Après avoir validé fin juin 146 de ses propositions, Emmanuel Macron réunit lundi 27 juillet un 5 ème conseil de défense visant à « mettre en musique » les premières préconisations issues de la Convention citoyenne sur le climat. Des mesures concrètes devraient en sortir dans les prochains jours. «
Cette 5e réunion du Conseil de défense écologique abordera notamment les premières mesures issues de la Convention Citoyenne pour le Climat, la lutte contre l’artificialisation des sols et la création de nouvelles aires protégées», a fait savoir dimanche l’Élysée dans un communiqué.
La nouvelle secrétaire d’état à la transition écologique et le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ont rendez-vous mercredi 29 juillet avec délégation de douze citoyens. Seront également présents les partenaires sociaux, des élus locaux et des experts. L’objectif est de fixer le cadre des prochains groupes de travail mixtes, dont la tâche sera de préparer le projet de loi spécifique multi-mesures promis par Emmanuel Macron.
A l’issue de ce conseil, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili doit annoncer de premières mesures «réglementaires» inspirées des propositions de la Convention. Priorité sera donnée à celles les plus rapides à mettre en oeuvre.
Convention citoyenne pour le climat : les premières mesures arrivent. La ministre de la Transition écologique, @barbarapompili dévoilera lundi les décrets, première étape de l'application des 150 propositions de l'instance https://t.co/mICKCIXjiF pic.twitter.com/88oVcZIkIy
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) July 26, 2020
Une fois ces mesures adoptées, le gouvernement devrait présenter un projet de loi pour d’autres mesures à la fin de l’été, « c’est-à-dire au tournant septembre-octobre », afin que « le texte puisse être examiné en séance au début de l’année 2021 », a précisé Marc Fesneau, ministre délégué chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne.
Convention citoyenne : premières mesures au menu du Conseil de défense écologique https://t.co/VXDTK2j86G
— Le Monde Politique (@lemonde_pol) July 27, 2020
Le délicat projet de loi bioéthique, qui ouvre notamment la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, revient en deuxième lecture à l’Assemblée nationale à compter du 27 juillet. Le texte sera au menu des députés toute la semaine avant la trêve estivale.
#PJLBioéthique | Cet après-midi, les députés entament l'examen, en deuxième lecture, du projet de loi relatif à la bioéthique.
? Le dossier législatif : https://t.co/BipHNVdY9D#DirectAN pic.twitter.com/LgjXietsOH— Assemblée nationale (@AssembleeNat) July 27, 2020
Au programme quelque 2500 amendements et un temps législatif programmé de 25 heures pour la durée des débats. Ce temps pourrait toutefois doubler dans les faits, car les interventions du gouvernement et des rapporteurs du texte ne sont notamment pas comptées dans ce dernier.
?? France : Le sensible projet de loi de bioéthique, qui ouvre la procréation médicalement assistée #PMA aux femmes seules et aux couples de femmes, fait son retour devant l'Assemblée nationale. pic.twitter.com/KTHXuLdcDe
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) July 27, 2020
Un texte profondément remanié
Lors des travaux en commission qui ont eu lieu début juillet au Palais Bourbon, les députés ont sans surprise rétabli dans les grandes lignes leur version initiale, en y ajoutant quelques retouches.
Sur la PMA, la prise en charge intégrale des actes par la Sécurité sociale, quel que soit le profil des patientes a été rétablie par les députés. La mesure avait été limitée par les sénateurs aux cas relevant d’une infertilité pathologique, ce qui excluait de fait les femmes seules et les couples de lesbiennes. Certains points sensibles du texte ont par ailleurs été réécrits. C’est le cas notamment d’une disposition sur le sujet sensible du « bébé médicament », mais aussi de la filiation pour les enfants nés d’une PMA avec tiers donneur au sein d’un couple lesbien.
Un amendement, présenté en commission par la rapporteure LaREM, Coralie Dubost, et adopté, prévoit que la femme qui accouche devienne mère par l’accouchement, tandis que l’autre mère, dite « mère d’intention », devra, pour faire établir sa filiation, se munir d’une reconnaissance conjointe anticipée, faite par le couple au moment du consentement au don . Lors de la première lecture du texte, les députés avaient décidé que les deux femmes devraient s’appuyer sur la reconnaissance conjointe. Quant au Sénat, il avait privilégié l’option de l’adoption pour la deuxième mère
Sur la possibilité pour les femmes de faire prélever et congeler leurs ovocytes en vue d’une grossesse ultérieure. Les députés ont rétabli cette disposition supprimée par le Sénat.
Contre l’avis du gouvernement, les députés ont également voté quelques mesures qui avaient été rejetées lors de la première lecture. Ils se sont ainsi montré favorables à l’autorisation du don de gamètes entre deux femmes au sein d’un même couple, si l’une d’elle souffre d’infertilité (technique dite ROPA). Une mesure portée par le député, médecin de profession, Jean-Louis Touraine, qui divise jusque dans la majorité.
Bioéthique : le projet de loi revient en discussion sur les bancs de l'Assemblée nationale et divise jusque dans la majoritéhttps://t.co/KtbHfFm2pz pic.twitter.com/C0CJWctFYH
— franceinfo (@franceinfo) July 23, 2020
Enfin, une disposition surprise, concernant cette fois le don du sang, a été adoptée en commission à l’initiative du député (PS) de l’Ardèche Hervé de Saulignac. Elle prévoit de supprimer la période d’abstinence de quatre mois aujourd’hui requise pour les donneurs homosexuels.
En revanche, l’examen d’amendements sur l’ouverture de la PMA aux personnes transgenres, et la PMA post mortem, avec les gamètes d’un conjoint décédé, ont finalement rejetés par la commission spéciale lors de sa nouvelle lecture du texte.
Projet de loi bioéthique : eugénisme, GPA, "maternité partagée", embryons chimères… Ces dilemmes bioéthiques susceptibles d’enflammer le débat à l'Assemblée https://t.co/IbP9bS9g4t #PJLBioethique
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) July 27, 2020
Jean Castex, se rend lundi dans la matinée, à Lille et Roubaix pour l’entrée en vigueur de l’obligation du port du masque dans l’espace public ouvert dans certaines zones de la métropole européenne de Lille (MEL), a indiqué Matignon. Le Premier ministre devrait être accompagné par Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement. Il sera dès 9h00 à l’Agence Régionale de Santé de Lille où il va faire « un point épidémique ». La délégation gouvernementale ira ensuite à l’institut Pasteur pour visiter le centre Covid. En fin de matinée, Jean Castex se rendra dans un atelier de fabrication de masques à Roubaix.
Jean Castex est arrivé à Lille, où il évoquera le port du masque obligatoire dans l’espace public ouvert dans certaines zones de la métropole européenne de Lille https://t.co/VKn0zh9daV pic.twitter.com/fvFhl9jLU5
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 3, 2020
Dans le Nord toute la matinée, #JeanCastex visite une usine de masques à Roubaix, pour promouvoir la production française pic.twitter.com/3Ri9oM2n5Y
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 3, 2020
Le Premier ministre, Jean Castex, échange avec le personnel médical chargé des tests Covid à l'Institut @PasteurLille pic.twitter.com/rI1dsPOp6U
— France Bleu Nord (@fbleunord) August 3, 2020
Devant une recrudescence des cas de coronavirus dans le département du Nord, le préfet a imposé le port du masque dans les lieux publics de la métropole lilloise à partir de ce lundi 3 août.
Sont concernés par ces mesures (1/2)
– Zones caractérisées par une forte fréquentation du public
– Zones piétonnes, permanentes ou temporaires
– « Zones de rencontre » où la circulation routière est limitée à 20 km/h
– Marchés de plein air
– Espaces verts urbains— Ville de Lille (@lillefrance) July 31, 2020
Cette obligation concerne :
- Les espaces verts en ville, comme le parc Barbieux à Roubaix ou la Citadelle à Lille
- Les zones piétonnes
- Les zones où la vitesse est limitée à 20 km/h, par exemple la Grand-Place de Lille
- Les zones de forte fréquentation
- Les galeries commerciales comme l’espace commercial Saint-Christophe à Tourcoing
- Les marchés publics de plein air
- Les parkings des gares, métro, aéroports
- Les arrêts de bus et de tramways
- Les déchetteries
En villégiature au fort de Brégançon, le président de la République Emmanuel Macron se rend à Toulon, ce mardi 4 août, pour y rencontrer des auxiliaires de vie à domicile. «Dans le contexte de crise sanitaire et de fortes chaleurs que nous connaissons, le Président de la République saluera l’engagement des aides à domicile aux côtés des personnes vulnérables», précise l’Élysée dans un communiqué. Ce déplacement a été inscrit tardivement à l’agenda des vacances du président de la république au fort de Brégançon. Selon les services de la présidence de la république, c’est l’imminence d’un nouvel épisode de canicule qui aurait poussé M. Macron de Bormes les Mimosas, vers Toulon.
Le chef de l’État s’entretiendra avec des professionnels du secteur de l’aide à la personne, et des personnes bénéficiant de ces services. Il sera accompagné dans ce déplacement de deux ministres : Brigitte Bourguignon, chargée de l’autonomie, et Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat aux personnes handicapées. Dans le détail, il rendra visite en fin de matinée, vers 11h30, à une vieille dame, chez elle, en présence de son auxiliaire de vie, pour parler maintien à domicile. A cette occasion, il entend rendre hommage aux auxiliaires à domicile qui « sont passés sous les radars » au plus fort de la crise du Covid, alors que leur engagement a été exemplaire, relève l’Elysée, qui promet des annonces.
La première sortie officielle de l'été pour Emmanuel Macron à Toulon pic.twitter.com/I3vIwVYoP7
— BFMTV (@BFMTV) August 4, 2020
Puis, accompagné de la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, il dialoguera dans un lieu encore non précisé avec deux auxiliaires de vie à domicile, le directeur régional de l’association Les Petits frères des pauvres ou encore le directeur de l’Entraide sociale du Var, en présence du maire de Toulon, du président du département et d’un de ses adjoints.
Des annonces à venir
A l’occasion de ce déplacement, le président de la République viendra exprimer «la reconnaissance et l’hommage aux professionnels du domicile grâce auxquels des personnes ont pu rester chez elles», malgré «une tâche rendue plus difficile par la difficulté à se fournir en masque, et par le confinement», précisé l’Elysée. Emmanuel Macron devrait faire des annonces pour le secteur, précise la présidence. Il devrait notamment réaffirmer l’ambition « que les personnes qui le souhaitent vieillissent chez elles le plus longtemps possible », poursuit cette source.
Emmanuel Macron annonce depuis Toulon une enveloppe de 80 millions d'euros pour des primes Covid aux services d'aides à domicile pic.twitter.com/rNDErm3GNS
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 4, 2020
Emmanuel Macron à Toulon ce mardi sur le thème de l'aide à domicile https://t.co/zaBHAhHk8N
— Lionel COSTES (@COSTESLionelEr) August 4, 2020
L’Élysée a annoncé mercredi que le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra à Beyrouth (Liban), jeudi 6 août, pour “rencontrer l’ensemble des acteurs politiques“ sur place.
Je me rendrai demain à Beyrouth à la rencontre du peuple libanais pour lui porter le message de fraternité et de solidarité des Français. Nous ferons le point sur la situation avec les autorités politiques.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 5, 2020
Deux violentes explosions ont ravagé la capitale libanaise mardi 4 août en fin d’après-midi, provoquant la mort d’au moins 100 personnes, selon un bilan provisoire. Des milliers de blessés et près de 300.000 Libanais sans logement sont également à déplorer. L’explosion qui est attribuée à un stock de nitrates d’ammonium a dévasté la capitale libanaise
Le chef de l’Etat français rencontrera son homologue libanais Michel Aoun et le Premier ministre Hassan Diab. “Il va marquer notre solidarité avec la population libanaise“, a déclaré mercredi Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères. La France a par ailleurs assuré dès mardi soir, à travers un tweet du chef de l’Etat, qu’elle allait envoyer au Liban “un détachement de la sécurité civile et plusieurs tonnes de matériel sanitaire.“
MISE A JOUR 06.07.20- 12h00
Conférence de presse en fin d’après-midi
“Je ressens une infinie tristesse, une profonde solidarité et partage la saine colère que nous avons vu s’exprimer aujourd’huI“
Emmanuel Macron "Après avoir vu, entendu et écouté aujourd'hui les regards et les voix de nos frères libanais, [je veux] vous dire combien je ressens une infinie tristesse, une profonde solidarité et partage la saine colère que nous avons vu s'exprimer aujourd'hui." #Beyrouth pic.twitter.com/84VQAx64WI
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
“La France ne lâchera jamais le Liban“
Macron "La France ne lâchera jamais le Liban. Elle n'abandonnera jamais les Libanaises et Libanais. Nos destins sont liés indéfectiblement par les liens du temps, de l'esprit, de l'âme, de la culture, du rêve, en ce jour de deuil, à #Beyrouth mille fois morte, mille fois revécue" pic.twitter.com/5hvvU2omlu
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
Emmanuel Macron annonce une conférence internationale de soutien et d’appui dans les tout prochains jours
Emmanuel Macron annonce une conférence internationale de soutien et d'appui à Beyrouth et à la population libanaise, pour mobiliser les financements internationaux #Beyrouth pic.twitter.com/GGI3NVrY1A
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
“Je demande aux responsables libanais des engagements forts“
"Je demande aux responsables libanais des engagements forts sur l'Etat de droit, la transparence, la liberté, la démocratie et les réformes indispensables. Je les en crois capable. Je reviendrai le 1er septembre prochain", déclare Emmanuel Macron #Beyrouth pic.twitter.com/ttw41aCNem
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
“Je t’aime cher Liban »
Le président de la République a terminé son discours en lançant, en arabe : "Je t'aime, cher Liban" "أحبك عزيزي لبنان"#Liban ?? #Beyrouth #Beyrout pic.twitter.com/dGtZXHZ4k3
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
Déclaration à l’arrivée à Beyrouth
Le Président Emmanuel Macron est arrivé au Liban deux jours après l’explosion au Port de Beyrouth.
EN DIRECT | Le Président Emmanuel Macron est arrivé au Liban deux jours après l’explosion au Port de Beyrouth. Écoutez sa déclaration :
Publiée par Élysée – Présidence de la République française sur Jeudi 6 août 2020
Les premiers mots : » Cette crise est une crise politique, morale, économique et financière, dont la 1ère victime est le peuple libanais »
????Premières déclarations de Macron à son arrivée à Beyrouth en fin de matinée.
►Le président est venu témoigner du soutien et de l'amitié de la France.
?Il demande aussi à la classe politique libanaise de mener à bien des réformes.
?https://t.co/8bVqz4Zv7m#BeirutBlast pic.twitter.com/v2R96plUyt— RFI (@RFI) August 6, 2020
Déplacement sur les lieux de la double explosion, dans le port de Beyrouth
Arrivé à Beyrouth dans la matinée, le président Emmanuel Macron s'est rendu sur sur les lieux de l'explosion dans le port #Beyrouth pic.twitter.com/uUGIN8ArWM
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
« Je me devais d’être là pour apporter cette amitié au peuple libanais »
Emmanuel Macron à #Beyrouth : "Je me devais d'être là pour apporter cette amitié au peuple libanais". "La France sera à vos côtés", vient d'assurer le président français à un Libanais croisé pendant son déplacement sur ce qu'il reste du port sinistré de la capitale libanaise. pic.twitter.com/uhWBjvTaYJ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
Emmanuel Macron annonce vouloir « organiser l’aide internationale » pour le Liban,
#Beyrouth "Ns avons dans qq heures 1 avion qui va arriver avec des moyens d'enquête, de police de recherches", en plus de l'arrivée de 2 avions militaires et un civil, a indiqué Macron qui souhaite organiser la coopération européenne et internationale https://t.co/pcFq1GFxFT pic.twitter.com/1N15yjt1GQ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
Déambulation dans les rues dévastées de la capitale libanaise
Emmanuel Macron est pris à partie par la foule qui lui réclame la chute du régime en place
Arrivé à Beyrouth en fin de matinée, Emmanuel Macron déambule actuellement dans les rues dévastées de la capitale libanaise. Il est pris à partie par la foule qui réclame la chute du régime en place au pays du Cèdre #Beyrouth pic.twitter.com/qZgBAdPdK8
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
« Aidez-nous ! Vous êtes notre seul espoir ! »
"Aidez-nous ! Vous êtes notre seul espoir !". La population libanaise ?? en appelle à l'aide du président français ?? Emmanuel Macron, dans les rues sinistrés de #Beyrouth #BeyrouthBlast pic.twitter.com/e6tKlsa9s0
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
« Je sais votre détresse, je comprends votre colère »
#Macron aux libanais : "Je sais votre colère, je comprends votre détresse". Ce que je vous garanti c'est que cette aide sera transparente, n'ira pas ds les mains de la corruption. Le Pdt a dit qu'il reviendrait le 1er septembre vérifier que l'aide ?? est bien distribuée #Beyrout pic.twitter.com/eIpuShDCF7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 6, 2020
Le premier ministre Jean Castex préside vendredi 14 août, à l’aéroport d’Orly une cérémonie nationale d’hommage aux six humanitaires français tués dimanche au Niger, a annoncé Matignon. La cérémonie se tiendra à 16h00 en présence des familles des six victimes françaises, à l’occasion du rapatriement des corps.
MISE A JOUR 14.08.20- 16H30
#JeanCastex le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti et @JBLemoyne secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, se recueillent devant les cercueils des humanitaires tués au #Niger. Dans quelques minutes, le Premier ministre leur rendra un hommage national pic.twitter.com/qJFPUg5k4R
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 14, 2020
L’hommage national rendu par le Premier ministre aux six humanitaires tués au Niger
Les déclarations de Jean Castex
“La France toute entière porte le deuil de vos enfants“
“La France tout entière porte le deuil de vos enfants. Oui, chacun de nos compatriotes, où qu’il se soit trouvé le dimanche 9 août, a ressenti au fond du coeur le coup terrible qui vous a été porté. Chacun de nos compatriotes a instinctivement compris, soyez-en certains, que les victimes de cet attentat étaient venus au Niger pour y faire le bien, et qu’elles y ont rencontré le mal“, a déclaré le Premier ministre, aux familles des victimes.
“Les victimes de cet attentat étaient venues faire le bien, elles y ont rencontré le mal“
“Seul le mal peut tendre un guet-apens à des innocents“
“C’est très vraisemblablement la même haine, la même lâcheté, la même inhumanité qui étaient à l’oeuvre au Niger et au Bataclan“
“Ils n’étaient pas des soldats ils n’étaient pas armés“« [Les victimes] n’étaient pas des soldats, la guerre n’était pas leur métier. S’engager pour une cause humanitaire, consacrer sa vie aux autres, ce n’est pas en faire le sacrifice. [Les victimes] n’étaient pas parties en Afrique pour se battre, mais pour donner leur générosité, quelques mois de leur vie et parfois davantage. Cette vie leur a été volée sur la route qui va de Niamey à Kouré. La France ne peut pas l’admettre. Aucun Français ne peut l’admettre. »#JeanCastex "Ils n'étaient pas des soldats ils n'étaient pas armés : ils étaient juste là pour aider … Ils n'avaient pas à être pris pour cible, la guerre n'étaient ps leur métier (…). Ils étaient là pour donner leur générosité, quelques mois de leur vie et parfois davantage" pic.twitter.com/I8DPpAvgoA
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 14, 2020
Huit personnes, dont six Français et deux Nigériens, dont certains employés par l’ONG Acted, ont été tuées dimanche dans une embuscade dans la zone de Kouré, à l’est de Niamey (Niger). Une attaque après laquelle Paris a revu son niveau de vigilance dans le Sahel.
L'Elysée a confirmé la présence de victimes françaises, sans en donner le nombre précis https://t.co/2W8wdRg6mx
— Le JDD (@leJDD) August 9, 2020
L’ONG Acted a indiqué qu’elle allait suspendre temporairement ses activités dans le pays quitter le pays. « Nous avons décidé de suspendre nos activités, nous avons besoin d’entendre nos humanitaires au Niger et dans les pays du Sahel, on a besoin qu’ils se parlent et qu’ils nous parlent et nous allons envoyer une délégation du siège« , a déclaré son président, Frédéric de Saint-Sernin mardi au micro de RFI., ajoutant : « Mais il n’est pas question de quitter le pays, il n’est pas question de quitter la région, nous sommes là pour aider les bénéficiaires.«
Qui sont les victimes de l’attaque?
Ces six jeunes humanitaires français sont tombés sous les balles des terroristes alors qu’ils se rendaient dans une réserve naturelle à 60 km au sud-est de Niamey (Niger), pour observer les girafes. Jeunes diplômés, âgés de 25 à 30 ans, ils travaillaient toutes pour l’ONG Acted. Voici leurs noms :
- Myriam Dessaivre, 25 ans ; avait rejoint Acted il y a deux ans ;
- Charline Fouchet, 30 ans ; docteure en sciences de gestion de l’université d’Aix-Marseille, venait d’être embauchée par l’ONG ;
- Stella Gautron, 28 ans ; s’était engagée depuis 2015 dans l’humanitaire ;
- Antonin Girardi, 26 ans diplômé de l’Ecole normale supérieure et chercheur en économie environnementale ;
- Nadifa Louassa, 30 ans ; préparait une thèse sur le commerce des armes et venait de rejoindre Acted ;
- Léo Ruelle, 25 ans ; étudiant à la Rennes School of Business, était le seul volontaire du groupe.
Les réactions de l’exécutif
Le Premier ministre, Jean Castex, a dénoncé mardi “un crime odieux“ et une “lâcheté difficilement descriptible“ à la suite de cette attaque, qui est “manifestement terroriste“ selon le président Emmanuel Macron. “La France veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux“, a assuré le chef du gouvernement.
Attaques au Niger : «Le Président de la République veillera à ne pas laisser impuni ce crime odieux» déclare le Premier ministre Jean Castex pic.twitter.com/nboHdjnl6t
— CNEWS (@CNEWS) August 11, 2020
A deux semaines de la rentrée, la ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, Elisabeth Borne, entame des concertations avec les partenaires sociaux pour renforcer les règles sanitaires au sein des entreprises.
Patronat et syndicats sont invités mardi 18 août par le gouvernement, à une réunion de travail pour discuter d’une évolution du protocole sanitaire. Objectif : éviter à tout prix un reconfinement, après cinq mois de confinement, de déconfinement progressif puis de trêve estivale. Seront également présents, le ministre de la santé, Olivier Véran et le secrétaire d’État aux retraites et à la santé au travail, Laurent Pietraszewski.
Depuis fin mai, 20 % des clusters détectés l’ont été dans une entreprise publique ou privée. Selon le dernier point de Santé Publique France, le 30 juillet, 108 des 531 foyers de contaminations de l’Hexagone étaient liés au milieu professionnel.
Les propositions d’Elisabeth Borne
Avec le secrétaire d’Etat Laurent Pietraszewski, nous présenterons mardi aux partenaires sociaux les premières évolutions que nous proposons d’introduire. Des décisions seront prises « dans les jours qui viennent » pour que « les nouvelles règles puissent s’appliquer d’ici à la fin août », indique la ministre dans une interview au JDD, ce dimanche.
“Masques, open spaces, télétravail “: les propositions de la ministre @Elisabeth_Borne, qui seront présentées mardi 18 août aux partenaires sociaux lors de l'ouverture de concertations sur l'évolution du protocole sanitaire en entreprise https://t.co/987AC8SfL0 #COVID19
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 16, 2020
Le port du masque préconisé
Parmi les mesures envisagées, “le port obligatoire du masque“. L’intérêt d’en porter un quand on est à plusieurs dans un lieu clos, apparaît dans tous les avis scientifiques relève Elisabeth Borne. “Dans les salles de réunion où il n’y a pas d’aération naturelle, les espaces de circulation… Dans ce genre de cas, le port obligatoire du masque fera partie des propositions que nous ferons aux partenaires sociaux », mais pas forcément dans les bureaux individuels où “il n’est sans doute pas nécessaire“, précise t-elle. « Nous allons aussi réexaminer les guides métiers en tenant compte de ce que l’on a pu observer dans les clusters professionnels », ajoute t-elle.
Une réflexion autour des “Open Space »
S’agissant des « Open Space », la ministre entend saisir le Haut conseil de santé publique qui prône le port systématique d’un masque dans tous les lieux clos publics et privés collectifs et l’efficacité des vitres de plexiglas pour protéger les salariés. “Un certain nombre d’entreprises les ont mis en place. Il faut voir si ces dispositifs sont efficaces quand on partage un espace à plusieurs », indique Elisabeth Borne. La ministre ne voit en revanche “pas de raison pour remettre en cause la règle actuelle de distanciation“ imposant un mètre carré par poste de travail. “Je n’ai entendu aucun scientifique nous demander de revenir aux quatre mètres carrés, comme dans le protocole initial. Il n’y a donc pas de raison pour remettre en cause la règle actuelle de distanciation“, affirme t-elle.
Le télétravail recommandé
Dans le protocole actuel, il reste recommandé indique Elisabeth Borne, “notamment pour les personnes fragiles, et parce qu’il permet de limiter le nombre de salariés présents simultanément dans l’entreprise. Il faut le mettre en place chaque fois que c’est possible dans les zones de circulation active du virus“, plaide t-elle.
Un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l’Union Européenne aura lieu mercredi 18 août pour discuter de la situation en Biélorussie. a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel. Le peuple du Bélarus a le droit de décider de son avenir et d’élire librement son dirigeant. La violence contre les manifestants est inacceptable
, a déclaré M. Michel, qui a aussi réclamé une “enquête approfondie“ concernant les allégations d’abus contre les manifestants dans les lieux de détention.. Ce sommet par visioconférence, débutera à 12 h (10 h GMT).
I will call a meeting of the members of the European Council this Wednesday 12h00 to discuss the situation in #Belarus
The people of Belarus have the right to decide on their future and freely elect their leader
Violence against protesters is unacceptable and cannot be allowed
— Charles Michel (@eucopresident) August 17, 2020
#Bielorussie La lettre d’invitation du président, Charles Michel aux membres du conseil européen en vue du Conseil extraordinaire sur la Bielorussie #BELARUS pic.twitter.com/KhboB8UOeE
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 18, 2020
Le président Alexander Loukachenko a remporté les élections avec environ 80% des voix, mais les militants de l’opposition affirment que les résultats sont frauduleux. Des manifestations ont éclaté dans les jours qui ont suivi les élections, provoquant de violents affrontements entre manifestants et policiers.
#Bielorussia ?? Des foules de manifestants ont protesté contre le président biélorusse, déclaré gagnant de l'élection présidentielle de dimanche avec 80,23 % des voix. pic.twitter.com/kMcBtOBh7D
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 10, 2020
Les réactions à l’international
En réaction à l’aggravation de la crise, l’Union Européenne a donné dès le vendredi 14 août son accord à des sanctions contre des responsables biélorusses liés à la répression ou à des fraudes électorales. Le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, ayant déclaré la semaine dernière que le bloc ne reconnaîtrait pas le résultat des élections du 9 août en Biélorussie.
Du côté de la France, l’Elysée a indiqué ce lundi : “Notre priorité aujourd’hui, c’est de faire en sorte que dans cette situation de très grande volatilité le scénario du pire soit évité et que nous puissions, par les voies du dialogue avec la Russie et par nos encouragements au dialogue national en Biélorussie, permettre de sortir de cette situation de volatilité“. “L’on a clairement prévenu le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, de ne pas tenter l’épreuve de force“, précisent les services de la Présidence.
Le président Emmanuel Macron a quant à lui tweeté dimanche que l’UE “Doit continuer à se mobiliser aux côtés“ des manifestants en Biélorussie. La Russie, voisin et allié de la Biélorussie, a accusé le dirigeant français d’“hypocrisie“, pour ne pas avoir montré la même solidarité avec les manifestants de son propre pays.
L'Union européenne doit continuer de se mobiliser aux côtés des centaines de milliers de Biélorusses qui manifestent pacifiquement pour le respect de leurs droits, de leur liberté et de leur souveraineté.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 16, 2020
L’Allemagne a également exprimé son désaccord face à la situation, menaçant d’étendre les sanctions de l’UE contre la Biélorussie. Même position des britanniques, qui à travers la voix du chef de la diplomatie, Dominic Raab, ont déclaré “ne pas accepter les résultats“ de l’élection présidentielle du 9 août au Bélarus. Londres a également condamné “la violence utilisée par les autorités biélorusses pour réprimer les manifestations pacifiques qui ont suivi cette élection présidentielle frauduleuse“.
FCO Minister @morton_wendy on the Presidential elections in Belarus & violent suppression of peaceful protests:
“We will not accept the results of this fraudulent election. The UK will work with our international partners to sanction those responsible” pic.twitter.com/EOTOYr0x5T
— Foreign Office ?? (@foreignoffice) August 17, 2020
Après le discours chargé d’émotion de sa femme Michelle lundi soir, Barack Obama, clôturera, ce mercredi, la troisième journée de la Convention des démocrates à Milwaukee (Wisconsin) avant la prise de parole du candidat à la présidentielle, Joe Biden, jeudi.
Ce 1er soir de la convention d’investiture démocrate a laissé sur leur faim les amateurs de grands shows politiques. Le point culminant de la nuit a été la charge de @MichelleObama contre #Trump. Le fil et les temps forts de cette 1ère nuit https://t.co/gqRWM7fkXh #DemConvention pic.twitter.com/pIXjywSXZK
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 18, 2020
L’ancien président est celui qui aura le plus de temps pour s’exprimer – preuve, une fois encore, de son extrême popularité auprès des sympathisants démocrates. Avant lui, les grands fauves de la politique américaine continueront à se succéder à la tribune. Nombre de femmes seront à l’honneur lors de cette troisième journée.
Parmi les têtes d’affiche, l’ancienne candidate à la course à la Maison-Blanche en 2016, Hillary Clinton, donnera le coup d’envoi de la soirée. Interviendront ensuite la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, représentante de l’aile gauche du parti ; puis la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi ; la sénatrice de Californie, Kamala Harris, tout juste désignée par le candidat Joe Biden comme sa future vice-présidente.
.@KamalaHarris, @BarackObama and this inspiring lineup are ready for night three of the #DemConvention!
Who are you most excited to hear from?
9pm ET – https://t.co/NEJtNqxFPV pic.twitter.com/D5TxAH5XYs
— 2020 #DemConvention ?? (@DemConvention) August 19, 2020
Cette troisième soirée, organisée de nouveau de manière totalement virtuellement sera diffusé entre 21 heures et 23 heures du soir (entre 4h00 et 6h00, heure de France) sera une nouvelle fois diffusée sur tous les grands networks et les réseaux sociaux. Le live stream officiel peut être suivi sur le site dédié de la convention nationale démocratique 2020. L’évènement est aussi disponible sur les services de streaming et sur les réseaux sociaux @DemConvention suivants :