Le projet de loi “Climat et Résilience“ voté en mai à une large majorité par les députés, arrive ce lundi 14 juin en séance publique au Sénat. Les débats vont s’étendre sur deux semaines et demi. Pas moins de cinq commissions permanentes au Sénat ont planché sur ce texte. Sur quelque 1900 amendements déposés, près de 700 amendements ont été adoptés en commission. Ils durcissent ou au contraire adoucissent les mesures votées en première lecture par l’Assemblée nationale. Les sénateurs veulent “rendre crédibles“ les engagements [climatiques] européens de la France, a affirmé il y a quelques jours lors d’un point presse, le centriste Jean François Longeot, président de la commission de développement durable.
La ministre de la Transition énergétique a déploré lors de ce premier jour d’examen du texte, des reculs lors de la discussion générale, alors que la majorité sénatoriale a, au contraire, affirmé que la portée des dispositions avait été “rehaussée“ en commission.
Projet de loi "Climat-résilience" : le Sénat donne le coup d’envoi des débats en séance et veut relever les ambitions du texte https://t.co/usdEgWM2cc pic.twitter.com/A5P2yA4RNP
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Les principaux changements apportés au texte
Près de 700 amendements ont été adoptés en commission, qui durcissent ou au contraire adoucissent les mesures 👇https://t.co/7xH3yEUhNs
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Emmanuel Macron remettra les insignes de grand officier de la Légion d’honneur à Edouard Philippe, son ancien Premier ministre, ce mardi 15 juin, à 12h00, à l’Elysée. Initialement prévue en octobre 2020, la cérémonie avait été annulée à cause de l’épidémie de Covid-19. Il avait ensuite été question de la tenir à la mairie du Havre, mais les empêchements se sont multipliés. Enfin, la date du 22 mars avait été cochée. Ce sera finalement ce mardi, quasiment un an jour pour jour, après le départ de l’intéressé de Matignon.
Depuis 2008 et un décret de Nicolas Sarkozy, ce titre est automatiquement dû après deux ans passés à la tête du gouvernement. Edouard Philippe – qui est actuellement en promotion pour son livre Impressions et lignes claires – y est resté 3 ans, 1 mois et 18 jours.
L’ancien Premier ministre qui ambitionne de “porter des idées fortes dans la présidentielle“ selon un de ses proches, prononcera un discours, tout comme Emmanuel Macron. Les retrouvailles entre les deux ne doivent donner lieu à aucune image filmée, juste quelques photos, pour la postérité. Mais elles seront à coup sûr observées de près, tout comme le discours du chef de l’Etat. A ce titre, une question demeure encore : connaîtra-ton sa teneur ? Pas sûr. En novembre 2017, celui qui avait accompagné la remise de la grand-croix du mérite à Edouard Philippe était resté privé.
Outre ses proches, la liste des invités composée par l’ex-“PM“ comprend plusieurs ministres, dont ses amis transfuges, comme lui, des Républicains, les ministres de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu. Mais aussi les plus récents, comme le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le ministre de la Santé Olivier Véran, ou encore celui en charge des Relations avec le parlement, Marc Fesneau. Plusieurs personnalités politiques proches de l’ancien Premier ministre assisteront elles aussi à la cérémonie. Ce sera le cas de deux compagnons de route d’Édouard Philippe, l’eurodéputé LREM Gilles Boyer et le conseiller d’Emmanuel Macron Thierry Solère. Alain Juppé, ex-maire de Bordeaux et mentor de l’ancien chef du gouvernement, a été convié.
Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron le 2 juin dernier lors de son déplacement à Saint-Cirq-Lapopie dans le Lot, la vaccination contre le Covid-19 des jeunes est ouverte aux 12-17 ans en France, à partir de ce mardi 15 juin. Elle se fera en centre de vaccination et avec le vaccin Pfizer.
Elle “sera évidemment sur la base du volontariat avec l’accord des parents“ avait indiqué Olivier Véran le 2 juin. Tous les adolescents de 12 à 18 ans auront besoin de l’autorisation de leurs deux parents, comme l’a précisé sur Tf1 le ministre de la Santé.
Une attestation d’autorisation parentale a été publiée sur le site du ministère de la Santé. Sur celle-ci le ministère précise que la vaccination des mineurs nécessite l’autorisation des deux titulaires de l’autorité parentale. Un seul des deux parents peut venir accompagner le mineur le jour de la vaccination, mais il doit s’engager sur l’honneur à ce que l’autre parent ait donné son autorisation. Les conditions diffèrent pour les mineurs de 16 ans et plus souffrant d’une pathologie à très haut risque de forme grave de Covid-19. Dans ce cas, comme la vaccination est recommandée et le bénéficie individuel évalué favorablement pour le jeune enfant, la vaccination peut relever de l’autorisation d’un seul des deux titulaires de l’autorité parentale.
En Savoir Plus
Autorisation parentale vaccinationLa #vaccination contre le Covid sera ouverte des mardi aux 12-18 ans en centre de vaccination et avec le vaccin #Pfizer. Elle se fera sur la base du volontariat et avec l’autorisation des 2 parents. Voici l'attestation à télécharger pour vacciner son ado https://t.co/h9I0X32WfX pic.twitter.com/I5SrjtyNXA
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A l’initiative de la CGT-Santé, neuf organisations ( AMUF, APH, CGT, SNPI CFE-CGC, SUD, le printemps de la psychiatrie avec la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité) appellent à une journée de grève et de manifestations mardi 15 juin, dans les établissements du sanitaire, du médico-social et du social public et privé.
2021_05_18_tract_inter_cgt_fa_fsu_solidairesSi la question du pouvoir d’achat est au cœur de cette mobilisation, d’autres exigences essentielles touchant à l’emploi, au temps de travail, aux missions publiques feront partie intégrante de cette journée d’action unitaire, indiquent dans un communiqué les organisations mobilisées.
“Ensemble, nous exigeons l’ouverture de véritables négociations sur l’avenir de l’hôpital public et des établissements de Santé et d’Action Sociale comportant :
L’équité de traitement dans l’attribution des mesures salariales issues du protocole d’accord du Ségur de la santé, l’attribution immédiate des 183 euros pour l’ensemble du personnel des secteurs du médico-social et social associatif, ainsi que pour les établissements autonomes ;
La reconnaissance et la franche revalorisation générale des rémunérations et évolutions des carrières médicales et non médicales, se traduisant par une augmentation qui corresponde aux qualifications et responsabilités de ces métiers ;
Le recrutement immédiat de centaines de milliers de professionnels supplémentaires, un plan de formation pluridisciplinaire correspondant et l’ouverture immédiate d’un grand nombre de places d’étudiants dans les différentes écoles et facultés pour nos professions ;
L’arrêt des fermetures de services, d’établissements et des réouvertures de lits, de structures, partout où cela est nécessaire ;
Une gouvernance des hôpitaux, des établissements du sanitaire, du médico-social et du social plus ouverte aux personnels et aux usagers ;
L’égalité d’accès, d’accueil et de prise en charge de qualité pour la population sur tout le territoire ;
L’augmentation du budget consacré à l’hôpital et à nos établissements dans la loi de Financement de la Sécurité Sociale 2022.
Combien faudra-t-il de crises sanitaires, de professionnels qui jettent leurs blouses pour que le gvt change sa politique sociale et de santé ?
Neuf organisations de #santé appellent à une journée de grève et de manifestations mardi 15 juin.
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A Paris, un rassemblement aura lieu entre 12h et 14h devant Bercy. Des rassemblements sont organisés également dans de nombreuses villes de France.
L’appel à mobilisation pour cette même journée côté Fonction publique territoriale
Mardi 15 juin, le président Joe Biden, sera reçu en fin de matinée par le roi des Belges avant de participer à un sommet UE-USA avec le président du Conseil européen Charles Michel et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen. La dernière rencontre d’un président américain avec les dirigeants des institutions européennes à Bruxelles remonte à la visite de Donald Trump fin mai 2017.
La réunion doit durer deux heures. Le locataire de la Maison Blanche a indiqué qu’il ne participerait à la conférence de presse avec les présidents des deux institutions et quittera Bruxelles à 15 heures pour Genève pour rencontrer Vladimir Poutine.
Ce sommet “soulignera notre engagement en faveur d’un partenariat transatlantique fort, fondé sur des valeurs et des intérêts communs“, a souligné la Maison-Blanche dans un communiqué. Les trois présidents discuteront “d’un programme commun visant à assurer la sécurité sanitaire mondiale ; stimuler la reprise économique ; lutter contre le changement climatique ; renforcer la coopération numérique et commerciale ; consolider la démocratie et répondre aux préoccupations mutuelles en matière de politique étrangère“, a indiqué l’exécutif américain.
Ce sera leur premier tête-à-tête et sans doute le point culminant de la tournée européenne de Biden. “Le président américain rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine le 16 juin à Genève, en Suisse“, a annoncé la Maison Blanche, qui précise par ailleurs que cette rencontre ne se conclura pas par une conférence de presse commune. Seul Joe Biden prendra la parole à l’issue d’un entretien qui sera l’occasion d’“échanges francs et directs“, assure l’exécutif américain. Il s’agira de la première réunion de ce niveau entre les États-Unis et la Russie depuis le sommet Reagan-Gorbatchev de novembre 1985. Elle se tiendra dans le cadre majestueux du Parc La Grange surplombant le lac Léman.
Ce rendez-vous intervient dans un climat de vives tensions entre Washington et Moscou, sur fond d’échanges de sanctions et d’accusations. Le grand enjeu de cette rencontre sera de les faire baisser, d’essayer de trouver un moyen pour les deux pays de communiquer sereinement afin de pouvoir régler les conflits. L’attachée de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré que les deux dirigeants “discuteraient de toute la gamme des problèmes urgents, alors que nous cherchons à restaurer la prévisibilité et la stabilité des relations américano-russes“.
Biden-Poutine à Genève : un face à face sous haute tension
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Le président américain a toutefois marqué son intention de dire à son homologue russe “ce que je veux qu’il sache“ . Et répété son avertissement : “Nous ne cherchons pas à entrer en conflit avec la Russie“, a t-il déclaré le 10 juin au début de sa visite de huit jours en Europe. “Nous voulons une relation stable et prévisible … mais j’ai été clair: les États-Unis réagiront de manière robuste et significative si le gouvernement russe s’engage dans des activités préjudiciables.“
Lors d’un entretien à la chaîne américaine NBC News, Vladimir Poutine a pour sa part décrit son homologue américain comme un “carriériste“ ayant passé sa vie en politique, tandis que Donald Trump est, lui, décrit comme un “individu talentueux“ et “haut en couleur“. “J’ai grand espoir que, oui, il y ait certains avantages, certains inconvénients, mais qu’il n’y ait plus de manœuvres impulsives de la part du président américain en exercice“, a-t-il dit, selon une traduction fournie par NBC News. Le président russe se défend également d’être un “tueur“, contrairement aux affirmations de Biden.
Les sujets sur la table
Joe Biden a dit qu’il discuterait de “toutes les questions qui fâchent“. Car la raison même de cette rencontre, c’est la diplomatie. Ce sommet avec Poutine sera l’occasion de soulever directement auprès du dirigeant russe les inquiétudes des États-Unis concernant les cyberattaques émanant de la Russie et une foule d’autres questions : agression de Moscou contre l’Ukraine, droits humains et Navalny, face-à-face militaire en Ukraine, en Syrie ou dans l’Arctique…
Avant sa rencontre avec le président Joe Biden, mercredi à Genève, Vladimir Poutine nie l'existence de cyberattaques russes contre les Etats-Unis pic.twitter.com/kVP0RhS4ao
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 15, 2021
Rencontre à Genève le 16 juin: Biden et Poutine face à de nombreux sujets qui fâchent https://t.co/XgTvw6OpTU
— Tribune de Genève (@tdgch) June 8, 2021
Au menu des discussions également, l’interdiction par la Russie du groupe d’opposition d’Aleksei A. Navalny qualifié d’extrémiste par un tribunal russe mercredi 9 juin. La décision a accru les enjeux du sommet de Genève pour le président américain, qui a promis de repousser les violations des normes internationales par son homologue russe.
Cette réunion sera enfin aussi l’occasion de rappeler des deux côtés les lignes rouges à ne pas franchir. Côté russe, on ne veut voir l’Ukraine intégrer l’Otan sous aucun prétexte. Côté américain, on remerciera les Russes de ne plus réitérer les tentatives d’intrusion plus ou moins discrètes via des cyberattaques dans les affaires des États-Unis.
Suivant un avis du Haut conseil de santé publique, le Premier ministre a annoncé mercredi la fin du port du masque obligatoire en extérieur dès ce jeudi 17 juin. Celui-ci ne sera donc plus obligatoire “sauf dans certaines circonstances : quand on se regroupe, quand on se trouve dans un lieu bondé, des files d’attente, sur un marché ou encore dans les tribunes d’un stade“, a précisé Jean Castex. “Les arrêtés préfectoraux qui régissent le port du masque en extérieur vont modifiés dès aujourd’hui pour traduire cette nouvelle règle.
La mesure étendue aux cours d’école
Après avoir reçu un avis favorable de la Haute Autorité de santé (HAS), Matignon a indiqué mercredi 16 juin que le port du masque ne sera plus obligatoire dans les cours de récréation à partir de jeudi Le gouvernement est revenu sur sa décision initiale de considérer les cours d’écoles comme des espaces de “regroupement et de proximité“ et d’y maintenir l’obligation du port du masque.
Le port du masque ne sera finalement plus obligatoire dans les cours d'école à partir de jeudihttps://t.co/Zw2LVumKf1 pic.twitter.com/x9yGvh1NFV
— franceinfo (@franceinfo) June 17, 2021
Où le port du masque restera-t-il obligatoire ?
Outre dans les lieux clos, le port du masque restera obligatoire en extérieur dans certaines circonstances. Matignon n’a pas fixé à ce titre de liste exhaustive. Concrètement, l’obligation est maintenue dans toutes les situations où il n’est pas possible de maintenir une distanciation sociale entre les individus. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, est revenu ce jeudi sur le sujet, énonçant différentes situations dans lesquelles il faudra porter un masque en extérieur.
Après le Lot et la Drôme, Emmanuel Macron poursuit son tour de France des territoires. Le chef de l’état se rend ce jeudi 17 mai, dans la Somme, puis dans l’Aisne. Il sera accompagné de son épouse, Brigitte Macron et du comédien, Fabrice Luchini. Car ce déplacement est placé sous le thème de l’éducation et de la langue française. Le président de la république devrait annoncer que la lecture sera la prochaine grande cause nationale.
La lecture sera la prochaine grande cause nationale, plusieurs opérations lancéeshttps://t.co/uMSKPwvSLT pic.twitter.com/Wc3LkmnjPq
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Le programme de la visite
Le chef de l’état commencera sa visite à l’école élémentaire de Poix-de-Picardie, le village de sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès, qui fut directrice de cette école pendant 20 ans. Il y rencontrera des parents d’élèves pour échanger notamment sur l’impact de la crise sanitaire sur les enfants.
Le président de la République se rendra ensuite dans l’Aisne. D’abord à Chateau-Thierry, pour rendre hommage à Jean de la Fontaine, dont on célèbre les 400 ans. Emmanuel Macron échangera à nouveau avec des élèves de primaire, collège et lycée, autour de l’oeuvre de Jean de La Fontaine. A la fin de la journée, le président de la République se rendra à Villers-Cotterêts, sur les lieux du chantier du château de François 1er, qui deviendra la Cité internationale de la langue française.
Laissé à l’abandon, le château Renaissance de Villers-Cotterêts va renaître de ses cendres : @EmmanuelMacron a décidé de lui allouer 185 millions € pour le transformer en « cité internationale de la langue française ». Reportage à lire ici ➡️
https://t.co/xX7VCD75L4 pic.twitter.com/vjJHaEO3zq— Cédric Pietralunga (@CPietralunga) October 12, 2020
Emmanuel Macron se rend à Berlin ce vendredi 18 juin dans la soirée, pour pour une conférence de presse à 18h30 puis, un dîner de travail avec Angela Merkel. Il s’agira de la première visite d’un dirigeant étranger outre-Rhin depuis l’assouplissement des mesures sanitaires. Mais aussi de l’une des toutes dernières occasions pour les deux dirigeants de se retrouver face à face avant le terme du quatrième mandat de la chancelière allemande, qui “passera la main“ à la fin septembre. En quelque sorte, un dîner d’adieu.
Côté dossier, la réunion sera consacrée aux préparatifs du Conseil européen des 24 et 25 juin au cours duquel seront abordés, selon l’Elysée, la gestion européenne de la pandémie, le démarrage des plans de relance nationaux validés par la Commission européenne, les travaux visant à améliorer la gestion des flux migratoires et de l’asile ainsi que la nouvelle doctrine européenne de comportement vis-à-vis de la Russie et de la Turquie. Selon l’Elysée, les deux dirigeants devraient aussi évoquer “les projets communs entre la France et l’Allemagne devant permettre l’émergence de solutions européennes garantissant la souveraineté technologique de l’Europe“.
Emmanuel Macron à Berlin vendredi soir pour un dîner d'adieux avec Angela Merkel https://t.co/G56JukDLof pic.twitter.com/1Z5mr9yeKd
— Le JDD (@leJDD) June 17, 2021
“Emmanuel Macron voudra aussi saisir l’occasion de remercier personnellement la chancelière“ avec laquelle il a développé “une véritable complicité“, estime Frank Baasner, directeur de l’Institut franco-allemand de Ludwigsburg. “La relation avec M. Macron, qui partage un certain pragmatisme avec Mme Merkel, a certainement été bien meilleure“ qu’avec les trois autres présidents avec lesquels elle a travaillé, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, abonde Sabine von Oppeln, experte à la Freie Universität de Berlin.
Emmanuel Macron commémore ce vendredi le 81e anniversaire de l’appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle, en présence du dernier compagnon de la Libération, Hubert Germain, âgé de presque 101 ans, et du seul survivant du commando Kieffer, Léon Gautier, qui sera décoré.
Résistant de la première heure, parti à Londres fin juin 1940, Hubert Germain est le dernier compagnon de la Libération encore en vie. Un titre qui distingue les 1.038 hommes et femmes qui ont particulièrement oeuvré pour libérer la France de l’Allemagne nazie. Légionnaire pendant la Seconde Guerre mondiale, Hubert Germain a combattu en Syrie, en Libye où il a participé à la bataille de Bir Hakeim, en Égypte, en Italie, en Provence, dans les Vosges et en Alsace. Blessé et décoré par le général de Gaulle fin juin 1944 en Italie, le vétéran – aujourd’hui pensionnaire des Invalides – est le dernier survivant de l’ordre de la Libération créé par le chef de file de la France libre.
Célébration de l’appel du 18 juin : «L’ultime mission» du dernier compagnon de la Libération au côté de Macron https://t.co/QCIE1bgcaq via @le_Parisien
— Eric Vander Steen (@Eric_vds) June 13, 2021
Le chef de l’état, le Premier ministre, Jean Castex ainsi que plusieurs ministres assisteront à partir de 11 heures à la traditionnelle cérémonie militaire au mémorial du Mont Valérien, à Suresnes (Hauts-de-Seine), principal lieu d’exécution de résistants et d’otages en France par l’armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
Macron commémore l'appel du 18 juin au côté de deux illustres vétérans https://t.co/bgmTsh7Krt pic.twitter.com/sAfFmQbiSC
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