L’agenda politique

Sep
6
dim
Journées parlementaires du Modem @ Domaine des Oréales
Sep 6 @ 2:59 pm – Sep 8 @ 3:59 pm

Depuis ce dimanche et jusqu’à mardi, le MoDem organise trois jours de débats et de rencontres dans les Landes. La ministre déléguée chargée de la mémoire et des anciens combattants, Geneviève Darrieussecq sera présente durant les trois jours de ce séminaire de rentrée, aux côtés de plusieurs membres du gouvernement et d’une soixantaine de parlementaires.

Les élus se retrouveront lundi 7 septembre, au domaine des Oréales à Sanguinet autour des questions de transition écologique mais aussi de relance économique, enjeu majeur de cette rentrée. Fraîchement nommé Haut-Commissaire au Plan et à la prospective, le président du Modem, François Bayrou, arrivera en fin de journée, ce lundi. Une fois les travaux de ces journées présentés par le président du groupe à l’Assemblée Nationale, Patrick Mignola, 10 membres du gouvernement participeront aux débats autour des questions de transition écologique mais aussi de relance économique, enjeu majeur de cette rentrée.

  • Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat chargée de l’économie sociale, solidaire et responsable assistera aux discussions sur le Plan de relance ;
  • Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du logement, animera un déjeuner de travail sur l’urbanisme circulaire, avant de poursuive les échanges : construire mieux, construire plus, construire pour tous.
  • Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, parlera décentralisation,
  • Marc Fesneau, ministre en charge des Relations avec le Parlement et de la participation citoyenne participera aux débats sur la démocratie et la participation citoyenne.

Mais le temps fort de ces journées sera mardi, avec la présence du premier ministre Jean Castex et du ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Le garde des Sceaux, Eric Dupont-Moretti sera également présent, pour aborder la politique pénale de la France, à quelques jours de sa tribune de rentrée de la République en Marche.

Sep
8
mar
Brexit : ouverture d’un 8ème cycle de négociations à Londres @ Londres
Sep 8 – Sep 12 Jour entier

Une huitième séance de pourparlers sur les relations post-Brexit s’ouvre cette semaine à Londres. Et le Premier ministre britannique annonce la couleur dès ce lundi. “Un accord avec l’Union européenne devra être trouvé avant le 15 octobre pour entrer en vigueur avant la fin de l’année“, a averti Boris Johnson. “Si Londres et Bruxelles ne parviennent pas à un accord d’ici octobre, le Royaume-Uni sera prêt à l’accepter et à passer à autre chose“,  ajoute t-il.

Boris Johnson fait “monter la pression“

Alors que le prochain cycle de négociations sur le Brexit avec l’UE commence ce mardi 8 septembre, le gouvernement britannique lâche deux bombes. La première, sous la sous la forme d’une menace directe de la part du Premier ministre de se retirer des pourparlers et de poursuivre un accord commercial avec l’Australie. La seconde venant du négociateur britannique, David Frost, indiquant que le “10 Downing street »“, pourrait “passer outre“  l’accord de retrait signé par Johnson il y a huit mois.

Dans une rare interview accordée ce week-end au “Mail on Sunday“, David Frost prévient que son pays n’acceptera aucun accord qui limiterait son indépendance. Le Royaume-Uni ne deviendra pas “un Etat vassal“  de l’Union européenne (UE) quel que soit l’accord commercial post-Brexit conclu avec les Vingt-Sept, a affirmé samedi 5 septembre le négociateur britannique.

Le gouvernement britannique a confirmé également lundi son intention de légiférer pour modifier les compromis trouvés avec l’UE sur l’Irlande du Nord en janvier dernier, malgré les mises en garde des Européens. “Nous prenons des mesures limitées et raisonnables pour clarifier des éléments spécifiques du protocole d’Irlande du Nord dans le droit interne afin de lever toute ambiguïté et de garantir que le gouvernement est toujours en mesure de respecter ses engagements envers le peuple d’Irlande du Nord“, a déclaré un porte-parole de Downing Street.

Le Royaume-Uni doit respecter ses engagements

Face au gouvernement britannique, “nous ne nous sommes pas couchés, finalement les intérêts de l’UE sont respectés“ a affirmé pour sa par lundi matin, Michel Barnier. “Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté“, a averti le négociateur en chef de l’Union Européenne sur le Brexit, réagissant à possible remise en cause de parties clés de l’accord de sortie du Royaume-Uni.

C’est le gage de la confiance pour l’avenir“  a-t-il insisté sur France Inter alors que, selon le Financial Times, le gouvernement britannique envisage une nouvelle législation qui menacerait les compromis trouvés sur le statut de l’Irlande du nord et les aides d’État.

Plusieurs pierres d’achopement

Les négociations au point mort, butent pour l’heure sur plusieurs points conflictuels, en particulier la pêche. Les britanniques qui souhaitent interdire à leurs homologues européens de venir pêcher dans leur zone territoriale, restent intransigeants sur ce dossier.  “Un accord sur la pêche est un préalable à tout accord commercial avec le Royaume-Uni“, a souligné ce matin Michel Barnier sur l’antenne de France Inter. “Exclure les pêcheurs européens n’est pas acceptable pour nous. 

L’ancien ministre a avoué qu’il restait “inquiet“ : “c‘est une négociation difficile, car les Britanniques voudraient le meilleur des deux mondes“, a-t-il déclaré. Mais “un accord est possible“ veut-il croire.

Sans accord d’ici la fin de l’année, les Britanniques retomberont “dans les règles de l’OMC“, a rappelé le négociateur. Or, cela ne serait pas à leur avantage, Londres exportant 47% de ses marchandises vers l’Europe, quand l’Union n’envoie que 8% de ses produits outre-Manche.

Le chef des discussions côté européen, a expliqué que le nouveau round d’échanges qui démarre cette semaine ne serait pas le dernier et qu’il serait suivi d’autres le mois prochain.

 

Macron sur le thème de l’égalité des chances à Clermont Ferrand @ Clermont Ferrand
Sep 8 Jour entier

Emmanuel Macron se rend ce mardi 8 septembre à Clermont-Ferrand, en Auvergne pour promouvoir l‘“égalité des chances“, sujet sur lequel il a promis “d’aller plus loin“. Quatre jours après son discours au Panthéon, à l’occasion des 150 ans de la République, le chef de l’état viendra pour affirmer une des thématiques majeures de ce discours. Vendredi, invoquant “Péguy, Jaurès, Blum, Mendès-France, qui ont porté haut la République sociale“, le président avait cité l’égalité des chances comme une “priorité de ce quinquennat“.

Il y sera accompagné lors de ce déplacement de trois ministres, Jean-Michel Blanquer (Éducation), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Élisabeth Moreno (Égalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances).

Une visite au pas de charge

Cette visite va se dérouler au pas de charge, avec tout d’abord, un passage au lycée Roger-Claustres, à Aulnat, où le chef de l’état visitera le pôle de formation aéronautique à 10 heures. Une heure plus tard, il sera au Hall 32, un centre de promotion des métiers de l’industrie, construit sur une ancienne usine Michelin, pour y rencontrer des élèves et des formateurs. Le chef de l’État tiendra également mardi midi à Clermont-Ferrand une réunion en visioconférence avec tous les recteurs d’académie de France, en particulier pour faire le point sur l’accès à l’enseignement supérieur, précise l’Élysée.

Des annonces

Emmanuel Macron devrait annoncer une nouvelle impulsion pour les différents dispositifs mis en place depuis 2017, comme le dédoublement des classes de CP et CM1 dans les quartiers d’éducation prioritaire, l’aide aux stages de 3e et les écoles ouvertes et les colonies apprenantes lancées cet été.

Relations post Brexit : reprise des négociations entre Londres et Washington
Sep 8 Jour entier

Cela devait être la bouée de sauvetage de Londres. C’était dans tous les cas l’une des promesses alléchantes des partisans du Brexit. Une fois “libéré“ de Bruxelles, le Royaume-Uni s’assurerait un accord de libre-échange ambitieux avec les États-Unis. On pouvait espérer “multiplier par cinq la balance commerciale actuelle“, faisait même miroiter un rapport publié l’année dernière par l’administration Trump.

Reste que les négociations entre Londres et Washington officiellement relancées le 5 mai dernier, en pleine crise du Covid-19, étaient jusqu’à présent à l’arrêt, butant sur des dossiers tels que le poulet chloré américain, dont les Britanniques ne veulent pas. Les discussions vont reprendre le 8 septembre, a annoncé jeudi Londres, avec un calendrier de plus en plus serré pour arriver à un accord d’ici à la fin de l’année.

Sep
9
mer
Emmanuel Macron en Corse @ Corse
Sep 9 – Sep 10 Jour entier

Pour la troisième fois depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron est en Corse. Le programme de la visite comprend deux séquences : l’une consacrée à l’île et l’autre au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des sept pays européens membres du forum informel du Med 7.

Jeudi 10 septembre

La matinée de jeudi permettra au président de la République d’effectuer, en présence des trois ministres qui l’accompagnent, Gérald Darmanin, Jacqueline Gourault et Marlène Schiappa, une revue des projets sur la Corse. Emmanuel Macron se rendra ensuite à Bonifacio afin de rencontrer le maire, Jean-Charles Orsucci, l’un de ses principaux soutiens dans l’île, puis des socio-professionnels du tourisme. Le chef de l’état rejoindra ensuite vers 16h00 le Sofitel de Porticcio, d’où il lancera le 7ème sommet de sept pays du sud de l’Europe, que la France préside pour la première fois cette année.

Le programme

  • 9h45, lancement de la revue de projets Corse, en présence des ministres M. Gérald Darmanin, Mme Jacqueline Gourault et Mme Marlène Schiappa, à la préfecture d’Ajaccio
  • 12h30, arrivée du Président de la République à Bonifacio.
  • 13heures, signature de la convention ville d’art et d’histoire à la Tour Torrione
  • 13h30, déjeuner avec des acteurs du tourisme
  • 15h50, arrivée du Président de la République au Sofitel de Porticcio.
  • 16 heures, entretien bilatéral entre le Président de la République et M. Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de la République hellénique.
  • 17h10, arrivée des chefs de délégation pour le Sommet du Med7, accueillis par le Président de la République.
  • 17h30, session plénière.
  • 20h45, dîner des chefs de délégation, puis retour du Président de la République à l’Elysée.

Mercredi 9 septembre

Arrivé dans la soirée de mercredi, le Président de la République a débuté sa visite dans l’île par les cérémonies d’anniversaire de la libération de la Corse.

Devant la Préfecture, le chef de l’état a échangé quelques mots avec le public venu le rencontrer, précisant qu’il était là pour “faire avancer les dossiers“, “les dossiers que, depuis le début du quinquennat, nous avons lancé. Certains avancent bien, j’y reviendrai, ce soir et demain, d’autres tardent, il faut faire des revues régulières de tous ces dossiers ». Interrogé par un journaliste sur le dialogue “un peu bloqué“ avec les élus insulaires, Emmanuel Macron a répondu : “moi, je suis là pour faire avancer les choses, pour que ca aille mieux pour nos concitoyens ; il n’y a jamais de fatalité, nous on se bouge. On a beaucoup investi sur l’île pendant cette période de covid : 1,4 milliard d’investissement pour aider sur le plan sanitaire, économique, social, je vais confirmer les choses demain“.

Le programme

  • 17 heures, arrivée du Président de la République à Ajaccio.
  • 19 heures, Cérémonie d’anniversaire de la libération d’Ajaccio, le 9 septembre 1943.
  • 20h30, Dîner républicain en préfecture avec des élus

Séminaire gouvernemental de rentrée @ Palais de l'Elysée
Sep 9 Jour entier

C’est une habitude depuis la formation du premier gouvernement par Edouard Philippe. Après un séminaire du nouveau gouvernement à Matignon le 11 juillet dernier, Jean Castex et ses ministres se retrouveront mercredi 9 septembre, pour un séminaire gouvernemental de rentrée. Les ministres Gérald Darmanin et Marlène Schiappa ont divulgué dans Le Parisien certaines des mesures qui allaient y être décidées, notamment en matière de lutte contre les stupéfiants. Les deux ministres ont également annoncé des mesures contre le séparatisme, qui fera l’objet d’un projet de loi cet automne.  Ils promettent aussi un point de presse mensuel pour dévoiler les “chiffres de la sécurité“ : stupéfiants, violences sexuelles, déploiement des effectifs…

Avec 2022 en ligne d’horizon, Emmanuel Macron enclenche un travail de longue haleine pour convaincre sur un thème sur lequel il peine à afficher des résultats. Il l’a évoqué avec fermeté lors de son discours sur la République vendredi dernier au Panthéon

Les priorités

Les vraies priorités abordées lors de ce séminaire seront “l’ordre républicain“ et la sécurité. Deux sujets sur lesquels l’exécutif est particulièrement attaqué ces derniers temps, et où il doit montrer sa réactivité et son efficacité.  Après un été marqué par la multiplication d’actes de violences et de faits divers médiatiques, le président souhaite ainsi s’emparer – et son gouvernement avec lui – de thèmes très importants en vue de la campagne présidentielle qui se prépare pour 2022. Il sera également question de la “lutte contre les séparatismes“. Un thème déjà abordé cette semaine par les deux ministres concernées, Gérald Darmanin et Marlène Schiappa, et dont un projet de loi doit être présenté à l’automne.

Sep
10
jeu
Election du nouveau président du groupe LaREM @ Amiens
Sep 10 – Sep 11 Jour entier

C’est une élection pleine d’incertitude, où le droit à l’erreur n’est pas permis. À moins de deux ans de l’élection présidentielle, le groupe La ­République en marche (LaREM) à l’Assemblée, élit son nouveau président. Le scrutin qui se déroulera par voie électronique, aura lieu les jeudi 10 et vendredi 11 septembre, à l’occasion des journées parlementaires, organisées à Amiens (Somme).

Après un débat mardi entre les cinq prétendants, invités à confronter leurs points de vue devant le groupe réuni en visioconférence, le premier tour de l’élection aura lieu mercredi après-midi, le second jeudi matin, par voie électronique, pour une proclamation à la mi-journée, au coup d’envoi des journées parlementaires.

Les principaux candidats en lice

Les prétendants avaient jusqu’au 7 septembre pour faire connaître leur intention. En septembre 2018, ils étaient sept à caresser l’idée de remplacer Richard Ferrand à la présidence du groupe LREM. Deux ans plus tard, ils seront cinq à briguer la succession de Gilles Legendre. Premier à s’être lancé dans la course : François de Rugy, ancien président de l’Assemblée nationale. Deuxième candidat déclaré, Christophe Castaner, l’ex-ministre de l’Intérieur. Les députés des Yvelines et de l’Hérault, Aurore Bergé et Coralie Dubost, font aussi partie des prétendants souhaitant incarner le nouveau visage des macronistes à l’Assemblée. Autre candidat déclaré : le député de Seine-Saint-Denis Patrice Anato, membre de la commission des affaires économiques.

Fragilisé en interne et contesté pour sa gestion du groupe, le patron des députés marcheurs avait annoncé le 16 juillet qu’il passerait la main à la rentrée dans une lettre adressée aux députés LaREM.

Deux anciens ministres

Parmi les prétendants, deux anciens ministres : François de Rugy et Christophe Castaner. Le premier n’a pas perdu de temps. Douze heures seulement après l’annonce de la démission de Gilles Le Gendre de la présidence du groupe LaREM, l’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire a présenté sa candidature. Soit un an, presque jour pour jour, après son départ du gouvernement, sur fond de polémique, après des dîners organisés à l’Hôtel de Lassay.

Le député de Loire-Atlantique assure vouloir remplir trois objectifs : “privilégier le “nous“ au ‘“je“, défendre et valoriser le travail des parlementaires de la majorité, tant en externe qu’en interne vis-à-vis du gouvernement mais aussi préparer les élections de 2022.“ Parmi ses atouts, une très bonne connaissance des rouages du Parlement, pour avoir occupé le “perchoir“ de l’Assemblée nationale pendant 14 mois (du 27 juin 2017 au 4 septembre 2018). François de Rugy est persuadé que sa fibre écolo, son passé de ministre et de président de l’Assemblée nationale lui donneront un atout majeur dans cette élection.

Après François de Rugy, l’ex-ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, est le deuxième prétendant déclaré à la succession de Gilles Le Gendre. Il a officialisé vendredi 31 juillet, sa candidature à la présidence du groupe LaREM, dans un message aux députés du groupe parlementaire. “La situation aujourd’hui n’est pas idéale, Elle est compliquée, elle est tendue, elle est grave. Il n’existe plus dans ce groupe le sentiment de fierté collective qui a accompagné la campagne d’Emmanuel Macron en 2017, puis les premiers pas des députés“, explique l’ex premier flic de France. “Ce que je veux, c’est retrouver cela. Mon expérience acquise au mouvement comme au gouvernement, je veux la mettre au service de ce collectif“, indique t-il.  Si sur le papier, le grognard du président apparaît favori, son élection à la tête des marcheurs est loin d’être gagnée.

Des challengers « de poids »

Il va devoir se battre“, observe un fidèle historique du chef de l’Etat. Face à lui, François de Rugy ou Aurore Berger, sont en effet, deux candidats solides. La députée des Yvelines a officialisé sa candidature le 1er août, dans une lettre adressée à ses collègues à la fin de la session parlementaire. Comme Christophe Castaner la veille, elle a dit avoir “envie“, être présidente du groupe. “Nous avons souvent douté. Certains sont partis, d’autres ne viennent plus : cela doit clairement et collectivement nous interpeller“, indique la candidate, en référence notamment aux deux nouveaux groupes à l’Assemblée rejoints par des députés LaREM.

Aurore Bergé faisait partie des députés critiques vis-à-vis de la présidence de Gilles Le Gendre.

La députée dit par ailleurs vouloir défendre un groupe “qui efface ses combats personnels au bénéfice des seuls combats qui vaillent : ceux de notre collectif“. Aux dires même de ses adversaires, elle mène une campagne « “professionnelle“ et « “méthodique“. Faute de pouvoir ­s’afficher dans les couloirs de l’Assemblée, c’est sur les réseaux sociaux que la transfuge de la droite présente des soutiens variés. Dans les colonnes du JDD, elle plaidait mi-août our un groupe “indépendant“, “aiguillon“ de l’exécutif. De quoi capter les voix contestataires, là ou Castaner attire plutôt les légitimistes.

Il faudra également compter avec Coralie Dubost. Les macronistes “cherchent la femme“, observe-t-on au sein du groupe. A cet égard, Coralie Dubost, qui a appelé chacun des députés, devrait rafler des voix à la la députée de l’Hérault.

Reste que Christophe Castaner et Aurore Bergé se détachent pour décrocher la présidence d’En Marche à l’Assemblée.

Lors de ce même vote, les “marcheurs“ vont choisir de nouveaux présidents pour les commissions du Développement durable et des Affaires sociales de l’Assemblée, après les départs de Barbara Pompili et Brigitte Bourguignon pour le gouvernement – des votes également très disputés.

Sommet du Med 7 @ Porticcio,
Sep 10 Jour entier

La France, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Grèce, Chypre et Malte se retrouvent ce jeudi 10 septembre à Ajaccio (Corse) pour un sommet rassemblant les 7 pays du sud de l’Union européenne, le Med 7.

Composé de sept pays du sud de l’Union européenne, le MED7 (ou EuroMed ou South EU Summit) est une alliance informelle de pays du sud de l’Europe. Ce forum annuel vise à coordonner leurs positions économiques et diplomatiques sur les enjeux méditerranéens et à réaliser des projets communs autour de la politique économique, sociale, migratoire ou encore de défense. Le forum MED7 qui s’est réunit pour la première fois en 2016 à Athènes à l’initiative de la Grèce, s’est tenu l’an dernier à Malte.

Ce sommet de quelques heures qui se tient pour la première fois en France, à Porticcio, une station balnéaire de la baie d’Ajaccio, sera présidé par le président français, Emmanuel Macron. Il “sera principalement consacré aux questions méditerranéennes“, indique l’Élysée qui souligne que “les pays du MED7 partagent la même volonté d’impulser une nouvelle dynamique de coopération  dans cette région, notamment sur les enjeux de développement durable et de souveraineté.“

Trois sujets domineront les entretiens : le bras de fer entre la Turquie, la Grèce et Chypre sur le contrôle des zones d’exploration d’hydrocarbures en Méditerranée orientale, la régulation des flux migratoires et les efforts de l’Union Européenne pour contenir le conflit en Libye.

Le chef de l’Etat recevra en milieu d’après-midi le premier ministre grec Mitsotakis, puis les échanges seront élargis aux six autres pays du forum, suivis par un dîner de travail. La France souhaite que ses partenaires, tous membres de l’UE et de l’OTAN (sauf Chypre et Malte), s’engagent davantage dans la défense des intérêts européens face aux ambitions géopolitiques de la Turquie en Méditerranée. Que ce soit dans le soutien politique et militaire à la Grèce et à Chypre, ou dans le renfort militaire visant à contrôler l’embargo sur les armes contre la Libye.

Le programme

  • 15h50, arrivée du Président de la République au Sofitel de Porticcio.
  • 16 heures, entretien bilatéral entre le Président de la République et M. Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre de la République hellénique.
  • 17h10, arrivée des chefs de délégation pour le Sommet du Med7, accueillis par le Président de la République.
  • 17h30, session plénière.
  • 20h45, dîner des chefs de délégation, puis retour du Président de la République à l’Elysée.

 

Sep
11
ven
Conseil de défense sanitaire @ Palais de l'Elysée
Sep 11 Jour entier

Depuis Ajaccio, le président la République a annoncé jeudi que de nouvelles mesures seraient discutées au cours du conseil de défense sanitaire qui se tient ce vendredi 11 septembre, à l’Elysée. “Nous aurons au Conseil de défense de vendredi des décisions à prendre comme à chaque fois a t-il expliqué. Des décisions permettant de “donner de la visibilité sur les prochaines semaines“.

Le chef de l’état a souligné la nécessité de “décliner territorialement“ les décisions prises, et a de nouveau appelé les Français à « prendre leur part de responsabilité, parce que nous sommes tous et toutes les dépositaires de cette lutte contre le virus ». Il faut “essayer de ralentir au maximum et de stopper la circulation“ du virus avec les gestes barrières et “l’organisation de la vie sociale que nous devons adapter“, tout “en permettant de continuer à vivre“, notamment “éduquer nos enfants“, “soigner les autres pathologies“, a t-il ajouté.

Hors caméra, Emmanuel Macron a demandé aux médias de ne “pas dramatiser le conseil de défense“, rapporte BFM TV.  “Il ne faut pas penser que les décisions de demain, ce sera le grand soir“, a t-il averti.

Interrogé sur les propos du président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, pour qui le gouvernement va devoir “prendre des décisions difficiles“, le chef de l’état a estimé que “le conseil scientifique est dans son rôle, qui est technique“, et qu’il revient aux dirigeants politiques de “prendre des décisions en essayant d’être les plus transparents et les plus clairs possible“.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, s’est de son côté de nouveau refusé ce jeudi matin sur BFMTV et RMC à commenter les hypothèses les plus dures concernant les mesures qui pourraient être annoncées vendredi, se bornant à marteler que cette crise sanitaire démontre “qu’on ne peut jamais rien exclure par principe“.

Quelles décisions ?

De nouvelles mesures vont être imposées lors du conseil de défense ce vendredi, notamment pour les grandes villes où la circulation du virus est particulièrement active. Des reconfinements localisés pourraient ainsi être décidés, ainsi que la fermetures de certains lieux publics ou l’interdiction de rassemblements, comme l’évoque Le Figaro.

Fermeture de lieux publics, confinement, rassemblements

L’exécutif se refuse à remettre le pays à l’arrêt, opposé à la mise en place d’un confinement total ou limité à certaines zones géographiques, susceptible de pénaliser l’activité économique et d’entraîner de lourdes conséquences sociales et sanitaires. “Mettre la France sur pause parce qu’il y a l’épidémie empêcherait les Français de se projeter dans l’avenir, et arrêter les réformes serait une erreur pour la capacité du pays à redémarrer“ a déclaré Gabriel Attal en marge de son point presse ce jeudi.

Une option rejeté par le président de la république lui même, qui a souligné une nouvelle fois ce jeudi lors de sa conférence de presse en Corse, la nécessité de “décliner territorialement“,  les décisions prises. Jean-François Delfraissy s’est également déclaré contre cette hypothèse, tout en admettant jeudi sur RTL qu’elle n’est pas à exclure “en cas de situation critique“.

Un raccourcissement probable de la quarantaine

Le ministre de la Santé a annoncé mardi 8 septembre que le Conseil scientifique était « favorable dans un certain nombre de situations“, à un raccourcissement de 14 à 7 jours de la période de quarantaine, imposé aux cas contacts des personnes infectées par le coronavirus, la jugeant “trop sévère.“ “Ce possible changement de politique sanitaire sera discuté vendredi en Conseil de défense et de sécurité nationale le vendredi 111 septembre“, a précisé Olivier Véran.

Des décisions concernant les tests rapides

Le conseil de défense devrait aussi servir à trancher la question des tests rapides pour soutenir le système actuel de dépistage, comme l’a évoqué cette semaine Emmanuel Macron, lors de son déplacement en Auvergne. Interrogé sur la question des tests, le président de la république a indiqué : “Sur les délais, il faut qu’on ait une stratégie qui s’adapte (…) Je n’ai pas aujourd’hui la solution, j’ai demandé à Jean Castex, de faire des propositions pour vendredi. »

 

 

 

Journées parlementaires de la République En Marche @ Amiens
Sep 11 – Sep 13 Jour entier

Les journées parlementaires

C’est la rentrée politique de la République en marche (LaREM). Le parti présidentiel organise à Amiens (Somme) ses journées parlementaires, les 11 et 12 septembre. Les thèmes principaux abordés durant ces deux jours seront : la relance économique et la transition écologique.

Plusieurs membres du gouvernement et plus de 400 membres du parti de la majorité sont attendus à  la « Mégacité » d’Amiens, vendredi 11 septembre. Seront notamment présents, Barbara Pompili ex-députée de la Somme et ministre de l’écologie, Amélie de Montchallin en charge des affaires européennes ou encore le ministre de la santé Olivier Véran. Mais le Premier ministre, Jean Castex, lui-même cas contact d’une personne testée positive au Covid-19, et donc à l’isolement, ne pourra être sur place. Il clôturera,  avec le président du MoDem, François Bayrou, la plénière politique de ce soir par un discours en visioconférence.

La plénière politique d’ouverture sera diffusée en live sur la page Facebook d’En Marche à partir de 17h30 :

A quelques heures de son lancement, Stanislas Guerini revient sur les enjeux de la #RentreeLaREM2020.Rendez-vous ce…

Publiée par En Marche sur Vendredi 11 septembre 2020

La “rentrée des territoires“

Les 12 et 13 septembre, le mouvement organise sa “rentrée des territoires“. Au programme : deux jours d’échanges entre ministres, parlementaires, élus locaux et marcheurs.

Le programme

Le samedi 12 et le dimanche 13 septembre : deux jours d’échanges dans les régions :

Les villes où se tiendront les campus régionaux :

  • Amboise (Centre-Val-de-Loire)
  • Amiens (Hauts-de-France)
  • Angers (Pays-de-la-Loire)
  • Carcassonne (Occitanie)
  • Chasseneuil-du-Poitou (Nouvelle-Aquitaine)
  • Châteauneuf-sur-Isère (Auvergne-Rhône-Alpes)
  • Le Havre (Normandie)
  • Illkirch-Graffenstaden (Grand Est)
  • Nevers (Bourgogne-Franche-Comté)
  • Rennes (Bretagne)
  • En Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion (Outre-Mer)

Compte tenu de l’évolution de la situation sanitaire en Ile-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les campus initialement prévus à Nogent-sur-Marne et Aix-en-Provence seront entièrement digitalisés.

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