Joe Biden, se rendra vendredi 25 mars à Varsovie (Pologne) pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé dimanche la Maison-Blanche. Cette visite interviendra après le déplacement en Belgique du président américain, pour y rencontrer des dirigeants de l’OTAN, du G7 et de l’Union européenne.
#UkraineRussiaWar Joe Biden se rendra vendredi à Varsovie pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé la Maison-Blanche. Cette rencontre interviendra après sa visite à Bruxelles https://t.co/6LlhaiWLFd pic.twitter.com/s3LWrS4HUX
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 21, 2022
“Le président discutera de la manière dont les États-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l’homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine a créée“, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, dans un communiqué. “Ce voyage sera axé sur la poursuite du rassemblement du monde en soutien au peuple ukrainien et contre l’invasion de l’Ukraine par le président Poutine“, est-il précisé à propos de ce séjour en Europe. “Mais il n’est pas prévu d’aller en Ukraine“, a précisé Mme Psaki.
La vice-présidente américaine Kamala Harris avait déjà rencontré M. Duda à Varsovie début mars, tous deux condamnant l’action militaire de la Russie, notamment contre les civils. Cette entrevue s’était déroulée peu de temps après le rejet par Washington de l’offre polonaise d’envoyer des avions de combat MiG-29 en Ukraine via une base aérienne américaine.
Après un appel à la grève massivement suivi le 18 février dernier, l’intersyndicale de la RATP appelle à une nouvelle journée de grève, vendredi 25 mars, pour une revalorisation des salaires et afin de protester contre l’ouverture à la concurrence. Malgré ce qui avait été annoncé, une grève illimitée n’est pas ou plus mentionnée.
Le 25 Mars 2022,
Tous en grève pour défendre nos conditions de travail. Rendez-vous devant la maison de la RATP des 9h30 après nos piquets de grève. pic.twitter.com/2usMRZGnWo— actu-syndical-ratp (@actu_syndi_ratp) March 18, 2022
Une journée d’action pour les salaires
Pour FO-Groupe RATP, cette journée d’action doit se traduire par une augmentation de 90 à 100 euros net pour tous.“ Sans inflexion majeure de l’entreprise, le 25 mars marquera le début d’une action longue et dure pour le service public », prévient le syndicat.“ “L’entreprise annonce avoir clôturé les NAO [Négociations Annuelles Obligatoires] mais nous exigeons leur réouverture, l’investissement du personnel doit être reconnu à sa juste valeur“, prévient Laurent Djebali, secrétaire général de FO-Groupe RATP. D’autant que la RATP a annoncé le 4 mars un bénéfice net de 207 millions d’euros en 2021 et une hausse de l’intéressement. “C’est la preuve que l’exercice est en nette amélioration“, souligne-t-il.
SALAIRES 2022, LE COMPTE N’Y EST PAS ! https://t.co/38wIdGKIWk
— CGT-RATP (@CgtRatp) February 6, 2022
Une grève contre l’ouverture à la concurrence des transports publics franciliens
Le 25 mars, l’ensemble des syndicats du réseau de surface (bus et tramway) appellent aussi les agents à faire grève contre,“ l’ouverture à la concurrence des transports publics franciliens, qui fait craindre une dégradation des conditions de travail et une régression sociale“. Le réseau aujourd’hui exploité par la RATP sera découpé en douze lots de lignes soumis à des appels d’offres dans le cadre d’une délégation de service public. La RATP y postulera par le biais d’une filiale. L’intersyndicale se dit prête à un conflit très dur sur ce sujet. “La forme que doit prendre le mouvement et la question d’une grève illimitée sera discutée dans les prochaines semaines avec les salariés et non pas décrétée par les organisations syndicales au préalable“, prévient toutefois le secrétaire général de la CGT-RATP.
Les prévisions de trafic
Un trafic normal et quasi normal pour le métro et les RER A et B
Contrairement au 18 février, les métros circuleront quasi normalement : le trafic sera normal sur les lignes 1, 3, 3bis, 4, 5, 6, 7bis, 10, 11, 12, 14 tandis que de “légères perturbations“ impacteront les lignes 2, 7, 8, 9 et 13, indique la RATP. Le trafic sera également normal sur le RER A, l’interconnexion étant maintenue à Nanterre-Préfecture et sur le RER B où, de même, l’interconnexion est maintenue à Gare du Nord.
#greveratp Nouvelle journée de grève ce vendredi dans les transports parisiens. La #RATP prévoit un trafic :
🚇 normal sur le RER A et B et quasi normal dans le Métro.
🚊fortement perturbé en surface sur le réseau Bus et Tramway
Les prévisions complètes https://t.co/KwtUeqZtat pic.twitter.com/51VXvV5abr— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 24, 2022
De fortes perturbations en surface
Le trafic des bus et tramways sera en revanche fortement perturbé.
Tramways
🔴 Sur le réseau tram, trafic fortement perturbé avec : 1 tramway sur 2 ou sur 3 uniquement aux heures de pointe selon les lignes. Une information précise sera faite demain.
⚠️ La ligne #T8 sera fermée.— RATP Group (@RATPgroup) March 23, 2022
Circulation ligne entière :
- T3a en moyenne 2 tramway sur 3 : circulation de 6h00 à 11h00 et de 16h30 à 20h30 ;
- T5 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 5h30 à 10h (fermée après 10h) ;
- T6 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 6h30 à 21h00 ;
- T7 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 6h30 à 12h00 et de 15h30 à 22h30.
Circulation partielle
- T1 en moyenne 1 tramway sur 2 : Circulation uniquement entre Gare de Noisy et Gare de St Denis, de 6h00 à 11h00 et de 15h00 à 20h00 ;
- T2 en moyenne 1 tramway sur 3 : circulation uniquement entre Porte de Versailles et Puteaux, de de 6h00 à 22h00 ;
- T3b en moyenne 2 tramways sur 3 ; circulation uniquement entre Porte de Vincennes et Pantin, de 6h30 à 10h00 et de 16h00 à 20h00
Ligne fermée
T8 : aucun trafic
Bus
30% des lignes interrompues. Pour les lignes ouvertes, comptez en moyenne 1 bus sur 2 avec des variations selon les secteurs.
À la traine dans les sondages pour deux d’entre eux, trois des principaux candidats dans la course à l’Élysée abattront leurs carte en meeting ce dimanche 27 mars. A l’exception de Jean-Luc Mélenchon qui a choisi Marseille pour rassembler ses troupes, les chefs de file du parti Reconquête ! et des écologistes galvaniseront leurs soutiens dans la capitale.
Jean Luc Mélenchon sur les plages du Prado, à Marseille
Ils étaient 120.000, il y a dix ans, à assister sur les plages du Prado, à Marseille, au discours de Jean-Luc Mélenchon. Même ville, même endroit, le chef de file des Insoumis tentera de renouer avec pareille foule ce dimanche, après une démonstration de force il y a une semaine, place de la République à Paris. Rendez-vous est donné à 14 heures au rond-point du Prado, pour un rassemblement en plein air.
Candidat de gauche le mieux placé, en hausse dans les sondages ces dernières semaines, Mélenchon compte faire la différence dans la dernière ligne droite menant au 10 avril. Le candidat de la France Insoumise espère bien trouver “cinq points en trois semaines“, afin de se qualifier pour le second tour. Il sera l’invité de France 2, pour un duplex avant le meeting.
🔴 Ce dimanche 27 mars, rendez-vous pour le 13h de #France2 pour un duplex avant le meeting #MelenchonMarseille. pic.twitter.com/hmwlnnQvkx
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 26, 2022
Eric Zemmour à l’assaut du Trocadéro
Une fois que l’on a entamé la descente, est-il possible de remonter la pente ? Eric Zemmour tentera d’y répondre dimanche après-midi. En chute vertigineuse dans les sondages, le candidat de Reconquête espère faire mentir les lois de la physique et les tendances des baromètres et autres rolling électoraux, à 14 jours du premier tour.
🌀 Rolling Ifop-@Fiducial pour @ParisMatch, @LCI & @SudRadio
🚨 Le rendez-vous quotidien de la #presidentielleentempsreel#presidentielle20221⃣L’intention de vote au 1er tour
E. Macron : 28%
M. Le Pen : 20,5%
JL. Mélenchon : 14%Résultats complets ci-après pic.twitter.com/fISWaco1mW
— Ifop Opinion (@IfopOpinion) March 25, 2022
Comme deux candidats à la présidentielle avant lui, Nicolas Sarkozy en 2012, puis François Fillon en 2017, Zemmour s’approprie ce dimanche la place du Trocadéro à Paris, pour un meeting pensé comme celui de tous les superlatifs. Le leader parti Reconquête ! compte y réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes, pour une “démonstration de force“ aux allures de dernière cartouche. Le candidat d’extrême droite a donné rendez-vous à ses militants à 14 h sur cette place du XVIe arrondissement, où il interviendra vers 16 h pour un discours d’environ une heure, qui a fait l’objet de toutes les attentions.
Pour ce rassemblement à ciel ouvert, l’équipe de campagne voit les choses en grand : 45.000 inscrits selon le dernier décompte, près de 200 cars alloués, gros dispositif de sécurité, deux écrans de 15 mètres de chaque côté de la scène et 6 autres de 8 mètres installés autour de la place parisienne. À cela s’ajoute tout le volet animation. Le tout pour un budget estimé à environ un million d’euros. Au QG de Reconquête, le chorégraphe des meetings du Z, Olivier Ubéda, a échafaudé une mise en scène sur le thème de “l’esprit français“, imaginant le candidat face à la Tour Eiffel, surplombant un tsunami de drapeaux bleu blanc rouge.
À notre meeting historique du Trocadéro dimanche, toute la France est invitée, sauf les provocateurs d'extrême-droite, d'extrême-gauche et d'extrême-bêtise. D'avance, merci à eux d'aller voir ailleurs.
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) March 24, 2022
Yannick Jadot au Zénith de Paris
Crédité d’entre 5 et 7,5% dans les sondages, et distancé à gauche par Jean-Luc Mélenchon qui dépasse les 10%, Yannick Jadot a lui aussi choisi la capitale pour tenir ce dimanche ce qui ressemble à l’un de ses derniers meetings. Le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) donne rendez-vous à ses partisans à partir de 13h au Zénith de Paris.
J-2 avant le grand meeting de Yannick Jadot au Zenith de Paris !
Ce dimanche 27 mars à partir de 13h. On s'y retrouve ?
Inscriptions sur ce lien : https://t.co/ypKF9eVGRK pic.twitter.com/gkX9p8yLwA
— EELV (@EELV) March 25, 2022
Jadot qui espérait dépasser les 10 % dès janvier, veut y rassembler ce dimanche 5 000 participants pour dynamiser le finish de sa campagne. Objectif affiché par l’intéressé : battre le record du “plus gros meeting écologiste de France“ jusqu’ici détenu par Daniel Cohn-Bendit qui en avait rassemblé dans ce même lieu, 2 500 lors des Européennes de 2009.
PRÉSIDENTIELLE | Yannick Jadot veut remplir le Zénith de Paris pour enfin décoller
• En meeting ce dimanche, le candidat écologiste espère réaliser le plus gros rendez-vous militant jamais organisé par son parti. Et enfin imposer une dynamique
➡️ https://t.co/Njz8yeR3XH pic.twitter.com/CyL33iY38n
— Le Parisien (@le_Parisien) March 26, 2022
Le temps est venu d’accélérer. Emmanuel Macron renoue ce lundi avec la “campagne de terrain “ vantée par son entourage. Le président-candidat sera pour la première fois aujourd’hui au contact de Français, non pas dans le cadre d’un débat organisé, comme à Pau, il y a dix jours, mais bien dans la rue, une “déambulation“ étant au programme de son déplacement du jour à Dijon.
Ce déplacement en Côte d’Or doit, selon les termes d’un macroniste historique, “consacrer le ralliement“ du maire de Dijon, François Rebsamen, qui, a officialisé son soutien au président sortant le 5 mars dernier. Une initiative visant d’après le Parisien ce matin, à consolider la “jambe gauche“ de la Macronie, pour un second mandat. Le candidat sera également accompagné d’un fidèle parmi les fidèles, le sénateur de Côte-d’Or François Patriat. Lui aussi issu des rangs du PS.
Présidentielle : cette fois, Emmanuel Macron se lance dans le grand bain
➡️ https://t.co/KV7AJ0CZ6u pic.twitter.com/xOsuGTfN0h— Le Parisien | politique (@leparisien_pol) March 28, 2022
Sur le fond, le président-sortant abordera plutôt des thématiques de gauche, jugées trop peu ou mal traitées lors de sa conférence de presse programmatique, en particulier celle de l’éducation. Formation, apprentissage, emplois non pourvus et politique de la ville sont au programme des échanges, alors que c’est surtout la proposition pour le moins clivante du président-candidat de mieux rémunérer les profs qui travailleront plus qui a marqué les esprits jusqu’à présent.
Le programme
Déambulations, échanges avec des jeunes et des acteurs associatifs sur les thèmes de la jeunesse, de la formation professionnelle et de la politique de la ville, sont au menu de la journée. Le président-candidat commencera sa visite à midi au lycée polyvalent des Marcs d’Or de Dijon, spécialisé dans les métiers du bois, de la pierre, des travaux publics et du bâtiment. Après un déjeuner avec les lycéens, Emmanuel Macron prendra la direction en début d’après-midi de la Maison-Phare, un lieu associatif et culturel, situé dans le quartier de la Fontaine d’Ouche. Le président candidat y sera alors rejoint par le maire PS de Dijon, François Rebsamen. Après une déambulation dans le quartier, Emmanuel Macron visitera l’école Cuisine Mode d’emploi(s) du Chef Thierry Marx vers 18h.
La course à l’Elysée prend un nouveau tournant à partir de ce lundi, avec le début de la campagne officielle. Temps de parole, clips de campagne, propagande électorale… De nouvelles règles vont s’appliquer pour encadrer l’élection, selon les critères de l’Arcom. La campagne officielle commence le deuxième lundi précédant le premier tour, soit le 28 mars. Elle s’interrompt ensuite le vendredi 8 avril à minuit.
Des temps de parole strictement égaux
Le temps de parole des douze candidats à la présidentielle est désormais décompté selon le principe d’égalité stricte, chacun disposant du même temps d’antenne dans les médias. On passe ainsi du temps d’équité, calculé en fonction de la représentativité des candidats, à l’égalité stricte du temps de parole, quelle que soit les chance de l’emporter. En pratique, on “remet les compteurs à zéro“, et le poids politique des candidats n’entre plus en ligne de compte : la durée des interventions, comme les horaires de diffusion, doivent être les mêmes pour tous.
Dans la mesure où il est amené, de par ses fonctions, à s’exprimer sur la gestion du pays, le président de la République représente un cas à part en matière de comptabilisation du temps de parole. Ainsi, “les interventions qui relèvent de l’exercice de sa charge ne sont pas prises en compte“, explique l’Arcom. “Il en va de même des interventions qui relèvent de l’exercice de la présidence du Conseil de l’Union européenne“, ajoute l’autorité de régulation. Un tri d’autant plus délicat lors de cette Présidentielle 2022, alors que le chef de l’État est constamment sur le devant de la scène en tant que président en exercice de l’UE, en raison du conflit en Ukraine.
Diffusion des clips de campagne
Ce lundi débute également la diffusion des clips de campagne par les sociétés publiques (France Télévisions, Radio France et France Média Monde) explique la Cnil dans son rapport. Ces spots, notamment leur format, sont encadrés par un document d’une dizaine de pages édicté par l’Arcom. « Les émissions de la campagne électorale sont de deux types, rappelle le régulateur. Des émissions de petit format, d’une durée de 1 minute 30 secondes pour le premier tour du scrutin et de 2 minutes pour le second tour du scrutin ; Des émissions de grand format, d’une durée de 3 minutes 30 secondes pour le premier tour du scrutin et de 5 minutes pour le second tour du scrutin« . Et pas question pour les prétendants de dire ou faire n’importe quoi ! Il est interdit, par exemple, de ‘tourner en dérision d’autres candidats ou leurs représentants“, de “porter atteinte à l’ordre public ou à la sécurité des personnes et des biens“, de “tenir de propos interdits et punis par la loi ou portant atteinte à la dignité de la personne humaine, à l’honneur et à la considération d’autrui“…
Début de la campagne électorale
La propagande électorale des candidats est soumise à de nombreuses règles très précises avant leur validation par la commission nationale de contrôle. Les affiches, professions de foi et bulletins de vote des candidats doivent ainsi respecter des dimensions bien spécifiques. Par exemple, les affiches ne doivent pas dépasser 594 mm de large et 841 mm de hauteur. Les professions de foi et les bulletins de vote sont soumis à un grammage particulier, compris entre 70 et 80 grammes au mètre carré.
Installation des panneaux électoraux
Dès le 28 mars, les 12 affiches électorales des candidats vont être collées sur les emplacements réservés, mis en place par les mairies. Pour l’élection présidentielle, l’ordre d’affichage dépend du tirage au sort réalisé par le Conseil constitutionnel lors de l’établissement de la liste officielle des candidats. Cette liste publiée au Journal officielle 8 mars dernier, donne l’ordre suivant pour cette élection : Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan.
En Savoir Plus
#presidentielles2022 Dès ce lundi 28 mars, les règles évoluent pour les douze prétendants à l'Élysée. C'est désormais le temps de la campagne officielle. Temps de parole, clips de campagne, propagande électorale : ce qui change dès aujourd'hui https://t.co/yJSqfiFKdk pic.twitter.com/GDIkvBPJu0
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 28, 2022
Des délégations russe et ukrainienne vont se retrouver à partir de ce mardi en Turquie, à Istanbul, pour un nouveau round de négociations en présentiel, a annoncé dimanche David Arakhamia, un des négociateurs ukrainiens. “Lors de discussions aujourd’hui en visioconférence, il a été décidé de tenir le prochain round en présentiel en Turquie du 28 au 30 mars“, a-t-il précisé sur sa page Facebook. Une séance de négociations russo-ukrainiennes en présentiel avait déjà eu lieu le 10 mars en Turquie, à Antalya, entre les ministres des Affaires étrangères, sans déboucher sur des avancées concrètes.
#UkraineRussianWar Une nouvelle session de négociations entre l'Ukraine et la Russie débutera demain en Turquie, annonce David Arakhamia, député et négociateur ukrainien. Les discussions doivent durer jusqu'à mercredi, toujours selon cette source. pic.twitter.com/PxIeTVvGCD
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 27, 2022
La Russie et l’Ukraine ont toutes deux “des préoccupations légitimes“, a déclaré mardi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en accueillant les délégations de négociateurs des deux pays à Istanbul, les appelant à “mettre un terme à cette tragédie“.
Ce nouveau round de négociations a t-il des chances d’aboutir ? La question de la “neutralité“ de l’Ukraine, l’un des points centraux des discussions avec la Russie pour mettre fin au conflit, est “étudiée en profondeur“, a assuré Volodymyr Zelensky, dans une interview à des médias russes, dimanche. Une des clauses des négociations porte sur “les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre État“, a-t-il affirmé. “Nous sommes prêts à l’accepter“. Mais en contrepartie, le président ukrainien exige un référendum et des garanties de sécurité, accusant le président russe, Vladimir Poutine, et son entourage de faire “traîner les choses“. De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a temporisé, affirmant qu’il n’y avait pour l’heure pas d’ “avancées significatives“.
Zelensky prêt à discuter de la «neutralité» de l'Ukraine avec Moscou et d'un compromis sur le Donbass
Mais le président ukrainien a prévenu que ce point devra être soumis à référendum et qu'il faudra des garanties https://t.co/zakG1X7we6
— La Tribune (@LaTribune) March 28, 2022
À onze jours du premier tour, ils sont six candidats à la Présidentielle à avoir accepté de se prêter à l’exercice. Dans l’ordre d’apparition sur la scène, Fabien Roussel, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Jean Lassalle ont rendez-vous aujourd’hui à Besançon pour un “grand oral“ agricole, à l’invitation du Conseil de l’Agriculture française (FNSEA, Jeunes Agriculteurs et Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture). Chacun aura 10 minutes pour détailler sa “vision agricole du prochain quinquennat“. S’ensuivront une demi-heure de questions-réponses avec l’assistance composée de quelque 1 300 agriculteurs et représentants du monde rural.
Notre #GrandOagri démarre. Nous passons la parole aux candidats à la #Présidentielle2022. Suivez leur intervention dès maintenant sur 👉 https://t.co/KduzAWL5sR pic.twitter.com/CdWQOFL1VQ
— La FNSEA (@FNSEA) March 30, 2022
Également conviés, les autres candidats de gauche brilleront par leur absence : l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo ayant tous trois décliné l’invitation. Une partie de la gauche a fait “une croix sur la ruralité“, déclarait hier soir Ian Brossat, le directeur de campagne de Fabien Roussel. Côté écolo, on prétextait un agenda plein à craquer, affirmant n’être “pas fâché“ avec les agriculteurs. Pas sûr, toutefois, que la réciproque soit vraie.
Emmanuel Macron, mobilisé ce matin par un conseil de défense, a dû pour sa part annuler sa participation initialement prévue, confirmait hier le staff du président-candidat . Une vidéo a donc été tournée à la hâte, hier, au QG de campagne, par la FNSEA, afin d’être projetée aujourd’hui. Un conseiller du puissant syndicat agricole reconnaissait hier soir avoir fait une petite entorse au règlement “en raison du contexte de guerre“, les (autres) participants étant eux, conviés en chair et en os, sinon rien.
Au coeur des discussions devraient figurer en bonne place l’envolée des prix des matières premières, en raison de la situation internationale. Dans les colonnes du JDD hier, la patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, ne cachait pas son inquiétude, tout en adressant un avertissement amical aux prétendants à l’Elysée qui selon elle, “naviguent au gré des sondages“, sans se soucier de l’agriculture.
Christiane Lambert, de la FNSEA : « Il ne faut pas que les candidats naviguent au gré des sondages » https://t.co/U9KufclOJX pic.twitter.com/xPjjYj4ykd
— Le JDD (@leJDD) March 29, 2022
L’Union Européenne (UE) et la Chine tiennent ce vendredi en visioconférence leur 23e sommet bilatéral. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, accompagnés du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’entretiendront avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang, ainsi qu’avec le Président chinois, Xi Jinping.
“Ce 23e sommet UE-Chine, qui intervient cinq semaines après l’invasion de l’Ukraine, est évidemment dominé par le conflit“, comme l’expliquent expliquent Les Echos. “Il ne doit pas aboutir à de nouveaux accords ou partenariats concrets, mais faire passer des messages“.
Les Européens demandent à la Chine de se positionner face à la Russie https://t.co/ezpaudV2nq
— Les Echos (@LesEchos) April 1, 2022
Un sommet pour dissuader Pékin d’aider Moscou
“Les discussions devraient se concentrer sur la guerre en Ukraine“, indiquent les autorités européennes.“La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l’influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n’était pas l’objet initial du sommet, ça le devient nécessairement“, a indiqué mardi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. “Concrètement, il est essentiel de savoir si la Chine utilise son influence pour établir un cessez-le-feu, des corridors humanitaires“ ou, “si elle aide Moscou à contourner“ les sanctions, en augmentant ses achats d’hydrocarbures ou par une aide financière, explique un responsable européen.
Ukraine : un sommet UE-Chine pour dissuader Pékin d’aider Moscou https://t.co/VsvutE0hdQ – source/editor : EURACTIV France avec AFP
— EUwatch (@EUwatchers) April 1, 2022
Faire le point sur relations sino-européennes
On souhaite à Bruxelles échanger sur “l’impact négatif“ de l’invasion russe sur “les règles“ de l’ordre international, mais également sur les conséquences que font peser la crise sur la sécurité mondiale et l’économie. Les échanges seront en effet “largement consacrées à la crise en cours, qui constitue un handicap de plus dans les relations sino-européennes déjà fort compliquées”. La ratification d’un accord d’investissements signé fin 2020 entre l’UE et la Chine est en effet “aujourd’hui gelée par les sanctions de l’UE pour punir le recours au travail forcé dans la région chinoise du Xinjiang et les contre-sanctions de Pékin contre des parlementaires et chercheurs européens“. S’ajoute à ces dossiers “le conflit dû au blocage par la Chine des importations de Lituanie après l’ouverture d’une représentation taïwanaise dans ce pays“.
Les dirigeants de l’UE et de la Chine devraient également réexaminer le programme bilatéral global UE-Chine, y compris les relations commerciales, mises à mal pendant la pandémie de Covid, ainsi que le combat contre le réchauffement climatique ou les droits humains.
En Savoir Plus
🇪🇺🇨🇳Les discussions de ce sommet #UE – #Chine seront “largement consacrées à la crise en cours, qui constitue un handicap de plus dans les relations sino-européennes déjà fort compliquées”, écrivent @ArnaudVaulerin et @zhifanliu pour Libérationhttps://t.co/OeMXWb4ClC
— Toute l'Europe (@touteleurope) April 1, 2022
Nouvel grand oral en perspective ce vendredi pour Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Emmanuel Macron (LaREM), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Valérie Pécresse (LR), Philippe Poutou (NPA) et Fabien Roussel (PCF). A l’invitation d’une vingtaine d’organisations (Singa, Ashoka, Causons, Collectif Insertion Réfugiés, Cuistots migrateurs…), sept des candidats à la Présidentielle viendront partager leurs visions sur la liberté de circulation, l’asile, l’accueil et l’inclusion, au musée de l’Histoire de l’immigration, à Paris.
Chaque prétendant à l’Élysée sera interrogé pendant vingt minutes sur le droit international, européen ou national protégeant les personnes réfugiées et la garantie de son respect par l’État, ainsi que sur l’accueil des réfugiés et les moyens d’assurer leur inclusion économique et sociale. L’audition sera diffusée en direct sur le compte Twitter de Loopsider à partir de 14 heures.
#Migrations & #inclusion : découvrez la position des candidats à l’élection présidentielle lors d’une #audition exclusive que nous organisons avec 20 acteurs engagés, vendredi 1er avril à partir de 14h sur le Twitter de @Loopsidernews
> Plus d’infos : https://t.co/WIZiAigYrO pic.twitter.com/CZPwusMyRK— Loopsider (@Loopsidernews) March 29, 2022
Après avoir été contraint d’annuler celui de Marseille prévu début mars en raison de la guerre en Ukraine, le président sortant tiendra son premier meeting de campagne le samedi 2 avril à partir de 14 h 30 à La Défense Arena, la la plus grande salle d’Europe, avec quelque 40000 places.
#Presidentielle2022 Le premier grand meeting du candidat, président, Emmanuel Macron, se tiendra le samedi 2 avril à Paris à La Défense Arena.
📱🖥 💻Inscription [⚠️obligatoire pour participer] https://t.co/ZhFpz9Ikq8 pic.twitter.com/Y4cbYds6nM— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 23, 2022
Tout ce que la macronie compte d’élus a été encouragé à faire du rabattage pour s’assurer que la salle, qui peut contenir jusqu’à 40 000 personnes, soit bien remplie. Les adhérents du parti, eux aussi, ont été invités à faire venir du monde, promettant aux 400 plus performants des lots allant d’un “moment privilégié et unique“ à l’issue du meeting à une photo dédicacée du candidat.
“Ce que je voudrais, c’est pas une écriture de meeting, je voudrais plus un effet d’événement sportif, un truc plus charnel“, entend-t-on glisser le président candidat avec un pointe de gourmandise à ses équipes — scénographe et autres plumes — dans un échange censément capté à la volée dans une vidéo de découverte de l’enceinte de la Défense Arena.