Annulée vendredi 13 novembre, la troisième séance de négociation pour tenter de trouver un accord national interprofessionnel (ANI) sur le télétravail, se tient ce mardi à partir de 15 heures.
La 3ème séance de négociation sur le télétravail qui devait se tenir ce vendredi a été annulée, en raison d'une réunion organisée presque à la même heure vendredi par le ministère du Travail. La séance suivante est prévue le 17 novembre à partir de 15h #teletravail pic.twitter.com/UrEd6Wx5ND
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 13, 2020
“Le télétravail n’est pas une option“
“Il n’est pas une option“ a déclaré au début du mois, Elisabeth Borne, qui a menacé de sanctions les entreprises rechignant à généraliser le télétravail. “On fait d’abord confiance au dialogue social, mais si certains ne comprennent pas, on sera amenés à prendre des sanctions“, a insisté la ministre du travail, lors d’un déplacement dans le quartier de la Défense (Paris), le 6 novembre dernier. Elle y a rappelé le caractère “indispensable“ du télétravail dans les entreprises où c’est possible durant le nouveau confinement en cours.
RT @BFMTV : Élisabeth Borne: “Le télétravail n’est pas une option” pic.twitter.com/HiH8X36SOV
— Xavier Bizot (@Xavier_Bizot) October 29, 2020
Une négociation au point mort
MISE A JOUR 17.11.2020- 11hoo
Le patronat a transmis lundi soir aux syndicats un projet d’accord sur le télétravail sur lequel ils vont se pencher ce mardi après-midi lors de leur nouvelle séance de négociation. Son contenu augure des discussions difficiles.
#Télétravail > Le patronat a transmis lundi soir aux syndicats un projet d'accord sur le télétravail sur lequel ils vont se pencher ce mardi après-midi lors de leur nouvelle séance de négociation. Son contenu augure des discussions difficiles https://t.co/IfuZHrd7r4
— Valérie Mazuir (@EchosPolitique) November 17, 2020
A peine engagée, la négociation sur le télétravail, a montré la profondeur des désaccords entre les partenaires sociaux. A l’issue d’une rencontre qui a duré cinq heures, la seconde séance de négociation du 10 novembre, a tourné court. Plusieurs responsables syndicaux ayant reproché au patronat de camper dans son refus de parvenir à un accord national interprofessionnel (ANI), s’imposant à l’ensemble des entreprises.
Télétravail : les négociations entre patronat et syndicats mal embarquées https://t.co/FAeLoe6srG pic.twitter.com/z6rXUtBIiS
— Libération (@libe) November 10, 2020
Certes ces négociations ont démarré sur un constat de désaccord, et pour l’heure rien ne dit que la roue tournera. Les employeurs refusent un accord national interprofessionnel qui imposerait aux entreprises de nouvelles règles plus contraignantes que l’existant, et en particulier de toucher à la grande souplesse dans la mise en place, par charte, de gré à gré, introduite par la réforme du Code du travail de 2017. Les syndicats de leur côté veulent mieux encadrer le télétravail et l’inscrire durablement dans le paysage, alors que l’épidémie de covid-19 et les confinements successifs ont accéléré son développement.
Ils ont pour autant le sentiment de se heurter à un mur. “Ils vantent le dialogue social, mais c’est un dialogue social de sourds“, a estimé Jean-François Foucard, pour la CFE-CGC, alors que le cégétiste Fabrice Angéi affirmait sa crainte qu’on “recule par rapport à ce qui existe“. “Le patronat a beaucoup dit non“ relève de son côté, Béatrice Clicq, pour Force ouvrière. Pour autant, elle veut croire que cela peut évoluer. “A froid peut-être y aura-t-il des oui“, a-t-elle expliqué à l’issue de la deuxième séance de négociation. La CFDT, très remontée contre le Medef, refuse quant à elle de voir de nouvelles obligations imposées aux entreprises.
« Ils vantent le dialogue social, mais c'est un dialogue social de sourds », a estimé @FoucardJF , pour la @CFECGC
➡️https://t.co/0Iqt8h2L2D #télétravail #dialoguesocial— Fédération CFE-CGC AGRO (@CfeCgcAgro) November 13, 2020
Lundi, le négociateur transmettra aux cinq syndicats un projet d’accord d’une vingtaine de pages. Certains points rejoignent leurs attentes, comme la prévention de l’isolement, la préservation de la cohésion sociale ou encore l’intégration du télétravail dans le fonctionnement de l’entreprise. Mais pour le reste, le bras de fer risque de se poursuivre. “Il y a plus de zones de divergence que de convergence“, déplore Catherine Pinchaut, secrétaire nationale de la CFDT. Et de citer notamment, le droit à la déconnexion, la charge de travail.
La CFDT soumet son projet d’accord
Afin de faire avancer les discussions, la CFDT a soumis le 13 novembre son projet d’accord. Le texte qui reprend l’essentiel des débats, contient surtout les dispositions qu’il convient de moderniser, au-delà des dispositions légales déjà en vigueur.
accord_teletravail_-_projet_ani_teletravail_cfdtLes points de blocage
La notion de poste télétravaillable
Les dissensions entre le patronat et les syndicats portent principalement sur la notion de poste “télétravaillable“. À l’unisson, les centrales jugent qu’il entre dans le champ du dialogue social en entreprise et que l’ANI doit préciser ce qui est “télétravaillable“. La CFDT réclame même que les instances représentatives du personnel y soient associées dans chaque entreprise. Veto du Medef, qui estime que ce sujet doit uniquement relever de la responsabilité de l’employeur.
Le forfait compensant le travail à la maison
Autre point de friction : la question du forfait compensant le travail à la maison alors que la loi reste muette. Certaines grandes entreprises versent une prime de quelques dizaines d’euros par mois. D’autres y ajoutent des tickets-restaurants pour le déjeuner pris au domicile. Mais nombreux sont les employeurs qui ne prévoient rien, surtout lorsque le télétravail est instauré, de gré à gré, sans accord.
“Les salariés ne veulent pas être les dindons de la farce alors que les entreprises réalisent des économies d’énergie, de restauration collective voire de mètres carrés“, déclare Jean-François Foucard, négociateur pour la CFE-CGC. Or, là aussi aussi, le Medef écarte toute règle unique s’imposant à tous. Les syndicats souhaitent enfin pêle-mêle, mieux cadrer notamment la déconnexion et l’articulation vie privée-vie professionnelle.
Mardi 17 novembre, vers 17h00, l’Assemblée nationale procède au vote solennel de l’ensemble du projet de loi de Finances (PLF) pour 2021, avant son examen au Sénat, puis une adoption définitive par le Parlement au plus tard le 18 décembre.
Dédié aux recettes, le premier volet de ce PLF, adopté largement en première lecture mardi 20 octobre (349 voix pour, contre 199, et 10 abstentions), consacre surtout la baisse de 10 milliards d’euros des impôts de production, dans une optique de “compétitivité des entreprises“.
#PLF2021 > L'Assemblée nationale a adopté largement ce mardi le premier volet du projet de budget 2021. Tour d'horizon des principales mesures ici 🔻🔻🔻 https://t.co/Fom0YZI8LH
— Valérie Mazuir (@EchosPolitique) October 20, 2020
Côté dépenses, ce projet de budget met à l’honneur l’économie verte. “Un budget de combat“. C’est ainsi que les moyens alloués à la transition écologique pour 2021 ont été qualifiés par la ministre Barbara Pompili. Cette dernière a jugé “historique“ l’enveloppe de 48,6 milliards d’euros dont pourra se prévaloir son ministère.
Budget du ministère de la transition écologique : "48,6 milliards €, c'est historique", souligne @barbarapompili qui détaille les hausses de son portefeuille#DirectAN #PLF2021 pic.twitter.com/cnfabIIhqH
— LCP (@LCP) November 9, 2020
Ce qui a été ajouté par les députés
Les députés ont achevé l’examen en première lecture du projet de loi de finances pour 2021. Dispositif Pinel étendu, contrats photovoltaïques revus, dispositif d’IR-PME prolongé après les ratés de 2017, malus auto au poids avalisé… L’Assemblée a procédé à plusieurs ajouts durant les dernières séances.
Budget 2021: ces mesures fiscales ajoutées par les députés https://t.co/1zApECogdV
— Yann Le Gales (@YannLeGales) November 15, 2020
Dans la dernière ligne droite, les députés ont notamment adopté un amendement du gouvernement pour instaurer un malus au poids des véhicules lors de leur première immatriculation en France. Ce malus, qui avait d’abord été exclu par la majorité en commission des Finances, se cumulera avec le malus déjà existant qui s’applique aux émissions de CO2 des véhicules – son barème sera d’ailleurs renforcé l’année prochaine.
La mesure est toutefois loin du seuil fixé par les 150 participants de la Convention citoyenne pour le climat, qui souhaitaient appliquer le malus dès 1.400 kilos. “L’idée c’est d’envoyer un signal, pour arrêter cette frénésie du véhicule lourd“, a justifié la ministre de l’Ecologie, Barbara Pompili. Mais à ce niveau, la future taxe ne touchera dans les faits que quelques véhicules de niche, comme l’a relevé la députée socialiste, Valérie Rabault.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’UE se retrouvent ce jeudi 19 novembre pour un sommet par visioconférence sur l’épidémie de Covid-19, trois semaines après leur dernier échange sur le sujet. Le président du Conseil européen, Charles Michel, “convoquera une nouvelle vidéoconférence dédiée à la réponse de l’UE face au Covid-19 le jeudi 19 novembre à 18 heures“, a twitté le porte-parole de l’institution, Barend Leyts.
⚠️ TODAY at 18:00 CET – video conference of the members of the European Council #EUCO
💻 Follow the presser (Time TBC) after the video call with @eucopresident and @vonderleyen
🙋 To ask questions remotely register https://t.co/25aDkNCZCj
📽️ LIVE here https://t.co/uCTxIb1qK3 pic.twitter.com/xcqQPZY6mo
— EU Council Press (@EUCouncilPress) November 19, 2020
Le plan de relance au coeur des débats
Après la Hongrie et la Pologne lundi, la Slovénie a à son tour dénoncé mercredi, le mécanisme liant le versement des fonds du plan de relance européen, adopté in extremis en juillet, au respect de l’Etat de droit. Une coalition qui augure de contorsions, pour obtenir l’adhésion de ces trois pays, par ailleurs premiers bénéficiaires des fonds.
Après la Hongrie et la Pologne, c'est au tour de la Slovénie de dénoncer le mécanisme liant le versement des fonds du plan de relance de l'UE, au respect de l'Etat de droit. Ce plan sera au coeur des débats du sommet entre les 27 qui s'ouvre ce jeudi https://t.co/wDvOYHPE1G pic.twitter.com/IGgLkiS17x
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 18, 2020
Une procédure de contrôle renforcée
Le 21 juillet dernier, les vingt-sept se sont accordés, après d’âpres négociations, sur un plan de relance de 750 milliards d’euros destiné à surmonter la crise sanitaire. En jeu : la répartition des subventions européennes accordées que souhaitaient limiter les pays dits “frugaux“ (Pays-Bas, le Danemark, Suède, Autriche) et les prêts remboursables. Mais l’attribution de ces fonds européens est conditionnée par une procédure très stricte des politiques économiques des États concernés. Cette procédure de supervision des politiques macro-économiques, dite “Semestre européen“, est renforcée.
Pour bénéficier des fonds de l’UE, les États vont devoir soumettre leur plan à la Commission, laquelle devra décider de leur conformité à ses recommandations ainsi qu’à l’orientation d’une partie des financements sur deux domaines : 37 % des dépenses devront être consacrées à la transition écologique et 20 % à la transition numérique. Et c’est précisément ce mécanisme que dénonce la Hongrie, la Pologne et la Slovénie. “Seule une instance judiciaire indépendante peut dire ce qu’est l’Etat de droit, pas une majorité politique“, a écrit le premier ministre slovène, Janez Jansa, dans une lettre adressée le 17 novembre à Charles Michel.
Or, l’adoption du paquet budget (1.074 milliards d’euros) et du paquet de relance (750 milliards d’euros) nécessite une adoption à l’unanimité des 27. La prise de position de Budapest, Varsovie et désormais de Lubiana augure donc de discussions difficiles lors du sommet virtuel de ce jeudi. “Il est crucial que le paquet tout entier soit adopté rapidement, sinon l’UE sera confrontée à une grave crise“, a déclaré l’ambassadeur allemand auprès de l’UE, Michael Clauss, dont le pays exerce la présidence semestrielle de l’UE. “Nous avons déjà perdu beaucoup de temps, face à la deuxième vague de la pandémie et aux graves dégâts économiques engendrés“, a t-il ajouté.
La mise en place du plan “sans délai“ pour Christine Lagarde
La présidente de la Banque centrale européen (BCE), Christine Lagarde, a appelé ce jeudi à la mise en place “sans délai“ du plan de relance européen. Le plan de relance européen “doit devenir opérationnel sans délai“ a déclaré la patronne de la BCE lors d’une audition devant le Parlement européen. Si elle n’a pas directement évoqué le veto des deux pays d’Europe centrale au plan européen, la Française a insisté sur la nécessité de cette enveloppe historique de 750 milliards d’euros “pour faciliter des politiques budgétaires expansionnistes, notamment dans les pays de la zone euro dont l’espace budgétaire est limité“.
Au moment où la Hongrie, la Pologne et la Slovénie bloquent son adoption par l'UE, la patronne de la BCE, @Lagarde appelle ce jeudi à la mise en place "sans délai" du plan de relance européen, alors que ce tient 1 sommet des 27 https://t.co/jTpnD2NBwj
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 19, 2020
Les autres sujets sur la table
Lors de ce sommet auquel participera par visioconférence, le ministres des Affaires étrangères français, Jean Yves le Drian, seront également abordés les points suivants :
- la relation transatlantique : dans le prolongement des élections américaines,
- la situation au Haut Karabagh ;
- les relations avec la Turquie : les ministres prépareront le Conseil européen des 10 et 11 décembre qui doit revenir sur les derniers agissements turcs et discuter des mesures à prendre pour y répondre.
Parmi les autres sujets d’actualité sur la table, la situation en Afghanistan dans la perspective de la conférence des donateurs prévue à Genève les 23 et 24 novembre prochains et le soutien de l’UE au cessez-le-feu en Libye, obtenu sous les auspices des Nations unies.
Avant un nouveau tournant décisif dans la guerre contre la pandémie de Covid-19, les partis et groupes politiques vont être consultés par l’exécutif. Comme l’a indiqué hier le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, lors du point presse organisé à la sortie du Conseil des ministres, le Premier ministre, Jean Castex, tiendra à 17h00 ce vendredi, une réunion par visioconférence avec les chefs de partis et de groupes politiques français. Au menu des discussions : “l’évolution du confinement“, avec en particulier la question de la réouverture des commerces, mais aussi “l‘évolution du dispositif de dépistage et d’isolement“.
Plus précisément selon l’ordre du jour transmis aux participants : “l’évolution du confinement“, avec en particulier la question de la réouverture des commerces, mais aussi “l’évolution du dispositif de dépistage et d’isolement“. “Il y aura vendredi en fin d’après-midi une réunion que le Premier ministre proposera aux chefs de partis et de groupes politiques pour faire un point sur la situation, pour échanger sur les prochaines étapes, et pour discuter dans un cadre démocratique de possibles adaptations qui pourraient intervenir dans les prochaines phases“, a indiqué jeudi M. Attal.
Une nouvelle stratégie à venir
Emmanuel Macron doit préciser la semaine prochaine la nouvelle stratégie de la France face au Covid-19. Cela devrait passer par un renforcement de l’isolement des personnes malades, l’un des échecs du premier déconfinement. Le Monde rapportait hier que Matignon étudiait la possibilité de le « rendre obligatoire« .
Dans le fameux triptyque “tester, tracer, isoler“ brandi par le chef de l’Etat lors de la première vague, c’est le dernier volet qui ne fonctionne pas en France. Au printemps l’exécutif n’avait en effet pas imposé d’obligation d’isolement, en dehors des voyageurs malades arrivant sur le sol français. Les choses pourraient changer. Prenant acte de cet échec, Matignon réfléchit à rendre l’isolement des malades obligatoire.
A l’Assemblée nationale, le groupe de centre-droit Agi déposera la semaine prochaine une proposition de loi visant à imposer des sanctions, à l’instar de ce qui peut être fait en Espagne, Italie ou en Grèce. Selon ce texte, le non-respect de l’isolement, sur une période de quatorze jours pour les malades et de sept jours pour les cas contacts, sera passible d’une amende de 10.000 euros. Reste toutefois la question constitutionnelle que poserait une telle mesure. Mardi à l’Assemblée, Jean Castex l’évoquait lui-même, indiquant qu’une telle obligation pourrait être jugée attentatoire aux libertés individuelles, et notamment celle d’aller et venir. Et pour cause : en mai, les Sages avaient fini par censurer la disposition de la loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire sur les mesures de quarantaine et d’isolement des personnes entrant sur le territoire.
Covid-19 : comment le gouvernement peut durcir l'isolement des personnes malades https://t.co/Pew3v90hXP
— Marie-Cécile Renault (@Firenault) November 20, 2020
Patronat et syndicats se retrouvent ce lundi à 15h00 pour une troisième et ultime séance de négociation sur le télétravail. Ce dernier rendez-vous doit clore la négociation interprofessionnelle engagé en septembre dernier. L’issue en paraît incertaine tant les divergences sont importantes, à commencer par la valeur du document qui en sortira : contraignant ou pas. “Nous voulons un accord contraignant et le patronat veut simplement un guide des bonnes pratiques“, explique Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT au Parisien.
Les employeurs refusent un accord national interprofessionnel qui imposerait aux entreprises de nouvelles règles plus contraignantes que l’existant, et en particulier de toucher à la grande souplesse dans la mise en place, par charte, de gré à gré, introduite par la réforme du Code du travail de 2017. Les syndicats de leur côté veulent baliser le télétravail, avec notamment des règles sur le temps de travail, le droit à la déconnexion ou encore l’indemnisation des repas.
Pour Hubert Mongon, le négociateur du Medef, la réunion en visioconférence de lundi, a “des chances réalistes et raisonnables d’aboutir“. Avant ce rendez-vous, le responsable patronal a transmis dimanche soir aux syndicats un second projet d’accord sur le télétravail qui va servir de base à la séance de négociation de ce lundi après-midi. Sans revoir leur copie, les organisations patronales ont cherché à entrouvrir quelques portes par rapport aux commentaires apportés par les syndicats à leur projet initial.
#teletravail Le patronat a transmis hier soir aux syndicats un 2e projet d'accord qui va servir de base à la séance de négos ce lundi. Sans revoir sa copie, le patronat a cherché à entrouvrir quelques portes par rapport aux critiques sur le texte initial https://t.co/BDygeg89x0 pic.twitter.com/rckXFfCSw3
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 23, 2020
Le texte initial, qui touche à la fois au télétravail en temps de crise et au télétravail classique, a fortement déplu aux syndicats, la CFE-CGC et la CGT parlant même de “reculs en termes de droits pour les salariés“ par rapport au précédent ANI, signé en 2005.
Télétravail : dernière séance de négociations ce lundi, voici les principales mesures et les points d'achoppement https://t.co/ZmVLXpohNQ
— Sud Ouest (@sudouest) November 23, 2020
Jean Castex tiendra jeudi 26 novembre à 11 heures une conférence de presse afin de détailler les assouplissements au confinement annoncés mardi soir par Emmanuel Macron., a annoncé Matignon. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, sera présent aux côtés du Premier ministre lors de ce point presse. Le Premier ministres sera entouré de cinq membres de son gouvernement, dont Olivier Véran (Santé) et Bruno Le Maire (Économie) et Roselyne Bachelot (Culture), pour préciser “les mesures de réouvertures et les protocoles qui prévaudront.“
Lors de sa prise de parole, Emmanuel Macron a annoncé trois paliers pour alléger le confinement. La première de ces étapes interviendra dès ce samedi 28 novembre, date à laquelle le chef de l’état a annoncé la réouverture des petits commerces. Pour les Français qui veulent faire du sport en extérieur, le droit de sortie sera également élargi, passant à une distance de 20 km du domicile (au lieu d’un seul actuellement), durant 3 heures au lieu d’une actuellement.
🗣 @EmmanuelMacron
Samedi 28 novembre matin : "le confinement adapté et le système d'attestation restera en vigueur" mais, les promenades seront autorisées pour une durée de 3 heures et dans un rayon de 20 km #macron20h pic.twitter.com/bMlm877C5Q— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 24, 2020
Le confinement sera levé le 15 décembre, mais un couvre-feu sera mis en place de 21 heures à 7 heures, “si les objectifs sanitaires sont atteints“, a ajouté Emmanuel Macron. Le Premier ministre devrait mettre en musique les annonces du chef de l’état sur cette deuxième étape, notamment éclaircir certains points concernant à l’organisation des fêtes de fin d’année et des vacances de Noël : déplacements, réunions familiales, achats de Noël, séjours au ski ou réservation au restaurant…, notamment.
À quoi ressembleront les fêtes de fin d'année ? Déplacements, réunions familiales, achats de Noël, séjours au ski ou réservation au restaurant… le point sur ce qu'il sera possible de faire ou non 👇https://t.co/I2uarfOWdV
— Les Echos (@LesEchos) November 25, 2020
Il devrait aussi détailler les modalités du couvre-feu qui sera instauré pendant cette période.
Emmanuel Macron annonce la mise en place d'un couvre-feu de 21h à 7h du matin à partir du 15 décembre #CouvreFeu #macron20h pic.twitter.com/YEUJJUkja8
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) November 24, 2020
Plusieurs questions à trancher
Jean Castex doit éclaircir le sort, en suspens des stations de ski, des auto-écoles ou encore des agences immobilières. Selon toute vraisemblance, elle devraient rouvrir samedi, comme les autres commerces considérés jusqu’ici comme non essentiels. Le Premier ministre doit aussi préciser la jauge pour les cultes, fixée à 30 personnes par Emmanuel Macron, ce qui a surpris certains responsables religieux. Ces derniers réclament une capacité accrue, notamment dans les grands bâtiments de culte. Mais certains, au gouvernement, plaident pour un assouplissement à partir du 15 décembre uniquement, lors du passage au couvre-feu.
La conférence de presse de Jean Castex sera aussi un moment crucial pour les cinémas et les théâtres qui attendent un arbitrage sur l’horodatage des billets qui serviront de justificatifs de déplacements. L’idée d’une tolérance pour les séances finissant un peu après 21h est en suspens.
Après les annonces d’Emmanuel Macron sur la crise sanitaire, “Vous avez la parole” (VALP), le magazine politique de france 2 revient pour une émission exceptionnelle, jeudi 26 novembre à 21h10. Alors qu’une crise inédite touche la France, quel est l’état d’esprit du pays ? Les Français craignent-ils un décrochage économique ? Remettent-ils en cause l’autorité ? Basculent-ils dans la défiance ? Sont-ils inquiets ? Comment vivent-ils ces temps troublés ?
Suite à l'allocution du chef de l'État @EmmanuelMacron hier et l'annonce de son plan de #déconfinement progressif, #VALP revient pour une émission exceptionnelle.
Quel est l'état d'esprit des Français ?
🛑 Rdv jeudi soir avec @LeaSalame et @ThomasSotto, à 21h05 sur @France2tv pic.twitter.com/D41pgLcylS
— Vous avez la parole (@VALP) November 25, 2020
Invités de ce numéro exceptionnel :
- Gabriel Attal, porte-parole du Gouvernement ;
- Arnaud Montebourg, ancien ministre de l’Economie ;
- Delphine Roux, restauratrice ;
- Thierry Marx, chef étoilé ;
- Frédéric Duval, directeur général d’Amazon France ;
- Catherine Arenou, maire de Chanteloup-les-Vignes (Divers droite) ;
- Philippe Rio, maire de Grigny (Parti communiste) ;
- Louis Aliot, maire de Perpignan (Rassemblement national) ;
- Aïda N’Diaye, professeur de philosophie ;
- et Isabelle Saporta, ancienne journaliste, militante écologiste ;
répondront en direct aux questions des journalistes, Léa Salamé et Thomas Sotto. Des professeurs, policiers, commerçants, viendront également témoigner sur le plateau, de ce qu’ils vivent.
A Suivre en Direct, Ici 👇
Intervenez en direct sur Twitter avec le hashtag #VALP
Un hommage national sera rendu à Daniel Cordier, figure de la résistance et secrétaire de Jean Moulin, décédé vendredi 20 novembre à l’âge de 100 ans, a indiqué l’Élysée. Emmanuel Macron présidera jeudi cette cérémonie, qui débutera à 15h30 dans la cour de l’Hôtel des Invalides, lieu habituel où sont rendus les hommages nationaux. Le chef de l’Etat prononcera un discours pour saluer la mémoire de celui qui était l’avant-dernier Compagnon de la Libération encore vivant.
Emmanuel Macron lui a d’ailleurs rendu hommage sur les réseaux sociaux, postant une photo de leur rencontre. « Quand la France était en péril, lui et ses compagnons prirent tous les risques pour que la France reste la France », a ainsi écrit Emmanuel Macron. « Nous leur devons notre liberté et notre honneur. »
Daniel Cordier, le résistant, le secrétaire de Jean Moulin, s’en est allé. Quand la France était en péril, lui et ses compagnons prirent tous les risques pour que la France reste la France. Nous leur devons notre liberté et notre honneur. Nous lui rendrons un hommage national. pic.twitter.com/CoSzoo9Ngt
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) November 20, 2020
Un seul Compagnon de la Libération est encore vivant, Hubert Germain, lui aussi centenaire, sur les 1038 distingués par le général de Gaulle pour leur engagement au sein de la France libre pendant l’Occupation allemande. Il est prévu que le dernier des Compagnons qui décèdera soit inhumé au Mont-Valérien, le principal lieu d’exécution de résistants et d’otages par l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale.
Un homme aux mille vies
À 20 ans, il embarque sur un cargo et rejoint la Résistance et le général de Gaulle à Londres.
Décédé à l'âge de 100 ans ce vendredi, il était l'un des derniers compagnons de la Libération. Voici le portrait de Daniel Cordier, réalisé en 2018. pic.twitter.com/RSUGpn697L— Brut FR (@brutofficiel) November 20, 2020
Né le 10 août 1920, Daniel Cordier fut, à 19 ans, l’un des tout premiers Français à rejoindre les Forces françaises libres à Londres. À l’été 1941, il est nommé au service “Action“ du Bureau central de Renseignements et d’Action (BCRA), les services secrets des Forces françaises libres. Parachuté en France en 1942, il devint le secrétaire de Jean Moulin à Lyon, et resta à ses côtés jusqu’à son arrestation en juin 1943.
L’ancien résistant Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin pendant la seconde guerre mondiale, est mort https://t.co/pcjjNXL1RZ
— Le Monde (@lemondefr) November 20, 2020
Un bref instant tenté par l’engagement politique, il y renonce après la guerre pour se consacrer à l’art moderne. A la Libération, il entame une carrière de peintre, puis de marchand d’art.
Daniel Cordier, un amateur iconoclaste d’art https://t.co/3XTwysC2Qp
— Le Monde (@lemondefr) November 20, 2020
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, est auditionné ce lundi par la commission des Lois de l’Assemblée nationale, après les violences qui ont entaché l’action de la police française depuis dix jours, a indiqué sa présidente, Yaël Braun-Pivet. Le patron de la place Beauvau doit être entendu par les députés à partir de 18h15,
L’audition doit permettre “d’interroger le ministre sur les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre ont eu recours à la force lors de différents événements survenus à Paris depuis la manifestation du 17 novembre 2020“ a ajouté Me Braun-Pivet. En position difficile, Gérald Darmanin va se retrouver sous le feu des questions, concernant en particulier le très controversé article 24 de la loi de sécurité globale.
Car c’est bien sur ses propositions que Gérald Darmanin est attendu ce soir: “Et si l’idée est d’abandonner l’article 24 pour le remplacer par un texte qui protège tous les Français contre la haine en ligne avec une spécificité pour les policiers, je dis banco“, espère même un membre influent de la commission des lois.
Violences policières : en quoi va consister l'audition de Darmanin à l'Assemblée ? https://t.co/ppLCLfJnW8
— L'Express (@LEXPRESS) November 30, 2020
Emmanuel Macron organise ce mercredi 2 décembre, une nouvelle visioconférence humanitaire internationale pour mobiliser des fonds pour le Liban. Paris souhaite que la réunion, à laquelle sont associées les Nations unies, implique des représentations politiques au plus haut niveau possible et espère qu’elle permettra de réunir une aide pour le Liban qui peine à se relever des conséquences de l’explosion qui a ravagé une partie de Beyrouth au début du mois d’août.
#Liban “Les progrès sont là. Mais la communauté internationale doit poursuivre ses efforts pr ls Libanais. Je propose à nos partenaires de ns réunir en octobre, sous l’égide de l’ONU pour 1 conférence que nous sommes prêts à accueillir à Paris“ a déclaré hier soir Emmanuel Macron pic.twitter.com/BNgWCaYLzh
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 2, 2020
Une trentaine de chefs d’Etat, de ministres ainsi que des institutions internationales et des ONG libanaises, sont conviés à cette visioconférence, programmée à 18h30. Elle sera présidée par M. Macron et le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
Premier chef d’État à se rendre sur les lieux du sinistre, le président français avait fait savoir qu’il voulait organiser l’aide internationale pour le Liban. Il avait piloté le 9 août dernier, une première visioconférence avec les principaux acteurs de l’aide internationale pour le Liban, appelant “à agir vite et avec efficacité“. Lors de cette première réunion organisée par l’Elysée, cinq jours après l’explosion, la communauté internationale avait réuni une aide d’urgence de 250 millions d’euros, pour le Liban
A l'ouverture de la visioconférence internationale de soutien pour le Liban 🇱🇧, ce dimanche, le président français Emmanuel Macron a appelé à "agir vite et avec efficacité" pour que l'aide "aille très directement" à la population libanaise #Liban #Beirut #Beyrouth https://t.co/Si4zo7k3de
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 9, 2020
Bien que le Liban n’ait toujours pas répondu à sa demande de former un nouveau gouvernement pour lancer des réformes structurelles, Emmanuel Macron a décidé de maintenir cette nouvelle conférence de soutien.
Le président français qui s’était rendu à Beyrouth à deux reprises, avait annoncé début septembre avoir obtenu de toutes les forces politiques locales l’engagement de former un gouvernement dans les quinze jours, condition pour le déblocage d’une importante aide internationale. Mais les forces politiques n’ont pas tenu leurs promesses, poussant le Premier ministre désigné, Moustapha Adib, à jeter l’éponge.
#Liban 🇱🇧 Le Premier ministre libanais Moustapha Adib, a annoncé samedi renoncer à former un nouveau gouvernement. Le président #EmmanuelMacron s’exprimera ce soir sur la situation libanaise lors d’une conférence de presse https://t.co/qgNf27MwrG pic.twitter.com/oUMB7LnQm7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 27, 2020
Le 22 octobre, l’ancien Premier ministre, Saad Hariri, a été à son tour désigné pour former le gouvernement, mais ses efforts n’ont toujours pas porté leurs fruits en raison de fortes divisions internes. Le nouveau délai de “quatre à six semaines“, accordé le 27 septembre par M. Macron, a ainsi expiré, sans résultat.
Emmanuel Macron et António Guterres au chevet du Liban aujourd'hui https://t.co/Y99WSECGr8 pic.twitter.com/yPjhv5qZBn
— Le JDD (@leJDD) December 2, 2020