L’agenda politique

Fév
15
mar
Passe vaccinal : le délai pour la dose de rappel réduit à quatre mois @ France
Fév 15 Jour entier

A compter de ce mardi 15 février, les règles relatives à la vaccination contre le Covid-19, évoluent en France.

La dose de rappel dans un délai de 4 mois

A partir de ce 15 février, la dose de rappel pour les personnes majeures, doit être réalisée dès 3 mois après la fin du schéma vaccinal initial, et dans un délai de 4 mois maximum, au lieu de sept auparavant. Selon l’estimation du ministère,  entre 4 et 4,5 millions de personnes de plus de 18 ans et un mois pourraient perdre leur pass vaccinal à cette date. Cette mesure s’applique uniquement aux personnes de plus de 18 ans et un mois. En effet, les mineurs âgés de 16 et 17 ans n’ont pas l’obligation de faire leur rappel pour conserver leur passe vaccinal valide. Les adolescents de 12 à 15 ans ne sont quant à eux pas soumis au passe vaccinal.

En résumé :

  • si on a reçu 2 doses de vaccin, on doit faire son rappel au plus tard 4 mois après la 2e injection ;
  • si on a eu le Covid-19 puis reçu une seule dose de vaccin (Astra Zeneca, Pfizer, Moderna), on doit faire son rappel au plus tard 4 mois après l’injection ;
  • si on a reçu une dose de vaccin (AstraZeneca, Pfizer, Moderna ou Janssen) et qu’on a eu ensuite le Covid-19 plus de 15 jours après l’injection, on doit faire son rappel au plus tard 4 mois après l’infection, soit la durée du certificat de rétablissement ;
  • si on a eu le Covid-19 et qu’on a reçu ensuite une dose de Janssen après  l’infection, on doit faire son rappel au plus tard 2 mois après l’injection ;
  • si on n’est pas encore éligible à la dose de rappel (dernière injection depuis moins de 3 mois), l’attestation de vaccination témoignant d’une vaccination initiale complète (monodose ou 2 doses) reste valide.

Un certificat de rétablissement valable 4 mois

Toujours à compter du 15 février, les règles changent également pour les personnes testées positives au Covid-19. Dans une vidéo publiée sur Twitter le 28 janvier dernier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé que le certificat de rétablissement, obtenu à l’issue d’un test positif, ne sera valable que pendant quatre mois, contre six mois actuellement.

Le certificat de rétablissement est l’une des preuves qui permet d’avoir un passe vaccinal valide. Il prouve que l’on a été testé positif au Covid-19 (résultat positif de test RT-PCR ou antigénique). Ce résultat doit dater de plus de 11 jours et de moins de 4 mois. Ainsi, les personnes qui ont été testées positives au Covid-19 avant d’avoir pu recevoir leur dose de rappel peuvent utiliser leur certificat de rétablissement pour que leur passe vaccinal reste valide en attendant de faire leur dose de rappel.

Obtenir son certificat de rétablissement

En pratique le certificat de rétablissement/résultat de test positif est à récupérer soit :

  • sur la plateforme SI-DEP grâce au lien envoyé par e-mail et/ou par SMS ;
  • directement en version papier auprès d’un laboratoire de biologie médicale ou d’un professionnel de santé habilité à réaliser des tests.

Il est ensuite possible, soit de conserver la version papier, soit d’intégrer le certificat de rétablissement dans le “Carnet“ de l’application TousAntiCovid en scannant le QR code ou en l’important directement depuis la plateforme SI-DEP via le lien dédié.

Fév
16
mer
Deuxième étape de levée des restrictions sanitaires @ France
Fév 16 Jour entier

Lors de sa conférence de presse du 20 janvier, le Premier ministre, Jean Castex, avait présenté un  calendrier de levée des restrictions en deux étapes : le 2 février, puis le 16 février.

Depuis le 2 février, le port du masque n’est plus exigé en extérieur, les jauges sont supprimées dans les établissements recevant du public assis et le télétravail n’est plus obligatoire mais seulement recommandé.

Les nouvelles mesures sanitaires levées

Ce mercredi 16 février marque la levée des “autres mesures“ : la consommation (boissons et nourriture) dans les stades, dans les cinémas et dans les transports devient ainsi “à nouveau autorisée“. Les concerts et la consommation “debout“ dans les bars sont également désormais possibles. Enfin les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, peuvent à nouveau accueillir du public. 

Un nouveau protocole sanitaire en entreprise

De possibles réunions en présentiel  dans les locaux de l’entreprise

Un nouveau protocole sanitaire transmis aux partenaires sociaux, et dont la version définitive doit être mise en ligne mercredi 16 février dans la matinée, va entrer en vigueur dans les entreprises. Il prévoit un léger assouplissement, ouvrant notamment la porte à l’organisation de réunions professionnelles qui, jusqu’à maintenant, se tenaient à distance. Ce document indique que “les réunions en audio ou en visioconférence restent à privilégier“ et prévoit que “lorsqu’elles se tiennent en présentiel“, elles doivent respecter les gestes barrières.

Mais la mesure sans doute la plus attendue par les salariés concerne l’organisation de “moments de convivialité“ En clair, il sera à nouveau possible d’organiser des réunions festives et notamment des pots de bureau regroupant, dans les locaux de l’entreprise, plusieurs salariés “dans le strict respect des gestes barrière, notamment le port du masque, les mesures d’aération/ventilation et les règles de distanciation“, précise le projet transmis aux partenaires sociaux.

Pas de changement en vue pour le télétravail

Pour ce qui est du télétravail, le document se contente de rappeler que depuis le 22 février, il reste “recommandé“ et que “les employeurs fixent, dans le cadre du dialogue social de proximité, les modalités de recours“ à ce mode de travail à distance.

Le nouveau protocole prévoit enfin suite à un avis du Haut Conseil de la santé publique, que le port du masque FFP2 “peut être indiqué pour les personnes à risque de formes graves du Covid-19 et en échec de vaccination pour raisons médicales“.

 

Mini sommet sur le Sahel et le Mali à l’Élysée @ Palais de l'Elysée
Fév 16 Jour entier

Le président Emmanuel Macron réunit ce mercredi soir “les chefs d’État des pays partenaires“ à l’Elysée pour discuter de la présence française au Sahel, en particulier au Mali, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Que ce soit, dans la force anti-terroriste Takuba, dans la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM) et dans la mission des Nations unies (MINUSMA) de 15 000 hommes chargés de la protection des civils et de la mise en œuvre des accords de paix de 2015.

Quelque 25.000 hommes sont actuellement déployés au Sahel, dont environ 4.300 Français (2.400 au Mali dans le cadre de l’opération antijihadiste Barkhane), selon l’Elysée.

Les invités

Seulement trois des cinq chefs d’État des pays du G5 Sahel seront présents à cette réunion initiée par la France : le Nigérien Mohamed Bazoum, le Tchadien Mahamat Idriss Déby et le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani. Le Mali et le Burkina Faso n’y sont pas conviés, leurs autorités actuelles étant issues d’un coup d’État militaire. Sont également attendus, le président actuel de l’Union africaine, le Sénégalais Macky Sall, et celui de la Cedeao, le Ghanéen Nana Akufo-Addo.

Du côté européen, l’Elysée accueillera les présidents du Conseil européen Charles Michel et de la Commission Ursula Von der Leyen, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, ainsi que les dirigeants des pays participant ou soutenant les différentes opérations sur le terrain comme Takuba (forces spéciales), EUTM (formation militaire) ou la mission de l’ONU Minusma. Le chef du gouvernement italien Mario Draghi sera présent, mais pas le chancelier allemand Olaf Scholz.

La plupart des dirigeants présents ce soir à Paris, participeront au sommet UE/UA qui se tient jeudi et vendredi à Bruxelles.

La fin probable de la présence française au Mali

Je ne veux pas me faire piéger au Mali“ , disait Emmanuel Macron au début de son mandat, rapporte le diplomate Xavier Driencourt dans L’Enigme algérienne (à paraître en mars). Trop tard, le piège s’est refermé. La France n’a d’autre solution que de quitter le pays, avec un sentiment d’échec.  Le statu quo n’est “pas possible dans un contexte très dégradé au Mali, avec la prise de pouvoir par une junte, le refus d’appliquer un calendrier de retour à l’ordre démocratique qui avait pourtant été annoncé et le recours à une milice privée russe“,  a souligné mardi Gabriel Attal à l’issue du Conseil des ministres.

Presque 10 ans après le lancement de l’opération Serval, transformée en opération Barkhane en 2014, Paris et ses partenaires européens pourraient donc annoncer leur retrait du Mali, sous la pression de la junte au pouvoir à Bamako. Hier, lors d’un brief, l’Elysée assurait que “la question [était] ouverte“, précisant toutefois que les pays engagés dans la zone “sont préoccupés par la fuite en avant des autorités de transition maliennes” et expriment “un scepticisme de plus en plus grand pour maintenir leur engagement“ au Mali. Il y a toutefois “une volonté collective de rester engagé dans la durée au Sahel“, dont les pays sont “demandeurs de davantage d’appui et de partenariat“, selon la présidence.

L’objectif étant de se redéployer dans les pays voisins avec pour mission de poursuivre la lutte anti-terroriste dans les zones nord de trois pays du golfe de Guinée : la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo, tous signataires des accords d’Accra de 2017 instituant une coopération sécuritaire entre eux.

Un retrait français du Mali signifierait également le départ des forces spéciales européennes “Takuba“. En parallèle se posera la question de l’avenir d’EUTM, la mission européenne de formation des soldats maliens, tout comme de la Minusma, la mission onusienne de maintien de la paix dans le pays. Il y a toutefois “une volonté collective de rester engagé au Sahel dans la durée“ expliquait-on au Château.

Des décisions rapidement annoncées

“Il n’y aura pas de réponse avant qu’un consensus ne soit établi“, a précisé l’Elysée,  indiquant que des décisions seront rapidement annoncées “s’il y a une convergence“ entre les participants au sommet de ce soir. “S’il faut plus de temps, nous le prendrons“, a ajouté la Présidence. Emmanuel Macron tiendra une conférence de presse à l’issue du sommet.

Fév
17
jeu
Sommet Union Européenne/ Union Africaine @ Bruxelles
Fév 17 – Fév 18 Jour entier

Les dirigeants de l’UE et de l’UA, ainsi que ceux de leurs États membres respectifs, se réunissent à l’occasion du sixième sommet Union européenne‑Union africaine, qui se tient à Bruxelles les 17 et 18 février 2022. La rencontre organisée à Bruxelles par Charles Michel réunira les dirigeants des Vingt-Sept et ceux des 55 membres de l’UA en présentiel. Il devrait aider à “définir les priorités clés pour les années à venir et pourrait fournir les orientations stratégiques et politiques pour les relations entre les deux continents“, a précisé le président du Conseil européen interrogé par l’AFP.

L’objectif de ce sommet est de refonder notre relation“ “un peu fatigué“ a indiqué Emmanuel Macron, qui assure actuellement la présidente tournante de l’UE. “J’ai fait de la relation avec l’Afrique une priorité, je crois profondément que le lien entre nos deux continents est le grand projet politique et géopolitique des décennies à venir“, a précisé le président français, plaidant pour le déploiement “d’un agenda en matière d’éducation, de santé et de climat à la hauteur des enjeux de l’Afrique“.

Emmanuel Macron a l’ambition de “reforger un New Deal économique et financier avec l’Afrique“, et d’établir un véritable système de paix et de prospérité pour renforcer les investissements dans les économies africaines“ et enfin de “construire [un] avenir partagé“.

Le Mali absent du sommet

Le Mali, ainsi que deux autres Etats de la région dirigés par des militaires putschistes, la Guinée et le Burkina Faso, ne seront pas présents lors de ce sommet. Tous ayant été suspendus par l’Union africaine.  “Le Mali n’ira pas à Bruxelles, tout comme les autres pays suspendus par l’Union africaine“, a confirmé Fafré Camara, l’ambassadeur du Mali auprès de l’Union africaine. Bruxelles, qui rappelle que c’est l’UA qui dresse la liste des Etats africains invités, avait sanctionné le 4 février le Premier ministre malien Choguel Maïga et quatre membres de la junte.

Les sujets sur la table

Chaque continent a ses intérêts propres et des priorités qui sont propres. Il est revenu à Macky Sall, président tout juste nommé de l’Union africaine, d’exposer les attentes africaines. Le président sénégalais a ainsi énuméré un certain nombre de sujets vitaux pour le continent, notamment l’accès au financement, l’accès aux vaccins contre le Covid-19, l’investissement dans les infrastructures, le soutien au secteur privé, la paix et la gouvernance. L’Europe a d’autres priorités, qui sont des questions migratoires, les questions de sécurité ou les questions climatiques.

Présence européenne au Sahel

Les questions de la stabilité politique, de la présence des armées européennes dans le Sahel et de celle du groupe paramilitaire russe Wagner seront discutées, d’autant qu’“Emmanuel Macron peine à faire émerger la Task Force Takuba alors que se posent de plus en plus de questions sur l’avenir de la force Barkhane“.

Enjeux économiques

Les enjeux économiques devraient aussi être au coeur des discussions de ce sommet. L’objectif est de “lancer un ambitieux paquet d’investissements Afrique‑Europe en tenant compte des défis tels que le changement climatique et la crise sanitaire actuelle“, affirme-t-on au Conseil européen. Des investissements devraient être annoncés lors de la rencontre. Ceci alors que l’UE reste le premier partenaire multilatéral du continent avec des échanges commerciaux qui ont augmenté de 20 % pour atteindre plus de 200 milliards entre 2016 et 2020. Les dirigeants européens doivent faire approuver un plan d’investissements de 150 milliards d’euros sur sept ans afin de participer à la relance de l’économie africaine.

Lutte contre le Covid-19 et immigration

Il sera également question lors de ce sommet de l’inégalité face au Covid-19 : 11 % seulement des Africains sont actuellement vaccinés, contre 74 % des Européens. L’UE s’oppose à la levée des brevets, réclamée par l’UA. Partant de ce constat, européens et africains souhaitent renforcer leur partenariat dans la lutte contre la Covid-19.

Autre point de divergence : l’immigration. L’UE veut rendre plus efficace la politique de retour des exilés clandestins vers leurs pays d’origine, notamment en installant son agence Frontex dans des pays de départ comme le Sénégal.

Plusieurs tables rondes thématiques seront également organisées. Les thèmes suivants seront débattus:

  • Financement de la croissance
  • Systèmes de santé et production de vaccins
  • Agriculture et développement durable
  • Éducation, culture et formation professionnelle, migration et mobilité
  • Soutien au secteur privé et intégration économique
  • Paix, sécurité et gouvernance
  • Changement climatique et transition énergétique, [connectivité et infrastructure] numériques et en matière de transports

Une déclaration conjointe sur une vision commune pour 2030 devrait être adoptée par les participants.

Fév
18
ven
Conférence annuelle de Munich sur la sécurité en Europe @ Munich
Fév 18 – Fév 20 Jour entier

Dirigeants internationaux et diplomates de haut rang ont rendez-vous à Munich, dans le sud de l’Allemagne, de vendredi à dimanche, pour la traditionnelle conférence annuelle sur la sécurité de l’Europe .

Surnommée le “Davos de la sécurité européenne “, la conférence de Munich a été créée en 1962 par Ewald-Heinrich von Kleist-Schmenzein, dernier survivant du groupe du coup d’État manqué contre Hitler en 1944. Mis en place durant la Guerre froide, cette réunion visait à parler des moyens mis en œuvre par les pays les plus riches en matière de défense et sécurité internationales.

Au cours de ces trois jours de discussions sur des questions de défense et de sécurité, vont se croiser 35 chefs d’État ou de gouvernement, une centaine  de ministres des Affaires étrangères et de la Défense ainsi que des chefs de services de renseignement . Sont notamment attendus la vice-présidente américaine Kamala Harris, le secrétaire d’État américain Antony Blinken, le chef des Nations unies Antonio Guterres, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le chef de l’OTAN Jens Stoltenberg, la ministre française des Armées, Florence Parly.

Un grand absent : Poutine

Le nouveau chancelier allemand, Olaf Scholz, accueillera sur place le président ukrainien, Volodymyr Zelensky. Mais alors que la conférence intervient cette année en plein pic de tensions entre Moscou et les Occidentaux, “une absence notable sera celle du président russe Vladimir Poutine, ou tout autre haut responsable russe“. En pleine crise ukrainienne, le maître du Kremlin, n’a en effet pas répondu à l’invitation. Son ministre des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov,  un habitué de cette conférence, ne sera également pas présent. Annalena Baerbock, ministre fédérale allemande des affaires étrangères, voit dans l’absence russe une “opportunité“ perdue. “C’est justement dans la situation actuelle, extrêmement menaçante, qu’il aurait été si important de rencontrer également des représentants russes“, déclare t-elle.

La crise ukrainienne au coeur des discussions

Après les Etats-Unis, l’Allemagne accuse à son tour la Russie de vouloir envahir son voisin ukrainien. Ce dossier brûlant dominera la Conférence sur la sécurité  Le président américain Joe Biden a jugé jeudi “très élevé“ et imminent le risque d’une attaque russe contre l’Ukraine, balayant les récentes assurances de Moscou sur un retrait partiel de ses forces positionnées depuis des semaines à la frontière ukrainienne.

Dans une lettre envoyée hier à destination des Etats-Unis, Moscou renouvelle ses demandes en matière de sécurité : l’assurance que l’Ukraine ne rejoindra jamais l’OTAN, celle que des missiles ne seront jamais déployés à proximité des frontières russes, et enfin que l’OTAN retire ses troupes d’Europe de l’Est. On lit dans la missive : “Si les Américains ne sont pas prêts à s’accorder sur des garanties fermes et juridiquement contraignantes pour assurer notre sécurité face aux Etats-Unis et ses alliés, la Russie devra répondre, y compris en mettant en place des mesures militaro-techniques“, un terme qui sous-entend de nouveaux mouvements de troupes ou encore un déplacement des dispositifs de missiles.

Une réunion du G7 consacrée à l’Ukraine

En marge de la conférence annuelle sur la Sécurité, la cheffe de la diplomatie allemande présidera samedi à Munich une réunion de ses homologues du G7 consacrée à l’Ukraine. Ce sera l’occasion de commenter de concert les réponses formulées côté russe aux propositions de négociation des Américains et de l’Otan. “Nous sommes prêts à un dialogue sérieux sur la sécurité pour tous. Même de petits pas vers la paix valent mieux que de grands pas vers la guerre. Mais nous avons également besoin de mesures sérieuses de désescalade de la part de la Russie“, a indiqué Annalena Baerbock. “Les déclarations de volonté de dialogue doivent être soutenues par des offres réelles de dialogue. Les déclarations de retrait des troupes doivent s’accompagner de retraits vérifiables“, a souligné la ministre.

Les autres sujets au programme

Parmi les autres risques et défis à aborder figurent : les inégalités mondiales croissantes, les chaînes d’approvisionnement fragiles dans le secteur de la technologie, le désengagement chaotique de l’Afghanistan ainsi que la détérioration de la situation sécuritaire au Mali et plus largement dans la région du Sahel.

Crise ukrainienne : visioconférence entre Biden et des dirigeants occidentaux @ Virtuel
Fév 18 Jour entier

Le président américain Joe Biden va tenir ce vendredi une visioconférence ce vendredi sur la crise ukrainienne avec plusieurs leaders européens et canadien et l’Otan, ont confirmé des sources européennes. Y participeront Joe Biden (États-Unis), Justin Trudeau (Canada), Ursula von der Leyen (présidente de la Commission européenne), Charles Michel (président du Conseil de l’UE), Mario Draghi (Italie), Jens Stoltenberg (chef de l’Otan), Olaf Scholz (Allemagne), Andrzej Duda (Pologne), Klaus Iohannis (Roumanie), Boris Johnson (Royaume-Uni) et Emmanuel Macron (France), a précisé l’Élysée.

Les États-Unis observent toujours davantage de troupes russes se déplaçant vers les régions frontalières avec l’Ukraine, a déclaré vendredi à Varsovie le secrétaire américain à la Défense.“Bien que la Russie ait annoncé qu’elle ramenait ses forces en garnison, nous ne l’avons pas encore constaté. En fait, nous voyons davantage de forces se déplacer dans cette région“ frontalière, a déclaré Lloyd Austin, à l’issue d’un entretien avec son homologue polonais Mariusz Blaszczak.

Avec une concentration de troupes russes autour de l’Ukraine, je suis profondément préoccupé par l’augmentation des tensions et des spéculations sur un conflit militaire en Europe“, a affirmé ce vendredi le chef de l’ONU, Antonio Guterres, lors de son discours d’ouverture de la conférence annuelle sur la sécurité de Munich qui rassemble de nombreux dirigeants internationaux. Si cela se produisait, “ce serait catastrophique“ a-t-il averti, estimant qu’“il n’y a pas d’alternative à la diplomatie“.

Emmanuel Macron, a appelé pour sa part à la cessation des actes militaires dans le Donbass, dans l’est de l’Ukraine, et à la reprise de négociations constructives entre Moscou et Kiev. Le président français, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Bruxelles, a jugé la situation “très préoccupante“ sur le terrain, où les bombardements se sont accentués vendredi pour le deuxième jour consécutif.

RATP : appel à la grève le 18 février @ France
Fév 18 Jour entier

C’est un vendredi noir qui s’annonce pour les usagers du métro parisien. La quasi totalité des organisations syndicales de la RATP appelle à une journée de grève, vendredi 18 février, premier jour des négociations salariales annuelles au sein du groupe. Les premières discussions entre les syndicats et la direction n’ayant pas abouti, les syndicats demandent “une revalorisation salariale substantielle au vu du contexte économique et de l’inflation. “ La proposition de la direction lors des audiences des négociations annuelles obligatoires (NAO) est une provocation de trop “justifient la CGT, FO, l’Unsa, Solidaires et La Base dans un communiqué commun publié le 8 février.

La direction générale de la RATP a proposé une augmentation de 0, 4% “à saupoudrer en diverses mesures sociales“, dénoncent ces syndicats dans ce même communiqué. La Confédération générale du travail (CGT), premier syndicat du groupe, demande notamment 3 % de revalorisation annuelle sur les trois prochaines années pour rattraper le gel des salaires de ces dix dernières années. “On est en année électorale, il y a les discours sur la nécessité d’augmenter les salaires, mais la direction de la RATP fait la sourde oreille“, souligne Bertrand Hammache, délégué syndical central CGT.“Le Smic a été augmenté de 0,9% alors 0,4 c’est de la provocation“ a renchéri son homologue de l’Unsa Arole Lamasse. Lui aussi demande 3% d’augmentation minimum pour compenser l’inflation.

La direction de la  RATP rappelle pour sa part qu’en 2021, “les augmentations de salaire ont été de 2,1% en moyenne pour l’ensemble des salariés“ et que le budgetest prévu en hausse pour 2022“. Elle affirme appliquer “une politique de redistribution d’une partie des résultats de l’entreprise par le biais d’un accord d’intéressement (…) qui produira aussi ses effets en 2022“.

Les prévisions de trafic

Métros

La journée de ce vendredi s’annonce compliquée pour les usagers des transports franciliens. Côté métro, le trafic sera fortement perturbé avec huit lignes de métro fermées, annonce la RATP. Ce sera le cas sur les lignes 2, 3bis, 5, 7bis, 8, 10, 11 et 12. Les lignes de métro partiellement ouvertes seront la 3, la 4, la 6, la 7, la 9 et la 13. Dans le détail :

  • ligne 3 : 1 train sur 4 uniquement ente Pont de Levallois et Havre-Caumartin ;
  • ligne 4 : 1 train sur 2 ;
  • ligne 6 :  1 train sur 3 uniquement entre Nation et Bercy ;
  • ligne 7 :  1 train sur 3 ;
  • ligne 9 :  1 train sur 3 ;
  • ligne 13 : 1 train sur 3.

Certaines stations resteront fermées comme Alésia, Gare de l’Est ou Place d’Italie.

RER

Le trafic sera également fortement perturbé sur les RER A et B.  Les trains ne circuleront qu’entre 6h30 et 20h30. En dehors de ces horaires, les gares RATP seront fermées

  • Sur le RER A, comptez un train sur deux aux heures de pointe et un train sur trois aux heures creuses. Sur les branches Cergy-le-Haut / Poissy, prévoir en moyenne un train sur deux de 5h à 22h avec quelques trains supplémentaires départ / arrivée Nanterre-Préfecture. Interconnexion maintenue à Nanterre-Préfecture (pas de changement de train nécessaire pour aller de / vers Cergy-le-Haut / Poissy),
  • Sur le RER B, un train sur deux circulera aux heures de pointe et un train sur 3 aux heures creuses. Interconnexion interrompue à Gare du Nord (changement de train nécessaire à Gare du Nord).

Les lignes de RER exploitées par la SNCF, c’est-à-dire les ligne C, D et E, circuleront normalement à travers la capitale.

Bus et tramways

En moyenne deux bus sur trois circuleront dans la capitale vendredi, avec des variations selon les secteurs, pouvant aller jusqu’à la fermeture de quelques lignes. Côté tramways, comptez en moyenne un tramway sur trois avec des disparités selon les lignes.

Fév
20
dim
Ukraine : Macron s’entretient avec Poutine @ Virtuel
Fév 20 Jour entier

Le président français Emmanuel Macron va s’entretenir dimanche par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et samedi avec l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, pour tenter “encore d’éviter le pire“ en Ukraine, a déclaré vendredi soir l’Elysée. Il faut “tout tenter, tout faire pour que le pire n’arrive pas“, a martelé la présidence française, en évoquant un “risque d’une invasion russe du territoire ukrainien sous le contrôle du gouvernement“ de Kiev, et pas seulement des territoires séparatistes pro-russes dans l’est de l’Ukraine.

Nous pensons que nous avons toujours la possibilité de dissuader le président Poutine de procéder à l’attaque de l’Ukraine“, a relevé un conseiller d’Emmanuel Macron à l’issue d’un échange téléphonique entre les chefs d’Etat et de gouvernement des principaux pays occidentaux. Cet entretien a réuni l’Américain Joe Biden, le Canadien Justin Trudeau, Ursula von der Leyen (présidente de la Commission de l’UE), Charles Michel (président du Conseil de l’UE), l’Italien Mario Draghi, Jens Stoltenberg (chef de l’OTAN), l’Allemand Olaf Scholz, le Polonais Andrzej Duda, le Roumain Klaus Johannis, le Britannique Boris Johnson et Emmanuel Macron.

Il faut tout tenter pour éviter une confrontation qui sera déstabilisante pour la sécurité du continent européen, pour la Russie, pour les partenaires européens, nous mettra dans une autre configuration géostratégique si d’aventure la Russie envahit l’Ukraine“, a poursuivi l’Elysée. Les Occidentaux n’observent “pas de repli des forces russes“ stationnées aux portes de l’Ukraine, contrairement aux annonces formulées depuis plusieurs jours par la Russie, a encore insisté la présidence française.

Plus de 40% des forces russes massées aux frontières de l’Ukraine sont désormais en position d’attaque, a indiqué vendredi un responsable du Pentagone, notant que la phase de déstabilisation du pays menée par la Russie avait “commencé“. « “Nous avons des raisons de croire que les forces russes prévoient et ont l’intention d’attaquer l’Ukraine la semaine prochaine, dans les jours à venir“, a déclaré pour sa part le président Joe Biden, ajoutant que les États-Unis pensaient que la Russie ciblerait la capitale ukrainienne, Kiev.

Fév
21
lun
Allègement du protocole sanitaire à l’école @ France
Fév 21 Jour entier

Ils vont être les premiers à bénéficier d’un protocole sanitaire allégé, grâce à la décrue de la vague due au variant Omicron. A partir de ce lundi 21 février, ce protocole passe en effet du niveau 3 au niveau 2 dans les écoles primaires (maternelles et élémentaires) situées en zone B. Il reste en revanche au niveau 2 reste dans collèges et les lycées

Sont concernés dans cette zone, les écoliers des académies de Strasbourg, Nancy-Metz, Reims, Lille, Amiens, Rouen, Caen, Rennes, Nantes, Orléans-Tours, Nice et Aix-en-Provence-Marseille. Cette mesure sera appliquée au retour des vacances d’hiver dans les zones A et C. Soit respectivement, le 28 février pour la première et le 7 mars, pour la seconde.

Ce qui change

Un allègement des contraintes

Entrent ainsi en vigueur à partir de ce lundi, pour les élèves de la zone B :

  • la fin de l’obligation du port du masque en extérieur pour les élèves et personnels des écoles élémentaires ;
  • la pratique à nouveau des activités physiques et sportives en intérieur sans port du masque, à l’exception des sports de contact ;
  • un allégement des règles de brassage des élèves, qui pourront désormais être plus largement mélangés avec des camarades de leur niveau, pendant la restauration et lors de l’absence d’un enseignant. La limitation du brassage par niveau demeure toutefois.

De nouvelles règles de dépistage pour les cas contacts

Ce 21 février sonne aussi la fin des attestations sur l’honneur d’autotest négatif, que remettaient les familles après le premier autotest. À compter du 28 février 2022, le dispositif de dépistage des élèves et des personnels cas contacts à risque sera lui aussi allégé : il sera alors suffisant de réaliser un seul test (autotest ou test antigénique) à J2 au lieu de trois autotests actuellement (à (J0, J2 et J4)

Vers la fin du port du masque en classes ?

Le port du masque dans les espaces intérieurs reste obligatoire aujourd’hui pour les élèves de 6 ans et plus, comme pour les personnels. Les enfants pourraient toutefois “très vraisemblablement“ enlever le masque en intérieur à l’école “avant la fin de l’année scolaire“. C’est le souhait émis, dimanche 13 février, par le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer qui a estimé que la levée de l’obligation du port du masque en intérieur à l’école était “quelque chose de possible au bout de plusieurs semaines“.C’est très vraisemblablement (…) ce qui va arriver avant la fin de l’année scolaire (…), au printemps“, a t-il précisé.

 

Fév
22
mar
Engagement de la France au Sahel : déclaration du Gouvernement @ Assemblée nationale
Fév 22 Jour entier

Quels contours pour l’opération Barkhane et l’engagement militaire français au Sahel ? Ce mardi à 17 heures le gouvernement fera devant les députés, une déclaration relative l’engagement de la France dans la région, suivie d’un débat, en application de l’article 50-1 de la Constitution. Le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 2 février dernier au Sénat, l’organisation d’un tel débat au Parlement.

Cette procédure fait suite à l’annonce d’Emmanuel Macron, la semaine dernière, du retrait des troupes françaises du Mali, neuf ans après leur arrivée et après plusieurs mois de tensions entre Paris et Bamako. Après un dîner de travail à l’Élysée auquel ont pris part une trentaine de dirigeants africains et européens, la France, ses partenaires européens et le Canada ont en effet annoncé, jeudi 17 février, le retrait des forces militaires du Mali.

“Ce retrait se traduira par la fermeture des emprises de Gossi, de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali“, a énoncé le président français, qui précise que le retrait des troupes françaises prendra 4 à 6 mois. Environ “2 500 à 3 000“  soldats français resteront présents dans le Sahel après le retrait, a rajouté le porte-parole de l’état-major, le colonel Pascal Ianni. Pour autant, l’opération Barkhane se poursuit dans d’autres pays et la France compte notamment redéployer des troupes dans les pays du Golfe de Guinée. Le Niger devrait être le nouveau point central de la lutte anti-terroriste soutenue par la France dans la région.