Une interview du chef d’Etat français Emmanuel Macron sera diffusée mardi 23 mars sur France 5 lors d’une soirée spéciale “C dans l’air“ consacrée au président turc Recep Tayyip Erdogan.
Interview d'Emmanuel Macron diffusée mardi lors d'un “C dans l'air“ @France5tv spécial #Erdogan. Le documentaire qui retrace le parcours du président turc et ses relations avec l'UE et la France, intègrera un entretien de dix minutes du président français https://t.co/IH9WOGPI17 pic.twitter.com/clNIOkygvj
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 22, 2021
L’émission de débat de France 5 animée par Caroline Roux, proposera dès 20h50 un documentaire réalisé par Marie Lorand intitulé “Erdogan: le sultan qui défie l’Europe“. Ce documentaire qui s’intéresse aux ambitions et aux actions du président turc, intègre une interview du président Macron par la journaliste, de France 5. D’une durée de 90 minutes, cet entretien a été enregistré le 2 mars dernier à l’Elysée “à l’issue d’un appel téléphonique entre le président français et son homologue turc“, rapporte l’AFP. Des interventions d’experts et de personnalités politiques ponctueront ce reportage, avec notamment le point de vue de l’ancien président de la république, Nicolas Sarkozy ou encore de l’ancien ministre de François Hollande, Manuel Valls, qui apporteront leur vision sur la géopolitique turque.
Dès 22h20, Caroline Roux prendra le relais en plateau dans sa quotidienne C dans l’air pour débattre sur le cas de Recep Tayyip Erdogan.
En raison d’une accélération de la pandémie de Covid-19, le sommet européen prévu les 25 et 26 mars à Bruxelles aura finalement lieu par vidéoconférence, a indiqué ce week-end, le porte-parole, Barend Leyts. Selon des diplomates européens, certains dirigeants parmi les vingt-sept ont appelé la semaine dernière Charles Michel, à annuler la tenue physique du sommet, alors que le président du Conseil européen espérait pouvoir éviter un nouveau recours à la vidéoconférence en renforçant les mesures sanitaires.
Les dirigeants européens ne se sont rencontrés face à face que rarement depuis le début de la pandémie, notamment lors d’un sommet-marathon de quatre jours en juillet pour acter un plan de relance économique pour l’Union Européenne, de 750 milliards d’euros.
Le sommet européen de fin de semaine se déroulera en visioconférence en raison de la "flambée des cas de Covid dans les états membres" a indiqué sur Twitter le porte-parole du président du Conseil 🇪🇺 @eucopresident, @BarendLeyts pic.twitter.com/ufyb6hss9i
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 21, 2021
Au programme de ce sommet, notamment, la dégradation de la situation sanitaire dans l’UE, la désorganisation de la réponse des Etats-membres face à la pandémie ainsi que les relations UE-Turquie et donc les questions migratoires.
Le “feuilleton“ AstraZeneca
L’Elysée a indiqué à la presse que la révision du mécanisme d’autorisation des exportations, face aux manquements contractuels supposés de l’entreprise AstraZeneca, devrait être sur la table de ce sommet, ainsi que les questions de solidarité à l’échelle internationale et le certificat vert numérique présenté par la Commission la semaine dernière.
Le feuilleton AstraZeneca pourrait ainsi se dénouer lors de cette réunion, où les vingt-sept vont devoir trancher sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni. Latente depuis ce week-end, la menace est désormais claire. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a décidé de proposer mercredi de durcir les restrictions à l’exportation de vaccins de l’UE afin de donner à Bruxelles plus de pouvoir pour bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni et d’autres pays producteurs de vaccins qui n’autorisent pas les expéditions internationales de doses, ont déclaré des responsables et des diplomates.
#Vaccin La présidente de la Commission @vonderleyen va proposer ce mercredi de durcir les restrictions à l'exportation de vaccins de l'UE afin de donner à #Bruxelles + de pouvoir pr bloquer les expéditions, en particulier vers le Royaume-Uni https://t.co/BQFSPMzJkG pic.twitter.com/P1ax7qan8s
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 24, 2021
Le ton était monté dimanche, en réaction à l’ultimatum de l’union européenne. Le secrétaire d’Etat britannique à la Défense, Ben Wallace avait alors indiqué que bloquer les exportations serait “contre-productif”, demandant aux européens de se comporter comme des “adultes“.
Les 27 doivent trancher jeudi lors d'un Conseil européen, sur les suites à donner à leurs menaces de bloquer les exportations de vaccins vers le Royaume-Uni . Dimanche, le secrétaire d’Etat 🇬🇧 à la Défense a déclaré que ce serait “contre-productif”… https://t.co/lOZRKotZ5i pic.twitter.com/UHBYZYcYfR
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 22, 2021
A quelques jours du sommet européen, Boris Johnson se disait toutefois prêt selon le “Times , à ouvrir des négociations avec l’UE pour partager les stocks de d’une usine d’AstraZeneca, à Leiden, aux Pays-Bas. Le Premier ministre serait également prêt à travailler avec Bruxelles à renforcer la production de cette usine.
A 2 jours du sommet européen 🇪🇺 qui doit décider s'il faut bloquer les exportations de #vaccins anti-Covid vers le Royaume-Uni 🇬🇧, @BorisJohnson lâche du lest mardi proposant de partager les stocks d'une usine #AstraZeneca aux Pays-Bas https://t.co/efT7CP67iV pic.twitter.com/KWpAimfQ89
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 23, 2021
Joe Biden, invité du Conseil
Joe Biden sera l’invité surprise du Conseil européen ce soir, pour tourner la page Trump, et mobiliser un front occidental face à la Chine, en pleine tension avec Pékin.Une vidéo-conférence entre le nouveau président des Etats-Unis et les 27 chefs d’Etats et gouvernants européens se tiendra ce soir à 20h45, dans le cadre du Conseil de l’UE.
Joe Biden au Sommet européen : entre unité et autonomie.https://t.co/Se4og3f3Xd (#géopolitique par @pierrehaski) pic.twitter.com/ffim3CutpC
— France Inter (@franceinter) March 25, 2021
Cette toute première conversation du mandat de Joe Biden aura pour thème “les relations transatlantiques.“ La Maison Blanche a publié un communiqué cadrant les sujets qui seront abordés : “à l’invitation du président du Conseil européen, Charles Michel, le président Biden participera à une session de la réunion au sommet prévue des dirigeants de l’UE. Il s’entretiendra avec les dirigeants de l’Union européenne de son désir de revitaliser les relations entre les États-Unis et l’UE, de travailler ensemble pour lutter contre la pandémie et faire face au changement climatique, et d’approfondir la plus grande relation du monde en matière de commerce et d’investissement. Il discutera également des intérêts communs en matière de politique étrangère, notamment la Chine et la Russie.“
L’un des thèmes discutés sera vraisemblablement la taxe sur les multinationales, en cours de négociation à l’OCDE et sur laquelle l’UE a prévu de prendre des mesures si les négociations internationales devaient échouer. Problème, le projet de l’UE est de taxer uniquement les multinationales du numérique, dont la plupart son américaines.
La question migratoire
Au programme également de ce sommet, les relations UE-Turquie. Les pays en première ligne, Chypre, l’Espagne, la Grèce, l’Italie et Malte se sont réunis vendredi soir et samedi à Athènes pour demander une nouvelle fois plus de solidarité en matière migratoire. Ils demandent notamment une meilleure répartition des migrants arrivés en Europe.
Pacte migratoire: réunion de cinq pays du Sud avant le sommet européen https://t.co/nNH4pzrVlq pic.twitter.com/DvV2VKJe8O
— RFI (@RFI) March 21, 2021
L’Agence Européenne des Médicaments veut poursuivre l’évaluation des cas de thrombose signalés chez des personnes ayant reçu le vaccin AstraZeneca, sans lien avéré à ce stade.
Vaccin #AstraZeneca : l'Agence européenne des médicaments convoquera un groupe d'experts lundi
Bien qu'ayant établi la semaine dernière que le vaccin est “sûr et efficace“, l'AEM veut poursuivre l'évaluation des cas signalés https://t.co/gc7MHabjTw pic.twitter.com/j9ik41sOkL— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 25, 2021
Ces cas isolés avaient conduit à la suspension temporaire par plusieurs pays européens, dont la France, de l’injection du vaccin britannique.
🚨 Interrogé depuis #Montauban sur la fiabilité du vaccin #Astrazeneca Macron indique que "l'autorité européenne rendra demain après-midi 1 avis sur ce vaccin. Le président annonce la suspension "par précaution" de la vaccination avec AstraZeneca "jusqu'à demain après-midi" pic.twitter.com/AeJi2YWaT3
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 15, 2021
L’EMA avait établi la semaine dernière que le vaccin AstraZeneca est “sûr et efficace“ et n’est pas lié à un risque plus élevé de caillots sanguins. L’agence basée à Amsterdam avait toutefois indiqué ne pas être en mesure d’“exclure définitivement“ un lien entre le vaccin et des troubles de la coagulation rares. Le comité de sécurité de l’agence “poursuit son évaluation des cas signalés. Dans ce contexte, l’EMA convoque un groupe d’experts ad hoc le 29 mars pour apporter une contribution supplémentaire à l’évaluation“, a déclaré jeudi le régulateur européen dans un communiqué.
Le Conseil scientifique a formellement remis lundi 29 mars, au Premier ministre, son rapport sur la tenue des élections régionales et départementales en juin et sur l’éventualité d’un nouveau report du scrutin. Un document “strictement sanitaire“ insistent ses auteurs.
Les élections régionales et départementales, initialement prévues en mars, ont déjà été décalées aux 13 et 20 juin en raison de l’épidémie de coronavirus. La loi permettant ce premier report sollicitait cependant une analyse du Conseil scientifique “sur l’état de l’épidémie de covid-19, sur les risques sanitaires à prendre en compte et sur les adaptations nécessaires à la tenue des scrutins et des campagnes électorales les précédant“.
Dans cet avis de 16 pages avec ses annexes, le Conseil pèse le pour et le contre de la tenue des élections à la mi-juin, en identifiant “cinq types de risques“ : pour les candidats et équipes de campagne ; pour les électeurs allant voter; pour les « personnes participants aux opérations de vote et en particulier lors du dépouillement“ ; mais aussi “des risques liés à l’utilisation des locaux, notamment scolaires“; et ceux liés “à une reprise de l’épidémie“ après les élections “sous forme de clusters ou d’une petite vague“. Le Conseil effectue également une série de préconisations. D’abord pour la campagne électorale, durant laquelle il faut “encourager au maximum l’usage des moyens dématérialisés“, mais aussi pour le jour du vote, en recommandant que les bureaux soient tenus par des personnes vaccinées ou que des plages horaires soient réservées “pour les personnes vulnérables“.
Mais ce même Conseil se garde bien de se prononcer clairement sur l’organisation des élections régionales. Il renvoie même explicitement la balle au gouvernement : “les autorités publiques prendront les décisions qui leur incombent, lesquelles sont éminemment politiques s’agissant de l’organisation de scrutins électoraux“, peut-on y lire dans le rapport remis à l’exécutif.
#Regionales Dans son rapport remis lundi, le conseil scientifique considère qu'un report des scrutins départementaux et régionaux, prévus en juin, permettrait de faire baisser le niveau de risque. Mais il laisse au gouvernement le soin de trancher https://t.co/5W7orKixJY pic.twitter.com/y0zB8DRc0Z
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) March 29, 2021
Quelle suite maintenant ? La décision est entre les mains du gouvernement qui doit rendre un rapport au Parlement d’ici le jeudi 1er avril. “Comme prévu par la loi, le gouvernement remettra au Parlement d’ici le 1er avril un rapport sur la base de cet avis, qui donnera lieu également à une consultation des formations politiques“, a fait savoir lundi, Matignon. Officiellement, l’heure est donc à la rédaction par les services du Premier ministre d’un nouveau document concocté sur la base de l’avis du Conseil.
Le Premier ministre n’y exprimera pas nécessairement une position claire et pourrait même “sortir le parapluie“. L’idée étant de consulter les chefs de file de partis. C’est à dire en réalité, obliger les oppositions — vent debout au nom du nécessaire non-confinement de la démocratie — à se prononcer, elles aussi, sur l’enjeu sanitaire. Pas question en effet pour l’exécutif d’endosser seul la responsabilité de cette décision, qu’il s’agisse d’un maintien, avec le risque judiciaire qui lui est lié, ou d’un report à l’automne.
Pour la septième semaine consécutive, les opposants au pass sanitaire battront le pavé ce samedi 28 août, sur tout le territoire. Malgré une mobilisation qui s’étiole au fil des manifestations, et même si les deux précédentes journées se sont déroulées sans incidents majeurs, quelques 3000 représentants des forces de l’ordre seront déployés dans la capitale. Un dispositif “sensiblement identique“ à celui mis en place le samedi 21 août.
D’après la note des agents du Renseignement, que BFMTV a pu consulter ce vendredi, on doit s’attendre à une stabilisation voire à un nouveau tassement du mouvement qui, la semaine dernière, n’avait rassemblé que 175.503 personnes en France selon le ministère de l’Intérieur, après les 214.845 du 14 août, un cortège déjà en recul par rapport aux 237.000 individus dans la rue sept jours auparavant.
Quatre cortèges déclarés dans la capitale
Comme la semaine passée, quatre rassemblements sont prévus à Paris.
Port-Royal- Colonel Fabien (gilets jaunes)
Le groupe “Gilets jaunes et citoyens en colère“ a annoncé sur Twitter avoir déposé une déclaration de manifestation pour ce samedi 28 août, Le cortège partira de l’avenue de l’Observatoire, angle boulevard de Port Royal (14e). Déclarée par Nejeh Ben Farhat, le rassemblement commencera à 13 heures pour un départ de la marche dès 14h30 en direction de la place du Colonel Fabien (19e). Itinéraire : bd du Port Royal > bd Saint-Marcel > bd de l’hôpital> bd Diderot > pl. de la Nation > bd Ménilmontant > bd de la Villette.
#PassSanitaire Un cortège #GiletsJaunes partira samedi à 14h30 🕝 de l’av. de l’Observatoire, (14e) direction pl. du Colonel Fabien. RDV 13h : bds du Port Royal >Saint-Marcel > de l'hôpital> Diderot > pl. de la Nation > bd Ménilmontant > bd de la Villette #Manifs28aout pic.twitter.com/T9GIl12Ela
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2021
Place Denfert-Rochereau-Duroc (collectif Paris pour la liberté)
Le collectif Paris pour la liberté appelle ce samedi à une “marche citoyenne pacifique“. Le rendez-vous est fixé à midi, place Denfert-Rochereau (14e), pour un départ du cortège à 14h30, en direction de Duroc (15e). Le parcours : Place Denfert puis Boulevard Raspail, du Montparnasse et Duroc. Dispersion à 19h selon la volonté du préfet. Cette manifestation perçue comme la plus sensible, mobilisera en conséquence le dispositif policier le plus conséquent
Place de la Bourse-Palais Royal (gilets jaunes)
Organisé à l’initiative de Sébastien Philippart, proche des “gilets jaunes“, un troisième cortège, susceptible selon le Figaro de rassembler le plus de monde, partira de la place de la bourse (2e), direction la place du Palais royal. Rendez-vous est donné à 13h30, pour un départ : 14h30. Itinéraire : Rue Réaumur > rue Beaubourg > rue du Renard > rue de Rivoli.
⚠️ Une manifestation est prévue ce samedi 28 août 2021 de 14h30 à 19h environ dans #ParisCentre. Parcours envisagé :
• Place de la Bourse,
• rue Réaumur,
• rue Beaubourg,
• rue du Renard,
• Rue de Rivoli,
• Place du Palais-Royal. pic.twitter.com/NYVLL7n6XL— Mairie de Paris Centre (@MParisCentre) August 27, 2021
Place Joffre- place de Fontenoy (Les Patriotes)
Comme les semaines précédentes, Florian Philippot, fondateur du mouvement Les Patriotes et candidat à l’élection présidentielle de 2022, appelle à la mobilisation Le cortège s’élancera à 14h30 depuis la place Joffre, devant l’Ecole militaire (7e), en direction de la place de Fontenoy, proche du ministère de la santé. Pour l’heure, l’itinéraire de la manifestation n’a pas été communiqué.
Un #PassDeLaHonte a été suspendu ce jour dans les Yvelines par la justice, pour 14 centres commerciaux !
Soyons terriblement nombreux lors des #manifs28aout samedi pour faire tomber les autres Pass et toute cette folie ! Ne rien lâcher au moment où ce gouvernement est désavoué ! pic.twitter.com/NUXD0ZizXi— Florian Philippot (@f_philippot) August 24, 2021
Attention ! Un sit-in était prévu ce samedi aux Invalides à Paris, mais n’a pas obtenu pas l’autorisation de la préfecture de police.
200 actions sur tout le territoire
Ailleurs en France la contestation se fera aussi entendre dans la rue. Côté régions, c’est à Montpellier (où l’on table sur 9000 participants) et à Toulon (où l’on escompte 5500 personnes) que les cortèges devraient être les plus importants selon les services de la Place-Beauvau qui relèvent par ailleurs un risque d’incidents à Montpellier, avec la possibilité d’affrontements entre membres de l’ultra gauche et membres de l’ultra droite.
Des manifestations sont notamment prévues pour ce 7e samedi de protestation, dans les grandes agglomérations suivantes :
- à Marseille : 14h au Vieux Port ;
- à Toulon : 14h Place de la Liberté ;
- à Nice : 11h Place Massena en direction de la Place Garibaldi. Manifestation à 14h Place Garibaldi ;
- à Toulouse : 14h métro Jean Jaurès ;
- à Montpellier : 14h, Place de la Comédie.
- à Lyon : 13h30 à l’Hôpital Edouard Herriot (Métro Grange Blanche et à 14h sur la Place Sathonay) ;
- à Nantes : 14h à la croisée des trams ;
- à Rennes : 14h Place de la République.
- à Bordeaux : 14h Place de la Bourse ;
- à Strasbourg : 13h Place Kléber et à 14h Place de la République ;
- à Lille : 3h-14h Place de la République…
A Montpellier, le préfet de l’Hérault a décidé une nouvelle fois par arrêté :
- d’interdire les manifestations dans le centre-ville ce samedi 28 août, entre 10h et 20h, en dehors d’un itinéraire déterminé ;
- de modifier l’itinéraire qui se compose des axes suivants : Place de la Comédie → Rue de la Loge → Rue Foch → Boulevard Henri IV → Boulevard Pasteur → Boulevard Louis Blanc → Boulevard Sarrail → Esplanade Charles de Gaulle.
#PassSanitaire #Manifs28aout
⚠️ Une nouvelle fois, le préfet de l'Hérault interdit ce samedi 28 août les manifestations dans le centre de #Montpellier entre 10h et 20h, en dehors d'un itinéraire déterminé pic.twitter.com/yTBJgT90wS— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) August 27, 2021
De nombreuses manifestations sont également prévues dans des villes de plus petite taille, notamment, à Évreux (14h30 au Bel ébat), à Figeac (10h, Jardin de l’Hôpital), à Fréjus (14h, mini-golf de St-Raphael), à Saint-Brieuc (14h, place Duguesclin) ou encore à Saint-Lô (11h, place Saint-Croix), pour n’en citer que quelques unes.
La liste des rassemblements samedi 28 août 2021
Au troisième jour de l’ouverture de la session extraordinaire, mercredi 27 septembre, la Première ministre, Élisabeth Borne a dégainé sans surprise aux alentours de minuit, le 49.3, sur le projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP), afin de faire adopter le texte, sans vote, en nouvelle lecture. “Nous avons besoin de ce projet de loi pour nos finances publiques. Nous ne pouvons prendre le moindre risque“, a justifié la cheffe du gouvernement.
Dans la foulée de cette annonce, la Nupes a annoncé le dépôt d’une motion de censure commune. “La Première ministre ouvre la saison des 49-3 autoritaires, nous ouvrons notre saison de la censure populaire !“ C’est ainsi que la présidente des députés LFI, Mathilde Panot, a annoncé l’intention de l’alliance de gauche, de déposer une motion de censure.
Signé par les quatre composantes de la Nupes, le texte de la motion fustige le recours “pour la douzième fois depuis le début de la législature, aux dispositions de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution“, rappelant que le projet de loi de programmation des finances publiques “n’avait pas trouvé de majorité il y a un an de cela, en première lecture à l’Assemblée nationale et en commission mixte paritaire“ (le projet de loi a toutefois été adopté ce lundi 25 septembre, en commission des finances).
📣 🏛️ 🔴 Motion de censure déposée par @BorisVallaud, @MathildePanot, @Cyrielle_Chtl, @AndreChassaigne et 142 députés de la #Nupes, après engagement de la responsabilité du Gouvernement (art. 49.3) sur le PJL de programmation des finances publiques 2023-2027 #LPFP #DirectAN pic.twitter.com/ri9uIbsF92
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) September 28, 2023
L’examen à l’Assemblée nationale de la motion déposée par l’alliance de gauche Nupes, interviendra vendredi soir, a affirmé jeudi l’entourage de la présidente Yaël Braun-Pivet. La conférence des présidents qui doit en décider formellement se tiendra à 21h15, et actera que cet examen se tienne pendant la séance démarrant à 21h30 vendredi soir.
“Marquer le coup“
L’adoption d’une motion de censure, qui ferait tomber le gouvernement, requiert le vote de la majorité absolue des députés (soit, 289), qui composent l’Assemblée nationale, ce qui semble dans le cas présent, très improbable. Les élus de la Nupes le savent, mais veulent “marquer le coup“ en ce début de session parlementaire, comme l’affirme le député socialiste, Philippe Brun. “Ce sera un discours pour dénoncer l’ensemble de l’œuvre d’Elisabeth Borne depuis un an : le fond, la forme, la méthode“, indiquait-il mardi soir au media Politico. Partant du principe que la censure porte sur l’ensemble des orientations budgétaires du gouvernement pour les cinq années à venir, l’élu lors de sa prise de parole ce soir à la tribune de l’Assemblée, entend dénoncer, chiffres à l’appui, une loi de programmation “d’austérité“.
Un compteur de voix insuffisant
“Le groupe Rassemblement national censurera un gouvernement qui sacrifie les Français pour obéir aux commissaires européens“. C’est par ces mots, dans un communiqué publié jeudi 28 septembre en milieu d’après-midi, que le groupe a annoncé – sans jamais faire explicitement référence à la Nupes – qu’il votera la motion de censure déposée par la gauche.
Motion de censure : le groupe @RNational_off votera la motion déposée par la Nupes en réponse à l'utilisation du 49.3 par @Elisabeth_Borne. Le débat sur cette motion de censure aura lieu demain soir dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. #DirectAN https://t.co/AoLS7SzdwW
— LCP (@LCP) September 28, 2023
Du côté des Républicains, le président du groupe LR à l’Assemblée, Olivier Marleix, a fait savoir jeudi que son groupe ne voterait pas la motion de censure, comme annoncé la veille par l’AFP. “C’est un plan conçu pour toucher les 17 milliards d’euros d’aides européennes, on ne veut pas se priver de cette aide, le pays en a besoin. La notation de la France est déjà dégradée pour emprunter“, a expliqué le député d’Eure et Loir, jeudi matin sur Sud Radio.