Jeudi 16 janvier, comme le veut la tradition, le président Emmanuel Macron présentera à 15h00 ses vœux aux armées sur la base aérienne 123 de Bricy, dans le Loiret (après-midi). Cette cérémonie se tiendra en présence de la ministre des Armées, Florence Parly, et de la secrétaire d’État auprès de la ministre, Geneviève Darrieussecq.
Voeux 2019 du président Emmanuel Macron.
Après avoir rassemblé des dizaines de milliers de personnes début octobre, 600.000 selon les organisateurs et 74.500 selon le cabinet Occurrence, Marchons enfants ! Un collectif de vingt-deux associations, dont « la Manif pour tous« , les Associations catholiques familiales (AFC) et l’Alliance VITA, appelle à une nouvelle manifestation dans les rues de la capitale, dimanche 19 janvier. Il réclame une nouvelle fois le retrait du projet de loi bioéthique, examiné à partir du mardi 21 janvier par le Sénat, en particulier de la PMA. En commission, les sénateurs ont déjà approuvé l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, l’un des points les plus contestés par « Marchons enfants ! »
Depuis plusieurs mois, le collectif « appelle au « retrait » du projet de révision des lois de bioéthique et à l’ouverture d’un « vrai dialogue« . Le mouvement insiste en particulier sur la nécessité de s’opposer, selon lui, à la levée de l’interdiction de la constitution d’embryons chimères, via l’introduction de cellules humaines dans des embryons d’animaux. Il craint enfin que l’extension de la PMA ne débouche dans le futur sur la légalisation de la gestation pour autrui (GPA).
« Ce qui s’est passé au Sénat [En commission] nous motive encore plus à nous mobiliser contre ce projet de loi qui ne mérite plus de s’appeler bioéthique« , estime Caroline Roux, déléguée générale adjointe d’Alliance Vita, qui a récemment fait parler d’elle pour des publicités anti-PMA retirées dans les gares franciliennes. « Il y a une fuite en avant vers le tout PMA. « Ce n’est pas simplement la question du remboursement [de la PMA pour toutes], il y a une ligne rouge qui a été franchie en la permettant hors critères d’infertilité« , poursuit-elle. « Beaucoup de gens pensent que c’est terminé, que le texte a été voté » explique quant à elle la présidente de La Manif pour tous, Ludovine de la Rochère. » Mais nous n’en sommes qu’au début du processus législatif. Parce qu’elle a lieu à 48h de l’ouverture du débat public au Sénat, c’est une manifestation cruciale », ajoute t-elle.
Le rendez-vous est fixé à 13h, place de la Résistance (VIIᵉ), rive gauche, en face de l’Alma. Le cortège, dont l’itinéraire a été validé par la préfecture de Police, longera d’abord les quais jusqu’à l’Assemblée nationale. Il continuera ensuite le long de la Seine jusqu’au pont du Carrousel, traversera le Louvre jusqu’à Palais Royal et s’achèvera à Opéra.
Une 2e manif contre le #PJLBioéthique est organisée dimanche à l'initiative du collectif "Marchons enfants". Le cortège parisien s'élancera à 13h de la place de la Résistance (7e arrdt) et s’achèvera à Opéra.
Pl. de la Résistance > Pont du Caroussel > Palais Royal > Opéra pic.twitter.com/SOyDvqrhnB— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 18, 2020
« Tout au long de la manifestation nous allons organiser des événements dans l’événement avec des illustrations inédites des enjeux que sont la marchandisation du corps humain, l’effacement de la paternité… », précise Ludovine de La Rochère. L’objectif : marquer visuellement les esprits. Quelque 70.000 drapeaux et banderoles seront par ailleurs distribués.
La troisième édition du sommet « Choose France » se tiendra lundi 20 janvier à Versailles. En présence du Premier ministre, Edouard Philippe, et de pas moins de 19 ministres, Emmanuel Macron va mettre les petits plats dans les grands pour séduire quelque 200 chefs d’entreprise de plus de 40 nationalités. Cet évènement majeur pour le rayonnement et l’attractivité de la France se déroule cette année dans le prolongement de l’exposition « Fabriqué en France » installée ce week-end à l’Elysée.
Découvrez la liste des produits sélectionnés pour la Grande Exposition du #FabriquéEnFrance à l'Élysée les 18 et 19 janvier 2020. Mieux encore, venez les découvrir vous-même ! Inscrivez-vous ici : https://t.co/85jZR59APk
— Élysée (@Elysee) January 14, 2020
Ce rendez-vous annuel réunit des dirigeants de grandes multinationales, des membres du gouvernement français, des représentants des institutions nationales et régionales, ainsi que des patrons d’entreprises françaises. Avec un objectif : attirer les investisseurs étrangers et d’appuyer la politique de réindustrialisation du pays. Deux cents dirigeants sont ainsi attendus à Versailles ce lundi , dont 165 étrangers (aux deux tiers nord-américains et européens) et une trentaine de français. Ont notamment répondu présents, les patrons de grands groupes américains, comme Google, Netflix, You Tube, Coca-Cola, Lime (trottinettes) Fedex, General Electric… Mais aussi des groupes asiatiques, notamment Hyundai, Samsung, Fosun, et Toyota. Des dirigeants de groupes européens seront également présents (Rolls Royce, EY, ING Bank…). ainsi que des PDG de grands groupes africains (Cooper Pharma, Orascom).
Ce troisième rendez-vous sera marqué par plus de 400 rencontres bilatérales entre institutionnels français et étrangers et entrepreneurs, et par deux thèmes transversaux : nouvelles technologies et transition écologique). « Cette édition mettra l’accent, dans la continuité de l’édition de janvier 2019, sur les territoires français – leurs atouts, leurs savoir-faire, leur capacité d’innovation – avec pour objectif de renforcer la dynamique d’investissement en région », indique l’Elysée. Le gouvernement dévoilera plusieurs initiatives comme la mise à disposition de sites industriels dits clé en main ou la visibilité de la French Tech.
« Choose France » est aussi l’occasion de prendre le pouls de l’investissement étranger dans l’Hexagone. Et l’année 2019 est plutôt satisfaisante. C’est en tout cas la conclusion du baromètre 2019 Kantar –Business France pour l’attractivité de la France, réalisé auprès de 573 cadres dirigeants issus de six pays (Allemagne, Royaume-Uni, Etats-Unis, Inde, Chine et Emirats arabes unis) et 189 chefs d’entreprises installés en France. Ce baromètre place l’Hexagone en deuxième position en termes d’attractivité pour les entreprises étrangères en 2019. Le France profitant notamment d’une image dégradée du Royaume-Uni avec l’imminence du Brexit
La France ?? reste en tête des pays industriels européens attractifs pour les investisseurs étrangers, selon une enquête du cabinet EY publiée lundi. L'optimisme sur l'avenir de l'industrie française prévaut toujours, mais moins qu'un an auparavant https://t.co/VOigITPZWv pic.twitter.com/dWJSNkV75C
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 13, 2020
Côté programme, cette 3ème édition commencera par un déjeuner des grands patrons avec Édouard Philippe, suivi de rencontres avec les ministres, avant le dîner avec le Président de le République sous les ors du château de Versailles. Lundi matin, pour illustrer l’attractivité de la France, Emmanuel Macron visitera à Dunkerque un site industriel du groupe du groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca, inauguré l’an dernier. Pour conclure ces journées consacrées aux entreprises, le chef de l’État recevra mardi à l’Elysée 500 dirigeants d’entreprises à taille intermédiaire (ETI), des groupes encore trop peu nombreux en France que l’exécutif veut mettre en valeur.
#ChooseFrance : déclaration du Président Emmanuel Macron depuis le site de l’entreprise AstraZeneca, à Dunkerque https://t.co/TS1keDYq3a pic.twitter.com/hx7yebtAsN
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 20, 2020
Près de 4 milliards d’euros d’investissements
Près de 4 milliards d’euros provenant de grands groupes étrangers vont être investis en France, a annoncé l’Élysée dimanche soir, en amont du 3e sommet « Choose France ». Parmi ces annonces, la plus importante provient de l’armateur italo-suisse MSC, qui a passé une commande d’un montant de 2 milliards d’euros aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire pour deux nouveaux paquebots, livrables en 2025 et 2027 et propulsés au GNL Mais aussi, la décision de Coca-Cola d’investir un milliard d’euros sur cinq ans en France, dont la moitié pour renforcer son réseau de production et de distribution. Le géant pharmaceutique AstraZeneca a annoncé un investissement de plus de 450 millions d’euros (500 millions de dollars) sur cinq ans en France, dont plus de 200 millions d’euros pour son site de Dunkerque où Emmanuel Macron est attendu lundi.
"Choose France": 4 milliards d'euros d'investissements annoncés https://t.co/VXp0k9rrtB
— Challenges (@Challenges) January 20, 2020
Coca-Cola et CCEP vont investir jusqu'à 1 milliard d'€ en ?? #ChooseFrance
https://t.co/BwwJpzLnTl— La Tribune (@LaTribune) January 20, 2020
Du 21 au 24 janvier, les leaders mondiaux de la politique, de l’économie, de la société civile, de la science, des médias et des arts se réuniront à Davos, en Suisse, pour la 50e réunion annuelle du Forum économique mondial. L’édition 2020 réunira près de 3000 participants issus de 117 pays, dont 53 chefs d’État, parmi lesquels le président américain Donald Trump et la chancelière allemande Angela Merkel.
Les participants
Des dirigeants politiques
En tête d’affiche de ce sommet 2020, le président américain Donald Trump qui prononcera son discours, le jour même où les sénateurs américains ouvriront son procès en destitution. Mais également, la jeune militante du climat Greta Thunberg qui devrait bousculer les participants comme elle l’avait fait, en décembre, lors de la COP 24 en Pologne. Le Forum économique mondial a invité à ses côtés de la célèbre adolescente suédoise, neuf autres jeunes militants qui se voient offrir une tribune planétaire pour interpeller les grands de ce monde.
À Davos, Greta Thunberg n’est plus seule https://t.co/pSRwIn1KY4 pic.twitter.com/GhyQl0ZZwc
— PolitiqueFrance.fr (@PolitiqueTWT) January 21, 2020
Parmi les principaux dirigeants politiques qui ont annoncé leur venue, on compte également : Han Zheng, vice-Premier Ministre de la République Populaire de Chine ; Angela Merkel, Chancelière fédérale d’Allemagne ; Giuseppe Conte, Premier Ministre d’Italie ; S.A.R. Le Prince de Galles ; Ursula von der Leyen, nouvelle présidente de la Commission européenne ; Pedro Sanchez, Premier Ministre d’Espagne…
Greta Thunberg pourrait y rencontrer Donald Trump, avec qui elle multiplie les échanges tendus via Twitter. https://t.co/RmB1MMpnjF #Davos2020
— Le Point (@LePoint) January 17, 2020
Emmanuel Macron n’assistera pas au sommet de Davos, mais plusieurs de ses ministres feront le déplacement, dont Muriel Pénicaud et Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie rencontrera mercredi son homologue américain, Steven Mnuchin. Il tentera de le convaincre de définir un calendrier précis de la réforme de la fiscalité des activités numériques, afin d’éviter les mesures de rétorsion que s’apprête à prendre Donald Trump contre la taxe Gafa française.
Taxe Gafa : réunion de la dernière chance à Davos https://t.co/M1dvswAVFq
— Les Echos (@LesEchos) January 17, 2020
Des dirigeants d’organisations internationales
Parmi les dirigeants d’organisations internationales : Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies ; Kristalina Georgieva, directrice générale, Fonds Monétaire International (FMI), Roberto Azevêdo, directeur général de l’Organisation Mondiale du commerce (OMC) , Mohammad Sanusi Barkindo, Secrétaire général, de l’OPEP, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) , Angel Gurría, Secrétaire général, Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) ou encore, Christine Lagarde, présidente, Banque Centrale Européenne (BCE)…
Des dirigeants de la société civile
De nombreux dirigeants de la société civile assisteront également à cette édition 2020. Parmi eux, Sharan Burrow, secrétaire générale de la Confédération syndicale internationale (CSI) ; Luca Visentini, secrétaire général, de la Confédération européenne des syndicats (CES), Kenneth Roth, Directeur exécutif, Human Rights Watch…
Les thématiques
Les risques sur le climat seront cette année au cœur des débats du forum économique mondial, dont le thème pour cette édition 2020 est » Les Stakeholders pour un monde rassembleur et durable « . Le sommet sera guidé par le Manifeste de Davos 2020, récemment publié par le Forum, qui s’appuie sur le Manifeste de Davos original de 1973 et expose une vision du « Stakeholder capitalisme ». Six thèmes majeurs seront au coeur des débats : l’écologie, l’économie, la société, l’industrie, la technologie et la géopolitique. Ces sujets seront abordés à travers quelques 400 sessions différentes.
Le programme
Mardi 21 janvier, l’Assemblée nationale examine, en nouvelle lecture, la proposition de loi de la République en Marche (LaREM), pour la lutte contre les contenus haineux sur internet. Après avoir été approuvé largement cet été par l’Assemblée nationale en première lecture, cette dernière avait été amputée de sa mesure phare, lors de son examen au Sénat. « Au nom de la liberté d’expression« , la chambre haute avait voté la proposition de loi, après en avoir supprimé le coeur, à savoir l’obligation pour les plates-formes et moteurs de recherche de retirer sous vingt-quatre heures les contenus « manifestement » illicites. A défaut pour les deux chambres de se mettre d’accord en commission mixte paritaire, le texte revient en nouvelle lecture devant les députés.
La commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté le 14 janvier au soir la proposition de loi, en supprimant plusieurs des modifications apportées par le Sénat. Les députés ont ainsi notamment voté l’amendement de la rapporteure Laetitia Avia qui « rétablit l’obligation de retrait en 24 heures, par les grands opérateurs de plateforme en ligne, de tout contenu manifestement haineux qui leur est notifié. ». L’amendement adopté mardi soir « rétablit en outre la sanction pénale« . Le non-respect de l’obligation de retrait d’un contenu manifestement haineux sera donc bien un délit.
Le projet de loi visait déjà, entre autres, les injures sexistes, racistes, homophobes ou encore l’apologie du terrorisme. Il visera également le négationnisme, conformément à ce qu’avaient voté les sénateurs. Les moteurs de recherche comme Google, qui avaient été exclus du champ du texte par le Sénat, seront quant à eux bien soumis à l’obligation de suppression en moins de 24 heures des contenus manifestement haineux. Enfin, es députés ont adopté un amendement visant à permettre au CSA de mieux sanctionner d’éventuels « retraits excessifs de contenus » par les opérateurs. Signaler abusivement un contenu sera puni d’un an d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.
La proposition de loi « Cyber haine » modifiée pa} l’Assemblée Nationale #cyberhaine #Loi #assembléenationale https://t.co/o78Orus3PN
— Wolters Kluwer Fr (@WoltersKluwerFr) January 19, 2020
Mardi 21 janvier 2020 à 14h30, le Sénat entame l’examen du projet de loi bioéthique. Adopté en première lecture par les députés, le 15 octobre, le texte va être débattu au Sénat jusqu’au 4 février. Il repartira ensuite en deuxième lecture devant les députés. Comme à l’Assemblée nationale, les débats s’annoncent passionnés. Le président du Sénat Gérard Larcher (LR), qui présidera l’ouverture de la séance mardi après-midi, entend toutefois faciliter « une écoute mutuelle » et garantir un débat « de qualité« . Quelques 280 amendements ont été déposés sur le texte, presque 10 fois moins qu’à l’Assemblée nationale.
#PJLBioéthique : 280 amendements ont été déposés au #Sénat avant l'examen du texte qui débutera mardi 21 janvier.
?Les 4 rapporteurs de la commission spéciale et le @gouvernementFR peuvent encore en déposer.L'ensemble des amendements à retrouver ici➡️ https://t.co/4rtTTMJmKj pic.twitter.com/rRQgqkMcRn
— Sénat (@Senat) January 16, 2020
Des restrictions et des nouveautés lors de l’examen en commission
Après une série d’auditions menées du 30 octobre au 12 décembre, la commission chargée de la loi de bioéthique au Sénat a examiné et adopté le texte, mercredi 8 janvier, à l’issue de deux jours de vote. Un peu plus de la moitié des amendements déposés (136 sur 264) a été adoptée, modifiant plusieurs pans du projet de loi. Si les mesures phares du texte initial sont maintenues, la commission spéciale y a apporté certaines restrictions et des nouveautés substantielles.
Les opposants à la PMA se réunissent ce dimanche, le texte de bioéthique arrive en séance à partir de mardi au #Sénat.
❓⁉️Que peut-on en attendre ?
➡️Une majorité de sénateurs a déjà adopté la PMA pour toutes en commission, reste à valider le vote en séance. https://t.co/gC1WGhnNgp— Quentin Calmet (@QCalmet) January 17, 2020
Une PMA pour toutes, mais pas toujours remboursée
Mesure emblématique du projet de loi, l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires a reçu un premier feu vert des sénateurs en commission. Des amendements initiés par des sénateurs Les Républicains (LR) ont tenté de la supprimer, mais en vain. A l’initiative de la co-rapporteure Muriel Jourda (LR), opposée à l’extension de la PMA, les sénateurs ont néanmoins réservé sa prise en charge par l’assurance maladie aux demandes fondées sur un critère médical. Pour les couples hétérosexuels, ils proposent un accès à la PMA sur des critères médicaux précis : une infertilité déclarée ou la prévention de la transmission d’une maladie grave. Seules des assistances médicales à la procréation basées sur ces critères seraient prises en charge par la Sécurité sociale.
En d’autres termes : seuls les couples hétérosexuels bénéficieront d’une prise en charge, les femmes célibataires ou en couple avec une femme devront quant à elles s’acquitter de la facture. » Il ne s’agit pas d’une mesure punitive à l’égard des couples homosexuels », a fait valoir Muriel Jourda, qui a invoqué pendant les débats le texte fondateur de la caisse primaire d’assurance maladie : « La solidarité nationale prend en charge la maladie, et pas le type d’acte dont nous sommes en train de discuter ». Une position contraire à celle du ministère de la Santé. La PMA pour toutes doit maintenant être votée dans l’hémicycle et le résultat s’annonce serré. « Un combat se prépare » prédit le chef de file des socialistes Patrick Kanner, alors que la gauche est très majoritairement en faveur de la mesure.
.@agnesbuzyn, ministre de la Santé, sur le remboursement par l'assurance maladie de la #PMA aux #couples #homosexuels : "Sans ce remboursement on ouvre un #droit formel, pas réel (…) L'impact #économique est faible" #loibioéthique @FredMetzo #Le69Inter pic.twitter.com/2LHnAaea2k
— France Inter (@franceinter) July 24, 2019
La levée partielle de l’anonymat révisée
Sur l’établissement de la filiation des enfants de couples de femmes nés par PMA, rien de nouveau par rapport au texte initial, malgré la farouche opposition de la droite. Tel qu’approuvé par l’Assemblée, les couples concernés devront passer par une reconnaissance anticipée de l’enfant devant un notaire.
La commission sénatoriale a en revanche profondément révisé la levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes. Dans la version du projet de loi votée à l’Assemblée, tout donneur devait donner son accord pour l’éventuelle communication de « données non identifiantes » (aspect physique, origine ou âge), mais aussi de son identité à l’enfant né à la suite de ce don. Ce n’est plus le cas. Un amendement à cette disposition instaure en effet un « double guichet » pour les nouveaux donneurs de gamètes. Il propose de donner le choix au donneur quant à la divulgation de son identité. En revanche, l’accès aux données non identifiantes serait, lui, accepté de manière irrévocable préalablement au don et ouvert à la demande des personnes nées de ces dons, à leur majorité. « L’accès à l’identité des donneurs devrait faire l’objet d’un consentement exprès des donneurs, exprimé au moment de la demande d’accès de la personne née d’un don de gamètes », prévoit l’amendement adopté.
Les sénateurs ont , en la matière, modifié très substantiellement le texte: ils lèvent l'obligation pour les donneurs de consentir à la communication de leur identité aux enfants qui naîtront de leur don https://t.co/Cf7tB0s3vk
— LB2S (@LB2S) January 7, 2020
Les intérêts de la personne née d’un don seraient par ailleurs assurés par la possibilité, défendue par les sénateurs, de demander un accès à l’identité a posteriori. Le Conseil national d’accès aux origines personnelles (Cnaop) pourrait ainsi prendre contact avec un donneur afin de lui demander son accord pour la communication de son identité.
Le « bébé médicament » réintégré
Alors que l’Assemblée nationale avait voté, en octobre dernier sa suppression, la commission spéciale bioéthique du Sénat a proposé la réintroduction de la technique dite du « bébé-médicament ». La commission a également adopté un amendement de Corinne Imbert, qui élargit « à titre expérimental » le diagnostic préimplantatoire (DPI), qui pourrait également être élargi et autorisé « pour la recherche d’anomalies chromosomiques non compatibles avec le développement embryonnaire ». Ce diagnostic est aujourd’hui autorisé dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), seulement quand l’un des parents ou un ascendant souffre d’une maladie génétique « d’une particulière gravité reconnue comme incurable« .
Des recherches sur les embryons et des diagnostics facilitées
Les dispositions portant sur la culture et la conservation des cellules reproductrices (gamètes) et des embryons ont, elles aussi, fait l’objet de modifications. La commission spéciale bioéthique du Sénat a maintenu le cadre juridique prévu dans le projet de loi : toute recherche sur un embryon doit continuer à obtenir une autorisation préalable de l’Agence de la biomédecine. Des recherches sur les cellules souches embryonnaires pourraient toutefois être simplement déclarées auprès de l’Agence. Les sénateurs ont néanmoins « modifié les prérequis » pour de telles recherches, qui doivent aujourd’hui avoir une « finalité médicale ». « Nous avons ajouté le critère de développement de la connaissance des mécanismes de biologie humaine », explique Bernard Jomier, sénateur écologiste et co-rapporteur de la commission Initialement fixée à 14 jours, la durée maximale de culture d’un embryon a également été portée 21 jours dans le cadre de protocoles de recherche (7 jours actuellement). Pour ce qui est de sa conservation, elle passe de cinq à dix ans.
La commission a enfin adopté un amendement de Corinne Imbert, qui élargit « à titre expérimental » le diagnostic préimplantatoire (DPI) « pour la recherche d’anomalies chromosomiques non compatibles avec le développement embryonnaire ». Ce diagnostic est aujourd’hui autorisé dans le cadre d’une fécondation in vitro (FIV), seulement quand l’un des parents ou un ascendant souffre d’une maladie génétique « d’une particulière gravité reconnue comme incurable ».
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2020/01/Bioethique-Texte-de-la-commission.pdf »]
Près d’un mois après avoir été voté par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, l’acte d’accusation contre Donald Trump, a finalement été transmis au Sénat le 15 janvier. Ce vote ouvre la voie à l’ouverture, mardi 21 janvier, du procès en destitution du président des Etats-Unis, le troisième de l’histoire du pays. Le procès devrait durer environ deux semaines.
#impeachment La Chambre des représentants vote l'envoi au Sénat de l'acte d'accusation du président américain #DonaldTrump, en vue de son procès en destitution qui devrait débuter la semaine prochaine à la Chambre haute du Congrès pic.twitter.com/77EF4h50zX
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 16, 2020
Ce mardi s'ouvrent au Sénat ?? les débats autour du procès en destitution de #Trump :
?? Quels chefs d'accusation?
?? Quels défenseurs et quelle ligne de défense pr #Trump?
?? Qui porte l'accusation?
Le point au Jour 1 d'un procès historiquehttps://t.co/zaqAGTMD2O #Impeachment pic.twitter.com/7NWlUrqSp7— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 21, 2020
Procès en destitution de #DonaldTrump : les avocats du président veulent son "acquittement immédiat".
Les débats au Sénat américain se tiendront à partir de 19h00 (heure de Paris). Ce qui se prépare ⬇️#impeachment #ImpeachmentTrial pic.twitter.com/ZIfIv3GOVa
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 21, 2020
L’intersyndicale, opposée au projet de réforme des retraites du gouvernement, s’est exprimée à l’issue d’une intersyndicale de près de trois heures au siège de la CGT, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). Dans un communiqué publié mercredi 15 janvier, les organisations « CFE-CGC, CGT, FO, FSU, Solidaires, MNL, Unef, UNL et FIDL appellent à réunir des assemblées générales pour continuer et amplifier encore la mobilisation afin d’obtenir le retrait de ce projet et l’ouverture de véritables négociations », écrivent-elles.
L’intersyndicale appelle notamment, à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier, sous la forme de « retraites aux flambeaux ou autres initiatives le 23 au soir « , avant de « faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle ». Malgré les annonces du Premier ministre et après six semaines d’un mouvement social inédit, dont nous nous félicitons, la population soutient toujours majoritairement la mobilisation contre ce projet absurde et injuste », note le texte.
[gview file= »https://www.lechiquiersocial.com/wp-content/uploads/2020/01/communiqué-intersyndicale-15-janvier_0.pdf »]
« Nous sommes les syndicats majoritaires et ce gouvernement va céder », a affirmé à la sortie de la réunion Catherine Perret, secrétaire confédérale CGT, tandis que Frédérique Rolet (FSU) prédisait que « le 24, ça va être une très grosse journée, car qui peut encore penser que ce projet est valide ? ».
A quoi s’attendre les 22 et 23 janvier ?
Les avocats toujours « sur le pont »
Les robes noires devraient encore voler dans les couloirs des tribunaux cette semaine. Le Conseil national des barreaux (CNB), qui représente les 70 000 avocats français, a décidé de reconduire le mouvement de grève entamé début janvier et qui perturbe le bon fonctionnement des tribunaux à Paris et en région. Lors de leur assemblée générale, les élus du CNB ont longuement débattu de l’opportunité de répondre à une invitation du cabinet de la garde des Sceaux les invitant à se voir « dès lundi matin ». La solution de cette crise sans précédent est de nature politique et relève de l’arbitrage du Premier ministre », écrit dans sa motion finale le CNB, qui« demande en conséquence à être reçu sans délai par Monsieur Edouard Philippe ». Invitation acceptée par le Premier ministre. Dans un communiqué publié dimanche soir, Matignon salue l’acceptation, par le Conseil national des barreaux (CNB), d’une « série de réunions techniques » pour reprendre le dialogue à la Chancellerie, à l’issue desquelles le chef du gouvernement promet de recevoir les avocats.
?L'assemblée générale extraordinaire du CNB vote à l'unanimité la poursuite de la grève des #avocats pour la semaine du 20 janvier et demande au premier ministre @EPhilippePM d'intervenir.#AGECNB #SOSRetraites #reformedesretraites #AvocatsEnGreve #AvocatsEnColere pic.twitter.com/OlB0zqdsar
— CNB (@CNBarreaux) January 17, 2020
Retraites : Edouard Philippe va rencontrer les représentants des avocats https://t.co/MjczEvMe8U pic.twitter.com/T4v6r7Nsvf
— Paris Match (@ParisMatch) January 19, 2020
Une opération « ports morts » pour les dockers
Les dockers prévoient de nouveau de bloquer les ports durant trois jours, de mercredi à vendredi. La CGT appelle les personnels à « un arrêt de travail de 72 heures les 22, 23 et 24 janvier » avec une opération « ports morts ». Elle invite aussi à maintenir les piquets de grève devant les sept grands ports maritimes (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes-Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille) et à « poursuivre les heures supplémentaires, des shifts exceptionnels ».
Des agents portuaires et des dockers grévistes bloquent à nouveau les entrées du port de Marseille pour protester contre la réforme des retraites en France #AFP pic.twitter.com/oXKhOLs8NI
— Agence France-Presse (@afpfr) January 22, 2020
Des centrales nucléaires bloquées
Après la pénurie d’essence dans les stations-service et le blocage des raffineries, ce sont à présent 16 des 19 centrales nucléaires du pays, les ponts de Normandie et de Tancarville, ou encore l’aéroport de Nantes qui ont été ou sont toujours occupés par les syndicalistes. Des manifestations ont également lieu dans de nombreuses villes, comme à Fos-sur-Mer.
Le blocage des dépôts continue
« La CGT RATP Flandre soutient toutes les actions qui participent à amplifier le rapport de force contre le gouvernement et à refuser toute négociation avec ceux qui veulent sacrifier notre avenir et celui de nos enfants. C’est pourquoi sur le dépôt de bus Flandre, les grévistes ont voté la reconduction de la grève jusqu’au vendredi 24 janvier, journée noire », peut-on lire dans un communiqué.
Une grève des transporteurs de fonds
Après la grève des principaux centres d’approvisionnement de la Banque de France en Ile de France et dans les Hauts de France, des le mouvement va s’étendre à partir de cette semaine « aux transporteurs de fonds, notamment en Ile-de-France », c’est-à-dire ceux qui alimentent les distributeurs, a indiqué à l’AFP Pascal Gabay, membre de la direction fédérale de la CGT Finances.
Des retraites aux flambeaux et autres initiatives
Les syndicats appellent à des actions de grève, de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire les 22 et 23 janvier, notamment sous la forme de « retraites aux flambeaux ou autres initiatives le 23 au soir« .
Dans le détail : mercredi 22 janvier
Manifestation à Paris à l’appel de la Fédération CGT Commerce, Distribution et Services
La fédération appelle mercredi 22 à une journée nationale de grève et de mobilisation « afin de marquer un temps fort avant le 24 janvier, jour où le projet de réforme doit être présenté en conseil des ministres », indique le communiqué. Rendez-vous est donné à 10h30 à Saint-lazare. Le cortège prendra la direction de l’Opéra Garnier.
#Greve et #manifestation du Commerce et des Services, le 22 janvier, à Paris.#Greve22janvier #CGT #lutte #RegressionSociale #EnGreve #justice pic.twitter.com/Bt4RRIaPgH
— CGT CommerceServices (@CGT_Commerce) January 21, 2020
Un concert de solidarité aux grévistes
Un concert de solidarité aux grévistes est organisé par la CGT Spectacle, à 19h au cirque Phénix, dans le 12e arrondissement. L’ensemble des bénéfices réalisés grâce à la vente des billets (au prix de 10 euros) et autres dons seront reversés aux grévistes. « Le gouvernement veut passer en force. Après plus de 40 jours, la grève et la solidarité sont plus que jamais nécessaires », écrit la CGT Spectacle. Au programme: Cali, Guillaume Meurice, Alexis Vizorek, Didier Super ou encore Yvan Le Bolloc’h.
✊✊ Grand concert de solidarité en soutien aux grévistes ! J-2 ! Vous avez vos billets ?! ✊✊
Réservation : https://t.co/CEDv6Lj0af #OnEstLà #greve20janvier #FiersDeLaGreve #GreveGénérale #Retraites pic.twitter.com/l3Kbvf8M3h— UGICT – CGT (@CGTCadresTechs) January 20, 2020
Dans le détail : jeudi 23 janvier
• Rassemblement des grévistes de la RATP et de leurs soutiens à Fontenay, dès 9h30.
• Plusieurs manifestations au flambeau auront lieu dans la capitale et sur tout le territoire. A Paris, à l’appel de l’intersyndicale, une « marche aux flambeaux » est organisée le 23 janvier, à partir de 18 h00, depuis la place de la Nation en direction de la place de la République.
#greve23janvier A Paris, à l’appel de l’intersyndicale, une “marche aux flambeaux” sera organisée demain soir à partir de 18 h00, depuis la place de la Nation en direction de République.
Trajet: Nation > Père Lachaise > République pic.twitter.com/idNrXAsjYu— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
#greve L’intersyndicale appelle le 23 à des actions de convergences interprofessionnelles sur tout le territoire, sous la forme de “retraites aux flambeaux" ou d'autres initiatives. De nombreux évènements sont prévus demain en Ile de France https://t.co/ME6J3BekIr pic.twitter.com/BJDCzsekrr
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
Une nouvelle journée de mobilisation vendredi
La date n’a pas été choisi au hasard. L’intersyndicale opposée au projet de réforme des retraites appelle à une nouvelle « journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle » le vendredi 24 janvier… jour de l’examen du projet de loi en Conseil des ministres. Ce sera la 7e depuis le début du mouvement. Des manifestations sont prévues à Paris et en régions.
L’intersyndicale » exige le maintien des régimes de retraite existants par répartition solidaire et intergénérationnelle, fondés sur un système par annuités ». Elle rappelle qu’elle « porte des propositions pour améliorer les droits de toutes et tous dans le système de retraites actuel« , notamment l’égalité salariale hommes-femmes, la prise en compte des années d’études, l’augmentation des salaires dans le privé et dans le public. A Paris, À Paris, une grande manifestation partira à 11h00 de la place de la République en direction de la Concorde
La CFE-CGC [encadrement] a appelé dans un communiqué les salariés visés par la réforme, à cesser le travail le 24 janvier.
#Retraites La @CFECGC appelle à une nouvelle journée de grève nationale le 24 janvier prochain pour "dénoncer une réforme des retraites injuste et dangereuse". Elle réclame une étude d’impact #greve24janvier pic.twitter.com/kymXbKQRUO
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 20, 2020
Vers un vendredi noir dans le métro?
Alors que le trafic est quasiment revenu à la normale sur le réseau RATP cette semaine, les grévistes opposés à la réforme des retraites ont prévu de se remobiliser vendredi et changent de stratégie. « La première bataille qu’on a gagnée s’achève, maintenant on part sur une seconde bataille. Celle de la guérilla, celle du harcèlement« , prévient Alexis Louvet, conducteur de bus du syndicat Solidaires à la RATP. Ce « harcèlement » du gouvernement devrait prendre la forme de grèves ponctuelles. « Nous devons maintenant, partout, remobiliser nos collègues et garder notre cohésion, dans une stratégie de harcèlement continuel avec des journées de blocage total, en commençant par le 24 janvier prochain », insiste un tract de Solidaires RATP.
Au 46 jour de #greve la lutte continue à la #ratp avec de nouvelles actions et de journée de #Greve24Janvier contre la #ReformeDesRetraites #RetraiteAPoints #RetraiteMacron pic.twitter.com/JX5X0dKtkk
— Solidaires RATP (@SolidairesRatp) January 19, 2020
Les grévistes ont prévu de se mobiliser ce vendredi, jour de présentation du projet de réforme des retraites en Conseil des ministres. Certains mettent en garde contre une « journée noire ». »Cette journée est ciblée comme une journée noire. Ca va être une journée où on appelle à une mobilisation générale dans tout le pays. Evidemment, les agents de la RATP ne vont pas être absents de ce rendez-vous, comme d’autres journées à venir », a expliqué lundi sur BFM Paris, Olivier Terriot, délégué syndical CGT RATP bus.
#greve24janvier S'achemine t-on vers un "vendredi noir" à la #RATP après un retour quasi à la normale ? A la CGT RATP comme chez @SolidairesRatp, certains grévistes mettent en garde contre un tel scénario https://t.co/qNS0T0XSoa pic.twitter.com/zUj8icS0SB
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
Le trafic des transports en commun franciliens sera à nouveau « perturbé sur l’ensemble du réseau », vendredi 24 janvier, à l’occasion de la septième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, annonce la RATP. Le trafic sera variable selon les lignes et les horaires. Le trafic sera normal sur les lignes 1, 14 et 7 bis. Les autres lignes seront plus perturbées : certaines fonctionneront partiellement mais aux horaires normaux (2, 4, 7, 8, 9, 10, 11), et d’autres partiellement et uniquement à des heures de pointe variables (3, 3bis, 5, 6, 12, 13).
Côté RER, le trafic sera « légèrement perturbé » sur le RER A, avec quatre trains sur cinq en heures de pointe et trois trains sur cinq en heures creuses. Le trafic sera « perturbé » sur le RER B avec en moyenne deux trains sur trois ou un train sur deux, selon les portions de la ligne.
#greve24janvier Le trafic sera de nouveau très perturbé demain à la #RATP à l’occasion du 7e jour de mobilisation. La RATP annonce un trafic :
Ⓜ️ normal sur les lignes 1, 7bis et 14.
Ⓜ️ perturbé sur la 10, avec 3 trains sur 4
Ⓜ️ très perturbé sur les 12 autres lignes pic.twitter.com/xtSwMlDtlo— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 23, 2020
La SNCF annonce de son côté une moyenne de trois trains sur cinq sur son réseau francilien, mais préconise tout de même à ses clients de reporter « dans la mesure du possible » leurs déplacements.
Emmanuel Macron effectuera une visite officielle en Israël et dans les territoires palestiniens les 23 et 24 janvier. Le chef de l’état sera accompagné, entre autres, du Ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, et du Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer.
Une visite dans le cadre du 5ème forum sur la Shoah
Maintes fois annoncée, puis reportée pour des raisons de calendrier, la première visite officielle du président français en Israël s’inscrit dans le cadre du 5e Forum sur la Shoah où prendront part à Jérusalem les grands de ce monde. Se tiendront ainsi au côté du chef de l’état, ses homologues allemand, Frank-Walter Steinmeier, italien, Sergio Mattarella et autrichien Alexander Van der Bellen. »Nous accueillerons cette semaine de nombreux dirigeants du monde entier pour commémorer le 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz« , a annoncé dimanche le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, à l’ouverture de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres.
Parmi les personnalités internationales présentes figureront également, le vice-président américain Mike Pence, la chef de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi, le président russe Vladimir Poutine, le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky, le prince Charles du Royaume-Uni, et les dirigeants de Roumanie, de Grèce, de Chypre, d’Albanie, de Croatie, de Géorgie, de Bulgarie, de Suède, du Danemark, de République tchèque, d’Hongrie, de Finlande, de Bosnie, d’Islande, d’Arménie, d’Australie, du Canada et d’autres pays.
Au moins 47 dirigeants internationaux en Israël la semaine prochaine à l’occasion du 5e Forum de la Shoah https://t.co/7CJLFAjb2F
— i24NEWS Français (@i24NEWS_FR) January 16, 2020
Une initiative de la Fondation pour le Forum international sur la Shoah, dirigée par Moshé Kantor pour « donner aux dirigeants du monde entier l’opportunité unique de s’opposer et de dire stop à l’antisémitisme, à l’intolérance et au racisme, et de mettre fin à la haine ». Fondée en 2005 par le président du Congrès juif européen, Moshé Kantor, la Fondation est une organisation internationale qui se consacre à perpétuer la mémoire de la Shoah et ses leçons primordiales, dont la lutte contre l’antisémitisme. Les précédentes rencontres avaient eu lieu à Auschwitz.
Le 23 janvier 2020, Yad Vashem va accueillir le 5e FORUM INTERNATIONAL SUR LA SHOAH pour commémorer les 75 ans de la libération d'#Auschwitz et la Journée internationale de la #Shoah, en présence de nombreux chefs d'Etat dont le président @EmmanuelMacron. https://t.co/qVtB67jNps
— YadVashemFr (@YadVashemFr) August 14, 2019
Le programme
Mercredi 22 janvier
L’ambassade de France en Israël a annoncé ce dimanche le programme du président de la république en Israël. Emmanuel Macron arrivera dans l’état hébreux dans la soirée de mardi. Le président français aura dans la journée de mercredi des entretiens diplomatiques. Il rencontrera mercredi matin le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue israélien Reuven Rivlin, puis doit s’entretenir le chef de l’opposition Benny Gantz.
Depuis Israël, déclaration du Président Emmanuel Macron et de son homologue, le Président Reuven Rivlin https://t.co/54xNpZiPZB #Israel pic.twitter.com/k5nxxJQXx8
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) January 22, 2020
L’entretien avec M. Netanyahu portera notamment sur l’état des négociations sur une résolution du conflit israélo-palestinien, précisent les services du Premier ministre qui indique que M. Macron devrait également aborder cette question avec M. Gantz. L’après-midi, le président français ira voir à Ramallah le chef de l’Autorité Palestinienne Mahmoud Abbas. L’occasion pour la France, de s’investir enfin dans le dossier israélo-palestinien.
La France se désintéresse-t‑elle du dossier israélo-palestinien? https://t.co/kG8lUgZtzq
— Le JDD (@leJDD) January 20, 2020
Emmanuel Macron doit aussi s’adresser à la communauté française d’Israël, alors que la communauté juive française est inquiète d’une montée des actes antisémites dans l’Hexagone. Mercredi soir, le chef de l’état participera à la réception à la résidence du président, aux côtés d’une quarantaine d’autres chefs d’Etat.
En ce moment même à Jérusalem, Emmanuel Macron visite le Saint Sépulcre. #Israel pic.twitter.com/HlpGbkHvHG
— Hadrien Bect (@HadrienBect) January 22, 2020
Jeudi 23 janvier
Emmanuel Macron assistera jeudi à une commémoration au mémorial de la déportation française dans la forêt Roglit en l’honneur des Juifs de France qui ont péri dans la Shoah. Le jour même, il assistera à une réception avec des Français vivant en Israël au Centre de convention international de Jérusalem. Il se rendra enfin à Yad Vashem pour la cérémonie marquant le 75e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau. Il est également prévu que le chef d’Etat français se rende à l’église Sainte-Anne de Jérusalem, en passant par la Porte des Lions. Il « décidera s’il se déplacera ou non dans ce secteur« , a souligné l’Elysée en faisant référence à la visite de Jacques Chirac à Jérusalem en 1996. Le chef de l’état devrait également faire une déclaration quant à la politique du gouvernement pour lutter contre l’antisémitisme. A ce titre, il se rendra également au cimetière de Givat Shaoul, où ont été enterrés Ilan Halimi et Sarah Halimi.
La semaine s’annonce décisive pour la réforme des retraites. Alors que trois nouvelles journées d’action sont programmées cette semaine, le texte, lui, est présenté en Conseil des ministres vendredi 24 janvier, avant d’arriver au Parlement pour débuter son examen en commission spéciale à compter du 3 février.
On connaît les contours du projet de réforme. Après cinq semaines de mobilisation contre la réforme des retraites, le gouvernement a dévoilé aux partenaires sociaux le 10 janvier le texte de sa réforme, dont l’AFP a obtenu copie. Celle-ci se décline en fait en deux projets de loi, l’un organique et l’autre ordinaire, qui détaillent les mesures annoncées. Ces textes adressés aux caisses de Sécurité sociale et dont l’AFP a obtenu copie, gravent dans le marbre de la loi une règle « obligeant » à prévoir l’équilibre financier du futur système universel de retraite par points.
Réforme des retraites : voici ce que contiennent les deux projets de loi https://t.co/zLdnBlzght pic.twitter.com/1WhezKED2k
— Le JDD (@leJDD) January 10, 2020
Seront ainsi présentés puis soumis au Parlement un projet de loi ordinaire et un projet de loi organique, c’est-à-dire un texte qui s’impose aux autres lois ordinaires car il précise ou complète des dispositions de la Constitution.
- Le projet de loi ordinaire, qui « institue un système universel de retraite », fait 141 pages et se décline en cinq titres, 15 chapitres et 65 articles. Il « expose en préambule les motifs sur une quarantaine de pages, en donnant les enjeux de chaque article. Puis il détaille l’ensemble des modifications à apporter aux textes déjà en vigueur, surtout le code de la sécurité sociale mais aussi le code du travail.
- Le projet de loi organique ne fait que neuf pages. Il présente cinq articles qui répondent principalement à trois enjeux : un encadrement financier de la réforme, l’élargissement de la loi de financement de la sécurité sociale au champ des retraites et l’intégration des parlementaires et magistrats dans ce système universel.
Pas de surprises sur le contenu, largement défloré ces derniers jours, où la notion d’âge pivot a finalement été retirée de l’avant-projet de loi. Comme annoncé dans sa lettre aux partenaires sociaux du 11 janvier, le Premier ministre a saisi, le 13 janvier, le Conseil d’État d’une rectification apportée à l’avant-projet de loi instituant un système universel de retraite. L’article 56 bis du texte est modifié pour retirer la mise en place progressive d’un âge d’équilibre (ou âge pivot) paramétrique entre 2022 et 2027 et prévoir l’organisation d’une « conférence des financeurs » qui devra proposer des mesures pour atteindre l’équilibre financier du système de retraite en 2027. Il habilite aussi le gouvernement à prendre ensuite par ordonnance « toute mesure » permettant de parvenir à cet objectif.
De nombreuses zones d’ombre demeurent, notamment sur le coût général de la mise en œuvre de cette réforme. Des dizaines de milliards. Combien précisément ? Là-dessus, Matignon promet des réponses concrètes, notamment grâce à l’étude d’impact présentée ce vendredi matin et annexée au projet de loi.