L’agenda politique

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École primaire : appel à la grève de trois syndicats le 10 septembre @ France
Sep 10 Jour entier

Les syndicats SNUipp-FSU, CGT-Educ’action et SUD-Education appellent ce mardi 10 septembre 2024, à la grève nationale dans les écoles maternelles et élémentaires. En ligne de mire : la généralisation des évaluations dans les classes allant du CP au CM2, jugées contraires à la liberté pédagogique et inutiles face aux véritables difficultés des élèves. Outre la question des évaluations, les syndicats dénoncent des conditions de travail dégradées, notamment les effectifs dans les classes plus élevés que la moyenne européenne et un manque d’attractivité du métier d’enseignant. Les revendications incluent également des recrutements supplémentaires ainsi qu’une meilleure prise en charge des élèves en situation de handicap.

Faire blocage aux évaluations systématiques

Les syndicats FSU-Snuipp, CGT éducation et Sud éducation appellent notamment les professeurs des écoles à ne pas faire passer ces évaluations qui démarrent une semaine après la rentrée, le 10 septembre. Selon la FSU-Snuipp, ces tests sont “source de stress“ pour les enseignants, les élèves et les familles. “La question des évaluations nationales standardisées est pour nous essentielle dans la rentrée car elles vont être généralisées à tous les niveaux et c’est la clé de voûte des conditions de travail des enseignants, de la politique éducative actuelle qui est basée sur leurs résultats“ , précise Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire.

Avec l’absence d’un ministre à la tête de l’Éducation nationale, cette rentrée 2024 est jugée en outre “confuse“ par les syndicats, qui demandent un moratoire sur les réformes en cours et une réelle concertation avec le corps enseignant.

Quelles perturbations ?

Selon le FSU-Snuipp, les perturbations engendrés par le mouvement de grève, devraient plus forte en région parisienne qu’en région, en particulier  en Seine-Saint-Denis. Mais l’incertitude demeure, le syndicat reconnaissant avoir peu de visibilité sur la réalité de la mobilisation, ayant peu de remontées du terrain.

Quelles manifestations ?

A Paris, une manifestation regroupant les syndicats à l’origine de l’appel partira du jardin du Luxembourg à 13 h 30 en direction du ministère de l’éducation. Des cortèges seront également organisés dans une vingtaine de villes de France, selon la  carte interactive publiée sur son site par le FSU-Snuipp.

 

 

 

 

Présidentielle américaine : premier débat Harris-Trump @ National Constitution Center
Sep 10 Jour entier

A à un peu moins de deux mois de l’élection présidentielle américaine, la vice-présidente Kamala Harris et l’ancien président, Donald Trump, s’affronteront ce mardi 10 septembre, lors d’un premier débat télévisé de 90 minutes, organisé par la chaîne ABC, au National Constitution Center de Philadelphie.

Cette première et peut être unique rencontre entre les deux candidats est l’occasion pour chacun d’expliquer leur politique sur des questions clés, en particulier, le droit à l’avortement, au coeur de la campagne. Elle est particulièrement cruciale pour Me Harris, devenue candidate démocrate après le retrait du président Joe Biden de la course à la Maison Blanche. La Vice-Présidente n’a en effet pas eu à débattre de son bilan ou de ses politiques depuis sa candidature pour les primaires démocrates il y a plus de quatre ans.

Le débat de mardi fait suite à des semaines de discussions sur la question de savoir si le duel aurait lieu et dans quelles conditions. Bien que le président et l’ancien président aient accepté en mai de participer à deux débats présidentiels, l’un organisé par CNN en juin et l’autre par ABC en septembre, le deuxième débat a été remis en question après le retrait de M. Biden de la course en juillet. Donald Trump a suggéré à plusieurs reprises qu’il ne participerait pas du tout, critiquant la chaîne. Mais après que Me Harris ait provoqué l’ancien président, l’accusant de “faire marche arrière“, l’ancien locataire de la Maison Blanche a accepté le duel du 10 septembre, tout en proposant des débats supplémentaires sur Fox et NBC News. Pour l’heure, deux candidats n’ont pas encore accepté de tenir un deuxième débat, bien que Trump ait proposé une rencontre supplémentaire le 25 septembre sur NBC News.

Une préparation minutieuse pour Harris

Dans le camp Harris, la préparation est studieuse. La vice-présidente s’est rendue jeudi dernier à Pittsburgh (Pennsylvanie), où elle restera jusqu’à mardi, pour préparer la rencontre. L’équipe de la candidate démocrate a installé une réplique du studio où doit avoir lieu le débat et l’un de ses conseillers joue même le rôle de Donald Trump. Me Harris et son staff ont profité de ce temps pour repenser leur stratégie, a déclaré un haut responsable de la campagne à CBS News, après la décision de couper les micros des candidats pendant le débat, lorsqu’ils ne parlent pas. Alors que la vice-présidente avait prévu de bombarder son adversaire de questions, son équipe de campagne a dû chercher une nouvelle approche, craignant que sa capacité à dialoguer le plus efficacement possible avec l’ancien président ne soit entravée par les restrictions imposées sur les micros.

Donald Trump organise pour sa part des séances politiques informelles avec une petite équipe de conseillers, dont le représentant républicain Matt Gaetz et l’ancienne représentante démocrate Tulsi Gabbard, qui a déjà défié la vice-présidente Kamala Harris sur la scène du débat en 2019. Les conseillers de l’ancien président espèrent qu’il s’en tiendra aux questions politiques sans tomber dans les sorties misogynes, racistes ou les longues réponses sans queue ni tête. Ils veulent absolument éviter l’image d’un candidat trop agressif et chaotique.

Les deux candidats au coude-à-coude dans les sondages

Les sondages nationaux montrent que la compétition reste serrée entre les deux candidats, ce qui rend d’autant plus cruciale, leur rencontre ce mardi 10 septembre. Largement dominant jusqu’au début de l’été, l’ancien président républicain est désormais rattrapé, voire distancié, dans plusieurs des Etats pivots par Kamala Harris. Un sondage du New York Times et du Siena College publié dimanche montre en effet que Donald Trump devançait de un point la candidate démocrate à l’échelle nationale, à 48% contre 47 %. Pour autant, la vice-présidente reste en tête, dans une moyenne de plusieurs sondages, dans trois États cruciaux : le Wisconsin, le Michigan et la Pennsylvanie. Les deux candidats étant à égalité dans quatre autres États cruciaux, l’Arizona, la Géorgie, le Nevada et la Caroline du Nord. Ce nouveau sondage a également montré que les enjeux du débat sont particulièrement élevés pour Me Harris : 28 % des personnes interrogées déclarant avoir besoin d’en savoir plus sur elle, tandis que seulement 9 % ont déclarent la même chose à propos de Donald Trump.

Les règles convenues

La chaîne ABC News a publié le 7 septembre les règles du débat Kamala Harris-Donald Trump. D’une durée de 90 minutes, entrecoupée de deux pauses publicitaires, le débat sera animé par le présentateur et rédacteur en chef de “World News Tonight“ David Muir et la présentatrice d’ABC “News Live prime“, Linsey Davis, qui serviront de modérateurs et seront les seuls à interroger les deux candidats.

L’ancien président, Donald Trump a attaqué les règles de ce débat, déclarant  à Sean Hannity de Fox News  lors d’une interview mercredi 4 septembre en Pennsylvanie que “ABC est le pire réseau en termes d’équité“ et “le réseau le plus malhonnête, le plus méchant, le plus dégueulasse“.

Pas de public en direct

Le débat Trump-Harris ne sera pas suivi par un public en direct, afin de minimiser les perturbations. Cette mesure marque une rupture avec les événements précédents, qui accueillaient du public, avec pour consigne de garder le silence pendant que les candidats s’exprimaient. Le changement de règle a été initié par la campagne Biden, qui a fait valoir en mai que le “modèle de la commission des débats consistant à construire d’énormes spectacles avec un large public à grands frais n’est tout simplement pas nécessaire ou propice à de bons débats“.

Un tirage au sort déterminant l’ordre de passage

Un tirage au sort virtuel organisé le mardi 3 septembre par ABC News, a déterminé le placement sur le podium et l’ordre des déclarations finales. L’ancien président Trump prononcera la dernière déclaration de clôture et la vice-présidente Harris a sélectionné sa position sur le podium à l’écran (à gauche de la scène). Harris et Trump ne sont pas autorisés à apporter des accessoires ou des notes pré-écrites sur la scène du débat. Chaque candidat sera muni d’un stylo, d’un bloc-notes et d’une bouteille d’eau sur scène. Aucun accessoire ni note écrite ne sera autorisé.

Aucune déclaration d’ouverture

Contrairement aux débats des cycles électoraux précédents, il n’y aura pas de déclaration liminaire. À la place, chaque candidat prononcera une déclaration finale de deux minutes à la fin du débat. Le débat débutera par la présentation des candidats par les modérateurs, suivie d’une question à laquelle chacun aura deux minutes pour répondre. Cette question sera suivie d’une minute de réfutations et de réponses aux réfutations. Harris et Trump ne seront pas autorisés à se poser des questions, et ABC News a déclaré qu’aucun sujet ni aucune question ne seront partagés à l’avance avec les campagnes ou les candidats. Ce qui n’a pas empêché Donald Trump d’affirmer, sans preuve, que Me Harris recevrait les questions avant le débat.

Les micros coupés

Les micros seront coupés lorsque ce n’est pas le tour d’un candidat de parler, tout comme lors du précédent débat entre Biden et Trump en juin. Une mesure qui vise à limiter les interruptions qui ont entaché les débats précédents, mais qui fait craindre à l’entourage de Me Harris, qu’elle “soit menottée“.  L’équipe de campagne de la vice-présidente souhaitait en effet des micros non coupés pour qu’elle puisse s’appuyer sur son expérience de procureure, et affronter l’ancien président de la même manière qu’elle s’en est prise à certains des candidats à la Cour suprême et aux membres du Cabinet de Trump lors des audiences du Sénat.

Quand et comment regarder le débat

Le débat débutera à 21 heures HAE (heure de l’Est), le mardi 10 septembre, soit à partir de 4 heures du matin en France, le mercredi 11 septembre. ABC News a annoncé sa diffusion sur sa plateforme de streaming ABC News Live, Disney+ et Hulu. D’autres réseaux et chaînes de diffusion le diffuseront simultanément, notamment Fox News, CNN, NBC, CBS. En France, le débat sera à suivre en direct sur LCI à l’occasion d’une édition spéciale, dans la nuit, dès 3 heures du matin.

 

Sep
13
ven
Fête de l’Humanité 2024 @ Base aérienne 217
Sep 13 – Sep 15 Jour entier

Et c’est parti ! Pendant trois jours, tout ce que la gauche compte de militants, associations, élus et même simples fêtards, va se réunir au Plessis-Pâté dans l’Essonne pour la Fête de l’Humanité. Après un rendez-vous manqué en 2020 en raison du Covid, puis un rassemblement au format réduit, la Fête du PCF revient en grand. Après 21 éditions, elle quitte le parc de La Courneuve, pour une nouvelle adresse : l’ancienne base aérienne 217 au Plessis-Pâté, une commune située à 28 kilomètres au sud de Paris, en plein cœur de l’Essonne.

Les temps forts politiques

Rendez-vous de rentrée pour les partis de gauche, cette édition 2024 est particulièrement attendue, deux mois après la victoire du Nouveau Front Populaire (NFP) aux législatives. La Fête de l’Humanité sera cette année le premier grand événement festif du NFP.  L’occasion pour la gauche d’une rentrée politique en ordre de bataille. Le Parti communiste français, Les Écologistes, la France insoumise, le Parti socialiste, tous auront leur propre stand et de nombreuses tribunes où échanger. Côté politiques, Jean-Luc Mélenchon, Lucie Castets ou encore François Ruffin compteront parmi les invités tout comme les quatre chefs de partis de l’alliance de gauche (Fabien Roussel, Olivier Faure, Marine Tondelier et Manuel Bompard) qui participeront ensemble à une table ronde samedi.

Les débats

Parmi les temps forts de cette nouvelle édition :

Vendredi 13 septembre :

  • 17 h 30 : entretien avec Lucie Castets, candidate à la fonction de première ministre du Nouveau Front populaire ;
  • 19 h 30.Reconquérir le monde du travail face au RN “, avec Fabien Roussel Roussel, secrétaire national du PCF, Lucie Castets et Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT.

Samedi 14 septembre :

  • 14 h00 : Les défis du Nouveau Front populaire“, avec  Manuel Bompard, coordinateur de la FI, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, Fabien Roussel et Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes;
  • 17 h 45. Meeting de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF.

Dimanche 15 septembre

15 h00 :Le programme du NFP est-il applicable ? “Avec Frédéric Boccara, économiste du PCF, Éric Coquerel, député FI, Karine Lebon, députée GDR, et Eva Sas, députée Les Écologistes.

Le programme intégral des trois jours

Les concerts

La fête de l’Huma c’est aussi tous les ans une programmation musicale éclectique. Cette année ne fait pas exception. Sont annoncés pour cette édition 2024, le légendaire groupe Louise Attaque, le rappeur MC Solaar, l’artiste Pomme, les chanteuses et musiciennes Jain et Santa, l’artiste électro Anetha ou encore et la talentueuse Angélique Kidjo l’une des plus grandes voix de l’Afrique qui viendra envoûter le public avec ses rythmes ensoleillés. ! Le groupe Shaka Ponk et la formation punk Les Vulves Assassines rejoindront également le line-up, pour ne citer que quelques artistes.

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3 jours de live : vivez la Fête sur la chaîne Twitch de l’Humanité

 

Sep
14
sam
JO Paris 2024 : “parade des champions“ sur les Champs Élysées @ Champs-Élysées
Sep 14 Jour entier

Alors que les Jeux de Paris 2024 se sont terminés officiellement dimanche 8 septembre après 139 médailles tricolores et quatre cérémonies, une grande parade des athlètes et para-athètes français sera organisé sur l’Avenue des Champs-Élysées, samedi 14 septembre. L’évènement, mis sur pied avec l’accord du Comité Paris 2024 et de la Ville de Paris, mettra à l’honneur tous les athlètes olympiques et paralympiques, ainsi que toutes les personnes qui ont permis la réussite des Jeux, selon l’Elysée.  “Cette parade olympique de l’équipe de France unie, accompagnée de ceux qui auront contribué au succès des Jeux, le deuxième week-end de septembre permettra à tous les Français d’Île-de-France et de province de venir profiter d’un moment exceptionnel de communion avec nos sportifs“, a indiqué la Présidence dans un communiqué.

C’est Emmanuel Macron qui a souhaité cet évènement.  “On va mettre à l’honneur les athlètes, les volontaires, tous ceux qui ont contribué à ces Jeux, et je décorerai les médaillés, comme il est de tradition. J’annoncerai à ce moment-là des mesures d’héritageavait précisé le président de la République dans L’Équipe le 11 août dernier. Sur son compte X, le chef de l’État avait d’ailleurs donné rendez-vous aux Parisiens, écrivant : “14 septembre 2024. Avenue des Champs-Élysées. Rendez-vous pour célébrer nos athlètes“.

L’accès à la cérémonie sera gratuit pour les spectateurs, sous réserve, pour des raisons de sécurité, d’avoir réservé un billet au préalable, sur le même modèle que le Club France pendant les Jeux. Mardi, les 70.000 billets disponibles à la réservation en ligne pour assister à la Parade ont tous trouvés preneur… rapidement ! La plateforme dédiée affichait en effet “sold-out “ (“complet » en français) vers 17 heures, soit seulement une heure après l’ouverture des réservations.

La journée se déroulera selon le programme suivant :

  • 14 h00 : arrivée du public sur les Champs-Élysées.
  • 16 h00 – 18 h00 : parade des bénévoles, puis des athlètes, vers 17 heures.
  • 18 h 30 : arrivée sur la place de l’Étoile et remise des distinctions.
  • 21 h00 : début du concert et du DJ set.

La “parade des champions“

Entre 8.000 et 10.000 participants

Le premier temps fort de la journée ce samedi sera la parade des champions organisée de 16 h à 18h.  Le rendez-vous est donné sur les Champs Elysées où la France a l’habitude de venir se rassembler et fêter ses triomphes. Contrairement à la coutume, ce cortège défilera sur une scène de 400 m en forme d’anneau et remontera l’avenue des Champs-Élysées à pied depuis l’Avenue Georges V en direction de l’Arc de Triomphe. “On va construire un catwalk géant (piste à l’instar des défilés de mode) de 300 mètres entre l’avenue Georges V et la place de l’Étoile“, précise Thierry Reboul, le directeur de la création de Paris 2024. Dévoilé lors de l’arrivée de la Flamme à Marseille le 8 mai dernier, le thème musical officiel de Paris 2024, “Parade“ résonnera de nouveau pour accompagner ce défilé des champions.

Entre 8.000 et 10.000 défilants sont attendus. Car la parade ne concernera pas les seuls athlètes, médaillés ou non, des jeux olympiques et paralympiques. Sont également conviés à défiler des volontaires des JO et jeux paralympiques, des membres du comité d’organisation, des membres des staffs sportifs, ainsi que des représentants des services de l’État et du monde sportif. Seuls les athlètes seront toutefois conviés à grimper sur l’anneau géant, place de l’Étoile.

De grands champions présents sur les Champs

De nombreux athlètes et para-athlètes olympiques et paralympiques prendront part à la fête. Parmi les sportifs présents, citons notamment, Léon Marchand et les frères Portal (natation) qui ont fait vibrer le bassin de Paris La Défense Arena, les athlètes handisport français Timothée Adolphe ((100m and 400m) et Gloria Agblemagnon (poids) qui ont fait trembler le Stade de France, Teddy Riner (judo) et Sandrine Martinet (para judo) pour qui les Français ont retenu leur souffle, ou encore Cassandre Beaugrand et Alexis Hanquinquant, tous deux victorieux sur les épreuves individuelles de triathlon et Para triathlon…

La cérémonie solennelle de remise des décorations 

Suivra ensuite une séquence protocolaire de 18h30 à 20 heures. Au menu, le ravivage de la flamme du soldat inconnu, suivi d’une cérémonie de remise de décorations. 187 médaillés olympiques et paralympiques seront ainsi décorés, au pied de l’Arc de Triomphe,  dans l’un des deux ordres nationaux, la Légion d’honneur ou l’Ordre national du Mérite. Une cérémonie dont le caractère public a été voulu par Emmanuel Macron (plutôt que dans l’intimité du palais de l’Élysée).

Dans le détail, ceux qui ont remporté leur première médaille, d’argent ou de bronze, seront nommés au grade de chevalier de l’Ordre national du Mérite. Ceux qui ont gagné leur première médaille d’or olympique ou paralympique seront quant à eux nommés au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Des athlètes ou para athlètes qui ont gagné une nouvelle médaille d’or pourront être promus au grade d’officier de la Légion d’honneur. Un athlète multimédaillé d’or sera promu au grade de commandeur de l’Ordre national du Mérite. Il s’agit du triple champion olympique de judo Teddy Riner.

Comme le veut la tradition, les athlètes et para athlètes seront décorés par le président de la République en fonction du métal de leur médaille. Plusieurs autres remettants ont été conviés pour cette séquence protocolaire, dont plusieurs gloires −plus ou moins récentes− du sport français déjà détenteurs d’une décoration.

Un grand concert suivi d’un DJ set

A partir de 21 heures, place à un concert géant de deux heures, place de l’Étoile, avec projection d’images sur l’Arc de Triomphe. “De nombreux artistes de renom qui ont marqués les cérémonies des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 seront présents pour offrir un moment de musique et de joie, dans l’esprit festif des Jeux“, indique l’organisation de Paris 2024. Selon le Parisien, ce sera le cas de Cerrone, Chris, Lucky Love, Amadou et Mariam ou encore Axelle Saint-Cirel, la mezzo-soprano qui avait interprété la Marseillaise lors de la cérémonie d’ouverture. En revanche, on notera sans grande surprise l’absence des stars internationales Lady Gaga et Céline Dion, mais aussi celle des artistes françaises, Angèle et Zaho de Sagazan.

Suivra un DJ set de 23 heures à minuit. “La thématique du show est simple“ indique Thierry Reboul. « Nous allons faire un best off de toutes les cérémonies, musicalement parlant“, dévoile t-il. “On retrouvera le meilleur de ce que l’on a vécu, avec des formes originales« , ajoute t-il. Si des noms n’ont pas été dévoilés, plusieurs artistes vus cet été lors des cérémonies, devraient faire leur retour sur scène.

A quelle heure et sur quelle chaîne suivre la Parade des champions ?

France Télévisions, diffuseur officiel des JO de Paris 2024, bouleverse l’ensemble de sa programmation : après des émissions délocalisées samedi matin sur la place de l’Étoile, France 2 propose de suivre la parade dès 13 h 30 pour une édition spéciale. Après le journal de 20 heures, la chaîne retransmettra aussi le show d’envergure dès 20 h 50.

 

Sep
16
lun
Annonce du nouveau gouvernement @ Hôtel de Matignon
Sep 16 – Sep 22 Jour entier

 

Le compte à rebours est lancé : la composition du gouvernement sera annoncée d’ici au 22 septembre, comme s’y est engagé le nouveau Premier ministre le 11 septembre, en marge des journées parlementaires du parti Horizons. Mais très certainement, pas avant la fin de semaine. “On aura du mal à l’avoir avant dimanche“, a reconnu lundi le porte-parole des députés LR, Vincent Jeanbrun, en rappelant que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) devait aussi « vérifier la probité de chacun des membres du gouvernement ».

Une nouvelle page

Ce sera un nouveau gouvernement et pas un remaniement ». “Ce sera une nouvelle page, une nouvelle étape“, a assuré Michel Barnier, qui entend bien mettre sa patte sur la nouvelle équipe. Mais le nouveau locataire de la rue de Varenne qui ne dispose pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale, va devoir veiller aux équilibres de sa supposée coalition parlementaire, réunissant le bloc macroniste (Renaissance, Horizons, MoDem), de la droite et de Liot. Il s’agit pour lui de renouveler une équipe très certainement élargie à la droite –lui-même promettant des “ruptures“–, tout en l’ouvrant à la gauche, sans braquer l’extrême droite.

 

Peu de choses ont filtré ce week-end des consultations menées par le premier ministre. Chargé des négociations avec Michel Barnier, Gabriel Attal reste muet. Tout juste, glisse-t-il à l’Opinion, au sujet du futur gouvernement : “Il faut que ça marche et pour que ça marche, il faut un gouvernement qui réunit le centre, la droite et la gauche républicaine.“ Si la présidence, officiellement, “laisse faire Barnier“, un proche d’Emmanuel Macron confirmait ce week-end que le chef de l’Etat était “toujours soucieux du sort des siens”, faisant passer le message qu’il n’est pas question que la future équipe ne tienne pas compte du “rapport de forces parlementaire”. Pour l’heure, un autre proche du président indiquait vendredi soir à Politico ? “On n’a rien“. Et samedi ? “Toujours rien…“, déclarait la même source. Réduits au rôle d’observateurs, les fidèles d’Emmanuel Macron se perdent en conjecture. Les LR ne confirment aucune avancée de leur côté. Il n’y a pas eu d’échange ce week-end entre Michel Barnier et Laurent Wauquiez, chef de file des députés LR.

La bataille fait rage pour intégrer la future équipe

Chez LR, la chasse aux tops jobs

Chez les Républicains, la bataille fait rage pour intégrer la future équipe. On assure que Laurent Wauquiez n’a rien exigé et qu’aucune “évidence“ ne s’impose pour personne. Force est pourtant de constater que que le député de Haute-Loire s’est décidé à jouer la carte gouvernement, quitte à abandonner un temps son nouveau rôle de chef de file du groupe La droite républicaine, à l’Assemblée. Officiellement, il n’est pas affirmatif : “Il n’exclut pas d’entrer au gouvernement, mais cela dépendra de la politique suivie et du périmètre ministériel qu’on lui proposera“, déclare son entourage.

Les LR se défendent aussi de définir des “périmètres réservés“, mais ils jugeraient “logique“ de se retrouver en charge des postes les plus régaliens. Bercy, Beauvau, la Chancellerie, tous sont dans le viseur des ténors des Républicains, rendus gourmands par l’arrivée d’un des leurs à Matignon. La bataille pour Beauvau est particulièrement acharnée, où deux noms reviennent sans cesse : ceux des deux présidents des groupes parlementaires DR-LR à l’Assemblée et au Sénat,Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau. Les deux intègreront-ils la nouvelle équipe gouvernementale ? Rien n’est moins sûr. Un cadre de Renaissance assurait ce week-end que “l’un et l’autre ne veulent pas être dans un gouvernement ensemble“ et jugeait plus probable qu’aucun d’eux n’y entre alors qu’ils auront fort à faire au Parlement. Bruno Retailleau, soutenu par Gérard Larcher ne demanderait d’ailleurs pas la Justice, mais plutôt l’Economie.

Au centre, on tente de freiner les ambitions des LR

Ce gouvernement devra également être composé de membres issus d’Horizons et du MoDem, alliés du président de la République. Le 11 septembre, Michel Barnier assurait à Edouard Philippe que des ministres de son parti Horizons seraient nommés. Au Modem, on a d’ailleurs ressenti ce dimanche le besoin de mettre les choses au clair, pour freiner les ambitions des LR. Deux vice-présidents du MoDem, Marc Fesneau dans La Tribune Dimanche et Jean-Noël Barrot dans Le JDD, ont averti : “Quand on n’a que 47 députés, on ne peut pas imposer sa politique“, a prévenu le premier dans à l’adresse des Républicains (LR).“Il faut un équilibre gouvernemental qui tienne compte de la réalité de l’Assemblée nationale“. “Or LR, avec ses 47 députés, est en train de se comporter de la même manière que le Nouveau Front populaire qui, cet été, estimait qu’il pouvait imposer sa politique même s’il ne disposait que de 193 voix“, a estimé Marc Fesneau. Et d’ajouter :“ Les Républicains doivent être, comme nous tous, lucides et responsables. Ils n’ont pas les moyens de la politique qu’ils appellent de leurs vœux. Si les Français avaient voulu avoir une politique de droite, ils auraient élu 289 députés LR. Force est de constater qu’ils ne l’ont pas fait“, a poursuivi le député de Loir-et-Cher.“

C’est le RPR des années 70-80 qui revient, quand le parti dominateur de la droite s’emparait des grands ministères, laissant les secrétaires d’Etat aux autres“, analyse un centriste. “Les LR fonctionnent à l’ancienne. Ils disent : on pèse ça, on veut ça“, regrette un ministre.

Peu de candidats à gauche

S’il souhaite construire un large gouvernement, Michel Barnier pourrait éprouver des difficultés à trouver des personnalités de gauche souhaitant le rejoindre. Le Premier ministre a en effet reçu une importante série de refus, notamment de membres du Nouveau Front populaire. Plusieurs socialistes ont également affirmé avoir décliné une telle proposition. Ainsi des maires du Mans (Sarthe) et de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Stéphane Le Foll et Karim Bouamrane. Dans le “Grand Jury RTL-Le Figaro-Public Sénat-M6“ dimanche, François Hollande a estimé que “les conditions de nomination de Michel Barnier“ rendent “les choses impossibles“.

Le loto des pronostics de nomination

En vrac, le président des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a été sondé pour la Justice, mais rechigne … A Bercy, un duo serait envisagé : la présidente LR d’Ile-de-France, Valérie Pécresse, et le député Ensemble pour la République Eric Woerth. La députée LR du Doubs Annie Genevard, récemment élue vice-présidente de l’Assemblée nationale, s’est, elle, proposée à Michel Barnier pour le poste de ministre de l’Éducation nationale. Une fonction qui pourrait également être confiée à l’eurodéputé François-Xavier Bellamy. De son côté, le président LR du Sénat, Gérard Larcher, pousserait quelques sénateurs, comme Sophie Primas à l’Agriculture, ou encore Agnès Evren pour l’Écologie.

Les ministres démissionnaires

Le prochain gouvernement de Michel Barnier pourrait comporter des ministres déjà présents sous l’exécutif de Gabriel Attal. C’est le cas notamment du ministre des armées, Sébastien Lecornu, fidèle de la première heure d’Emmanuel Macron. Gérald Darmanin, dont le bilan des Jeux olympiques en tant que ministre de l’Intérieur, est probant, devrait intégrer la nouvelle équipe. En poste place Beauvau, le ministre viserait le Quai d’Orsay. Les ministres Catherine Vautrin (Travail, Santé et Solidarités) et Rachida Dati (Culture) pourraient elles aussi se maintenir, mais avec d’autres portefeuilles.

 

 

 

 

Sep
17
mar
Motion de destitution d’Emmanuel Macron : vote du bureau de l’Assemblée @ Assemblée nationale
Sep 17 Jour entier

Convoqué ce mardi 17 septembre, à 9 h 30, le bureau de l’Assemblée, principale instance exécutive de la chambre, doit examiner  “la recevabilité de la proposition de résolution“ signée par les 72 députés La France Insoumise (LFI), ainsi qu’une petite dizaine d’autres élus rattachés aux groupes écologiste et communiste, qui vise à la destitution du président de la République. Le lancement de cette procédure de destitution se veut une “réponse politique à la hauteur du coup de force antidémocratique qu’est en train de faire le président“ de la République, avait expliqué le 3 septembre dernier la cheffe des députés insoumis, Mathilde Panot, appelant dans le même temps, à signer une pétition.

Une première étape qui aura valeur de test pour le Nouveau Front populaire, en position de force depuis juillet, avec 12 des 22 membres dudit bureau. Assez donc pour passer ce premier cap, à condition que pas une voix ne manque. Mathilde Panot, a à cet effet publié sur X un message destiné aux membres du bureau. “Voter contre la recevabilité, c’est s’opposer au débat. La dignité du Parlement est en jeu.“, y indique la patronne des députés insoumis.

Les parlementaires, sénateurs ou députés, désireux d’utiliser la procédure de destitution du président de la République. doivent d’abord rédiger une proposition de résolution motivée, justifiant “des motifs susceptibles de caractériser un manquement [du chef de l’État] à ses devoirs, manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat, au sens du premier alinéa de l’article 68 de la Constitution.“  Vient ensuite la seconde étape, plus délicate, celle de ce mardi : la réunion du bureau de l’assemblée qui vérifie que la proposition de résolution est recevable.

En 2016, la tentative des députés Les Républicains de mettre fin au mandat de François Hollande n’avait pas réussi à passer ce filtre. Qu’en est-il de celle des Insoumis examinée ce jour par le bureau de l’Assemblée. Actuellement, La France Insoumise, sans ses alliés au sein du NFP, écologistes et socialistes, ne détient pas la majorité au bureau de l’Assemblée nationale. Même si LFI est majoritairement aux mains du NFP, les autres mouvements de la coalition de gauche, Ecologistes et socialistes, ne se sont pour l’instant pas ralliés cette proposition de destitution. Une réunion des députés PS sur le sujet doit se tenir lundi soir, selon Christine Pires Beaune, questeure et membre du bureau.

Le parti socialiste se désolidarise

Le Parti Socialiste n’a pas voulu se joindre à la motion des Insoumis, comme l’a reconnu samedi Jean Luc Mélenchon. Manière de mettre leurs alliés de gauche sous pression, après que plusieurs personnalités dont François Hollande et Marine Tondelier ont exprimé publiquement leurs réticences à cette procédure de destitution. Lors d’un meeting à la Fête de L’Humanité, le chef de file de La France insoumise, a appelé ce week-end le PS à permettre à la motion de destitution d’Emmanuel Macron, dont la recevabilité est examinée ce mardi, de franchir ce premier cap. “Pour que la motion de destitution commence son parcours, il faut d’abord que ce soit transmis par le bureau de l’Assemblée à la commission des lois de l’Assemblée nationale“, a t-il indiqué. “ Nous ne vous demandons pas d’être d’accord. Nous vous demandons d’accepter de transmettre “ et de “ laisser la commission des lois se débrouiller“ , a-t-il plaidé.

Ce lundi, la  cheffe des députés de La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a également appelé lundi les socialistes à ne pas s’opposer à l’examen par l’Assemblée nationale d’une procédure de destitution d’Emmanuel Macron, au nom du “débat démocratique “ et de la “souveraineté populaire “. “J’espère que le Parti socialiste décidera qu’il est d’accord, non pas pour destituer le président de la République, ce qui est un débat en soi (…), mais pour transmettre [le texte] et que nous ayons un débat démocratique“, a insisté Me Panot lors d’une conférence de presse à l’Assemblée.

Dans les faits, même si elle est jugée recevable, la proposition de loi des Insoumis n’a en l’état quasiment aucune chance d’aboutir à une destitution du président de la République, au regard du long mécanisme prévu par l’article 68 de la Constitution.

 

 

Sep
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sam
Nouvelle manifestation “contre la politique du gouvernement Macron-Barnier“ @ France
Sep 21 Jour entier

Une semaine après une première journée de mobilisation, des associations et organisations étudiantes, écologistes et féministes ont appelé vendredi à de nouveaux rassemblements le 21 septembre contre un “gouvernement Macron-Barnier“. Le chef de l’État a installé à Matignon Michel Barnier, “un premier ministre de droite dure, anti-social, anti-migrants, au passé homophobe et qui ne pourra gouverner qu’avec l’accord permanent de Marine Le Pen“ la présidente du Rassemblement national, écrivent l’Union étudiante, l’Union syndicale et lycéenne, le Planning familial, Attac France ou encore, Greenpeace France et Nous toutes.

Un appel à manifester, relayé samedi par le patron des Insoumis, lors de la fête de l’Humanité.

“Après le succès des manifestations unitaires du 7 septembre et en préparation de la mobilisation générale appelée par les syndicats le 1er octobre, il est urgent d’organiser la riposte populaire“ à ce “déni de démocratie“, indiquent les organisations, Parmi les mots d’ordre figurent la lutte pour les salaires et les retraites, les conditions de vie et d’études, un “accueil digne“ de l’immigration, un “véritable plan de lutte“ contre les violences sexistes et sexuelles ou en encore les droits des femmes et des personnes LGBT+.