À J-185 de la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, Emmanuel Macron présente ce mardi 23 janvier à 16h15 ses voeux aux acteurs du sport. Le Président souhaite adresser un “message de confiance et de détermination“ à l’ensemble des acteurs engagés dans l’aventure olympique et paralympique, depuis la grande halle Maigrot de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (lNSEP). Le président sera accompagné lors de ce déplacement, de la ministre de l’Education nationale, Amélie Oudéa-Castera, engluée dans une série de polémiques.
Après avoir rencontré l’équipe de France de judo, le chef adressera ainsi un “message d’encouragement“ et de “soutien massif au nom de la nation“ à l’ensemble des athlètes qui se préparent pour les Jeux. Il va “délivrer le souffle et l’énergie de la Nation derrière nos sportifs de haut niveau et derrière cette équipe de France de l’organisation, en leur rappelant que nous serons prêts, et que nous le sommes d’ailleurs sur bien des aspects, et qu’il faut garder toute la détermination nécessaire pour poursuivre sur les aspects sur lesquels nous ne le serions pas encore“, indique un conseiller. Le chef de l’État devrait souligner à ce titre “la détermination à ce que l’ambition fixée soit au rendez-vous“, grâce à la “pleine mobilisation des acteurs“, en particulier sur le sujet de la sécurité qui “fait l’objet d’une préparation méticuleuse“, mais aussi des transports et de l’accessibilité.
Emmanuel Macron ne manquera pas également de rappeler l’objectif de figurer durablement dans le top 5 des nations au classement des médailles, alors que plusieurs études, notamment de l’Institut américain Gracenote, montrent que l’objectif est “atteignable“ lors de ces olympiades.
Un millier d’invités
Un millier de personnes ont été invitées pour cette cérémonie inédite, dont environ 500 sportifs de haut niveau, pensionnaires notamment à l’Insep. L’Elysée a confirmé la présence notamment de la boxeuse Estelle Mossely, des judokates Shirine Boukli et Romane Dicko ou encore du spécialiste du saut en longueur Jules Pommery. Invitée comme les autres ambassadeurs de la grande cause nationale 2024 autour de l’activité physique et sportive, l’ex-athlète Marie-José Pérec sera également présente. La présidence a également convié les égéries de la campagne de promotion de la France « Make it Iconic« , dont la star du ballon rond Kylian Mbappé, dont la présence à cette heure n’a pas été confirmée.
Ont également été conviés à la cérémonie, des membres du comité d’organisation, des collectivités hôtes, des services de l’État, des ouvriers mobilisés sur les chantiers, des institutions sportives. Mais également des représentants des programmes de l’État : des écoles labélisées Génération 2024 qui déploient les 30 minutes d’activité physique par jour, des collèges bénéficiant de deux heures de sport supplémentaires, des jeunes utilisateurs du pass sport.
Huit jours après que Donald Trump ait largement battu ses rivaux républicains dans les caucus de l’Iowa , le New Hampshire accueille ce mardi 23 janvier les premières primaires de la course à l’investiture présidentielle américaine de 2024. L’ancien président américain donné grand favori, y affronte son ancienne ambassadrice à l’ONU, Nikki Haley. Après l’annonce dimanche soir par le gouverneur de Floride, Ron DeSantis de la suspension de sa campagne, cette première primaire sera finalement un duel.
Deux jours avant la primaire cruciale du New Hampshire #NewHampshirePrimary, le gouverneur de Floride #RonDeSantis a annoncé dimanche son retrait de la course à l’investiture républicaine et son ralliement à Donald Trump, au détriment de la principale opposante de l'ex président… pic.twitter.com/zspRlUSfuq
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2024
Comment se déroulent la primaire du New Hampshire ?
Contrairement aux caucus de l’Iowa il y a huit jours, il s’agit de simples primaires organisées par l’État sur des sites de vote réguliers. Il n’y a pas de vote anticipé et le vote par correspondance est limité aux véritables “bulletins de vote par correspondance“ pour lesquels un motif est requis. Tous les bulletins de vote par correspondance doivent être reçus le jour des primaires. Les bureaux de vote ouvriront à des heures variables dans tout l’État, mais au plus tard à 11 h 00 heure de l’Est (17 heures en France) et doivent rester ouverts au moins jusqu’à 19h00 HNE (1 heure du matin en France).
La primaire du New Hampshire en chiffres
- Nombre de lieux de vote : 309
- Nombre de travailleurs électoraux primaires : plus de 6 000
- Nombre de républicains inscrits : 267 768
- Nombre de démocrates inscrits : 261 254
- Nombre d’indépendants inscrits/“ Non déclarés“ : 344 335
- Total des électeurs inscrits : 873 357
- Participation républicaine attendue : 322 000
- Participation démocrate attendue : 88 000
Combien de délégués sont en jeu ?
Les primaires du New Hampshire et leurs résultats font l’objet d’un examen minutieux, car elles sont les premières d’une longue liste, mais il n’y a que relativement peu de délégués en jeu. Du côté républicain, 22 délégués à la Convention nationale républicaine sont à gagner et seront attribués au prorata. Bien que cela ne représente qu’une infime partie des 1 215 délégués nécessaires pour décrocher la nomination, l’État a traditionnellement joué un rôle important dans le processus de nomination en raison de sa première place dans le calendrier. Pour les démocrates, 33 délégués seront envoyés à la Convention nationale démocrate depuis le New Hampshire, mais leur vote ne sera pas limité par les résultats des primaires après un différend sur le calendrier du vote. Cela signifie que les primaires du New Hampshire serviront uniquement de baromètre du soutien aux démocrates dans la course.
Qui peut voter à la primaire du New Hampshire ?
Les Républicains et les Démocrates inscrits votent à leurs propres primaires. Lors d’un événement de campagne à Portsmouth le mercredi 17 janvier, Donald Trump a faussement affirmé que les lois du New Hampshire “autorisent les démocrates à voter à la primaire républicaine“. Une affirmation fausse : les démocrates inscrits ne peuvent pas participer à la primaire du GOP du New Hampshire. Seuls les républicains et les indépendants peuvent voter lors de la compétition républicaine. Les autorités républicaines prédisent une importante participation : au moins 300.000 électeurs sont attendus sur les 900.000 que compte l’État. “Nous nous attendons à un record ou à un quasi-record“, a déclaré Chris Ager, président du GOP dans le New Hampshire, au New York Times.
Pourquoi la primaire du New Hampshire est-elle importante ?
#NewHampshirePrimary Organisée ce mardi dans l'État du New Hampshire, le même jour que celle des républicains, la primaire démocrate présente une curiosité : Joe Biden n’y figure pas et et aucun délégué à la convention d’août qui investira le candidat du parti, ne sera désigné… pic.twitter.com/kcliAHiMGQ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 23, 2024
Quelles sont les tendances ?
Donald Trump est clairement le favori et détient 50 % du soutien parmi les électeurs républicains probables des primaires de l’État, selon un sondage CNN réalisé par l’Université du New Hampshire et publié dimanche . La concurrente la plus proche de Trump, l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, s’élève à 39 %. Le dernier sondage de l’Université Suffolk, mené entre les 18 et 19 janvier, confirme la domination de l’ancien président dans les intentions de vote, à 53 %, 17 points d’avance sur sa plus proche rivale, Nikki Haley, devenue dimanche la dernière opposante de l’ancien président après que le gouverneur de Floride, ait suspendu sa campagne et décidé de soutenir Donald Trump. La sortie de Ron DeSantis dimanche a cimenté la course à la présidentielle républicaine sous la forme d’une compétition à deux entre Donald J. Trump et Nikki Haley, à moins de 48 heures des primaires du New Hampshire.
Les enquêtes d’opinion attestent certes d’une remontée de Nikki Haley, qui est passée d’à peine 14% des intentions de vote début novembre à plus de 36% à la veille du scrutin. Mais celle qui incarnerait selon ses opposants “l’establishment“ républicain est encore à une quinzaine de points de Donald Trump. Elle espère néanmoins bénéficier de l’appui des électeurs indépendants et de la tradition modérée du New Hampshire.
Dernière chance pour les adversaires de @realDonaldTrump ? Les sondages dans le New Hampshire lui prédisent une confortable avance sur @nikkihaley pour la primaire républicaine après l'abandon de @RonDeSantis 🇺🇸🔍 Par @BijotatArthur sur @Le_Figaro https://t.co/dp1xt2LBVA
— Stéphane Saulnier (@ssaulnier_FIG) January 23, 2024
Le projet de loi constitutionnelle prévoyant d’inscrire l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, engagement du président Emmanuel Macron, arrive mercredi 24 janvier dans l’hémicycle, à l’Assemblée nationale, avant un vote solennel le 30 janvier. Le texte sera examiné au Sénat en février, avant d’être soumis – si les conditions de son adoption sont réunies – à un Congrès qui serait convoqué début mars.
Le texte propose d’ajouter à l’article 34 de la Constitution que “la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse“. La formulation retenue, “ liberté garantie“ est aux yeux du gouvernement, un équilibre entre la notion de “droit à l’IVG“ et celle de “liberté“. Dans son avis sur ce texte publié le 12 décembre, le conseil d’Etat a considéré quant à lui que “la consécration d’un droit à recourir à l’interruption volontaire de grossesse n’aurait pas une portée différente de la proclamation d’une liberté“.
Une proposition de loi constitutionnelle de La France insoumise visant à introduire dans la Constitution “l’effectivité et l’égal accès au droit à l’IVG“ avait recueilli en novembre 2022 une majorité très large à l’Assemblée. Mais le texte avait été adopté en février 2023 à une courte majorité au Sénat, où la formule “la liberté de la femme de mettre fin à sa grossesse“ s’était substituée à la notion de “droit“.
Le président de la République a décidé – avec l’accord des partisans de la réforme – de présenter un projet de loi. Objectif : permettre l’adoption éventuelle de cette révision constitutionnelle par la voie du Congrès (députés et sénateurs réunis à Versailles), plutôt que par référendum. C’est dans ce cadre que le projet de loi constitutionnelle relatif à “la liberté de recourir à l’IVG“ est examiné cette semaine à l’Assemblée nationale.
Ce qui a été adopté en commission
En commission des lois, les députés ont adopté, sans modification, le 17 janvier dernier, le projet de loi, soutenu par la majorité, mais aussi par la Nupes, bien que non satisfaite de la rédaction retenue. Si le débat a eu lieu autour d’une centaine d’amendements, la formulation du gouvernement pour l’article unique du projet de loi, selon lequel “la loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse“, est restée inchangée.
Vers l'inscription de l'IVG dans la Constitution ? Le projet de loi constitutionnelle relatif à "la liberté de recourir à l’IVG" a été adopté en commission. Le texte sera examiné la semaine prochaine dans l'hémicycle de l'Assemblée. #DirectAN A lire ⤵️ https://t.co/ne6JoKdh2c
— LCP (@LCP) January 17, 2024
Un “oui“ avec réserves en séance
Si les choses pourraient se corser au Sénat, comme l’a laissé entrevoir mardi matin le président de la chambre haute Gérard Larcher, la discussion des députés devrait “globalement bien se passer“, pronostiquait hier un pilier du Palais-Bourbon. Des réserves sont toutefois attendues. En particulier de la part des députés Les Républicains, à l’origine de 149 amendements sur un total de 171. En pointe, une poignée d’élus qui s’opposent au texte : Xavier Breton, Marc Le Fur, le vice-président du groupe Patrick Hetzel ou encore Anne-Laure Blin.
Le président du groupe LR à l’Assemblée, Olivier Marleix, a rappelé hier que la “liberté de conscience“ et “donc de vote prévaudrait“. “Ce que l’on veut, c’est avoir un vrai débat juridique sur les conséquences de l’inscription de l’IVG dans la constitution.“ “Majoritairement, au sein du groupe, on ne s’opposera pas, pour autant qu’on a les réponses aux questions qu’on soulève“, a t-il ajouté, soulignant notamment l’attachement de ses troupes au “respect des équilibres de la loi Veil.“
Constitutionnalisation de l'IVG : "On veut avoir un vrai débat juridique sur les conséquences de l'inscription de l'IVG dans la constitution", réagit @oliviermarleix (LR).#DirectAN pic.twitter.com/2eitnDzUN8
— LCP (@LCP) January 23, 2024
Mais le chef de file des députés LR a averti : “Si le président de la République voulait la réussite de ce texte, il fallait qu’il prenne la version du Sénat. En ne choisissant pas la version du Sénat, le PR prend le risque de l’échec de ce texte.“
Sa décision est très attendue. Le Conseil constitutionnel se prononcera ce jeudi 25 janvier sur la régularité de la controversée loi immigration, adoptée mi-décembre, a annoncé le 8 janvier son président Laurent Fabius, lors des vœux de l’institution à Emmanuel Macron. Au 26 décembre, l’institution avait enregistré quatre saisines : celle de députés et sénateurs de gauche, demandant aux Sages de se prononcer sur la constitutionnalité de ce texte, et deux autres plus inhabituelles en provenance de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet et du président de la République.
🏛️ 🚨 #Loimmigration Les élus ds 4 groupes de gauche (LFI, PS, écologistes et communistes) ont officiellement saisi vendredi soir le @Conseil_constit estimant que la loi votée contient " 1 nombre record d'articles contraires aux principes constitutionnels" https://t.co/NqicrlLDYk pic.twitter.com/4No2YVWgwP
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) December 23, 2023
Dès le lendemain du vote du texte issu de la Commission mixte paritaire, le gouvernement avait annoncé qu’Emmanuel Macron le transmettrait au Conseil constitutionnel. Dans sa saisine, le locataire de l’Élysée évoque “’l’évolution du texte par rapport à sa version initiale“ et explique vouloir “que les dispositions de la loi ne puissent être mises en œuvre qu’après que le Conseil constitutionnel aura vérifié qu’elles respectent les droits et les libertés que la Constitution garantit“.
Le chef de l’État avait ensuite lui-même déclaré, le 20 décembre sur France 5 : “Je le soumettrai au Conseil constitutionnel, parce que je pense qu’il y a des dispositions qui ne sont pas conformes à notre Constitution.“ Le Conseil constitutionnel n’est pas “une chambre d’appel des choix du Parlement, il est le juge de la constitutionnalité des lois“, avait alors riposté Laurent Fabius, à l’occasion des vœux de l’institution.
Une trentaine de mesures susceptibles d’être retoquées
Cavaliers législatifs, ruptures d’égalité, atteintes aux droits fondamentaux… Au lendemain du vote du projet de loi immigration, le président de la commission des lois, Sacha Houlié (Renaissance), estimait à une “trentaine“ le nombre de dispositions votées par l’Assemblée, pouvant tomber sous le coup de l’inconstitutionnalité. Lesquelles ? Interrogée sur le sujet, Elisabeth Borne s’était contentée d’exposer : “Il peut y avoir des dispositions sur lesquelles nous avons alerté sur nos doutes, à deux titres : à la fois sur le fond et sur le fait que normalement, quand on débat d’un texte de loi, on ne peut pas y rattacher des amendements qui n’ont pas de rapport avec le texte.“ C’est ce que l’on appelle, en droit parlementaire, des “cavaliers législatifs“. Une pratique dont l’interdiction découle de l’article 45 de la Constitution.
Loi immigration : ces mesures menacées de censure par le Conseil constitutionnel – Public Sénat https://t.co/6S7pZ8yAPU
— Serge SLAMA (@combatsdh) January 24, 2024
Parmi les mesures sur la sellette, l’article premier du texte qui prévoit l’organisation d’un débat annuel au Parlement afin de fixer des quotas migratoires, ce qui pourrait représenter une rupture d’égalité. “Inconstitutionnel“, aux yeux du camp présidentiel, car cela constituerait une “injonction“ du Parlement à l’exécutif et une “discrimination“ entre étrangers dans des situations similaires, mais séparés par le “seuil“ du quota. “Demander un statut légal en France dépend de critères fixés par le législateur. Mais ces critères vous ne pouvez pas les appliquer de manière arbitraire, à géométrie variable. Si ces critères sont appliqués à une centaine d’entrants mais pas au 101e pour des raisons qui n’ont pas trait à sa situation […] C’est fondamentalement problématique“, explique Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l’Université Panthéon-Assas.
Est aussi dans le viseur, le conditionnement des prestations sociales à la situation professionnelle et à la durée de résidence, renvoyant à “une préférence nationale : cinq ans de résidence en France pour ceux qui ne travaillent pas, trente mois pour les autres, pour les allocations familiales, et pour l’aide personnalisée au logement (APL), cinq ans pour ceux qui ne travaillent pas et trois mois pour les autres. Les détracteurs de la mesure y voient une rupture d’égalité devant la loi.
Même débat sur une éventuelle “rupture d’égalité“ de la “caution étudiant.“ Imaginée et poussée par les sénateurs Les Républicains lors du vote de la loi à la chambre haute, la caution retour sera un préalable pour les étudiants étrangers souhaitant obtenir un titre de séjour. Ils devront déposer une somme, sur un compte bloqué, visant à couvrir d’éventuels frais d’éloignement. Une somme qui leur sera restituée quand ils quitteront le pays.
Le durcissement des conditions de regroupement familial
La réponse du Conseil sera également scrutée sur le durcissement du regroupement familial, dont la nécessité pour le demandeur de disposer d’une assurance maladie, ou que son conjoint à l’étranger ait 21 ans au minimum plutôt que 18 ans.
Restriction du droit du sol
Des dispositions comme “la restriction du droit du sol pour les enfants d’étrangers nés en France“ pourraient aussi être considérées comme des “cavaliers législatifs“, sans lien avec le projet de loi.
La déchéance de nationalité pour les meurtriers de policiers
Autre point à surveiller : la déchéance de nationalité pour les Français binationaux condamnés pour meurtre d’un policier. Une dangereuse rupture de l’égalité devant le droit, pour le sénateur Yan Chantrel : “À partir du moment où vous différenciez deux types de ressortissants dans le droit français, vous faites une distinction au sein même de la communauté nationale“. Si cette mesure entrait dans la loi, elle risquerait ainsi d’ouvrir “une brèche qui pourra être utilisé plus tard pour des délits de droit commun. “Il est là le danger“, alerte l’élu.
La loi #immigration prévoit la déchéance de nationalité pour les binationaux condamnés pour le meurtre d'un policier. Pour @YanChantrel, cela ouvre "une brèche" : "On ne peut pas s’amuser à faire les apprentis sorciers pour flatter un électorat extrémiste."#ParlementHebdo pic.twitter.com/bcSxj578O5
— Public Sénat (@publicsenat) December 22, 2023
Emmanuel Macron est attendu ce jeudi en Inde, où il sera vendredi, l’invité d’honneur du Republic Day, la fête nationale indienne. invité initialement par le Premier ministre indien, Narendra Modi, l’Américain Joe Biden, a décliné. Un choix interprété comme un signe de réprobation après la tentative d’assassinat d’un militant séparatiste sikh sur le sol américain, que les Etats-Unis attribuent aux services secrets indiens.
Le président Macron est accompagné des ministres des Armées Sébastien Lecornu, de la Culture Rachida Dati, des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et d’une quinzaine de chefs d’entreprise, dont les PDG d’EDF, Dassault Aviation, Naval Group et Cap Gemini, ainsi que de l’astronaute français Thomas Pesquet.
Jaipur et New Dehli
Une troisième visite éclair de 36 heures dans le pays pour Emmanuel Macron qui retrouvera dans la matinée le Premier ministre indien Narendra Modi, à Jaipur, au Rajasthan. Aucun président français ne s’était rendu dans l’État jusqu’à présent. Côté indien aussi, on vante cette étape où le chef du gouvernement indien accueillera Emmanuel Macron dans un observatoire astronomique afin de célébrer la coopération spatiale entre les deux pays. Auparavant, le locataire de l’Élysée rencontrera des artistes et échangera avec de jeunes Indiens dans l’imposant décor du Fort d’Amber.
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Au programme également un “Road Show” conduisant dans la soirée Macron et Modi jusqu’au Palais des Vents de Jaipur, suivie d’un dîner en tête-à-tête dans cette ancienne résidence royale transformée en palace.
Mais le point d’orgue de cette visite sera la parade militaire du Republic Day, vendredi à New Delhi. Comme en miroir du dernier défilé du 14-Juillet sur les Champs-Élysées, ouvert par 240 militaires indiens, un contingent français s’illustrera dans la grande parade militaire marquant le 75e anniversaire de la Constitution indienne.
Au son de 21 coups de canons. Emmanuel Macron rejoindra au préalable la tribune d’honneur à bord d’un fiacre. Un contingent de 150 légionnaires ainsi que deux chasseurs Rafale et un avion ravitailleur français seront aussi à l’honneur, entre régiments de chars indiens et cavalerie à dos de chameau.
Dans le détail, à 6 heures (heure de Paris), le président français assistera au défilé en l’honneur du 75e anniversaire du “Republic Day“. Il déjeunera ensuite avec des investisseurs indiens, puis participera, à 11h30, à la réception du “High Tea“ à l’invitation de Droupadi Murmu, présidente de l’Inde au Palais présidentiel. À 13 heures, il prononcera un discours à l’occasion de la réception en l’honneur de la communauté résidant en France. Il aura un entretien bilatéral avec Droupadi Murmu, à 15 heures, puis dînera avec elle et Narendra Modi, au palais présidentiel, à 15h35. Il visitera, à 16h45, le Mausolée soufi de Nizamuddin.
Une visite aux multiples enjeux
La géopolitique au coeur des discussions
Au-delà du faste, les crises internationales, les deux dirigeants vont avoir des discussions sur l’Ukraine, le Moyen-Orient et la Chine ainsi que sur la coopération bilatérale en matière de défense, précise-t-on de source diplomatique indienne. Adepte du “muli-alignement“, New Delhi entretient de bonnes relations avec la Russie, refusant de la sanctionner pour son invasion de l’Ukraine et allant même jusqu’à lui acheter le pétrole que les Européens boycottent. La France entend de son côté être un acteur de la zone Asie-Pacifique et se veut une puissance d’équilibre, passerelle entre le Nord et le Sud. “L’Inde est, dans le contexte actuel, un partenaire clé pour contribuer à la paix et la sécurité internationales“, souligne la présidence française.
Emmanuel Macron invité d'honneur en Inde, une visite aux enjeux multiples https://t.co/EkXE4upj28 pic.twitter.com/6Eo1AkL4iZ
— RFI (@RFI) January 24, 2024
Un accord-cadre en vue pour six réacteurs EPR
Également au coeur des échanges entre les deux dirigeants, la coopération bilatérale en matière de défense, précise-t-on de source diplomatique indienne. Les deux puissances nucléaires cultivent de longue date des liens de défense, illustrés par l’intention de l’Inde d’acquérir 26 Rafale supplémentaires, outre les 36 déjà commandés. Les négociations se poursuivent sur la vente de ces 26 avions de combat destinés à la marine, tout comme sur celle de trois sous-marins Scorpène. Aucune annonce ne devrait donc intervenir durant la visite. Cette dernière sera également l’occasion de poursuivre les discussions sur les six réacteurs EPR que la France souhaite vendre à l’Inde pour sa centrale de Jaitapur, dans l’État du Maharashtra, dans le centre du pays. Ce projet, dans les tuyaux depuis quinze ans, pourrait bientôt aboutir. Selon une source indienne, un accord-cadre pourrait être conclu cette semaine.
La délicate question de la répression des minorités religieuses
La France, soucieuse de nouer des partenariats stratégiques, militaires et industriels, a ignoré jusqu’à présent les signes alarmants de la transformation de l’Inde depuis l’avènement de Narendra Modi. Les ONG, qui y dénoncent des dérives autoritaires et la répression des minorités religieuses, ont exhorté Emmanuel Macron à soulever la question durant ses entretiens. Human Rights Watch a d’ailleurs interpellé le président français, en lui demandant de ne “pas ignorer la terrifiante répression des minorités religieuses, des médias indépendants, des opposants politiques et des organisations de défense des droits humains qui a lieu actuellement en Inde“.
As Emmanuel Macron prepares to appear in Delhi as chief guest for Republic Day, critics at home accuse him of trying to be too close for comfort with Narenda Modi.https://t.co/qHgbuEHXwI
— Thorsten Benner (@thorstenbenner) January 25, 2024
L’Assemblée nationale a examiné, mercredi 24 janvier, le projet de loi constitutionnelle “relatif à la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse“ et validé la notion de “liberté garantie“ aux femmes d’avoir recours à l’IVG. Après l’adoption de son article unique par 99 voix “pour“ et 13 “contre“ dans la nuit du 24 au 25 janvier, le texte fera l’objet d’un vote solennel ce mardi 30 janvier dans l’hémicycle, après la déclaration de politique générale du Premier ministre, Gabriel Attal. Il sera transmis dans la foulée au Sénat, avant d’être soumis – si les conditions de son adoption sont réunies – à un Congrès qui serait convoqué début mars.
IVG dans la Constitution : l'Assemblée a approuvé la notion de "liberté garantie" aux femmes d’avoir recours à l'IVG. Le projet de loi constitutionnelle fera l'objet d'un vote solennel mardi prochain, avant d'être transmis au Sénat. #DirectAN A lire ⤵️ https://t.co/dD9RHvTgfH
— LCP (@LCP) January 25, 2024
Trois semaines après sa nomination par Emmanuel Macron, Gabriel Attal, prononce ce mardi 30 janvier, à 15 h à l’Assemblée nationale, sa déclaration de politique générale. Un exercice imposé pour tout Premier ministre qui entre en fonction, qui constitue une feuille de route gouvernementale des mois à venir. Ce discours sera simultanément lu au Sénat par un ministre de son gouvernement. Mais, par “grand respect“ et par “grande admiration“ pour le travail des sénateurs, le Premier ministre a annoncé qu’il se rendrait dans la foulée au Palais du Luxembourg, pour y prononcer une intervention distincte.
“Cette déclaration de politique générale, je souhaite la construire et la nourrir avec l’ensemble des forces représentées dans cet Hémicycle et au Sénat“ a déclaré le chef du gouvernement lors de sa première séance de Questions au gouvernement. Gabriel Attal a justifié le temps qu’il a décidé de prendre entre sa nomination et sa déclaration de politique générale par la volonté de “rencontrer l’ensemble des groupes représentés au Parlement, les forces vives de la nation, les organisations syndicales, les associations d’élus locaux“, ainsi que de se “rendre sur le terrain“ et d’avoir des “échanges très directs avec les Français“.
Imposer un style, une méthode
Passage obligé et moment fondateur pour tous les Premiers ministres, la déclaration de politique générale devrait permettre à Gabriel Attal d’imposer un style, voire de transformer celui ci en méthode. Avant même le déclenchement de la crise agricole, le Premier ministre qui dispose d’un réseau politique limité et s’appuie sur un quatuor de conseillers qui le suivent depuis ses débuts – s’est fait fort de se montrer à l’écoute des élus, recevant tous les partis politiques et les forces vives et allant à la rencontre des Français au cours de nombreux déplacements dès sa prise de fonction, sur tous les thèmes.
Adoptant volontiers le vocabulaire de la droite la plus classiquement conservatrice – sur le travail, l’autorité, l’école – quitte à s’éloigner du macronisme originel, Gabriel Attal a esquissé un cap : celui de répondre aux attentes de la classe moyenne. Enfin, le discours de politique générale – qui durera une heure environ – devra montrer que la “méthode Attal“ est synonyme d’action rapide. Pour autant, le nouveau premier est toujours face à la même réalité politique que celle à laquelle était confrontée sa prédécesseure, Elisabeth Borne : l’absence de majorité absolue à l’Assemblée. Et comme l’ont montré ses premières passes d’armes dans l’hémicycle électrique du Palais Bourbon, les oppositions sont loin d’être tombées sous son charme.
Sa déclaration de politique générale est en outre bousculée par la crise agricole, même si cette dernière peut constituer une opportunité pour gagner en épaisseur politique. Cette crise majeure peut aussi permettre au premier ministre de livrer un discours de politique générale actant une nouvelle étape du quinquennat Macron, là où cela n’allait pas de soi. Enfin, elle peut avoir le mérite d’évacuer les premiers pas difficiles du gouvernement, bousculé par les polémiques à répétition déclenchées par la ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
Quatre grands chapitres
Quatre chapitres seront détaillés par Gabriel Attal dans la lignée du cap fixé par Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse du 16 janvier dernier : “l’autorité et le régalien“, “les services publics“, avec l’école et la santé, “le travail et l’emploi“ et “l’agriculture et l’écologie.“
Lors d’un déplacement ce dimanche dans une ferme au nord-est de Tours (Indre-et-Loire), le Premier ministre a lui même évoqué son grand oral, ébauchant “trois piliers“ qui devraient structurer sa déclaration : “le travail“, “les services publics“ et la “transition écologique“. Sur le premier volet, Gabriel Attal cible les classes moyennes, “ceux qui ne peuvent compter que sur leur boulot et ont le sentiment de ne rien recevoir en retour“. L’accès aux soins, l’éducation “mère des batailles“, la sécurité et l’autorité, seront eux les thèmes centraux de la partie sur les services publics. Au chapitre écologique, le Premier ministre a dit espérer “sortir des débats stériles entre croissance et climat“, promettant de bâtir “un nouveau modèle de croissance, car l’écologie crée des emplois.“
La crise agricole sera sans surprise en filigrane du grand oral du Premier ministre. Le PM fera t-il des annonces ? Le chef du gouvernement devrait avoir des mots pour le monde agricole qui se dit écrasé par la paperasserie administrative et souffre de ne pouvoir vivre décemment de son travail. Mais selon les informations du Monde, Gabriel Attal devrait s’en tenir à un propos général pour répondre à la colère des agriculteurs, cet après-midi, lors de son discours. Aucune annonce détaillée et précise, faisant écho aux revendications des manifestants, n’est à attendre à cette occasion, alors que, depuis dimanche, Marc Fesneau, ministre de l’agriculture, déclarait que des annonces devaient être faites “dès mardi“. De “nouvelles mesures seront prises dès demain“ en faveur des agriculteurs, avait annoncé, lundi, la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, dans son compte rendu à la presse du conseil des ministres
#AgriculteursEnColere 🚜 la porte-parole du gouvernement @priscathevenot annonce que "de nouvelles mesures seront prises dès demain".
🗣“Il faut aller plus loin“, a-t-elle affirmé. Raison pour laquelle de “nouvelles mesures devraient être prises dès demain“ pic.twitter.com/lJmUBu89wP— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 29, 2024
Autre volet sur lequel Gabriel Attal est très attendu: la promesse de simplification. Elle est réclamée de toutes urgences par les agriculteurs, mais plus largement par l’ensemble des chefs d’entreprises, qui veulent profiter de la fenêtre de tir pour en finir avec la surrèglementation et la surtransposition des directives.
Pas de vote de confiance
La décision avait été annoncée la veille par la porte-parole du gouvernement. Le Premier ministre l’a confirmé mercredi 17 janvier : il ne demandera pas de vote de confiance à l’issue de sa déclaration de politique générale. “Est-ce qu’il y a une majorité absolue à l’Assemblée nationale ? Non, nous le savons. Est-ce qu’il y a besoin d’un vote pour le démontrer ? Non, je ne crois pas non plus“, a-t-il déclaré au Sénat, lors de la séance de Questions au gouvernement.
🚨 La porte-parole du gouvernement @priscathevenot confirme ce mercredi à l'issue du conseil des ministres que le PM @GabrielAttal ne demandera pas la confiance du Parlement après son discours de politique générale annoncé le 30 janvier. pic.twitter.com/MMOu9elokl
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 17, 2024
Les députés de gauche ont toutefois déjà fait savoir qu’ils déposeraient une motion de censure. “Une motion de défiance, en quelque sorte“ a commenté, au micro de la chaîne perlementaire LCP, le premier secrétaire du Parti socialiste et député, Olivier Faure. Comme la motion de censure déposée pour le même motif lors de l’arrivée d’Elisabeth Borne à Matignon, celle-ci n’a cependant aucune chance d’être adoptée Le groupe Les Républicains n’ayant, sauf revirement, pas l’intention de la voter.
Déclaration de politique générale de Gabriel Attal : la gauche va déposer une première motion de censurehttps://t.co/R4huK4n8Rj
— franceinfo (@franceinfo) January 30, 2024
Une fois prononcé ce discours de politique générale, la deuxième salve de nominations prévues pour boucler la nouvelle équipe gouvernementale devrait intervenir “assez rapidement“, a assuré la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot.
Emmanuel Macron accompagné de son épouse, Brigitte, se rendra en Suède, les 30 et 31 janvier, à l’invitation du roi suédois Carl XVI Gustaf, ont indiqué le ministère suédois des Affaires étrangères et l’Élysée. La visite initialement programmée initialement du 23 au 25 octobre 2023, avait été reportée en raison d’un attentat perpétré à Bruxelles, revendiqué par le groupe Etat islamique. La visite ayant pour thématique principale la défense. Emmanuel Macron est accompagné du ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et des PDG comme ceux d’Airbus ou de l’entreprise d’armement MBDA.
Ce sera l’un des principaux textes de la rentrée à la chambre haute : la proposition de loi “pour bâtir la société du bien-vieillir en France“, portée par la majorité présidentielle arrive au Sénat. Le texte adopté le 23 novembre 2023 par l’Assemblée nationale, est examiné en séance par les sénateurs, les mardi 30 janvier, mercredi 31 et jeudi 1er février.
Les différents volets
La prévention de la perte d’autonomie et la lutte contre l’isolement
La proposition de loi, qui a été enrichie de 146 amendements des députés et du gouvernement, comporte plusieurs volets. Tout d’abord, “la prévention de la perte d’autonomie et lutte contre l’isolement“. Le texte crée dans le cadre de cette première priorité :
- une conférence nationale de l’autonomie en charge du pilotage national de la politique de prévention de la perte d’autonomie ;
- un service public de l’autonomie à l’échelle des départements pour les personnes âgées et handicapées et les proches aidants, sorte de guichet unique afin de simplifier leur parcours usager ;
- des conférences territoriales de l’autonomie qui seront chargées de piloter le dispositif dans les départements ;
- un référent prévention.
La prévention et la lutte contre les maltraitances font l’objet d’un deuxième volet prévoyant notamment la création d’une nouvelle instance de recueil et de traitement des alertes en cas de maltraitance de personnes vulnérables au niveau départemental, sous la responsabilité des agences régionales de santé (ARS). Un mandat de protection future aux fins d’assistance est également créé.
Une carte professionnelle pour les aides à domicile
Un autre axe du texte concerne les intervenants à domicile. Ils pourront disposer au plus tard en 2025 d’une carte professionnelle afin de leur faciliter leur vie quotidienne, pour le stationnement par exemple. La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) pourra aider financièrement les départements qui soutiennent la mobilité de ces professionnels, notamment pour l’acquisition de véhicules propres.
Une régulation des Ehpad
De nombreuses dispositions de la proposition de loi traitent des Ehpad. À la suite du “scandale Orpéa“, un amendement prévoit la mise en place d’une réunion régulière des représentants des autorités et des établissements et services compétents en matière de contrôle des Ehpad. Deux autres mesures visent à ne pas renouveler tacitement les autorisations des Ehpad dont l’évaluation externe ou le contrôle de l’ARS n’a pas été satisfaisant et à renforcer le contrôle des Ehpad privés lucratifs et les sanctions en cas de constat du mauvais état d’entretien d’un immeuble ou de travaux non réalisés. De son côté, le gouvernement a fait voter un amendement pour obliger les Ehpad privés lucratifs à consacrer une partie de leurs bénéfices à l’amélioration de l’hébergement et du bien-être de leurs résidents. La proposition de loi consacre en outre un droit de visite pour les proches ainsi qu’un “droit au maintien“ du lien social et de la vie familiale.
Un texte rétréci en commissions sénatoriales
Débattu en commission des affaires sociales et en commission des lois du Sénat le 17 janvier, la proposition de loi a été nettement amincie. Après une inflation notable du nombre d’articles à l’Assemblée nationale, où elle a presque quintuplé, les rapporteurs au Sénat, ont souhaité “recentrer le texte sur son contenu utile“, reprécisant certaines choses, et élaguant au passage des passages jugés superflus, “inopérants“, ou déjà satisfaits par le droit actuel.
Bien vieillir : sans enthousiasme, les sénateurs adoptent le texte en commissionhttps://t.co/t0xayX24ND
— REMOISSENET (@jeminy75341) January 19, 2024
“Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée“ : l’intersyndicale FSU, FNEC FP – FO, CGT Educ’Action, SUD éducation, rejointe par le SE-UNSA et le SGEN-CFDT appellent dans un communiqué commun à une journée de grèves et des manifestations ce jeudi 1er février.
Aux revendications sur les salaires et conditions de travail s’ajoutent une “grande colère“ contre les déclarations de la ministre de l’Éducation sur l’école publique et des inquiétudes sur les mesures annoncées par le Premier Ministre.
Grève du 1er février : pourquoi les enseignants sont de nouveau dans la rue ce jeudi https://t.co/ObLrd6n9cI
— Le HuffPost (@LeHuffPost) February 1, 2024
Selon les remontées de ses représentants à Paris et en région, le FSU-SNUipp, premier syndicat dans le primaire table sur “une moyenne de 40 % de grévistes sur le territoire, avec 65 % de grévistes à Paris, plus de 50 % dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore dans les Pyrénées-Atlantiques“
Les enseignants sont appelés ce jeudi à la grève par la plupart des organisations syndicales. La FSU-SNUipp, 1er syndicat dans le primaire, table sur 40 % de grévistes en moyenne en France, 65 % à Paris, plus de 50 % dans le Val-de-Marne, la Drôme, l’Ardèche ou encore les… pic.twitter.com/JHhjIoooYx
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 1, 2024
Des manifestations dans toute la France
Des manifestations sont prévues aux quatre coins de l’hexagone. A Paris, rendez-vous est donné à 14 heures au Luxembourg, pour une manifestation en direction du ministère de l’Éducation nationale, rue de Grenelle, dans le 7e arrondissement. A Lyon, les manifestants partiront de la place Guichard à 14 heures, en direction du rectorat. A Marseille, le rendez-vous est fixé à 10 heures aux réformés. A Nantes, une manifestation partira du Miroir d’Eau également à 10 heures. A Bordeaux, rendez-vous est donné place de la Bourse à 14 heures. A Lille, le cortège s’élancera à 14h30 de la place de Paris, à Strasbourg, de la place Keller à 14 heures. A Rennes, le départ sera donné de République à 11 heures. A Nice, à 10 heures, de la place Garibaldi.
Des manifestations sont aussi organisées en région dans les petites et moyennes villes. Pour n’en citer que quelques unes :
- Le Havre, 10h30, Franklin ;
- Caen, 10h30, Pl. du Théâtre ;
- Angers, 11h00, Place Imbach ;
- Tours, 10H00, pl. Anatole France ;
- La Rochelle, 10h30, pl. Verdun ;
- Le Mans, 14h00, boulevard Paixhans ;
- Clermont-Ferrand, 10h00, Pl. Delille ;
- Dijon, 14h00, rectorat ;
- Mulhouse, 13h30, pl. de la Bourse ;
- Chalon-sur-Saône, 14h30, pl. de Beaune ;
- Grenoble, 14h00, pl. de Verdun ;
- Le Puy-en-Velay, 10h30, DSDEN Haute-Loire ;
- Perpignan, 10h30, Pl. de Catalogne ;
- Toulon, 10h30, Pl. de la Liberté ;
- Tarbes, 11h00, Bourse du travail vers Inspection académique ;
- Bayonne, 10h30, Ecole du Grand Bayonne ;
- Limoges, 14h00, Rectorat :
- La Roche-sur-Yon, 10h30, Pl. Napoléon ;
- Caen…
📣Salaires, postes, conditions de travail : toutes et tous en grève et dans les manifestations le 1er février !
Carte des manifestations #Grève1erFévrier
➡https://t.co/3HlICSCNvD pic.twitter.com/GlUGvEIG7p— SNES-FSU (@SNESFSU) January 27, 2024