Ce sera la troisième fois depuis le début de l’épidémie qu’il s’exprimera face aux Français. Lundi 13 avril, vers 20h00, le chef de l’état prendra la parole, pour faire le point sur les mesures de lutte contre l’épidémie de coronavirus ainsi que sur la situation sanitaire globale en France.
➡️ Alors que l'Élysée a annoncé mercredi soir la prolongation du confinement, @EmmanuelMacron devrait prendre la parole lundi 13 avril à 20 heures pour la troisième fois depuis le début de la crise. ?? #Coronavirus #Confinement #Macronhttps://t.co/wzMMd2gGWf
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) April 8, 2020
Un horaire imprécis, justifié par le « clapping » de 20 heures, rendez-vous quotidien pendant lequel des Français applaudissent à leurs fenêtres les personnels soignants qui luttent contre la pandémie.
Après avoir laissé son Premier ministre aux commandes, devant la mission d’information de l’Assemblée nationale mercredi 1er avril et en prime time le lendemain sur TF1, Emmanuel Macron reprend donc la main en s’adressant une nouvelle fois au pays, comme il l’avait promis le 16 mars dernier. « »Régulièrement, je m’adresserai à vous » avait-il alors déclaré.
Lors de cette allocution télévisée, le président de la république doit « principalement » faire le point sur l’état du confinement, dont l’Elysée a officialisé la prolongation au-delà du 15 avril, mercredi 8 avril. Ce sera à n’en pas douter l’un des sujets phares de cette allocution. Et ce, alors que les français sont entrés dans leur quatrième semaine de huis clos. Il reviendra également sur la situation sanitaire en France, qui reste préoccupante, le pays ayant passé officiellement mardi 7 avril, la barre des 10 000 morts du Covid-19.
Le confinement prolongé au-delà du 15 avril, mais jusqu'à quand? https://t.co/zuyxdTUVjp pic.twitter.com/WT28rmARcb
— Le JDD (@leJDD) April 9, 2020
Selon le Parisien, le chef de l’état pourrait également profiter de cette allocution pour clarifier un certain nombre de points, particulièrement sensibles, toujours en suspens. A commencer par les interrogations sur la généralisation du port du masque, alors que plusieurs collectivités ont pris ces derniers jours des arrêtés en ce sens, notamment à Nice (Alpes-Maritimes). La parole présidentielle est également très attendue sur le le recours contesté aux données personnelles des smartphones, pour tracer les personnes contaminées par le coronavirus. Le président pourrait enfin lever le voile sur le calendrier du second tour des municipales, prévu en principe fin juin.
#coronavirus A 20h02, après les applaudissements aux soignants, #Macron s'adressera aux français. Prolongation du confinement, écoles, frontières, masques, tests et traitement… Ce que l’on peut attendre de son allocution https://t.co/L9SCGD6kJ0 pic.twitter.com/5kC9Gn7K79
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 13, 2020
Un projet de loi de finances rectificative (PLFR), le deuxième depuis le début de la crise sanitaire, est présenté en Conseil des ministres, ce mercredi 15 avril . Objectif : ajuster les grands agrégats économiques – prévisions de croissance, de déficit ou d’endettement – à la nouvelle situation économique et débloquer davantage de crédits pour répondre à la forte demande des mesures d’urgence telles que le chômage partiel ou le Fonds de solidarité. Les ministres, Bruno Le Maire (Economie) et Gérald Darmanin (Comptes public), en ont révélé les grandes lignes jeudi 9 avril.
Nous renforçons notre plan d’urgence pour l’économie. De 45 milliards d'euros, il passe à 100 milliards d'euros.
Cette hausse exceptionnelle s’applique pour toutes les mesures mises en place comme le dispositif de chômage partiel et le fonds de solidarité.https://t.co/jZTYAfaKxU— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) April 9, 2020
Dans ce budget rectificatif, figurent plusieurs mesures qui doivent permettre à davantage d’entreprises de bénéficier d’un accompagnement financier pour surmonter les conséquences économiques de la crise sanitaire. Ces nouvelles mesures devraient notamment permettre à davantage de petites entreprises, notamment agricoles, de bénéficier de l’aide de 1 500 euros en cas de forte baisse d’activité, car ce sera désormais la moyenne du chiffre d’affaires sur les 12 derniers mois qui sera prise en compte dans le calcul, et non la différence entre les mois de mars 2019 et mars 2020. « Cela permettra d’inclure plus d’entreprises et ça sera plus juste », a commenté Bruno Le Maire sur RMC, le 14 avril. A ce jour, 900 000 entreprises ont demandé à en bénéficier.
Nouvel élargissement des aides aux entreprises https://t.co/kICN8BGpXF pic.twitter.com/xOr1B1NvjM
— Agri Mutuel (@AgriMutuel) April 15, 2020
Un coût de 110 milliards d’euros
Cent dix milliards d’euros : c’est, selon Matignon, le montant global des mesures de soutien à l’économie prévues dans ce PLFR. Objectif : éviter l’effondrement, et ce « quoi qu’il en coûte« , comme l’a énoncé Emmanuel Macron lors de sa première intervention télévisée consacrée à l’épidémie, le 12 mars. Le chef de l’Etat l’a confirmé lundi soir, lors de sa quatrième allocution : « Toutes les mesures d’aide mises en œuvre seront prolongées et renforcées. » Etaient déjà prévus le report de paiement, voire l’annulation, des cotisations et impôts ; ainsi que le financement du chômage partiel, qui concerne aujourd’hui 8 millions de Français. Il faut désormais y ajouter le « plan spécifique pour les secteurs les plus touchés » (tourisme, restauration, spectacle, etc.) et l’aide en faveur « des familles les plus modestes et des étudiants loin de leur famille », annoncés par le chef de l’état, lundi de Pâques. Et l’addition devrait encore s’alourdir dans les prochaines semaines.
Edouard Philippe tiendra une conférence de presse dimanche 19 avril, en fin d’après-midi, sur la situation sanitaire de la France. Comme lors de sa précédente intervention, le 29 mars, le chef du gouvernement sera accompagné du ministre de la Santé Olivier Véran et de scientifiques « qui donneront des faits et des chiffres« . « Le Premier ministre fera un point complet et précis de la situation en date du 19 avril, il dira où nous en sommes sur le front sanitaire« , a a indiqué vendredi Matignon.
Edouard Philippe tiendra dimanche en fin d'après-midi une conférence de presse pour « faire un point complet et précis » de la situation ?https://t.co/oZTXEKUrXA
— Les Echos (@LesEchos) April 17, 2020
« A quoi s’attendre ? »
L’intervention du chef de gouvernement ne portera pas à proprement parler sur les modalités de déconfinement, même si cette question sera bien sur évoquée. « Il sera évidemment question de la stratégie de déconfinement », indique t-on dans l’entourage du Premier ministre. « Il n’en présentera pas le plan mais il exposera les principales options qui seront à trancher« , précise-t-on. Alors qu’ Emmanuel Macron a fixé la date du 11 mai comme date de sortie progressive du confinement, le Premier ministre a néanmoins confirmé le 14 avril, qu’il faudrait attendre un peu pour connaître le plan complet de sortie.
« Le président de la République a demandé au gouvernement de préparer un plan complet de sortie, un plan d’ensemble, j’aurai l’occasion de le présenter quand il sera prêt, largement avant la date du 11 mai », a déclaré mardi le locataire de Matignon, durant la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée. « Mais il doit être travaillé en consultation avec beaucoup d’acteurs pour être véritablement à la hauteur des enjeux », a t-il ajouté.
#Coronavirus: La polémique monte en France sur la réouverture des écoles à partir du 11 mai, annoncée par
le pdt Macron. Le gouvernement présentera "un plan complet de sortie" du #confinement "largement avant la date du 11 mai", a indiqué Edouard Philippe.https://t.co/zHYclzlcpQ pic.twitter.com/VwnjAmAdmX— Ghassan Basile (@gnbasile) April 15, 2020
Édouard Philippe et Olivier Véran vont à ce titre sans doute revenir sur certains points des mesures de restriction qui accompagneront cette première étape de déconfinement, notamment :
- le sort réservé aux personnes âgées. L’Élysée l’a expliqué ce vendredi : « Le chef de l’Etat ne souhaite pas de discrimination entre nos concitoyens après le 11 mai » et « en appellera à la responsabilité individuelle« .
- la réouverture des établissements scolaires…
Le Premier ministre devrait aussi faire le point sur l’approvisionnement en masques, blouses, médicaments, ainsi que sur les tests sérologiques. Des réponses sont en effet attendues sur la capacité de la France à administrer des tests massivement pour contrôler le virus une fois le déconfinement débuté et sur les populations concernées en premier lieu par ces tests. La question du nombre de masques disponibles et de leur mode de distribution sera aussi posée.
Emmanuel Macron s’entretiendra mardi 21 avril avec le pape François, puis avec les représentants des cultes et des associations laïques pour la seconde fois depuis le début de la crise du coronavirus, a indiqué l’Elysée. L’entretien téléphonique avec sa sainteté est prévu à 16 heures, une heure avant l’audioconférence avec les représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques, en présence du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner.
Cet entretien vise à réfléchir sur « la cohésion morale du pays face à la crise » et « les moyens de rebondir, a précisé l’entourage du président de la république. Dans son message de Pâques, le 12 avril, le pape François avait proposé « de réduire », voire « d’annuler », la dette des pays pauvres. Une demande qui rejoint celle du président français d’annuler la dette des pays africains pour leur permettre de mieux lutter contre la crise sanitaire.
Lors de son message Urbi et Orbi le jour de Pâques, @Pontifex_fr a de nouveau plaidé pour une annulation de la dette des pays les plus pauvres.?Pour mieux comprendre, entreiten avec Mgr Bruno-Marie Duffé, secrétaire @VaticanIHD . https://t.co/bLUxUbl5k1
— Vatican News (@vaticannews_fr) April 20, 2020
Représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques
Le 23 mars, lors de la première réunion avec les représentants des cultes, des francs-maçons et d’associations laïques, Emmanuel Macron avait prévenu que les fêtes religieuses d’avril (Pâques juive et chrétienne, début du ramadan) devaient se faire sans rassemblement
afin d’éviter de propager le virus.
Devraient être présents mardi les mêmes participants, dont le président de la Fédération protestante de France François Clavairoly, le président de la Conférence des évêques de France Éric de Moulins-Beaufort, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le président du Conseil français du culte musulman Mohammed Moussaoui, le co-président de l’Union des Bouddhistes de France Olivier Reigen Wang-Genh ainsi et le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis.
Ont également été conviés les représentants de la Fédération nationale de la Libre-Pensée, du Comité Laïcité République, de la Grande Loge de France, du Grand Orient de France Jean-Philippe Hubsch et de la Grande Loge féminine de France. Le directeur adjoint de l’École Normale Supérieure, Frédéric Worms, ainsi que la sociologue Laetitia Atlani-Duault, membre du Comité scientifique mis en place par le chef de l’État étaient également présents à la première réunion.
Emmanuel Macron s’entretient avec le pape François et les représentants des cultes ce mardi https://t.co/7TDZLnkAFw
— Ouest-France (@OuestFrance) April 20, 2020
Emmanuel Macron se rend en Bretagne ce mercredi, « afin de saluer le travail des agriculteurs et des distributeurs depuis le début de la crise du coronavirus », a indiqué l’Elysée. Après un conseil de défense et un conseil des ministres dans la matinée, le chef de l’Etat est attendu en milieu d’après-midi dans le nord du Finistère, où il visitera une exploitation agricole et un supermarché.
Il se rendra d’abord à Cléder où il rencontrera les employés d’une exploitation sur laquelle sont notamment cultivées des tomates, afin de « prendre la température du monde agricole en cette période », indique le maire de la commune, Gérard Danielou. Le président se rendra ensuite au Super U de Saint-Pol-de-Léon, pour y visiter un supermarché Super U, où il échangera avec « ceux qui permettent aux Français de s’approvisionner »: caissières, employés de la distribution bénévoles qui aident les personnes âgées ou vulnérables, selon la présidence.
Emmanuel Macron visitera une exploitation de tomates puis un Super U en Bretagne demain, pour saluer ceux qui «approvisionnent les Français» > https://t.co/wJXP5iw6mz pic.twitter.com/sgGhInLNVJ
— Le Parisien (@le_Parisien) April 21, 2020
Mercredi 22 avril à 17h30, la mission d’information de l’Assemblée nationale, sur l’impact, la gestion et les conséquences de l’épidémie de Coronavirus-Covid 19, auditionne en visioconférence, la ministre du travail, Muriel Pénicaud.
Cette mission composée de 31 membres issus de de tous les groupes parlementaires, auxquels s’ajoutent les présidents des huit groupes politiques a débuté ses travaux le 1er avril dernier par l’audition du Premier ministre, Édouard Philippe et du ministre de la Santé, Olivier Véran. Elle doit examiner “l’impact, la gestion, et les conséquences” de la crise sanitaire: manque de masques de protection, de tests, de moyens pour les hôpitaux, pénurie de médicaments, mais aussi ajustement des mesures économiques et sociales.
Pour la quatrième fois consécutive depuis le début de la pandémie du nouveau coronavirus en Europe, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne tiennent, ce jeudi, un sommet en visioconférence pour essayer de dégager une réponse commune aux conséquences de la crise sanitaire. Entre partisans d’une mutualisation de la dette via l’émission de “coronabonds” et défenseurs d’emprunts adossés au budget européen, plusieurs visions s’affrontent. Rien n’est encore décidé sur ce nouvel instrument qui risque de transformer ce sommet en guerre de tranchées entre les pays du Nord, inquiets de payer pour les dépenses de ceux du Sud, qui eux réclament une plus grande solidarité.
Le plus dur commence pour les 27 réunis en sommet ce jeudi : trouver 1 accord sur un plan de relance pour sortir l'#UE de la récession liée au #coronavirus
➡️ Quelles options sur la table?
➡️ Quel montant pour le futur fond européen? https://t.co/MznJLC7O0Z #UE #CORONABOND pic.twitter.com/VyUYe0s0EE
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) April 23, 2020
Lundi 4 mai 2020 :
à partir de 14h30, après une déclaration du Gouvernement sur la stratégie nationale du plan de déconfinement dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de covid-19, le Sénat débat puis vote sur cette déclaration, en application de l’article 50-1 de la Constitution.
Temps attribué aux orateurs des groupes, à raison d’un orateur par groupe : 9 minutes pour les groupes Les Républicains, Socialiste et républicain et Union Centriste, 7 minutes pour les groupes La République En Marche, Rassemblement Démocratique et Social Européen, communiste républicain citoyen et écologiste, Les Indépendants – République et Territoires et 3 minutes pour les sénateurs ne figurant sur la liste d’aucun groupe
• Réponse du Gouvernement
• Après la réponse du Gouvernement, séquence de 15 questions réponses :
2 minutes maximum par question
Possibilité de réponse du Gouvernement pour une durée équivalente
En cas de réplique, 30 secondes supplémentaires pour l’auteur de la question
En fin d’après-midi, dans la soirée et sans doute une partie de la nuit, les sénateurs débattent du projet de loi prorogeant l’urgence sanitaire de 2 mois, jusqu’au 24 juillet.
#quarantaine , isolement, contrôle, traçage des malades… Ce que contient le projet de loi prorogeant l'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet, examiné à partir de ce lundi par le Parlement https://t.co/7J9EIVfkFs #tracing #Deconfinement pic.twitter.com/uhHlnrHXHU
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) May 4, 2020
Festivals annulés, tournages interrompus, concerts supprimés… Emmanuel Macron dévoile ce mercredi son plan pour le secteur culturel, durement frappé par l’épidémie de coronavirus. Le président échangera avec des artistes par visioconférence avec des artistes représentant plusieurs champs de la création, avant de dévoiler les contours de ces aides très attendues par un secteur rassemblant près d′1,3 million d’emplois. Le chef de l’Etat, qui avait promis un plan spécifique d’aide pour les secteurs « durablement impactés » par la crise, dévoilera dans la matinée, les premières orientations d’un « plan pour la culture » que « le gouvernement sera amené à mettre en œuvre rapidement « , a annoncé la Présidence de la république, mardi soir.
Le gouvernement pourrait s’inspirer du rapport de 29 pages, initiée par le groupe de protection sociale Audiens, que le JDD a pu consulter. Le groupe de travail a auditionné des représentants de différents secteurs de la culture pour déterminer une charte de mesures sanitaires selon le niveau de déconfinement. Il devra également trancher la délicate question des intermittents. Un autre gros dossier. Franck Riester a annoncé mardi travailler sur un dispositif de protection pour l’été mais sans se prononcer sur l’ »année blanche », pour leurs droits qu’ils réclament.
Coronavirus : le monde de la culture attend les annonces de Macron https://t.co/i5KTvdm1gv pic.twitter.com/vDhBE4mQ7r
— Le JDD (@leJDD) May 5, 2020
Le Premier ministre fera un point ce jeudi, à 16 heures, sur « l’étape du 11 mai », qui doit marquer le début du déconfinement département, par département, et selon le niveau de l’épidémie de coronavirus, dans chaque territoire. Le Premier ministre sera accompagné de plusieurs membres du gouvernement : Olivier Véran (Santé), Christophe Castaner (Intérieur), Bruno Le Maire (Economie), Muriel Pénicaud (Travail), Elisabeth Borne (Transition écologique), et Jean Michel Blanquer (Education).
Lancement ou report du déconfinement
C’est sans doute l’annonce la plus attendue par les français. Le gouvernement va devoir choisir de déclencher ou non le déconfinement dans certaines zones, toujours en rouge au 7 mai. Dès le 28 avril, lors de la présentation du plan de déconfinement à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a averti : « Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai, ou nous le ferons plus strictement. »
?"Si les indicateurs ne sont pas au rendez-vous, nous ne déconfinerons pas le 11 mai" prévient solennellement #EdouardPhilippe #COVID19 #Déconfinement pic.twitter.com/nEYVxprBCW
— Guillaume Daret (@GuillaumeDaret) April 28, 2020
Rappelons que le « feu vert » de l’exécutif repose sur trois indicateurs :
- l’évolution de la circulation du virus, à travers le taux « R0 », c’est-à-dire le nombre de personnes qu’un patient va infecter ;
- les capacités hospitalières en service de réanimation ;
- les capacités de dépistage, de suivi des malades et de traçage des cas contacts.
La carte définitive du déconfinement
A l’occasion de son allocution prononcée prononcé depuis l’hôtel de Matignon, le chef du gouvernement dévoilera également la carte définitive des départements : en rouge ou en vert. Dévoilée pour la première fois le 30 avril, et mise à jour quotidiennement, la version définitive de cette carte a été publiée jeudi 6 mai, en fonction notamment du taux de circulation du virus Covid-19 et de la tension dans les capacités hospitalières, à l’échelle des départements.
#Coronavirus #COVID19 | Situation au mardi 5 mai 2020
Synthèse des indicateurs de l'activité épidémique :
◾ Tension hospitalière sur les capacités en réanimation
◾ Circulation active du virus? En savoir plus : https://t.co/AgaEUYkjcE pic.twitter.com/J5D8T4Xtmq
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) May 5, 2020
Les conditions de circulation de la population varieront en fonction du classement de la zone en « rouge » ou en « vert ». Dans les premières classés en « rouge », les populations seront soumis à un déconfinement plus encadré. Dans les secondes, les français devraient bénéficier de deux mesures assouplies : la réouverture des parcs et jardins, dès le 11 mai, et le retour des collégiens de 6e et 5e en classe, à partir du 18 mai.
A noter : la couleur orange disparaît du tableau de bord, les départements concernés basculeront d’un côté ou de l’autre.
L’intervention du Premier ministre devrait également permettre de préciser certains sujets, toujours en suspens depuis le 13 avril. Parmi les points à clarifier : les restrictions de circulation à plus de 100 kilomètres du domicile, la possibilité de se rendre d’une zone verte à une zone rouge ainsi que la rentrée progressive des enfants en classe. Le Premier ministre pourrait également donner des précisions sur l’accès aux transports en commun, qui pourraient être réservés à ceux qui travaillent.
Trois points devraient être précisés jeudi : le maintien (ou pas) de la date du 11 mai, la carte définitive des départements verts ou rouges et les détails du plan de déconfinement https://t.co/1dm6y1ZkZm
— Le JDD (@leJDD) May 6, 2020
L’intervention du Premier ministre sera retransmise en direct à partir de 16h00 par les grandes chaînes et de nombreuses chaînes d’information, mais aussi en ligne sur leur site internet en direct, que ce soient notamment sur TF1/LCI ou FranceTVInfo.