L’agenda politique

Août
30
lun
Afghanistan : réunion du conseil de sécurité de l’ONU @ Virtuel
Août 30 Jour entier

Avant son départ pour l’Irak, où il était en visite jusqu’à dimanche soir, Emmanuel Macron a tracé dans le cadre d’un d’un entretien au JDD, les grandes lignes de son plan pour l’Afghanistan. “Ce que nous cherchons à faire, c’est de pouvoir organiser des opérations humanitaires ciblées, pour des évacuations qui ne se feront pas par l’aéroport militaire de Kaboul. Il s’agit de protéger ces Afghans menacés et de leur faire quitter le pays dans les prochains jours, ou les prochaines semaines“, a indiqué le chef de l’État.

A l’occasion de la session d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies qui se tient ce lundi, la France doit proposer, conjointement avec les Britanniques, la création d’une zone protégée “sous contrôle onusien“, pour poursuivre les opérations humanitaires en Afghanistan. “Je pense que ce projet est totalement réalisable. J’ai bon espoir qu’il puisse trouver une issue favorable, je ne vois pas qui pourrait s’opposer à la sécurisation des projets humanitaires“, a précisé Emmanuel Macron devant la presse, en marge d’un déplacement dimanche à Mossoul (Irak). Une proposition confirmée dans la soirée, lors d’un entretien accordée à Tf1.

Reste que la proposition a été déjà retoquée par les Talibans. Le porte-parole du bureau politique des talibans Suhail Shaheen a indiqué qu’une telle zone n’était pas “nécessaire“. “Chaque Afghan pourra de toute façon, après le 31 août, voyager à l’étranger s’il le souhaite“, a-t-il affirmé.

Le pass sanitaire entre en vigueur pour 1.800.00 salariés @ France
Août 30 Jour entier

 

A compter de ce lundi 30 août, le pass sanitaire s’impose à 1,8 million salariés travaillant dans les secteurs des loisirs, de la culture, de la restauration, des transports longue distance ou du commerce. Après leur clients,  les employés de ces secteurs doivent donc pouvoir justifier à partir d’aujourd’hui, de la détention d’un passe sanitaire. Ce dernier est validé par un schéma vaccinal complet, un test négatif datant de moins de 72 heures ou une attestation de rétablissement du Covid-19, d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois.

Les lieux concernés

Concrètement, ce précieux sésame est requis pour les employés des lieux d’activité et de loisirs, des lieux de convivialité, dans les transports publics, et dans les centres commerciaux et grands magasins de plus de 20.000 m2 (sur décision du préfet). La mesure concerne les salariés de l’entreprise, y compris les apprentis, mais aussi les prestataires, intérimaires ou bénévoles.

Seules exceptions, les personnes travaillant en dehors des heures d’ouverture (agent d’entretien, etc.) ou qui interviennent dans des lieux non accessibles au public (salariés dans les bureaux de l’établissement, cuisinier, etc.), ou encore, de façon ponctuelle ou urgente (dépanneur, etc.) et les salariés mineurs, lesquels ne seront concernés qu’à compter du 30 septembre 2021. Les personnels effectuant des livraisons n’y sont également pas soumis ainsi que ceux effectuant des interventions d’urgence.

 

Le porte-parole du gouvernement a promis dimanche “une semaine de souplesse, de pédagogie, de rodage, de tolérance“. Mais “il y aura évidemment des sanctions ensuite“, a prévenu Gabriel Attal.

Les sanctions

A partir de ce lundi 30 août, si le poste est concerné par le pass sanitaire obligatoire, que le salarié n’est pas en possession de ce dernier et qu’il ne choisit pas, en accord avec son employeur, de se mettre en congé, l’entreprise lui  notifiera par tout moyen la suspension de son contrat de travail. Ce qui entrainera l’arrêt de la rémunération. Cette suspension prendra fin dès que le salarié justifiera de la détention du pass. Si la suspension du contrat de travail ou des fonctions se prolonge au-delà de 3 jours travaillés, l’employeur convoquera le salarié récalcitrant à un entretien pour examiner avec lui les moyens de régulariser sa situation. La possibilité d’une affectation temporaire sur un poste non soumis à l’obligation de détenir un passe sanitaire (par exemple, un poste sans contact avec le public, une adaptation de votre poste en télétravail) est notamment examinée.

 

 

Primaire à droite : les Républicains lancent une vaste enquête d’opinion @ France
Août 30 Jour entier

Après un week-end politique intense, mais en ordre dispersé au cours duquel les prétendants à la fonction suprême ont affiché leurs ambitions, Les Républicains tentent de faire la lumière. Alors qu’aucun héritier naturel ne semble émerger à moins de huit mois de l’élection présidentielle, le parti lance ce lundi 30 août une vaste enquête d’opinion. Menée par l’Ifop, elle permettra de passer en revue les grands enjeux de l’élection à venir et d’évaluer le profil des candidats déclarés auprès d’un large panel.

Objectif : jauger la meilleure candidature “naturelle“ ​pour l’élection présidentielle.  Le sondage, imaginé par Christian Jacob au début de l’été, doit, sur le papier, permettre de voir si un des prétendants, Xavier Bertrand inclus, se distingue déjà suffisamment pour être le “candidat naturel de la droite“ ce qui justifierait de se passer d’une élection interne. Officieusement, le sondage vise surtout à permettre au patron du parti, qui ne veut pas d’une primaire, de gagner du temps.

Ce que l’on sait

Qui sont les personnes interrogées ?

Le sondage doit être réalisé à partir d’un échantillon de 15 000 personnes représentant “le peuple de droite“. Une enquête « inédite » de par son ampleur, précise le directeur de l’Ifop, Frédéric Dabi, en charge de cette enquête. Seuls seront testés les candidats déclarés à l’élection présidentielle. Pas de place donc pour les indécis. Seront considérées comme tels “trois catégories de Français“: “ceux affichant une sympathie partisane pour un parti de droite, ceux ayant voté à droite lors d’une élection récente et ceux se positionnant à droite sur l’échiquier politique.

Sur quoi seront-elles sondées ?

Au menu de ce sondage, point d’intentions de vote. Il faut dire que la droite a payé en 2016 pour voir que les instituts ont du mal à mesurer les dynamiques électorales en cours chez ses sympathisants. Les sondés seront donc interrogés sur “les traits d’image des candidats“, leur capacité à rassembler, à incarner les territoires, à faire rayonner l’image de la France“, avait indiqué début juillet, Christian Jacob, sur LCI. Egalement sur les thèmes qui vont compter pour la présidentielle, précise Frédéric Dabi. Au sein de LR, on s’emploie à modérer l’enjeu du sondage. Il ne mesurera pas des intentions de vote mais évaluera l’image et la capacité des prétendants à incarner les valeurs de la droite à l’élection présidentielle, déclare la direction du parti.

Cette enquête sera t-elle un outil de départage ?

Non, avait affirmé cet été le patron de LR. Ce sondage doit être un “élément d’éclairage, pas de décision.“ “Ce n’est pas cette enquête qui va dire qui va être le candidat de droite : ce serait une hypertrophie un peu inappropriée du rôle d’un sondage“, déclare pour sa part Frédéric Dabi.

La restitution des résultats

Les résultats de ce sondage seront rendus publics quelques jours avant le congrès du 25 septembre, lors duquel les adhérents LR choisiront le mode de sélection de leur candidat pour 2022. Leur restitution devrait avoir lieu le 22 ou le 23 septembre prochain. L’impact de cette enquête pourrait être double.“ Je pense que le sondage va confirmer que rien n’est acté et que la primaire est un passage obligé“, glisse Jean Leonetti partisan d’un tel scrutin. Plusieurs élus LR estiment que ce sondage pourrait faire office de filtre et faire renoncer certains ambitieux aux scores décevants. Si à date de restitution aucun candidat ne se détache, les militants devront se mettre d’accord sur un processus de sélection du candidat. Un processus sur lequel planche le maire d’Antibes.

 

 

Août
31
mar
Rassemblement “en solidarité avec les Afghans“ à Paris @ Place de la république
Août 31 Jour entier

Un rassemblement “en solidarité avec les Afghans“ et “pour un accueil inconditionnel des civils en danger“ est prévu mardi 31 août à Paris, à l’initiative notamment de SOS Racisme, la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE), l’Union des étudiants juifs de France ou encore Osez le féminisme.

L’évènement prévu mardi à 19H00 place de la République vise à “concentrer énergies et attentions“ sur “le drame humanitaire qui se joue“ depuis la chute de l’Afghanistan aux mains des talibans, selon les organisateurs.

Sep
1
mer
Covid-19 : lancement de la campagne de rappel vaccinal @ France
Sep 1 Jour entier

La campagne de rappel vaccinal est lancée. Après l’ouverture des premiers créneaux de rendez-vous lundi, les injections d’une troisième dose de vaccin contre la Covid-19 commencent ce mercredi 1er septembre dans les centres de vaccination et en ville. En ce qui concerne la vaccination des résidents des Ehpad et des unités de soins de longue durée (USLD), elle se fera directement au sein des établissements et elle démarrera dès le 13 septembre. Sont concernés les plus de 65 ans, les personnes à haut risque de forme grave, les personnes immunodéprimées et celles vaccinées avec le vaccin Janssen.

Les détails

Emmanuel Macron en déplacement à Marseille @ Marseille
Sep 1 – Sep 3 Jour entier

Emmanuel Macron est attendu à Marseille pour un séjour de trois jours, du mercredi 1er au vendredi 3 septembre. Le président ne vient pas seul dans la cité phocéenne. Ce sont pas moins de six ministres qui seront à ses côtés lors de ce déplacement : Gérald Darmanin (Intérieur), Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Jean-Baptiste Djebarri (Transports), Barbara Pompili (Transition écologique) sont notamment prévus.

Mercredi, le chef de l’État sera accueilli en début d’après-midi à l’Hôtel de Ville par le maire PS Benoit Payan, avant de recevoir l’ensemble des élus locaux dans la soirée, au fort d’Entrecasteaux. Il y prononcera un discours avant d’opérer une déambulation dans la ville.

Les thèmes de la visite

Envisagé de longue date à l’occasion de la tenue à Marseille du Congrès mondial de la nature, ce déplacement prend une autre dimension après les derniers assassinats liés au trafic de drogue. Le 24 août, interrogé sur BFM TV, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal déclarait : “S’il se déplace à Marseille, le président de la République, ce n’est pas pour rien, c’est même pour parler de beaucoup de sujets parce que Marseille, évidemment, a besoin qu’on travaille sur beaucoup de sujets.“ Trois thèmes seront en l’occurrence au programme de ce déplacement : l’annonce d’un plan pour aider Marseille, la rentrée des classes et le congrès mondial de la nature.

La présentation du plan “Marseille en grand“

Alors que la cité phocéenne a été en proie au cours de l’été à des règlements de comptes à répétition sur fond de trafics de drogues, Emmanuel Macron présentera jeudi, à 16h45, au palais du Pharo, le plan “Marseille en grand“ qui comporte un volet pour la réhabilitation des écoles, un volet mobilité et un volet rénovation urbaine. Présenté comme “historique“, l’Elysée assure que “ce plan  a été co-construit en lien étroit avec différents acteurs, en particulier les élus locaux“ et qu’il ne s’agit pas que “Paris vienne gérer Marseille“.

Sur le premier volet, le maire de Marseille, Benoit Payan, avait rencontré le Premier ministre Jean Castex en juin pour parler du plan de rénovation de 200 des 472 écoles de la ville. Il avait à cette occasion annoncé la mise en place, avec l’aide de l’Etat, de travaux de rénovation pour un budget de plus de 1,2 milliard d’euros. “Il faut mettre le paquet sur la question des écoles“ a répété lundi 23 août l’édile marseillais, après une semaine noire marquée par la mort de quatre personnes au cours de fusillades.

“Nous travaillons à sa venue depuis le 20 juillet, beaucoup de notes précises ont été demandées pour connaître la réalité des écoles marseillaises. Sur les 472 écoles, 170 ont besoin de travaux et une trentaine sont à reconstruire. Seul l’État peut prendre en main cette rénovation sur la partie la plus douloureuse et veillera à sa mise en œuvre“, a indiqué vendredi, le recteur de l’Académie d’Aix-Marseille, Bernard Beignier.

Le lancement du Congrès mondial de la nature

L’autre temps fort de ce déplacement sera le lancement par le président du Congrès mondial de la nature UICN (Union internationale pour la conservation de la nature). Ce Congrès sera le premier événement hybride, en présentiel et en virtuel, lié à l’environnement depuis le début de la pandémie. Il permettra d’agir pour une reconstruction fondée sur la nature, pour le changement climatique et pour la biodiversité post-2020.

La rentrée scolaire

La visite d’une école marseillaise est également prévue  jeudi 2 septembre, jour de la rentrée scolaire. L’occasion idéale pour le président de faire des annonces sur l’école.

La question sécuritaire

Emmanuel Macron est également attendu sur la question de la sécurité et de la lutte contre le trafic de stupéfiants, alors que les règlements de comptes se multiplient dans la cité phocéenne depuis deux mois. Le chef de l’état pourrait faire des annonces à ce sujet.

Le programme de la visite

Mercredi : à la rencontre des élus locaux et des policiers et habitants des quartiers nord

C’est sur le Vieux-Port que va débuter la visite du chef de l’État à Marseille. Emmanuel Macron sera reçu à 15h30 à l’Hôtel de ville par le maire PS Benoît Payan. Un rendez-vous au cours duquel le chef de l’Etat aura des échanges avec des élus des Bouches-du-Rhône.  Dans l’après-midi, le président de la République ira à la rencontre des habitants des quartiers nord, à la cité Bassens (15e arrondissement).

Un déplacement est prévu en fin d’après-midi après-midi au commissariat nord de Marseille (15e), et une rencontre avec la brigade anti-stup. Le président reviendra notamment sur le renfort de 300 policiers à Marseille sur trois ans déjà annoncé en début d’année.

Dans la soirée, le chef de l’État sera au fort d’Entrecasteaux, pour rencontrer des élus locaux et des « forces vives » de la société civile marseillaise.

Jeudi : écoles, transports, et présentation du plan « Marseille en grand »

Emmanuel Macron est attendu jeudi 2 septembre dans une école élémentaire des quartiers nord à l’occasion de la rentrée des classes. Il doit y rencontrer des parents et des enfants de CM2 mais aussi les équipes pédagogiques, dont les AESH, les accompagnants des élèves en situation de handicap. Après l’école, le Président s’attaquera aux transports lors d’un déjeuner en présence des représentants des collectivités territoriales. C’est à 16h45 que le chef de l’Etat rejoindra le palais du Pharo pour présenter son plan “Marseille en grand“. Au programme jeudi soir, un dîner avec Mario Draghi, le président du conseil des ministres italien,

Vendredi : ouverture du sommet mondial de la nature

Cette journée sera essentiellement consacrée à l’environnement avec une sortie en mer prévue dans le Parc national des Calanques le matin, pour illustrer la protection de la biodiversité, des pôles, des océans et de la Méditerranée. À midi, le président déjeunera avec des personnalités impliquées dans la conservation de la Nature.  En fin de journée, à partir de 17h, le chef de l’État inaugurera le Congrès mondial de la nature, qui rassemblera au parc Chanot des chefs d’États, des ONG et des citoyens de 160 pays.

La France sera en première ligne. Emmanuel Macron a déjà annoncé sa volonté de devancer l’horizon onusien et de protéger 30 % de son territoire dès 2022.  “La France a une stratégie pour sortir du plastique à usage unique. Nous serons les premiers, le 1er janvier prochain, à ne plus avoir de plastiques autour de nos fruits et légumes. (…) Dans le plan de relance, nous accompagnons les industriels pour réduire la place du plastique“, a déclaré le chef de l’Etat ce vendredi midi. Il a par ailleurs indiqué qu’il allait annoncer cet après-midi, “une multiplication par 25 des aires maritimes naturelles à très forte exception“, c’est à dire des espaces protégés où on ne fait plus de pêche. La France va par ailleurs organiser un sommet “One Ocean“ entre la fin d’année et le début d’année prochaine.

Les partenaires sociaux reçus à Matignon @ Hôtel de Matignon
Sep 1 – Sep 2 Jour entier

 

Pour la troisième fois depuis son entrée en fonction, le Premier ministre, Jean Castex, rencontrera à tour de rôle les partenaires sociaux à Matignon, les mercredi 1er et jeudi 2 septembre. Selon le secrétaire général de la CFTC, Cyril Chabanier, qui sera reçu par le chef du gouvernement, le jeudi 2 septembre dans l’après-midi, ces entretiens auront pour objet “un tour complet“ de l’actualité sociale. “Il s’agira aussi pour le Premier ministre de prendre un peu la température“, déclare François Hommeril de la CFE-CGC.

Les entretiens

Le Premier ministre mènera ces entretiens avec le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire et la ministre du travail, Elisabeth Borne et Laurent Pietraszewski. Ils recevront à tour de rôle :

mercredi 1er septembre, à 16h00, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, à 17h15 Yves Veyrier, secrétaire général de FO, et à 18h30 François Hommeril, président de la CFE-CGC.

Jean Castex poursuivra les entretiens jeudi 2 septembre. Le chef du gouvernement recevra à 8 heures Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, à 10 heures Dominique Métayer, président de l’U2P, à 11h15 Hugues Vidor, président de l’UDES, à 14 heures Christiane Lambert, présidente de la FNSEA (en présence aussi du ministre de l’Agriculture Julien Denormandie), à 15h15 Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, à 16h30 Cyril Chabanier, président de la CFTC, à 17h45 Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA, et à 19 heures François Asselin, président de la CPME.

L’ordre du jour

Réforme des retraites et du chômage

Ces tête à tête matérialiseront à n’en pas douter le coup d’envoi d’une rentrée sociale qui s’annonce chargée à moins d’un an de l’élection présidentielle. Même si l’ordre du jour de ces rencontres bilatérales n’est pas définitivement arrêté, pourraient être sur la table, la situation sanitaire, l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance-chômage et la réforme des retraites, et ce, alors que d’une seule voix,, les partenaires sociaux estiment que ce n’est pas le moment d’en parler. Reste que lors de son allocution télévisée du 12 juillet, le chef de l’Etat a demandé à Jean Castex d’ouvrir une concertation à la rentrée pour “engager la réforme“.

S’il y a une concertation, je ne dis pas que je n’irai pas mais je refuserai de m’inscrire dans une logique de recul de l’âge de départ“, prévient Yves Veyrier, secrétaire général de FO, pour qui Emmanuel Macron “doit trouver un moyen d’enjamber la présidentielle“, faute de quoi “il nous trouvera sur son chemin“.

Les syndicats restent également unanimement opposés à la réforme de l’assurance chômage, reportée plusieurs fois pour cause de crise sanitaire, puis d’une décision récente du Conseil d’Etat, mais qu’Emmanuel Macron souhaite voir “pleinement mise en œuvre dès le 1er octobre“.

Or, pour Yves Veyrier, “plutôt que de taper sur les chômeurs, il faut résoudre la question de l’accès à l’emploi.“ Si la réforme des retraites est remise à l’agenda du gouvernement, le syndicaliste avertit que cela “donnerait lieu à un conflit important“.

Dépendance

La dépendance pourrait être être aussi à l’ordre du jour de ces rencontres. Le 12 juillet, Emmanuel Macron a donné son feu vert au projet de loi sur l’Autonomie porté par la ministre chargé du dossier, Brigitte Bourguignon.

 

Sep
2
jeu
Afghanistan : réunion des ministres des affaires étrangères des 27 @ Kongresni center Brdo
Sep 2 – Sep 3 Jour entier

Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept se réunissent ce soir à Kranj, en Slovénie, pour évoquer la situation en Afghanistan, alors que les opérations d’évacuation de leur ressortissants et de civils afghans de Kaboul sont désormais terminées. Dans le prolongement du Conseil des affaires étrangères extraordinaire du 17 août dernier, les ministres feront un point sur la situation humanitaire, sécuritaire et politique en Afghanistan. Ce sera notamment le moment de débattre sur la méthode que l’UE choisira pour dialoguer avec les talibans sans pour autant les reconnaître diplomatiquement.

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères français, participera à cette réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne à Kranj en Slovénie, les 2 et 3 septembre 2021. Le patron du quai d’Orsay rappellera selon France diplomatie les exigences de la France vis-à-vis des Talibans : “le respect du droit humanitaire et la protection de toutes celles et ceux qui ont le droit d’être protégés par l’asile, ainsi que la liberté pour ceux qui voudraient partir d’Afghanistan de le faire, le respect des droits de l’Homme.“ En particulier “le respect de la dignité des femmes afghanes, le renoncement au terrorisme, l’accès libre à l’aide humanitaire et la mise en place d’un gouvernement de transition dans le contexte des négociations qui se poursuivent à Doha“.

Anticiper des arrivées massives de réfugiés en Europe

Mais l’objectif est aussi d’anticiper d’éventuelles arrivées massives de réfugiés en Europe. Réunis mardi à Bruxelles, les ministres de l’Intérieur de l’UE se sont mis d’accord sur les grandes lignes d’un plan destiné à faire preuve de solidarité vis-à-vis des Afghans qui souhaitent quitter leur pays, tout en évitant de provoquer une nouvelle crise migratoire en Europe. Ce plan prévoit trois volets distincts et s’inspire beaucoup du pacte Asile et migration présenté il y a un bientôt un an.

La création d’une force de réaction rapide

Deux hauts responsables de l’Union européenne ont exhorté jeudi les gouvernements du bloc à mettre en place une force militaire rapidement déployable pour intervenir dans le monde, affirmant que la crise en Afghanistan offrait une chance de mettre fin à des années d’inaction. Le plus haut diplomate de l’UE et son chef militaire ont déclaré que le bloc devait réagir aux conflits au-delà de ses frontières et que la création d’une “première force d’entrée“ de 5 000 soldats était la voie à suivre, réduisant la dépendance vis-à-vis des États-Unis.

Sep
4
sam
Huitième semaine de mobilisation contre le pass sanitaire @ France
Sep 4 Jour entier

Pour la huitième semaine consécutive, les opposants au pass sanitaire battront une nouvelle fois le pavé un peu partout en France ce samedi 4 septembre. Plus de 200 manifestations sont prévues demain sur tout le territoire, après une rentrée scolaire marquée par le lancement d’une campagne de vaccination ouverte aux plus de 12 ans. Les autorités attendent “entre 130 000 et 170 000“ manifestants, dont “17 000 à 27 000“ personnes à Paris, a précisé une source policière à l’AFP.

La mobilisation a faibli au cours des dernières semaines, avec 160 000 manifestants recensés samedi 28 août par le ministère de l’Intérieur, contre 175 000 la semaine précédente et 215 000 sept jours plus tôt. Le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie un décompte ville par ville, avait de son côté comptabilisé 323 294 manifestants “minimum“ samedi dernier, contre 361 818 la semaine précédente.

Ces nouvelles manifestations interviennent alors que 67% des Français approuvent l’instauration du pass sanitaire, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro publié ce vendredi. Cette étude révèle que 8 adultes sur 10 (79%) sont complètement vaccinés – 85% avec une dose- Elle précise que la moitié des récalcitrants refuse toujours de recevoir le sérum. D’“irréductibles antivax quoi qu’il arrive“, selon l’institut.

Cinq cortèges dans la capitale

Le nombre de manifestants pourrait augmenter ce samedi par rapport à la semaine passée, selon la police qui évoque un “probable effet du retour de nombreux vacanciers“. Cinq cortèges, dont trois à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront ce samedi dans les rues de la capitale.

Place du 18 juin 1940 – place de la Bastille (gilets jaunes)

Un premier rassemblement organisé par “Résistance Gilets Jaunes de France“ est organisé ce samedi sur la place du 18-Juin-1940 (6e). Rendez-vous est donné à 12h00 pour un départ du cortège à 14h00, en direction de la place de la Bastille (11e). Itinéraire : bd du Montparnasse > bd de Port-royal > bd saint Marcel > bd de l’hôpital > pl. Valhubert > Pont d’Austerlitz> pl. Mazas > quai de la Rapée > bd de la Bastille.

Deux autres cortèges (gilets jaunes)

Deux autres cortèges à l’initiative des “gilets jaunes“ défileront dans la capitale ce samedi. Le premier partira à 14h00 de la place de la bourse (2e), en direction de la place du Palais royal (1er).  Il devrait emprunter le même itinéraire que la semaine dernière : Rue Réaumur > rue Beaubourg > rue du Renard > rue de Rivoli. L’autre partira de la porte de Montreuil (20e), vers le Quai de la Loire (19e) .

Place du Châtelet-place Armand Carrel (Union citoyenne pour la Liberté)

Un quatrième cortège déclaré à l’initiative de l’“Union citoyenne pour la Liberté“ devrait partir à midi de la place du Châtelet (1er), en direction de la place Armand Carrel (20e). Le collectif a toutefois indiqué ce vendredi sur Facebook, avoir reçu un “arrêté d’interdiction partiel“ qui lui imposerait de partir de la place du 8 novembre 1942 (10e). Le collectif indique dans son communiqué avoir déposé un référé liberté en urgence pour contester cet arrêté.

Très vraisemblablement et comme l’indique l’“Union citoyenne pour la Liberté“, après un départ à 12h00 de la place du 8 novembre 1942 (angle rue Lafayette et faubourg Poissonnière), le cortège passera par l’hôpital Lariboisiere “pour saluer le courage des soignants qui travaillent dans des conditions toujours aussi déplorables et de pure en pure chaque année“, puis empruntera la rue Secretan avant de rejoindre la rue Manin, pour arriver place Armand Carrel, aux pieds du parc des Buttes Chaumont.

Place Jacques Rueff- Champs de Mars (Les Patriotes)

Pour la huitième semaine consécutive, Florian Philippot espère qui espère relancer la mobilisation à la faveur d’un “cortège historique“, lance un nouvel appel ce samedi. Le fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle donne rendez-vous à ses partisans place Jacques Rueff  (7e), pour un départ du cortège à 14h00 en direction des Invalides. L’itinéraire de la manifestation n’a pas été dévoilé dans la publication, faite mercredi 1er septembre, par le président des Patriotes.

Une centaine de rassemblements en régions

Des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans une centaine de villes françaises. Des mobilisations auxquelles les Gilets jaunes sont appelés à se joindre. Des rassemblements sont notamment prévus dans les principales grandes villes. C’est le cas notamment à :

  • Marseille (14h au Vieux Port) ;
  • Lyon (14h Place des 24 colonnes et à 14h Place Croix Rousse) ;
  • Toulouse (12h Allées Jean Jaurès et à 14h métro Jean Jaurès) ;
  • Nice (11h Place Massena en direction de la Pl. Garibaldi et 14h Place Garibaldi) ;
  • Nantes, (14h à la croisée des trams) ;
  • Rennes (14h Place de la République) ;
  • Montpellier (14h sur la Place de la Comédie) ;
  • Bordeaux (14h sur la Place de la Bourse) ;
  • Lille (14h sur la Place de la République- RDV dès 13h).

Des cortèges limités à un itinéraire défini à Toulouse et à Montpelier

À la veille de cette mobilisation, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé vendredi, l’interdiction d’accès à l’hypercentre de Toulouse, en dehors d’un itinéraire déterminé.

A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois d’interdire par arrêté  les manifestations dans le centre-ville ce samedi 4 septembre 2021, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé  : place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.

Des rassemblements se tiendront également dans des villes de moindre importance : à Reims (13h45 Pl.Boulingrin), à Saint-Étienne (14h au départ de la Pl. du Bicentenaire), au Havre (14h à Hôtel de Ville), à Grenoble (14h30 devant la préfecture) ou encore à Versailles ( 11h30 Pl. d’Armes), pour n’en citer que quelques unes.

La liste des rassemblements samedi 14 septembre 2021

 

Le Premier ministre, Jean Castex, fait sa rentrée médiatique sur france 2 @ Studios France télévision
Sep 4 Jour entier

Le Premier ministre, Jean Castex, est l’invité ce samedi 4 septembre à 23h30 de l’émission “On est en direct“ sur France 2. Un joli coup pour le talk-show de deuxième partie de soirée qui change de formule cette année avec l’arrivée de Léa Salamé, co-présentatrice de l’émission avec Laurent Ruquier.  La journaliste de france 2 se chargera également d’une rubrique “Face à face“ avec des personnalités politiques.

Il y aura quelque chose de différent par rapport à une matinale où on interviewe un Premier ministre, je me refuse de poser des questions trop fermées, et il sait qu’il ne fera pas un entretien classique“, indique Léa Salamé à propos de la venue dans l’émission du chef du gouvernement. “C’est important d’écrire la politique différemment, et je suis intriguée de voir Castex réagir avec Laurent à côté“, ajoute t-elle.

A Suivre en Direct à partir de 23h30