L’agenda politique

Mar
28
lun
Présidentielle : début de la campagne officielle @ France
Mar 28 Jour entier

La course à l’Elysée prend un nouveau tournant à partir de ce lundi, avec le début de la campagne officielle. Temps de parole, clips de campagne, propagande électorale… De nouvelles règles vont s’appliquer pour encadrer l’élection, selon les critères de l’Arcom. La campagne officielle commence le deuxième lundi précédant le premier tour, soit le 28 mars. Elle s’interrompt ensuite le vendredi 8 avril à minuit.

Des temps de parole strictement égaux

Le temps de parole des douze candidats à la présidentielle est désormais décompté selon le principe d’égalité stricte, chacun disposant du même temps d’antenne dans les médias. On passe ainsi du temps d’équité, calculé en fonction de la représentativité des candidats, à l’égalité stricte du temps de parole, quelle que soit les chance de l’emporter. En pratique, on “remet les compteurs à zéro“, et le poids politique des candidats n’entre plus en ligne de compte : la durée des interventions, comme les horaires de diffusion, doivent être les mêmes pour tous.

Dans la mesure où il est amené, de par ses fonctions, à s’exprimer sur la gestion du pays, le président de la République représente un cas à part en matière de comptabilisation du temps de parole. Ainsi, “les interventions qui relèvent de l’exercice de sa charge ne sont pas prises en compte“, explique l’Arcom. “Il en va de même des interventions qui relèvent de l’exercice de la présidence du Conseil de l’Union européenne“, ajoute l’autorité de régulation. Un tri d’autant plus délicat lors de cette Présidentielle 2022, alors que le chef de l’État est constamment sur le devant de la scène en tant que président en exercice de l’UE, en raison du conflit en Ukraine.

Diffusion des clips de campagne

Ce lundi débute également la diffusion des clips de campagne par les sociétés publiques (France Télévisions, Radio France et France Média Monde) explique la Cnil dans son rapport. Ces spots, notamment leur format, sont encadrés par un document d’une dizaine de pages édicté par l’Arcom. « Les émissions de la campagne électorale sont de deux types, rappelle le régulateur. Des émissions de petit format, d’une durée de 1 minute 30 secondes pour le premier tour du scrutin et de 2 minutes pour le second tour du scrutin ; Des émissions de grand format, d’une durée de 3 minutes 30 secondes pour le premier tour du scrutin et de 5 minutes pour le second tour du scrutin« . Et pas question pour les prétendants de dire ou faire n’importe quoi ! Il est interdit, par exemple, de ‘tourner en dérision d’autres candidats ou leurs représentants“, de “porter atteinte à l’ordre public ou à la sécurité des personnes et des biens“, de “tenir de propos interdits et punis par la loi ou portant atteinte à la dignité de la personne humaine, à l’honneur et à la considération d’autrui“

Début de la campagne électorale

La propagande électorale des candidats est soumise à de nombreuses règles très précises avant leur validation par la commission nationale de contrôle. Les affiches, professions de foi et bulletins de vote des candidats doivent ainsi respecter des dimensions bien spécifiques. Par exemple, les affiches ne doivent pas dépasser 594 mm de large et 841 mm de hauteur. Les professions de foi et les bulletins de vote sont soumis à un grammage particulier, compris entre 70 et 80 grammes au mètre carré.

Installation des panneaux électoraux

Dès le 28 mars, les 12 affiches électorales des candidats vont être collées sur les emplacements réservés, mis en place par les mairies. Pour l’élection présidentielle, l’ordre d’affichage dépend du tirage au sort réalisé par le Conseil constitutionnel lors de l’établissement de la liste officielle des candidats. Cette liste publiée au Journal officielle 8 mars dernier, donne l’ordre suivant pour cette élection : Nathalie Arthaud, Fabien Roussel, Emmanuel Macron, Jean Lassalle, Marine Le Pen, Eric Zemmour, Jean-Luc Mélenchon, Anne Hidalgo, Yannick Jadot, Valérie Pécresse, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan.

En Savoir Plus

 

Mar
29
mar
Nouveau round de négociations en Ukraine @ Istanbul
Mar 29 Jour entier

Des délégations russe et ukrainienne vont se retrouver à partir de ce mardi en Turquie, à Istanbul, pour un nouveau round de négociations en présentiel, a annoncé dimanche David Arakhamia, un des négociateurs ukrainiens. “Lors de discussions aujourd’hui en visioconférence, il a été décidé de tenir le prochain round en présentiel en Turquie du 28 au 30 mars“, a-t-il précisé sur sa page Facebook. Une séance de négociations russo-ukrainiennes en présentiel avait déjà eu lieu le 10 mars en Turquie, à Antalya, entre les ministres des Affaires étrangères, sans déboucher sur des avancées concrètes.

La Russie et l’Ukraine ont toutes deux “des préoccupations légitimes“, a déclaré mardi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en accueillant les délégations de négociateurs des deux pays à Istanbul, les appelant à “mettre un terme à cette tragédie“. 

Ce nouveau round de négociations a t-il des chances d’aboutir ? La question de la “neutralité“ de l’Ukraine, l’un des points centraux des discussions avec la Russie pour mettre fin au conflit, est “étudiée en profondeur“, a assuré Volodymyr Zelensky, dans une interview à des médias russes, dimanche. Une des clauses des négociations porte sur “les garanties de sécurité et la neutralité, le statut dénucléarisé de notre État“, a-t-il affirmé. “Nous sommes prêts à l’accepter“. Mais en contrepartie, le président ukrainien exige un référendum et des garanties de sécurité, accusant le président russe, Vladimir Poutine, et son entourage de faire “traîner les choses“. De son côté, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a temporisé, affirmant qu’il n’y avait pour l’heure pas d’ “avancées significatives“.

Mar
30
mer
Grand oral agricole de six candidats à la Présidentielle @ Besançon
Mar 30 Jour entier

À onze jours du premier tour, ils sont six candidats à la Présidentielle à avoir accepté de se prêter à l’exercice. Dans l’ordre d’apparition sur la scène, Fabien Roussel, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Jean Lassalle ont rendez-vous aujourd’hui à Besançon pour un “grand oral“ agricole, à l’invitation du Conseil de l’Agriculture française (FNSEA, Jeunes Agriculteurs et Assemblée permanente des Chambres d’Agriculture). Chacun aura 10 minutes pour détailler sa “vision agricole du prochain quinquennat“. S’ensuivront une demi-heure de questions-réponses avec l’assistance composée de quelque 1 300 agriculteurs et représentants du monde rural.

Également conviés, les autres candidats de gauche brilleront par leur absence : l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l’écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo ayant tous trois décliné l’invitation. Une partie de la gauche a fait “une croix sur la ruralité“, déclarait hier soir Ian Brossat, le directeur de campagne de Fabien Roussel. Côté écolo, on prétextait un agenda plein à craquer, affirmant n’être “pas fâché“ avec les agriculteurs. Pas sûr, toutefois, que la réciproque soit vraie.

Emmanuel Macron, mobilisé ce matin par un conseil de défense, a dû pour sa part annuler sa participation initialement prévue, confirmait hier le staff du président-candidat . Une vidéo a donc été tournée à la hâte, hier, au QG de campagne, par la FNSEA, afin d’être projetée aujourd’hui. Un conseiller du puissant syndicat agricole reconnaissait hier soir avoir fait une petite entorse au règlement “en raison du contexte de guerre“, les (autres) participants étant eux, conviés en chair et en os, sinon rien.

Au coeur des discussions devraient figurer en bonne place l’envolée des prix des matières premières, en raison de la situation internationale. Dans les colonnes du JDD hier, la patronne de la FNSEA, Christiane Lambert, ne cachait pas son inquiétude, tout en adressant un avertissement amical aux prétendants à l’Elysée qui selon elle, “naviguent au gré des sondages“, sans se soucier de l’agriculture.

 

Avr
1
ven
23e sommet UE-Chine @ Virtuel
Avr 1 Jour entier

L’Union Européenne (UE) et la Chine tiennent ce vendredi en visioconférence leur 23e sommet bilatéral. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, accompagnés du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’entretiendront avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang, ainsi qu’avec le Président chinois, Xi Jinping.

Ce 23e sommet UE-Chine, qui intervient cinq semaines après l’invasion de l’Ukraine, est évidemment dominé par le conflit“, comme l’expliquent expliquent Les Echos. “Il ne doit pas aboutir à de nouveaux accords ou partenariats concrets, mais faire passer des messages“.

Un sommet pour dissuader Pékin d’aider Moscou

“Les discussions devraient se concentrer sur la guerre en Ukraine“, indiquent les autorités européennes.La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l’influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n’était pas l’objet initial du sommet, ça le devient nécessairement“, a indiqué mardi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. “Concrètement, il est essentiel de savoir si la Chine utilise son influence pour établir un cessez-le-feu, des corridors humanitaires“ ou, “si elle aide Moscou à contourner“ les sanctions, en augmentant ses achats d’hydrocarbures ou par une aide financière, explique un responsable européen.

Faire le point sur relations sino-européennes

On souhaite à Bruxelles échanger sur “l’impact négatif“ de l’invasion russe sur “les règles“ de l’ordre international, mais également sur les conséquences que font peser la crise sur la sécurité mondiale et l’économie. Les échanges seront en effet “largement consacrées à la crise en cours, qui constitue un handicap de plus dans les relations sino-européennes déjà fort compliquées”. La ratification d’un accord d’investissements signé fin 2020 entre l’UE et la Chine est en effet “aujourd’hui gelée par les sanctions de l’UE pour punir le recours au travail forcé dans la région chinoise du Xinjiang et les contre-sanctions de Pékin contre des parlementaires et chercheurs européens“. S’ajoute à ces dossiers “le conflit dû au blocage par la Chine des importations de Lituanie après l’ouverture d’une représentation taïwanaise dans ce pays“.

Les dirigeants de l’UE et de la Chine devraient également réexaminer le programme bilatéral global UE-Chine, y compris les relations commerciales, mises à mal pendant la pandémie de Covid, ainsi que le combat contre le réchauffement climatique ou les droits humains.

En Savoir Plus

 

Présidentielle : 7 candidats auditionnés sur les migrations @ Musée de l’Histoire de l’immigration
Avr 1 Jour entier

Nouvel grand oral en perspective ce vendredi pour Anne Hidalgo (PS), Yannick Jadot (EELV), Emmanuel Macron (LaREM), Jean-Luc Mélenchon (LFI), Valérie Pécresse (LR), Philippe Poutou (NPA) et Fabien Roussel (PCF).  A l’invitation d’une vingtaine d’organisations (Singa, Ashoka, Causons, Collectif Insertion Réfugiés, Cuistots migrateurs…), sept des candidats à la Présidentielle viendront partager leurs visions sur la liberté de circulation, l’asile, l’accueil et l’inclusion, au musée de l’Histoire de l’immigration, à Paris.

Chaque prétendant à l’Élysée sera interrogé pendant vingt minutes sur le droit international, européen ou national protégeant les personnes réfugiées et la garantie de son respect par l’État, ainsi que sur l’accueil des réfugiés et les moyens d’assurer leur inclusion économique et sociale. L’audition sera diffusée en direct sur le compte Twitter de Loopsider à partir de 14 heures.

Avr
2
sam
Meeting d’Emmanuel Macron à la Défense Arena @ Arena Défense
Avr 2 Jour entier

Après avoir été contraint d’annuler celui de Marseille prévu début mars en raison de la guerre en Ukraine, le président sortant tiendra son premier meeting de campagne le samedi 2 avril à partir de 14 h 30 à La Défense Arena, la  la plus grande  salle d’Europe, avec quelque 40000 places.

Tout ce que la macronie compte d’élus a été encouragé à faire du rabattage pour s’assurer que la salle, qui peut contenir jusqu’à 40 000 personnes, soit bien remplie. Les adhérents du parti, eux aussi, ont été invités à faire venir du monde, promettant aux 400 plus performants des lots allant d’un “moment privilégié et unique“ à l’issue du meeting à une photo dédicacée du candidat.

Ce que je voudrais, c’est pas une écriture de meeting, je voudrais plus un effet d’événement sportif, un truc plus charnel“, entend-t-on glisser le président candidat avec un pointe de gourmandise à ses équipes — scénographe et autres plumes — dans un échange censément capté à la volée dans une vidéo de découverte de l’enceinte de la Défense Arena.

Avr
5
mar
Présidentielle : le candidat Macron dans le Finistère @ Spézet
Avr 5 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu ce mardi sur les terres de Richard Ferrand, à Spézet, dans le Finistère. En 2016, le député finistérien et président de l’Assemblée nationale, faisait partie de l’un de ses tout premiers soutiens.

L’arrivée du président candidat dans cette ville de 15 000 habitants est prévue à 12h. Il s‘ adressera aux habitants et aux élus bretons sur la place de Spézet, où il sera accueilli par Richard Ferrand, député du Finistère et Guy Citérin, maire de Spézet. Une prise de parole du Président est programmée à 12 h 45. Elle sera suivie d’un grand buffet républicain, à 13 h 15, qui devrait se prolonger jusqu’aux alentours de 15 h.

À l‘ occasion de cette prise de parole pendant laquelle il évoquera l’Europe, il est prévu que le candidat à sa réélection rappelle son attachement à la Bretagne et fasse la revue des engagements pris en 2018, comme la mise en œuvre de la 2×2 voies de la section finistérienne de la RN164.

Présidentielle : Mélenchon en hologramme dans 12 villes de France @ Grand Palais de Lille
Avr 5 Jour entier

A cinq jours du premier tour de l’élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon fait de nouveau appel à son don d’ubiquité. C’est en effet le grand soir pour les insoumis, qui rééditent leur pirouette technologique de 2017 — devenue depuis une marque de fabrique, avec le retour des hologrammes, qui n’en sont-pas-vraiment, en direct et en simultané dans douze villes de France.

Cette année, le leader des Insoumis sera physiquement au Grand Palais de Lille (Nord) pour un meeting, à partir de 19h30, mais également dans onze autres villes : Albertville, Besançon, Le Havre, Metz, Montluçon, Narbonne, Nice, Pau, Poitiers, Trappes et Vannes, avec des lieutenants comme chauffeurs de salle. Soit cinq villes de plus qu’il y a cinq ans. La France Insoumise (LFI) a veillé à quadriller le territoire selon le principe suivant : qu’il y ait un meeting à moins de 250 kilomètres — soit grosso modo deux heures de voiture — que l’on habite au fin fond du Vercors ou dans la pointe du Finistère.

Hier, Jean Luc Mélenchon avait sa tête des bons jours, “reboosté à 300%“ par son meeting toulousain de dimanche. Il faut dire que le dernier baromètre d’Harris, publiée hier soir, donne une progression de deux points pour le patron de LFI qui se hisse à 17% des intentions de vote. “Ça prend la tournure d’un mouchoir de poche” déclare d’ailleurs le candidat lui-même dans Libé, ce matin.  “La campagne a recommencé aujourd’hui, il y a désormais trois candidats en lice“. Comprenez : Le Pen et Macron n’ont qu’à bien se tenir…“, déclarait hier à Playbook, un proche du candidat.

Reste toutefois un problème de taille,  dont l’ampleur n’a pas échappé aux plus lucides des insoumis : “Si les abstentionnistes ne se mobilisent pas… on n’est pas au second tour“. Crainte confirmée par la dernière étude de l’institut Ipsos, publiée hier, et qui a radiographié le phénomène. Dimanche, l’abstention pourrait ainsi être 7 points au-dessus de celle enregistrée en 2017 et toucher 43% des jeunes entre 25 et 34 ans, un électorat justement plutôt favorable au candidat insoumis, pointait hier matin la Fondation Jean Jaurès dans sa dernière enquête.

Avr
6
mer
Guerre en Ukraine : les 27 discutent d’une cinquième vague de sanctions contre la Russie @ Bruxelles
Avr 6 Jour entier

Les ambassadeurs des 27 pays membres de l’UE ont rendez-vous ce mercredi 6 avril pour approuver un nouveau et cinquième train de sanctions contre la Russie, proposé hier par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Pour l’heure et à ce stade, l’Union Européenne n’interdira pas les importations de pétrole russe. Et ce, malgré la pression de l’Ukraine et de plusieurs pays d’Europe de l’Est, qui s’est fortement accentuée ces derniers jours après les atrocités sur des civils découvertes dans la banlieue de Kiev, notamment à Boutcha.

L’exécutif européen a détaillé hier les mesures composant ce cinquième train de sanctions. Les décisions  pourraient être finalisées lundi lors d’une réunion des ministres des Affaires étrangères à Luxembourg.

Les propositions de la Commission

Les propositions de la Commission, pour un montant avoisinant les 20 milliards d’euros, visent essentiellement :

  • les importations de charbon russe,
  • de nouvelles banques,
  • une interdiction pour les navires russes de délivrer leurs marchandises dans les ports de l’Union européenne,
  • des restrictions supplémentaires sur l’importation de bois et de ciment,
  • l’ajout d’autres personnalités liées au Kremlin dont les biens en Europe pourraient être gelés ou saisis avec interdiction de voyager sur le sol européen.

Au rayon énergies, Bruxelles se contentera pour l’heure de renoncer au charbon, bien que celui-ci ne représente qu’une infime partie des importations européennes de “combustibles minéraux“ en provenance de Russie, qui ont atteint 98,9 milliards d’euros en 2021. L’interdiction ne s’appliquera en outre qu’aux nouveaux contrats, d’après un document obtenu par Politico.

Dans le détail, les livraisons de charbon russe, qui représentent environ 4 milliards d’euros par an, seront progressivement supprimées des importations énergétiques de l’Union. Les navires et camions russes seront interdits d’entrée dans l’UE — exception faite des navires du secteur de l’énergie, bien sûr — et des sanctions plus sévères seront imposées à quatre grandes banques russes, qui seront totalement coupées des marchés.

Si un embargo sur les importations gazières à 27 semble aujourd’hui plus difficile à atteindre encore que sur le pétrole, notamment du fait de la dépendance allemande, les trois pays baltes ont annoncé le mettre en place samedi, estimant que ces importations finançaient l’effort de guerre russe.

Un nouveau paquet de mesures qui ne signe pas la fin des ambitions de l’UE en matière de sanctions, a précisé hier Madame Von der Leyen. “Nous travaillons également sur des sanctions supplémentaires, y compris sur les importations de pétrole, et réfléchissons à certaines idées des États membres, comme des taxes ou des canaux de paiement spécifiques tels qu’un compte séquestre », a indiqué mardi la présidente de la commission européenne.

Dans la foulée, à Bruxelles, un nouveau sommet réunira mercredi et jeudi les ministres des Affaires étrangères de l’Otan, sur une aide militaire renforcée à l’Ukraine.

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Avr
7
jeu
Présidentielle : derniers meetings avant le 1er tour @ France
Avr 7 Jour entier

C’est l’heure du “rush“ et des derniers grands meetings pour les candidats avant le premier tour de l’élection présidentielle, dimanche 10 avril. En cette veille de fin de la campagne officielle, plusieurs d’entre eux tiennent ce jeudi un dernier rassemblement.

La candidate du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen, classée deuxième dans les enquêtes d’opinion, sera au parc des expositions de Perpignan, fief de Louis Aliot, vice-président du RN et porte-parole de sa campagne.

Distancé dans les sondages, Éric Zemmour (Reconquête !)  occupera, lui, le Palais des Sports de Paris pour un meeting consacré à la jeunesse.

De son côté, le candidat écologiste, Yannick Jadot, a choisi à Nantes pour son dernier “meeting du climat“.

Le candidat communiste, le Nordiste Fabien Roussel, investira, lui, le Zénith de Lille.

Quant à Philippe Poutou, du Nouveau Parti anticapitaliste, il prendra la parole à Toulouse.