l’université de l’Utah, Plus précisément à l’auditorium Nancy Peery Marriott. “Le débat vice-présidentiel du 7 octobre entre le vice-président républicain Mike Pence et le sénateur démocrate américain Kamala Harris se poursuivra malgré les tests positifs du président Donald Trump pour le coronavirus“, a déclaré vendredi la commission du débat. De leur côté Pence et Harris ont annoncé séparément vendredi qu’ils avaient été testés négatifs pour COVID-19.
L’hospitalisation du président Trump détecté positif au Covid-19 a catapulté le débat vice-présidentiel de cette semaine sous les projecteurs, faisant pression sur le vice-président Mike Pence et le sénateur Kamala Harris pour qu’ils utilisent ce forum pour rassurer un public anxieux et faire passer le message qu’ils sont prêts et qualifiés pour intervenir comme président.
President Trump’s hospitalization with the coronavirus has catapulted the vice-presidential debate into the spotlight, putting pressure on Mike Pence and Kamala Harris to reassure an anxious public they are prepared and qualified to step in as president https://t.co/RHg9My9zoS
— NYT Politics (@nytpolitics) October 5, 2020
Le dispositif sanitaire
A la demande de l’équipe de campagne de la candidate démocrate, la sénatrice Kamala Harris et le vice-président, Mike Pence, seront séparés par une paroi en plexiglas lors du débat. Toujours à la demande du camp démocrate, les deux candidats seront assis à plus de quatre mètres (12 pieds), l’un de l’autre, au lieu des 2 mètres (7 pieds), initialement prévus. Un aménagement accepté par la commission sur les débats présidentiels qui a en revanche refusé une autre demande de l’équipe de campagne de Biden, visant à ce que que les deux candidats puissent se déplacer pendant le débat. Une requête rejetée par le camp Républicain, qui préfère un événement assis.
The Biden campaign has raised a health and safety objection with the Commission on Presidential Debates ahead of next week’s VP match-up between Harris and Pence, arguing the two would not be spaced far enough apart to abide by medical guidelines https://t.co/ke9VUdYoUG
— POLITICO (@politico) October 2, 2020
Le format du débat
Le débat débutera à 21 heures et se déroulera sans interruption pendant une heure et demie. D’une durée de 90 minutes, il sera animé par Susan Page, chef du bureau de Washington du quotidien USA Today.
Son format comprend neuf segments d’environ 10 minutes chacun. Comme pour le premier débat, chaque segment débutera par une question et chaque candidat disposera de deux minutes pour répondre. Le temps restant sera un débat informel entre les deux candidats à la vice-présidence. Les thèmes abordés annoncés par la Commission sur les débats présidentiels une semaine avant le débat, seront au nombre neuf. Chacun aura une durée d’environ 10 minutes.
Inutile de préciser que si l’état du président ne s’est pas amélioré d’ici là, le débat portera évidemment sur le thème de la santé publique, celui-là même que le ticket républicain a cherché à esquiver depuis le début, tant une majorité écrasante d’Américains estime que la gestion de la pandémie de Covid-19 par la Maison-Blanche n’a pas été à la hauteur des attentes.
L’autre grand sujet du débat tournera évidemment autour de la Cour suprême et de la nomination la semaine dernière par Donald Trump de la juge conservatrice Amy Coney Barrett pour remplacer la progressiste Ruth Bader Ginsburg. Les auditions au Sénat doivent démarrer le 12 octobre, mais voilà qu’on ne sait plus très bien si le vote pourra avoir lieu.
Ce qu’il faudra surveiller
Il est difficile d’imaginer à quel point ce débat a été façonné par la pandémie de Covid-19, de l’hospitalisation du président Trump, à l’escarmouche de dernière minute entre les camps de Biden et Trump sur la question de savoir si M. Pence – qui a interagi avec la Maison Blanche les conseillers qui ont depuis été testés positifs pour le coronavirus – devrait se tenir derrière un écran protecteur en plexiglas.
Ce débat contraindra très probablement le vice-président à rendre compte de la réponse hésitante de la Maison Blanche à une pandémie qui a tué plus de 200.000 personnes aux États-Unis et infecté 7,4 millions d’Américains, y compris l’homme le plus protégé du pays. Le vice-président sera également susceptible d’être pressé de défendre les actions de M. Trump depuis que sa maladie a été diagnostiquée : quitter l’hôpital contre les conseils de nombreux professionnels de la santé, minimiser la menace du virus et retirer radicalement son masque à son retour à la Maison Blanche.
Attaquer Donald Trump sera en revanche un exercice plus délicat pour Kamala Harris Harris. Avec le diagnostic de Covid-19 du président américain et son retour à la Maison Blanche après trois nuits à l’hôpital, des attaques sévères contre un président malade pourraient être politiquement imprudentes. La campagne Biden a d’ailleurs supprimé sa publicité négative attaquant M. Trump dès qu’il a révélé son diagnostic. Le candidat démocrate est d’ailleurs intervenu lui même avec précaution en parlant de son rival à la course à la présidentielle.
https://t.co/vNcdOcFrQJ A Full Guide to the Kamala Harris vs Mike Pence Debate #epitwitter
— researchepi (@ResearchEpi) October 7, 2020
Le profil des deux candidats
Kamala Harris : un atout jeunesse
Le candidat démocrate a clairement indiqué lors d’un meeting que voter pour lui signifiait voter pour celle qui prendrait sa suite, ce qui serait une double première pour une femme de descendances noire et asiatique. D’où l’importance du débat qui l’opposera mercredi, au vice-président, Mike Pence. Kamala Harris est la quatrième femme, mais la première femme de couleur, à rejoindre le tandem présidentiel d’un des deux grands partis. Elle incarne l’évolution des États-Unis, non sans heurts, vers l’égalité des chances et une justice équitable. A 55 ans, la sénatrice offre à Joe Biden, 77 ans, un indéniable atout jeunesse.
USA 2020: le rêve américain? C’est Kamala Harris qui l’incarne le mieux https://t.co/uJBKzEvXpB
— l'Opinion (@lopinion_fr) October 5, 2020
Sénatrice de Californie depuis 2017, elle a auparavant été procureure générale de cet État. Avant qu’elle ne mette fin à sa propre candidature présidentielle en décembre, elle a participé à cinq débats des primaires démocrates, montrant sa capacité à diriger une scène de débat et à lancer des attaques. La sénatrice a notamment généré, en juin, lors du premier débat, l’un des moments les plus électriques de la course à la présidentielle, lorsqu’elle visait Biden.
Kamala Harris s’est préparée ces derniers jours en faisant jouer le rôle de son adversaire à Pete Buttigieg, élu de l’Indiana et ex candidat aux primaires démocrates, qui connaît bien les qualités et les défauts du vice-président sortant. Elle a également reçu les conseils de Hillary Clinton et de son colistier Tim Kaine, qui avait débattu contre Mike Pence il y a quatre ans.
Mike Pence : un ultra conservateur, anti-avortement, anti-mariage pour tous
Cheveux aussi pâles que son teint. Manières empesées. Sourire forcé… ou grimace ? Mike Pence incarne non seulement la présidence de Trump, mais aussi une version des États-Unis à mi-chemin entre le passé révolu et le mythe. Discret, flagorneur, mais ambitieux, le vice-président sortant, loin de partager toutes les valeurs de Donald Trump, pourrait être amené à le remplacer. Ultra-conservateur, il incarne cet électorat évangélique blanc qui a contribué à sa victoire. Souvent dépeint comme un idéologue doctrinaire, il se définit lui-même comme “un chrétien, un conservateur et un républicain“, dans cet ordre.
Pour sa part, l’ancien vice-président a participé à un débat national en octobre 2016, avec le candidat à la vice-présidence démocrate de l’époque, Tim Kaine. Gouverneur de l’Indiana à l’époque, il avait livré une performance sans heurts, portant ses attaques contre Hillary Clinton.
Devant sa rivale, plus jeune, plus noire, plus enjouée, Mike Pence devra défendre un président raciste et sexiste. Sans doute impuissant, il observera Kamala Harris raconter son expérience du racisme et du sexisme, elle qui est une femme noire. Ce ne sera pas l’affrontement ordinaire de deux philosophies, mais plutôt la collision extraordinaire de deux parcours. Et c’est précisément ce qu’espère Joe Biden.
Regarder le débat
Outre sa diffusion en direct par la Maison Blanche, le débat vice-présidentiel pourra être suivi à partir de 21h00 (heure de l’est américain) sur tous les principaux réseaux et chaînes d’information. Il sera diffusé en direct sur ABC, NBC, CBS, FOX, CNN, MSNBC, FOX News, PBS et C-SPAN. Plus simplement en Europe, il sera accessible en direct sur YouTube dès 3 heure du matin (heure française) et en France sur LCI et LCI.fr
? RDV ?
C'est l'autre affiche de la campagne américaine :
Dans la nuit de mercredi à jeudi, suivez le face-à-face entre Mike #Pence et Kamala #Harris, tous deux colistiers de Donald #Trump et Joe #Biden.
?Un débat diffusé à partir de 3h du matin sur @LCI #La26. pic.twitter.com/s1UUG9QlHt
— LCI (@LCI) October 6, 2020
Le ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran tient à 18h00 son point presse hebdomadaire sur l’état de l’épidémie de Covid-19 en France. Ce point de situation intervient trois jours après la bascule de Paris et des départements de la petite couronne, en zone d’alerte maximale, et la mise en oeuvre de nouvelles mesures de restriction dans ces zones.
Olivier Véran sera accompagné ce jeudi du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui s’exprimera sur le soutien de l’État aux différents secteurs économiques touchés par la crise.
Des annonces sont attendues dans plusieurs villes où de nouvelles restrictions sont en vue, comme l’a évoqué mercredi soir le chef de l’état. En marge de son déplacement à Saint-Martin-Vésubie, Emmanuel Macron a jugé qu’il fallait aller “vers plus de restrictions“ dans la lutte contre la circulation du Covid-19, pour contrer la propagation de l’épidémie, “en particulier chez les personnes âgées.“ Evoquant des restrictions “comme celles qu’on a connues dans les Bouches-du-Rhône, ou Paris et la petite couronne“, le chef de l’état n’a toutefois pas donné davantage de précisions.
Quatre nouvelles villes devraient passer en alerte maximale
Un quart des grandes métropoles françaises devrait basculer à partir de ce samedi en zone alerte maximale, selon plusieurs media, dont France Inter. Lille, Grenoble, Saint-Etienne et Lyon devraient passer en alerte maximale, rejoignant ainsi le niveau de Paris et Marseille. Lors de son point de situation jeudi 1er octobre, Olivier Véran évoquait déjà pour ces métropoles, “une évolution très préoccupante“.
Covid-19: l'évolution est «très préoccupante à Lille, Lyon, Grenoble, Toulouse et Saint-Étienne», indique Olivier Véran
Sur @Figaro_Live ➡ https://t.co/ktaD1nqKnj pic.twitter.com/RdgfTvB73q
— Figaro Live (@Figaro_Live) October 1, 2020
Pas de changement à Paris et Marseille
Pour l’heure, aucun changement de dispositif ne serait a priori envisagé pour Paris et sa petite couronne, ni pour Marseille et son agglomération. De même, malgré une courbe de contamination descendante et encourageante à Bordeaux et Nice, ces deux villes ne devraient pas changer de niveau d’alerte.
Olivier Véran devrait en revanche annoncer des départements qui vont redescendre d’un cran dans le niveau d’alerte (en simple circulation active du virus). Cela devrait concerner par exemple la Nièvre, le Lot-et-Garonne et la Mayenne, notamment.
Lundi 12 octobre, à partir de 16 heures, et pendant toute la semaine, les députés examinent de la première partie du projet de loi de finances (PLF) pour 2021. Les discussions sur le budget 2021 s’étendront jusqu’à la fin de l’année. L’adoption définitive du nouveau PLF devant intervenir au plus tard, le vendredi 18 décembre.
#PLF2021 Les députés entament ce lundi et pour toute la semaine l'examen de la première partie du projet de loi de finances pour 2021. Le calendrier des discussions du budget 2021, avant son adoption définitive, au plus tard le vendredi 18 décembre pic.twitter.com/fx7oivPdZs
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) October 11, 2020
Un budget impacté par le Covid-19
La crise sanitaire liée au Covid-19 a contraint le gouvernement à revoir fortement à la hausse le budget 2020. Après trois PLF rectificatifs votés par le Parlement, fin mars, fin avril, puis début juillet, l’exécutif a fait le choix d’intégrer le plan de relance de 100 milliards d’euros dans le projet de budget 2021.
C’est un “budget de relance“ qui doit à la fois “répondre à l’urgence immédiate“ et “anticiper la transformation économique du pays“, a déclaré Bruno Le Maire, lors de sa présentation à la presse le 28 septembre dernier. Le projet de loi de finances 2021 est ainsi largement consacré à la relance de l’activité économique et de l’emploi. Il déploie une partie des crédits du plan “France relance“, annoncé en septembre dernier. Il s’appuie sur une prévision de croissance de +8% pour 2021, après une année 2020 en net recul (-10%).
Le budget 2021 est un budget de protection et de relance. Il faut continuer à protéger et soutenir les entrepreneurs et les salariés. Ce budget nous permettra de sortir de la crise encore plus fort avec une économie plus décarbonée et plus compétitive. #Le79inter pic.twitter.com/xr13LVeM6v
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) September 29, 2020
Les principales mesures budgétaires et fiscales du budget 2021
Le projet de loi de finances pour 2021 s’articule autour de 3 grandes thématiques que sont l’écologie, la compétitivité et la cohésion. Sur fond de crise sanitaire et économique, le volet Compétitivité est particulièrement étoffé et vise la relance économique par l’aide aux entreprises. Les mesures phares de ce budget.
Des mesures en faveur de la croissance verte
Le PLF pour 2021 prévoit 38,1 milliards d’euros de dépenses vertes, sur les 488 milliards de dépenses de l’État. Présenté pour la première fois selon des critères environnementaux, le projet de budget intègre une cotation intégrale des dépenses selon leur impact environnemental. C’est la démarche de “budgétisation verte“ se félicite le gouvernement. L’Etat a identifié six objectifs environnementaux : la lutte contre le changement climatique, l’adaptation au changement climatique et la prévention des risques naturels, la gestion de la ressource en eau, l’économie circulaire, la lutte contre les pollutions et la biodiversité et protection des espaces naturel.
PLF 2021 : le gouvernement annonce 38,1 milliards d'euros de dépenses vertes https://t.co/fs5b5j2md5 @EnviroMag
— Valérie Santini (@ValerieSantini1) September 29, 2020
Parmi les “mesures vertes“ de ce budget, la rénovation énergétique des bâtiments, publics et privés. La prime “MaPrimeRénov“ lancée en 2020, sera élargie le 1er janvier prochain aux ménages les plus aisés des 9e et 10e déciles de revenus, aux copropriétés et aux propriétaires bailleurs. Le traitement des passoires thermiques est par ailleurs accéléré. Quatre milliards d’euros sont consacrés dans le budget à la rénovation thermique des bâtiments de l’État et des collectivités locales.
Pour développer la rénovation écologique des logements, MaPrimeRénov' sera accessible à tous à partir du 1er janvier. Pour plus d'infos, un numéro à appeler : le 0 808 800 700. pic.twitter.com/lv8wjrgBwm
— Barbara Pompili (@barbarapompili) September 8, 2020
La décarbonisation des entreprises industrielles (aides pour investir dans des équipements moins émetteurs de CO2) est elle aussi encouragée. Le développement d’une filière française de production d’hydrogène vert, énergie bas carbone et renouvelable ainsi qu’une agriculture sont soutenus. 150 millions sont prévus pour les circuits courts, les systèmes de production à moindre impact environnemental, 250 millions pour moderniser les abattoirs et améliorer les conditions d’élevage.
Des mesures pour renforcer la compétitivité des entreprises
L’ allègement de la fiscalité des entreprises constitue une grande partie de ce PLF 2021, avec la proposition de diminuer les impôts de production de 10 milliards d’euros à partir du 1er janvier 2021, de façon pérenne. Le projet de loi prévoit ainsi de baisser de moitié la Cotisation sur la Valeur Ajoutée (CVAE), cet impôt emblématique de la fiscalité sur la compétitivité qui vise les PME de plus de 500 000 € de chiffre d’affaires.
Le taux d’impôt sur les sociétés devrait par ailleurs continuer sa baisse progressive en 2021. Il passera à 26.5 % du bénéfice pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250 millions d’euros et 27.5 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à ce seuil. En 2022, le taux d’impôt sera amené à 25 % des bénéfices pour toutes les entreprises. Le taux réduit à 15 % sera maintenu dans les mêmes conditions, jusqu’à 38 120 € de bénéfices.
Les TPE/PME et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) bénéficieront enfin de mesures dédiées pour renforcer leur fonds propres. L’État pourra octroyer une garantie dans la limite de 2 milliards d’euros aux instruments de refinancement des prêts participatifs accordés aux TPE, PME et ETI par les réseaux bancaires. Les moyens de BPI Financement sont augmentés. Les PME et ETI bénéficieront, par ailleurs, d’un soutien à l’export.
Des mesures en faveur de l’Emploi
Concernant l’emploi et son maintien dans les entreprises, le projet de loi de finances pour 2021 prévoit plusieurs mesures :
- Encourager la formation des salariés placés en activité partielle via un abondement du Fonds national pour l’emploi (1Md€) ;
- booster l’emploi des jeunes par une enveloppe destinée à former 223 000 jeunes supplémentaires sur des compétences spécifiques ;
- poursuivre le plan d’aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans via une enveloppe de 1.1 Md€ à destination des entreprises (objectif 100 000 contrats bénéficiaires en 2021)
- poursuivre le plan d’aide à l’embauche en contrat d’alternance via un budget de 2 Md€ (apprentissage et professionnalisation).
Les mesures qui concernent les ménages
“Nous aurons d’ici la fin de l’année 2021 baissé les 45 milliards d’euros sur les ménages et les entreprises, a insisté Bruno Le Maire. C’est la plus forte baisse d’impôts depuis 20 ans !“, a t-il affirmé. Le ministre fait ici référence à une réduction de la pression fiscale sur 4 ans, de 2018 à 2021, car ce budget 2021 ne porte pas d’importantes baisses d’impôts, pas dans la même mesure que l’an passé avec la refonte du barème de l’impôt sur le revenu.
Les autres mesures en faveur des ménages
Loi de finances 2021 : ce qui change pour le budget des ménages #impôt https://t.co/v3KwxtjP3o pic.twitter.com/QsWQX9GgDs
— MoneyVox (@moneyvoxfr) September 28, 2020
Après un rassemblement informel réunissant samedi quelques centaines de partisans sur la pelouse de la Maison Blanche, Donald Trump, repart en campagne, sept jours après sa sortie d’hôpital. Le médecin du président, le Dr Sean Conley, a déclaré jeudi que le président américain était en mesure de reprendre les événements en toute sécurité à partir de samedi, moins de 10 jours après son diagnostic. Sans autre détails, et sans faire mention d’un nouveau test négatif.
LIVE: President @realDonaldTrump delivers remarks at a peaceful protest for law & order https://t.co/BlGvcjjNVX
— The White House (@WhiteHouse) October 10, 2020
Un premier meeting en Floride
L’équipe de campagne de Donald Trump a annoncé vendredi que le président américain tiendra cette semaine en Floride, son premier meeting électoral depuis son test positif au Covid-19. Il aura lieu le lundi 12 octobre, à Sandford, au nord d’Orlando. Ce rassemblement dans la banlieue de Sanford était initialement prévu pour vendredi, mais a été retardé après le diagnostic positif de Trump au coronavirus. Le président américain prononcera une allocution à 19h00 HAE (01h00 AM en France) a déclaré son équipe de campagne. Quelques heures plus tard, le locataire de la Maison Blanche a tweeté : “Sera à Sanford, en Floride, lundi pour un très GRAND RALLYE!“.
Will be in Sanford, Florida on Monday for a very BIG RALLY! https://t.co/TTOlHJT8kr
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 9, 2020
Il s’agira du premier grand meeting organisé par le président sortant, depuis celui dans le Minnesota qui avait précédé sa contamination au Covid-19. Ce grand retour sur la piste électorale avant les élections du 3 novembre se déroulera, et ce n’est pas anodin, dans un état clé, la Floride : l’un des “swing-state“, qui pourrait faire basculer le résultat de la présidentielle américaine le 3 novembre.
La Floride compte un peu plus de 21 millions d’habitants, c’est le troisième État derrière la Californie et le Texas en nombre nombre de grands électeurs, ces représentants du peuple américain qui votent pour le président. Il y a en 29 en Floride sur un total de 538. Si Donald Trump perd cet État, il perd l’élection.
Or, les derniers sondages du New York Times et du Siena College, montrent le candidat démocrate mène Trump de 5 points dans l’état, de 47% à 42%. L’avance de l’ex vice-président repose certes sur des circonscriptions démocrates, mais aussi sur celles traditionnellement gagnées par les républicains lors des précédentes élections présidentielles. Parmi les électeurs de moins de 30 ans, Biden mène Trump, de 62% à 25%. Mais il court aussi au coude à coude parmi les seniors du paradis de la retraite: 47% pour Biden et 45% pour Trump.
Deux autres meeting en Pennsylvanie et dans l’Iowa
L’équipe de campagne du président américain a également annoncé qu’il tiendrait deux rassemblements électoraux supplémentaires au cours de la semaine. Le premier en Pennsylvanie mardi 13 octobre, et le second, dans l’Iowa mercredi 14 octobre.
En Pennsylvanie, Biden mène là encore la course de 13 points parmi les indépendants et remporte 11% des voix républicaines. Le candidat démocrate accumule également d’énormes marges dans la banlieue de Pennsylvanie, grâce à son soutien parmi les électeurs blancs de la “classe supérieure“. Les électeurs blancs titulaires d’un diplôme universitaire soutiennent l’ex vice-président à 60%, tandis que les blancs sans diplôme optent pour Trump par une marge de 24 points, 58% à 34%.
Cela donne à Biden un avantage de près de 2 contre 1 dans la banlieue traditionnellement compétitive de Philadelphie, de 60% à 32%. Clinton a remporté la banlieue de Philadelphie de 55% à 42%, selon les sondages.
Un Conseil de défense sanitaire se tient à l’Elysée mardi 13 octobre dans la matinée, avant l’interview télévisée d’Emmanuel Macron mercredi soir. Mardi soir, les ministres concernés par la crise du Covid-19 seront également conviés discrètement à Matignon. Lundi matin, leurs directeurs de cabinet se sont d’ores et déjà retrouvés à l’Élysée autour du secrétaire général du palais, Alexis Kohler.
À la veille de l’entretien du président sur TF1 et France 2, l’exécutif réfléchit en effet à de nouvelles mesures de restrictions, alors que Jean Castex a concédé lundi que la France était “dans une seconde vague forte“.
Une des mesures envisagées pour contenir la progression de l’épidémie, serait la mise en place d’un couvre-feu dans des villes où le virus circule beaucoup, en particulier à Paris. Selon des informations du Point, le couvre-feu “fait partie du panel“ d’options que l’exécutif pourrait prendre dans la capitale. Une hypothèse d’autant plus crédible que le gouvernement l’a déjà organisée en Guyane depuis plusieurs semaines, et qu’elle “a fait ses preuves“, indique une source gouvernementale.
L’hypothèse d’un couvre-feu à Paris et en IDF
Une des mesures envisagées pour contenir la progression de l’épidémie, serait la mise en place d’un couvre-feu dans des villes où le virus circule beaucoup, en particulier à Paris et en Ile-de-France.
Selon des informations de l’hebdomadaire Le Point, la mise en place d’un couvre-feu “fait partie du panel d’options“ que l’exécutif pourrait prendre dans la capitale. Une hypothèse d’autant plus crédible que le gouvernement l’a déjà organisée en Guyane depuis plusieurs semaines, et qu’elle “a fait ses preuves“, selon une source gouvernementale. Trois scénari seraient à l’étude : à partir de 20 heures, 22 heures ou 23 heures, comme à Berlin ou Francfort, en Allemagne, depuis ce week-end.
Covid-19 : un couvre-feu à l'étude pour Paris et l'Île-de-France https://t.co/ZgdDYhZQux
— Le Point (@LePoint) October 12, 2020
Cette option permettrait de contourner la grande difficulté à laquelle se heurte le gouvernement : l’impossibilité de légiférer sur les réunions dans le cercle privé, sources importantes de contaminations.
La mesure est certes radicale, mais elle pourrait avoir des effets positifs sur la trajectoire de l’épidémie, a assuré lundi sur LCI le Pr Christian Bréchot, virologue et président du Global Virus Network. “Nous sommes dans une situation dangereuse“ affirme-t-il. “Pour contenir une maladie infectieuse, il faut que les gens diminuent les contacts entre eux“, poursuit-il.
Un couvre-feu à Paris ? "Une mesure terrible" mais qui "réduit les contacts", assure le Pr Christian Bréchot dans le 20H de @DariusRochebin sur @LCI https://t.co/304bBOGoH3
— Idèr Nabili (@IderNabili) October 12, 2020
“Rien n’est à exclure“
Interrogé ce mardi matin sur LCI sur l’éventualité d’un couvre-feu, Marlène Schiappa, a indiqué : “Je crois que tout est envisageable et rien n’est à exclure.“ Constatant que les restrictions actuelles ne suffisent pas, la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté, a précisé : “Il y a d’autres mesures qui sont sur la table et qui sont envisagées très localement.“
La CFDT-Santé appelle à une journée de grève le mardi 13 octobre pour réclamer l’élargissement du Ségur de la Santé, aux agents et salariés des établissements sociaux. Dans son courrier adressé au ministre de la Santé, le syndicat déplore « l’absence de reconnaissance alors même que les professionnels exerçant dans ces secteurs d’activité ont été mobilisés pendant la crise liée au coronavirus.“ Un point commun avec l’intersyndicale (CGT-Santé, SUD-Santé, Amuf, SNPI) et les collectifs Inter-Urgences et Inter-Blocs, qui appellent deux jours plus tard, le 15 octobre, à une journée nationale de grève.
preavis_de_greve_13octobre2020La CFDT Santé-sociaux exige l’ouverture d’un travail spécifique sur le secteur social et médico-social, du privé comme du public, comme promis dans l’accord du Ségur de la Santé. […]. L’accord signé en juillet pour les personnels hospitaliers (hors médecins), incluant notamment une augmentation générale de 183 euros net, prévoit en effet “un travail spécifique (…) sur la situation particulière des agents et des salariés des établissements sociaux et services médico-sociaux“.
Malgré “plusieurs courriers au ministère durant l’été, nous n’avons pas de réponse sur ce sujet“, a indiqué Eve Rescanières, secrétaire générale de la CFDT-Santé, lors d’une conférence de presse. Cette mobilisation ne remet toutefois pas en cause la position de la CFDT vis-à-vis du Ségur de la santé : “Nous ne renierons pas notre signature“, mais celle-ci “n’est pas un solde de tout compte“, affirme Me Rescanières.
Emmanuel Macron prendra une nouvelle fois la parole ce mercredi soir sur France 2 et TF1. Alors que le regain de l’épidémie de Covid-19 de ces dernières semaines fait craindre de nouvelles restrictions, les annonces de l’exécutif sont très attendues. Du couvre-feu aux reconfinements partiels, en passant par la “bulle sociale », plusieurs options anti-Covid sont sur la table. Mais l’une d’entre elles tient la corde.
Au lendemain d’un nouveau conseil de défense sanitaire, Emmanuel Macron accordera une nouvelle interview à TF1 et France 2, ce mercredi 14 octobre. Le président de la République prendra la parole en direct de l’Elysée à partir de 19h55. Il répondra aux questions d’Anne-Sophie Lapix (France 2) et de Gilles Bouleau (TF1). L’entretien qui sera diffusé en direct sur France 2, TF1, franceinfo, LCI, et TV5 Monde “portera notamment sur la situation sanitaire et économique du pays, alors que la France fait face à une recrudescence de l’épidémie“ de Covid-19, ont précisé les deux chaînes.
Après celles du 12 mars, 16 mars, 13 avril, et 14 juin, ce sera la quatrième “adresse aux Français« , selon la terminologie de l’Elysée. Au cours de ces allocutions solennelles, le chef de l’Etat a notamment annoncé le confinement et le déconfinement.
Une situation sanitaire critique
La France enregistrait 12.993 contaminations ce mardi, 117 nouveaux décès et 94 entrées en réanimation. Un chiffre de nouvelles contaminations quotidiennes loin des records de la semaine dernière, mais en hausse par rapport à ceux de lundi. Le bilan de l’épidémie s’établit désormais à 32.942 morts en France. Le nombre de patients hospitalisés en réanimation pour une infection Covid-19 s’élève à 1.642 et refranchit le seuil de 1.600 pour la première fois depuis le 25 mai dernier.
La situation est particulièrement critique en Ile-de-France, où 17 % des personnes testées pour le Covid sont positives. “Un chiffre qu’on n’avait jamais atteint“, a souligné lundi sur RMC/BFMTV le directeur de l’Agence régionale de santé (ARS) Aurélien Rousseau.
Aurélien Rousseau (directeur de l'ARS d'Île-de-France): "17% des tests reviennent positifs, c'est un chiffre qu'on avait jamais atteint" pic.twitter.com/yfQThM5irO
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Avec “474 malades, on a passé les 42 % d’occupation“ des lits de réanimation par des patients Covid en Ile-de-France, a-t-il indiqué. Il y a “plus de 1.480 personnes dans les lits d’hospitalisation conventionnelle, 672 dans les soins de suite et de réadaptation et presque une centaine dans les lits de psychiatrie“, a-t-il ajouté. Selon selon le directeur de l’ARS, “jusqu’à 300 personnes par jour pourraient arriver dans les hôpitaux dans les prochains jours.“
Covid en Île-de-France: selon le directeur de l'ARS Aurélien Rousseau, "Jusqu'à 300 personnes par jour pourraient arriver dans les hôpitaux dans les prochains jours" pic.twitter.com/nyXhKh8YjN
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“Rien n’est exclu“
L’exécutif examinera lors du Conseil de défense hebdomadaire “les données épidémiologiques pour voir s’il y a lieu d’aller plus loin“ a fait savoir lundi, Jean Castex, sur franceinfo. “Nous prenons des mesures en fonction de la situation épidémique“. “Si dans une période de quinze jours, nous voyons que les indicateurs sanitaires se dégradent beaucoup, que les lits de réanimation se remplissent plus encore que prévu, nous pourrons effectivement prendre des mesures supplémentaires“, a indiqué le Premier ministre.
“Le reconfinement général doit être par tous moyens évité, c’est possible si nous nous y mettons tous. “Mais des reconfinements locaux peuvent être possible. “Rien ne doit être exclu“, a jugé Jean Castex qui demande aux Français de limiter le nombre de personnes qu’ils reçoivent chez eux.
?️ Covid-19 : "Pour faire face à cette 2e vague, il ne peut plus y avoir de relâchement", martèle Jean Castex alors que 9 métropoles sont en alerte maximale. "Rien ne doit être exclu" mais un confinement généralisé "doit être évité"
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Les options sur la table
Emmanuel Macron s'exprimera ce soir à 19h55 au #20H @TF1LeJT @France2tv. Un nouveau tour de vis dans la gestion de la pandémie #COVID19. Plusieurs options sont sur la table, mais l'une d'elle tient plus la corde. A quoi s'attendre? pic.twitter.com/yJXkjpjbX0
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