Mardi 20 septembre
Dans la foulée des funérailles de la reine Elisabeth II, Emmanuel Macron a décollé lundi pour New York, pour assister à l’Assemblée générale de l’ONU où il s’exprimera ce mardi dans la soirée, à la tribune des Nations Unies.
L'AGENDA 📆 Le président Emmanuel Macron s’exprimera dans la soirée de ce mardi (20h H française) à la tribune de l’ONU. Un discours marqué par la guerre en Ukraine et la fracture grandissante Nord-Sud qu'elle entraîne et, l'urgence climatique https://t.co/qDmaZcjRo6 pic.twitter.com/l1HuBoGgjy
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2022
En marge de l’Assemblée générale de l’ONU, le président français rencontrera, des chefs d’état. Mardi, il sera aux côtés de Jacinda Ardern, la première ministre néo-zélandaise, pour le troisième sommet de l’appel de Christchurch, consacré à la lutte contre la diffusion de contenus terroristes et extrémistes en ligne.
DIRECT 🔴 Troisième sommet de l’appel de ChristChurch : conférence de presse conjointe du président français 🇫🇷Emmanuel Macron et de la Première ministre de Nouvelle Zélande 🇳🇿, Jacinda Arden https://t.co/hDTzdrIhRy pic.twitter.com/hvZVAF7595
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Emmanuel Macron s’entretiendra également ce même jour avec le président iranien Ebrahim Raïssi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et la nouvelle première ministre britannique Liz Truss. Il rencontrera, dans l’après-midi, le Premier ministre libanais Najib Mikati.
President @EmmanuelMacron and I are committed to working together to end reliance on Russian energy, deepening 🇬🇧🇫🇷 cooperation to reduce volatility in the market and cut costs for households.
Putin’s economic blackmail cannot and will not succeed. pic.twitter.com/r6lWMUzEma
— Liz Truss (@trussliz) September 20, 2022
Mercredi 21 septembre
Ce mercredi, Emmanuel Macron participe à une réunion sur la sécurité alimentaire avec le président sénégalais Macky Sall. A 11h30, il ouvrira la réunion sur la sûreté nucléaire. A 15h45, il participe à la 7e conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Le président français s’entretiendra avec son homologue américain, Joe Biden, à 16h30 heure de Paris. Les deux chefs d’état vont naturellement aborder le sujet ukrainien, a fortiori compte tenu de l’annonce par Moscou, il y 24 heures de référendums d’annexion à la Russie dans quatre régions d’Ukraine. Les référendums pro-russes sont “une parodie”, “une provocation supplémentaire”, a déclaré Macron devant la presse en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
#UkraineRussiaWar Depuis New-York, Macron qualifie de “parodie“ les référendums d'annexion annoncés dans les oblasts de Louhansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia pic.twitter.com/IC9dhgbPgm
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Ils aborderont aussi la question chinoise, où les deux dirigeants ne sont pas forcément sur la même longueur d’onde. Biden s’est fait un peu plus faucon, en déclarant que les Etats-Unis défendraient l’ile de Taiwan en cas d’agression il y a quelques jours. Macron lui a assuré récemment ne pas être dans « une logique confrontationnelle » avec la Chine. Une potentielle rencontre entre le président français et le président chinois Xi Jinping fait d’ailleurs l’objet de discussions.
Le président américain s’exprimera ce mercredi vers 18 heures à la tribune de l’ONU.
Un programme chargé qui se prolongera par un entretien avec ses homologues chilien, Gabriel Boric et une rencontre avec le président américain Joe Biden.
Après les funérailles de la reine Elizabeth II, lundi à Londres, quelque 150 dirigeants sont attendus ce mardi à New York pour l’Assemblée générale de l’ONU. Emmanuel Macron, qui a entamé sa visite hier soir par un dîner avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, prendra la parole à la tribune des Nations Unies, à 20 heures (heure française).
On a peu d’informations sur la teneur même du discours que le chef de l’Etat prononcera aujourd’hui dans l’hémicycle onusien, si ce n’est qu’il abordera bien sûr l’Ukraine, l’énergie et des relations entre le Nord-Sud. Plus tôt dans la matinée, le président enchaînera les rencontres bilatérales avec des chefs d’États étrangers dont le président iranien Ebrahim Raïssi, le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif, la Première ministre britannique Liz Truss et le président du Conseil des ministres Libanais Najib Mikati. Demain, ce devrait être le tour de Joe Biden et du président chilien, Gabriel Boric Font.
La guerre en toile de fond et l’urgence climatique
L’Assemblée générale se déroulera cette année dans une ambiance très particulière, la Russie étant membre permanent du Conseil de Sécurité. Le pays sera au centre des discussions, d’autant plus que l’Ukraine a récemment annoncé que des tombes et une fosse commune avaient été identifiées dans la ville récemment libérée d’Izioum. Le pays en résistance souhaite la création d’une nouvelle cour internationale pour juger les crimes commis par Moscou. A ce stade, Paris appuie le travail de la Cour pénale internationale, dont elle soutient financièrement le travail, comme le rappelait la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna, hier, à New York.
Alerter sur un “risque d’approfondissement de la fracture Nord-Sud“
La guerre déclenchée par Moscou en Ukraine révèle une fracture grandissante entre l’Occident, les pays qui contestent l’ordre international sous la bannière de la Chine et de la Russie, et ceux qui choisissent de rester à l’écart. Pour l’Elysée, cette 77ème Assemblée générale de l’ONU, doit permettre d’amplifier le soutien à l’Ukraine, tout en cherchant à rallier les pays “non alignés“ ou “neutres“,, afin de faire pression sur la Russie.
Quelque 150 dirigeants sont attendus cette semaine à New York pour l'Assemblée générale de l'ONU ébranlée par les divisions profondes issues de l'invasion de l'Ukraine par la Russie https://t.co/UFlNHZooHS pic.twitter.com/uipTHN7rcU
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 19, 2022
Le président français veut alerter ses homologues sur un “risque d’approfondissement de la fracture Nord-Sud“, a expliqué l’Elysée lors d’un brief à la presse la semaine dernière. La France veut ainsi lutter contre la désinformation, en rappelant notamment que les sanctions ne frappent pas les exportations alimentaires russes et que les perturbations sur les marchés des denrées sont des conséquences de la guerre menée par la Russie. Le chef de l’État “aura à cœur […] de dialoguer avec les partenaires du Sud pour ne pas laisser s’installer cette idée de l’Ouest contre le reste du monde“, indiquent les services de la présidence.
Selon la Présidence, “l’urgence climatique“ sera également “au centre de toutes les préoccupations“ lors de cet AG. À deux mois de la COP 27 en Égypte, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, ne devrait pas rater l’occasion de répéter l’urgence à agir lors de son discours d’ouverture.
Les grands absents
Politique de la chaise vide pour la Russie, la Chine et l’Inde
Le président russe Vladimir Poutine, ses homologues chinois XI Jinping, et indien, Narendra Modi, ne feront pas le déplacement à New York. Considéré comme un paria dans le monde occidental, le chef du Kremlin a eu l’occasion de montrer qu’il n’était pas totalement isolé. Peu avant que ne s’ouvre l’Assemblée générale onusienne, il a rencontré, jeudi 15 et vendredi 16 septembre, à Samarcande, en Ouzbékistan, ses homologues chinois, indien, iranien et turc, lors d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï, présenté comme un forum rival du G7, le groupe des pays industrialisés.
Les présidents chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine, se rencontrent en Ouzbékistan pour un sommet régional aux allures de front face à l'Occident, en pleines tensions exacerbées par la guerre en Ukraine https://t.co/4yLf4Gr44b pic.twitter.com/5XO6nPLirE
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 15, 2022
Zelensky en visio
Selon la règle onusienne, il faut être présent aux États-Unis pour avoir le droit de parler. Ce ne sera pas le cas pour le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, dont un message pré-enregistré, sera toutefois diffusée mercredi. Au grand dam de la Russie qui a dénoncé une “politisation d’une question procédurale“.
Le président américain, Joe Biden, retenu à Londres, ne devrait quant à lui prononcer son discours que mercredi 21 septembre, et non à l’ouverture de l’assemblée, comme c’est la tradition depuis la création des Nations unies. Il s’exprimera peu avant que le chef de l’Etat iranien, Ebrahim Raïssi, annoncé à New York, ne prenne la parole, alors que les négociations pour sauver l’accord nucléaire, dénoncé voici trois ans par Donald Trump, sont elles aussi dans l’impasse.
La commission des lois de l’Assemblée nationale, présidée par le député Sacha Houlié (Renaissance), auditionne Gérald Darmanin, mardi 20 septembre à partir de 15 heures. Mercredi 21 septembre, à 16 heures, le Sénat fera de même.
Cette semaine, à l'agenda du Sénat : audition de @GDarmanin mercredi 21 septembre à 16h00 sur le projet de loi d'orientation et de programmation du ministère de l'Intérieur (Loopi) pic.twitter.com/FThePQITml
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 19, 2022
Le ministre de l’Intérieur sera notamment interrogé sur sa “feuille de route“ et plus particulièrement sur le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi). Le texte, qui sera d’abord présenté au Sénat en octobre, prévoit 15 milliards d’euros supplémentaires de budget en cinq ans pour les forces de l’ordre, et aussi la création de 8 500 postes de policiers et gendarmes.
Loi d’orientation et de programmation de @Interieur_Gouv, priorités pour les prochains mois…retrouvez le courrier que j’ai écrit à tous les gendarmes de notre pays 👇 pic.twitter.com/A9w80tTlPA
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 12, 2022
Ce projet de loi a fait l’objet d’une réécriture. Raccourci de moitié, il ne compte plus que quinze articles, par rapport à sa version initiale. Exit la réforme controversée de la police judiciaire ou encore des dispositions sur l’expulsion des étrangers délinquants. Sur ce dernier point, Gérald Darmanin a en effet annoncé une loi immigration, séparée de la Lopmi. Selon le locataire de la place Beauvau, la première ministre “souhaite des projets de loi courts au service d’un débat parlementaire efficace“. Il propose donc “un premier texte de quinze articles qui sacralise les 15 milliards d’euros d’augmentation du budget du ministère de l’Intérieur sur cinq ans conformément aux engagements du président de la République.“
Pour ce faire, des moyens humains et matériels supplémentaires seront donnés aux forces de l’ordre. Le texte est censé consacrer leur “le doublement de la présence des forces de l’ordre sur le terrain“. Augmentation des effectifs, implantation de nouvelles brigades, développement d’outils adaptés et des moyens de lutte contre la délinquance dans le cyberespace, ou encore généralisation des amendes forfaitaires délictuelles pour toutes les peines de moins d’un an de prison sont au programme de la Lopmi. “La République n’a jamais donné autant de moyens à ses forces de l’ordre“ a précisé le ministre, le 12 septembre, lors de la présentation de son projet de loi.
Je souhaite également que nos forces de l’ordre soient plus visibles dans les rues : conformément aux orientations du Président de la République, leur présence sur la voie publique sera doublée. pic.twitter.com/Uy8SyxFUB9
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) September 12, 2022
L’audition par la commission des lois de l’Assemblée : 20-09-2022
Emmanuel Macron inaugure ce jeudi au large de Saint-Nazaire le tout premier d’une série de parcs éoliens en mer, dont il entend accélérer le déploiement face à la crise énergétique. “C’est le début du chemin, une première étape vers le développement massif des énergies renouvelables“, promet l’Elysée. Avec un mot d’ordre, renforcer la “souveraineté énergétique“ de la France, en pleine envolée des prix des hydrocarbures et devant les risques de pénurie liés à la guerre en Ukraine, et réduire le retard de la France dans les renouvelables, par rapport à ses voisins.
Emmanuel Macron inaugure ce jeudi le premier parc éolien en mer https://t.co/yS0zAIKSm1 pic.twitter.com/eOJyErBFDr
— Florence Labbé (@flolabbe) September 22, 2022
Ce premier parc éolien offshore français développé par EDF à quelques kilomètres des côtes de Saint-Nazaire entrera complètement en service en fin d’année. En vitesse de croisière, ses 80 éoliennes d’une puissance de 480 MW, seront capables capable d’alimenter 700 000 personnes, soit 20 % des besoins en électricité de la Loire-Atlantique. “C’est une date historique“, déclare ce jeudi Michel Gioria, délégué général du syndicat France Energie Eolienne. “C’est le début d’une longue série. L’objectif, c’est une quinzaine de parcs d’ici 2035“, précise t-il.
🔴 DIRECT – 🗣 Inauguration du premier parc éolien offshore français à Saint-Nazaire ➡️ "C'est une date historique”, pour Michel Gioria, délégué général du syndicat France Energie Eolienne. “C’est le début d’une longue série. L’objectif, c’est une quinzaine de parcs d’ici 2035." pic.twitter.com/nC2qO9rnZM
— franceinfo (@franceinfo) September 22, 2022
Emmanuel Macron embarquera aux côtés de représentants d’EDF, de RTE, de General Electric, de pêcheurs, d’associations et d’élus locaux pour aller voir de près les 80 éoliennes situées au large du petit port breton de La Turballe. Il visitera aussi les Chantiers de l’Atlantique, à Saint-Nazaire, où les éoliennes sont assemblées avant leur installation en mer. Le chef de l’État prendra la parole en début d’après-midi pour préciser les grands axes du projet de loi d’“accélération des énergies renouvelables“, qui sera présenté lundi en Conseil des ministres. Le texte vise à raccourcir les délais de réalisation des projets en simplifiant les procédures administratives et en limitant la durée d’examen des recours déposés par les défenseurs de l’environnement, les pêcheurs et les riverains.
Les déclarations du chef de l’État
“Nous devons réduire les délais“
“Ce parc éolien est opérationnel mais ça a pris plus de dix ans.(…) Nous avons besoin de réduire les délais. Depuis quelques mois, nous nous sommes dotés d’une stratégie nationale sur le plan de l’énergie mais il n’y a jamais eu autant d’inquiétude sur ce sujet. Les temps ont changé.“
🔴 DIRECT 🗣 Inauguration du premier parc éolien offshore français à Saint-Nazaire ➡️ "C'est un jour heureux dans des temps difficiles”, déclare Emmanuel Macron. “Cela a pris plus de dix ans. Cela ne peut pas être totalement satisfaisant. Nous avons besoin de réduire les délais.” pic.twitter.com/IE9PisTufm
— franceinfo (@franceinfo) September 22, 2022
“On doit pouvoir faire deux fois plus vite que ce que l’on vient de faire »
“On a besoin d’une accélération massive. Le premier pilier, ce sera la planification et la déclinaison. (…) La stratégie sera déclinée par filière et géographie. L’idée sera de territorialiser cette planification avec les élus“, a affirmé le chef de l’État. “Le deuxième grand levier, ce sera le projet de loi sur les énergies renouvelables présenté le 26 septembre en Conseil des ministres. Il y aura des mesures réglementaires : avec une réduction des délais de contentieux, des mesures sur le raccordement au réseau, une simplification des procédures pour aller vite“.
Emmanuel Macron annonce “une cinquantaine de parcs éoliens en mer“, d’ici 2050
“Nous devons baisser notre consommation énergétique d’ci 2050“
“Nous devons baisser notre consommation énergétique de 40% à l’horizon 2050“. “C’est faisable, et c’est une stratégie d’investissement de la Nation, d’innovation, de changement des pratiques.“
Une semaine avant la journée intersyndicale sur les salaires, la fédération CGT santé action et les organisations syndicales médicales et paramédicales Amuf (association des médecins urgentistes), CFE-CGC ainsi que le collectif inter-urgences, appellent à une journée de mobilisation dans les établissements du sanitaire, du médico-social et du social, publics et privés.
“En cette rentrée, nous avons déjà deux journées de mobilisation, dont une autour de la rentrée le 22 septembre“, avait annoncé le 24 août sur BFMTV, Philippe Martinez. “Il faut régler ce problème d’attractivité des métiers, de manque de personnel, de manque d’emplois, autour des métiers de la santé“, avait alors affirmé le leader syndical. Avec en filigrane de cette journée d’action, l’ambition de “peser“ sur le budget de la Sécurité sociale qui sera dévoilé dans quelques jours.
« Stop à la maltraitance“
“Stop à la maltraitance et aux conditions indignes pour les personnels et les usagers! “ C’est le mot d’ordre de cet appel à mobilisations du secteur de la santé, après un été de grave crise de l’hôpital, pendant lequel les fermetures des services d’urgences se sont multipliées.
Greve sante 22 septembreLes rassemblements
À Paris, un rassemblement est prévu au parvis de l’Hôtel de ville de 13h à 16h. Les citoyens des comités locaux de défense des maternités et hôpitaux de proximité seront aussi mobilisés à travers la France. De nombreux rassemblements sont d’ores et déjà prévus.
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Le Conseil de sécurité de l’ONU organise ce jeudi une réunion consacrée à “la lutte contre l’impunité des crimes commis en Ukraine“. Cette réunion sera présidée par la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna. “Les auteurs des atrocités commises en Ukraine devront répondre de leurs actes devant la justice“, a t-elle souligné.
#UNGA | "Je présiderai jeudi (22/09), une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la lutte contre l’impunité en Ukraine (…) Les auteurs des atrocités commises en #Ukraine devront répondre de leurs actes devant la justice." @MinColonna @franceonu #UNGA77 – 19/09/22 pic.twitter.com/jP2mx4ij7q
— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) September 19, 2022
La ministre française a préparé cette rencontre en amont avec son homologue ukrainien, Dmytro Kuleba. Elle a par ailleurs a demandé au procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Karim Khan ainsi qu’au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, de participer aux travaux. “Nous ferons en sorte au Conseil que les auteurs des atrocités commises en Ukraine répondent de leurs actes devant la justice“, a expliqué Madame Colonna. Elle n’a néanmoins pas précisé si son homologue russe, Sergueï Lavrov, sera présent mais elle s’est entretenue avec lui pendant une demi-heure lundi, comme l’a indiqué l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, “les Russes ne doivent pas s’attendre à venir à New York cette année comme si de rien n’était, ils seront isolés et condamnés par le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale des Nations unies.“
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, doit s’exprimer au nom de Vladimir Poutine samedi à la tribune de l’ONU.“Il n’est pas prévu que des responsables américains rencontrent leurs homologues russes lors de la réunion de l’Assemblée des dirigeants mondiaux de l’ONU à New York la semaine prochaine“, avait déclaré Linda Thomas-Greenfield, le 16 septembre dernier lors d’un point presse.
There are no plans for U.S. officials to meet with their Russian counterparts during the U.N. Assembly gathering of world leaders in New York next week, U.S. Ambassador to the United Nations Linda Thomas-Greenfield said pic.twitter.com/MA2iXSw4OX
— Reuters (@Reuters) September 16, 2022
Les forces prorusses des régions de Louhansk, Donetsk, ainsi que de Zaporijia et Kherson dans le sud du pays, ont annoncé simultanément ce mardi, la tenue de référendums d’annexion par Moscou, du 23 au 27 septembre.
Les oblasts prorusses de la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine ont été les premiers à annoncer la nouvelle ce mardi 20 septembre. Ces scrutins auront lieu dans les régions de Donetsk et de Louhansk dont le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu l’indépendance peu avant de lancer son offensive contre l’Ukraine. C’est le chef du Parlement autoproclamé de la région de Louhansk, Denis Mirochnitchenko, qui a annoncé le premier, mardi, les dates du scrutin, du 23 au 27 septembre. Peu après, l’agence de presse officielle de Donetsk a annoncé qu’un référendum se tiendrait dans ce territoire aux mêmes dates.
Ls administrations russes ou prorusses finissent de préparer les référendum d'annexion qui débutent demain dans 4 régions occupées d'Ukraine. Ds l'oblast de Zaporijjia, le bulletin est rédigé en russe et en ukrainien. A Donetsk le bulletin est intégralement en russe pic.twitter.com/VtWKPXvKj7
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 22, 2022
Peu après l’annonce faite par les régions séparatistes prorusses du Donbass, les autorités de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, ont annoncé un scrutin similaire aux mêmes dates. Vladimir Saldo, le chef de l’administration d’occupation, a annoncé sur Telegram qu’un référendum d’annexion par la Russie de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, en grande partie sous le contrôle des troupes de Moscou, a été fixé du 23 au 27 septembre “conformément au décret“.
#UkraineRussiaWar ⚠️ 🔴 Un référendum d’annexion de la région de Kherson par la Russie, sera organisé du 23 au 27 septembre, a annoncé sur Telegram Vladimir Saldo, le chef de l’administration d’occupation https://t.co/KjooKZxorO pic.twitter.com/iTYkPgkeIZ
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 20, 2022
En Savoir Plus
#UkraineRussiaWar C'est aujourd'hui que débutent les référendums d'annexion par la Russie qui se tiennent jusqu'à mardi dans 4 régions contrôlées en partie par Moscou. Des scrutins qui portent en eux 1 risque d'escalade majeure dans le conflit. Détails https://t.co/kphhglaMOF pic.twitter.com/N8cgeCzGIR
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 23, 2022
À l’appel de l’organisation Fridays for Future (FFF) lancé en 2018 par la militante suédoise Greta Thunberg,, les jeunes du monde entier sont appelés à sécher les cours et à manifester ce vendredi, pour “demander une action et un investissement forts dans une rupture écologique“. “Nous faisons grève pour le climat car l’école ne suffira pas à nous faire vivre heureux·ses dans un monde où l’on n’a pas agi face au réchauffement climatique“, peut-on lire sur le compte Twitter du mouvement.
C'est aujourd'hui ! Près de 800 points de grève annoncés ! ✊🌍
RDV à 11h30 devant vos mairies ou à Paris à 14h place Baudoyer 📣#peoplenotprofit #fridaysforfuturefrance pic.twitter.com/FfjzHPTUSM— Fridays For Future France (@Fridays4futurFR) September 23, 2022
Dans le communiqué publié sur son site, le mouvement détaille que la grève de ce vendredi se fera sur le thème #PeopleNotProfit (Les gens et pas le profit, ndlr) pour demander à ce que les gouvernements “écoutent la voix des personnes les plus touchées (par le changement climatique) et commence immédiatement leurs travaux pour apporter des compensations et des financements aux communautés les plus touchées par la crise climatique“.
Cette grève est une réponse à un été dramatique pendant lequel nombre de nouvelles personnes ont pris conscience de la gravité de la situation climatique. On retrouve donc une mobilisation sur l'ensemble du territoire ! 🗺
Alice Dubois dans @libe aujourd'hui#PeopleNotProfit pic.twitter.com/1rvlKJu0oK— Fridays For Future France (@Fridays4futurFR) September 22, 2022
Des rassemblements dans plusieurs villes françaises
Le mouvement appelle ainsi tous les jeunes aux quatre coins du monde à se “rassembler devant les mairies de nos villes à 11h30 pour porter le message d’urgence de notre génération sur le climat et la revendication de l’intégration des enjeux climatiques à l’ensemble des formations“. Dans chaque ville, FFF “ propose de faire un die-in (se coucher en symbolisant la mort) avec des lunettes de soleil et sur des serviettes de plage pour rappeler que l’on vit déjà les conséquences du réchauffement climatique“.
Au programme vendredi..
Dans chaque ville on propose de faire un die-in (se coucher en symbolisant la mort) avec des lunettes de soleil et sur des serviettes de plage pour rappeler que l'on vit déjà les conséquences du réchauffement climatique et que cet été nous l'a rappelé 😎😢 pic.twitter.com/Wr9rZFWErH— Fridays For Future France (@Fridays4futurFR) September 20, 2022
Des manifestations sont organisées partout dans le monde, et notamment en France. Un rassemblement doit avoir lieu à 14h à Paris, Place Baudoyer dans le 4e arrondissement de la capitale, mais également à Rouen, Lille, Amiens, Vannes, Saint-Brieuc, Troyes, Montpellier, Marseille, Bordeaux, Lyon, Strasbourg ou encore Nancy.
C'est aujourd'hui ! Près de 800 points de grève annoncés ! ✊🌍
RDV à 11h30 devant vos mairies ou à Paris à 14h place Baudoyer 📣#peoplenotprofit #fridaysforfuturefrance pic.twitter.com/FfjzHPTUSM— Fridays For Future France (@Fridays4futurFR) September 23, 2022
Des rassemblements tout le week-end
Samedi 24 septembre, les militants de “Youth for Climate France“ se réunissent dans plusieurs villes : Aix-en-Provence, Albi, Angers, Auray, Belfort, Chambéry, Chartres, Laval, Lyon, Montpellier Nantes et Vannes, notamment. A Paris toujours, une deuxième manifestation est prévu ce dimanche. Rendez-vous est donné à 14heures, place du du Panthéon, dans le 5ème arrondissement, pour un cortège en direction de Bercy;
La carte des mobilisations
Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce vendredi à 15H00 GMT (17h en France) sur la fabrication supposée d’armes biologiques en Ukraine, à la demande de Moscou dont la crédibilité en matière d’armes chimiques a été mise en cause par Washington et Londres.
🇺🇳 Réunion vendredi du Conseil de sécurité de l'#ONU sur les armes biologiques demandée par Moscou.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira vendredi à 15H00 GMT en urgence sur la fabrication supposée d'armes biologiques en #Ukraine, à la demande de #Moscou. pic.twitter.com/DBfT2DZf0W
— Alerte France (@AlerteFR) March 11, 2022
La Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques en Ukraine, ce qui a été démenti par les deux capitales. Moscou avait déjà accusé en 2018 les Etats-Unis de mener secrètement des expérimentations biologiques dans un laboratoire de Géorgie, une autre ex-république soviétique qui, comme l’Ukraine, ambitionne de rejoindre l’Otan et l’Union européenne.
Ukraine : aucune trace d'un programme secret d'armes biologiques, répète l’ONU devant le Conseil de sécurité malgré les allégations de la Russie@UN_Disarmament https://t.co/Bt4vktyt5k
— ONU Info (@ONUinfo) May 13, 2022
Lors d’une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie – un dossier toujours non clos et qui continue de souffrir d’un manque d’informations de Damas dénoncé par l’ONU -, Washington et Londres ont tous deux évoqué l’Ukraine.
Depuis mercredi, États-Unis et Royaume-Uni affirment que la Russie pourrait avoir recours à des armes chimiques en Ukraine. “La Russie a diffusé à plusieurs reprises de la désinformation concernant l’utilisation répétée d’armes chimiques par la Syrie“, a affirmé l’ambassadeur américain adjoint Richard Mills. “Le récent flot de mensonges de la Russie pour tenter de justifier la guerre préméditée et injustifiée contre l’Ukraine devrait montrer clairement, une fois pour toutes, qu’on ne peut pas faire confiance à la Russie lorsqu’elle parle d’utilisation d’armes chimiques en Syrie“, a-t-il dit. Interrogé, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé jeudi “ne pas avoir d’information (…) sur leur utilisation prochaine“ en Ukraine. “Y recourir serait illégal et une grave violation du droit international“, a-t-il souligné.
L’annonce de ce déplacement avait été faite il y a quelques semaines pour “montrer le soutien indéfectible de la France“. Elle a été confirmée par l’intéressée jeudi 22 septembre. Malgré l’appel à la mobilisation de Vladimir Poutine, “Mon déplacement à Kiev reste d’actualité.“ “Je me rendrais lundi à Varsovie, puis à Kiev“. “Je conduis une importante délégation de l’Assemblée nationale. Il est important que l’Europe continue à manifester son soutien à l’Ukraine“, a déclaré sur France Info, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
L’élue mènera de lundi à vendredi, une importante délégation parlementaire dans les zones de reconstruction et où des réfugiés sont accueillis, avec au programme les droits des femmes et des visites de terrain, a indiqué son entourage ce samedi. A ses côtés lors de ce déplacement : la socialiste Valérie Rabault, vice-présidente de l’Assemblée, les présidents des commissions de la Défense, Thomas Gassiloud (Renaissance), des Affaires étrangères Jean-Louis Bourlanges (Modem), des Affaires européennes Pieyre-Alexandre Anglade (Renaissance), ainsi que Anne Genetet, député Renaissance et secrétaire de la commission de la défense nationale et des forces armées.
La titulaire du perchoir retrouvera le président de la Rada (parlement ukrainien) Rouslan Stefantchouk, vu récemment à Berlin, et ira sur le terrain. En Pologne, elle se rendra notamment dans un centre d’hébergement de réfugiés ukrainiens et rencontrera une association défendant les femmes, sur les sujets de l’IVG et des conséquences de la guerre. Une rencontre entre la délégation française et le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait avoir lieu.