Cette fois la mobilisation sociale reprendra des airs classiques dans la rue. Contraints à une édition virtuelle l’an passé, les syndicats ont été autorisés à défiler ce samedi, pour la Fête internationale des travailleurs.
1er-Mai : les syndicats réinvestissent la rue https://t.co/w1eafubk1J
— Le Monde Politique (@lemonde_pol) April 30, 2021
La CGT, Force ouvrière, la FSU, Solidaires, l’Unef et l’UNL ont signé un appel national commun pour faire du 1er-Mai une “journée de mobilisation et de manifestations, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix dans le monde“. Un mouvement auquel se joindront les gilets jaunes.
Un #1erMai dans l’unité, pour les droits sociaux et les libertés, contre l’état d’urgence, pour la paix et la solidarité internationale #1erMaiRevolte #Manifestations #Luttes pic.twitter.com/NEtHAGY9pH
— Solidaires Paris (@SolidairesParis) April 26, 2021
La CFDT, quant à elle, lance un 1er mai uniquement numérique. Le rendez-vous est donné à 11h00 sur la page Facebook et sur le site de l’organisation pour échanger avec son numéro un, Laurent Berger, et sa numéro deux, Marylise Léon, autour d’une étude sur la façon dont les militants CFDT ont vécu la crise sanitaire.
Certains partis politiques ont prévu leur mobilisation dans la rue. C’est le cas notamment de La France Insoumise, dont le leader Jean-Luc Mélenchon rejoindra le cortège des syndicats à 10 heures à Lille, porte des Postes, point de départ de la manifestation lilloise.
Jean-Luc Mélenchon (LFI) lors de la manifestation du 1er mai à Lille: "Ce qui compte c'est 'le tous ensemble'" pic.twitter.com/LAlw2lad7w
— BFMTV (@BFMTV) May 1, 2021
Manifestations et cortèges à Paris
Des manifestations sont prévues un peu partout en France. Si ce premier mai est vendu comme un 1er-Mai classique par les syndicats, difficile de prévoir l’affluence au vu du contexte sanitaire. Le ministère de l’Intérieur estime à 90.000 le nombre probable de manifestant dans tout le pays, dont 20.000 à Paris.
Manifestation du 1er mai au départ 14h de la place de la République https://t.co/cMixdUO4t5 pic.twitter.com/gvnhNZwJFx
— SNES-PARIS (@SNESPARIS) May 1, 2021
Une manifestation unitaire
Dans la capitale, le cortège principal partira de la place de la République à 14 heures pour rejoindre Nation, en passant par la place de la Bastille. Devant le défilé syndical, un cortège de tête “Commune“ est appelé, avec “drapeaux rouges et noirs, cantines et victuailles, fanfares et détermination“.
Un cortège de gilets jaunes, et des intermittents et communards
D’autres évènements sont annoncés avant le départ de la manifestation à 14 heures. Un rassemblement Force ouvrière aura lieu à 10 heures place Gambetta, après un hommage du syndicat aux 147 derniers communards fusillés contre le Mur des Fédérés au Père-Lachaise. Un cortège partira à midi du Théâtre de l’Odéon, occupé depuis début mars.
À la même heure, un cortège “libertaire et révolutionnaire“ partira de la place des Fêtes. Des rassemblements de Gilets Jaunes sont également prévus au square du Temple (3e arrdt), Le mouvement donne également rendez-vous à 10 heures, place du Maréchal Juin (17e arrdt), pour un départ vers 11h30 en direction de la Place de la République : avenue de Villiers > Place Prosper Goubaux, > Boulevard des Batignolles > Place de Clichy > Boulevard de Clichy > Boulevard de Rochechouart > Boulevard de Magenta, d’où le cortège rejoindra la manifestation unitaire qui s’élancera vers Nation à partir de 14h.
Un hommage à Jeanne d’Arc
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, prononcera son traditionnel meeting du 1er-Mai, mais en ligne. Sacrifiant à la tradition, elle déposera une gerbe de fleurs en hommage à Jeanne d’Arc place des Pyramides à Paris.
1er Mai: Marine Le Pen rend hommage à Jeanne d'Arc à Paris pic.twitter.com/2rXElGWfXC
— BFMTV (@BFMTV) May 1, 2021
Des perturbations dans les transports parisiens
Des perturbations dans les transports sont à prévoir ce samedi dans la capitale La préfecture de police a ordonné à la RATP, ce 1er mai, de fermer plusieurs stations de métro, notamment sur les Champs-Élysées pour éviter toute action sur l’avenue. Dès 5h30, la station de métro Champs-Élysées a fermé ses portes. “La réouverture aura lieu sur ordre de la police“ précise la RATP. Les lignes 1 et 13 du métro ne marqueront donc pas l’arrêt, toute la journée.
05 h30 La station : Champs-Elysées est fermée et les trains ne marquent pas l'arrêt en raison de la manifestation du 1er Mai. La réouverture aura lieu sur ordre de la Police. #Ligne1 #Ligne13 #RATP
— Ligne 1 RATP (@Ligne1_RATP) May 1, 2021
La ligne 9 du métro sera également très perturbée toute la journée. Plusieurs lignes de bus seront aussi déviées en raison des différentes manifestations.
#1erMai #Paris #Manif Stations de métro fermées. https://t.co/JJu8lJoNkj
— UtopLib (@UtopLib) May 1, 2021
De nombreuses manifestations en régions
De nombreuses manifestations sont prévues en régions. La CGT recense ce matin sur son compte Twitter, 298 rassemblements.
298 manifs pour le 1er Mai recensées ce matin https://t.co/OWZareRhPo pic.twitter.com/2LMBZE0WOF
— La CGT (@lacgtcommunique) April 30, 2021
Ce lundi 3 mai, les restrictions sanitaires pour lutter contre l’épidémie commencent à être levées, comme annoncé par Emmanuel Macron dans son entretien à la presse quotidienne régionale, le 30 avril.
Fin de la limitation des déplacements géographiques
La disparition de la limite des 10 km et des attestations en journée
Ce lundi 3 mai voit la fin des restrictions de déplacement, première étape dans le déconfinement progressif du pays. D’abord, la limitation des déplacements à 10 km en journée, entre 6 heures et 19 heures, qui disparaît avec l’attestation, et les contrôles, qui l’accompagnaient. Seule subsiste à partir de ce 3 mai à 19 h, l’attestation “couvre-feu“, que le gouvernement doit publier dans la soirée. Ce dernier est en effet maintenu pour encore plusieurs semaines. Il sera toutefois retardé à 21 heures dès le 19 mai.
Les déplacements entre régions autorisés
Jusque là, il n’était pas permis aux français de quitter leur région en dehors des motifs dérogatoires. Cette règle prend également fin dès ce lundi. Dès lors, les français peuvent se déplacer librement sur le territoire, sans avoir à justifier la nécessité de leur déplacement.
Demi-jauges et autotests au programme
#Covid19france #Deconfinement
Les collèges et les lycées accueillent de nouveau les élèves en présentiel, ce lundi. Avec le spectre de fermetures de classes en cascade. https://t.co/PvKOFYnAFv— Valérie Mazuir (@EchosPolitique) May 3, 2021
La réouverture des collèges et lycées
Collégiens et lycéens réintègrent également ce lundi leur établissement, après une nouvelle semaine d’enseignement à distance. Pour tous les lycéens et pour les collégiens de 4ème, 3ème des quinze départements où le virus circule le plus, cette reprise se fera toutefois en demi-jauges. Pour rappel, sont concernés les départements du Nord, de l’Aisne, de l’Oise, des Yvelines, de la Seine-et-Marne, de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine, du Val d’Oise, du Val-de-Marne, de l’Essonne, de Paris, de la Sarthe, de la Loire, du Rhône et des Bouches-du-Rhône. Dans les autres départements, les élèves de 4e et de 3e seront accueillis normalement en présentiel, tout comme les 6e et les 5e partout en France. Dès qu’un élève sera testé positif au Covid-19, sa classe fermera.
Le déploiement des autotests
Aujourd’hui marque aussi l’arrivée des autotests censés servir une fois par semaine aux lycéens dans l’enceinte de l’établissement, ce que redoutent certains encadrants. Selon les Echos, le ministère, encourage pour l’heure “les enseignants à expliquer leur utilité avec des séquences pédagogiques sur ‘la réflexion éthique et philosophique autour des tests’ ou de faire des ‘probabilités associées aux tests en mathématiques’“.
Covid-19. Comment va se passer le déploiement des autotests dans les écoles, collèges et lycées https://t.co/xAGIX1RbzD
— Ouest-France (@OuestFrance) May 2, 2021
Reprise du sport scolaire et périscolaire
La ministre déléguée chargée des Sports Roxana Maracineanu a annoncé ce dimanche le “retour du sport scolaire et périscolaire en équipements sportifs intérieurs (piscines comprises)“, à partir de ce lundi. Globalement, les Français pourront reprendre leurs activités sportives, à condition qu’elle soient effectuées dans un équipement sportif de plein air : stade, piscine découverte, tennis, golf, sans limitation de durée. Dans l’espace public les regroupements resteront limités à six personnes maximum
A partir du 3 mai, nous franchissons une nouvelle étape vers une pratique sportive normale
• fin des limitations de distance
• retour du sport scolaire et périscolaire en équipements sportifs intérieurs (pour tous les mineurs le 19 mai)
Le bout du tunnel approche
Tenir ensemble pic.twitter.com/zAqXs5nPmD— Roxana Maracineanu (@RoxaMaracineanu) May 2, 2021
Après trois semaines de débats dans l’hémicycle, les députés ont achevé, samedi 17 avril, l’examen en première lecture du projet de loi de loi Climat ou plus précisément, “portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.“ Le texte est voté en première lecture, ce mardi 4 mai, à 17 heures, avant son examen par les sénateurs, au mois de juin.
Passoires thermiques, écocide… : les députés se prononcent en première lecture sur le projet de loi climat https://t.co/mBh1kfJ90t pic.twitter.com/TEG2euBVAr
— Le JDD (@leJDD) May 3, 2021
Parmi les mesures phares : la création d’un délit d’écocide, l’élargissement de l’interdiction de la mise en location des “passoires thermiques“, la fin de certaines de lignes intérieures en cas d’alternative en train de moins de 2h30, ou encore l’expérimentation d’un “éco-score“et l’interdiction de l’implantation des très grandes surfaces…
L'Assemblée nationale a terminé l'examen du projet de loi "climat et résilience" en première lecture. LCP vous en résume les principaux points dans l'attente du vote solennel sur le texte, prévu le 4 mai.#DirectAN #ClimatResilience #LoiClimat
>> https://t.co/1UcWIkbkcN— LCP (@LCP) April 17, 2021
Un texte qui divise
Les trois semaines de débats 7.000 amendements déposés n’ont pas permis d’aboutir à un consensus politique. Côté gouvernement, la ministre Barbara Pompili a salué “une loi qui va toucher la vie quotidienne de tous nos concitoyens“ : ce texte “est une chance, celle d’avoir un héritage dont nous pourrons toutes et tous être fiers“, lançait-elle le 29 mars dernier. Mais l’opposition de gauche, ainsi que les associations écologistes, dénoncent des demi-mesures et parlent de “rendez-vous manqué du quinquennat Macron“. Malgré “quelques avancées“, des ONG comme Greenpeace et le Réseau action climat dénoncent un “formidable gâchis“ et du “climato-cynisme“, avec un “projet de loi pour faire semblant d’agir“.
Décrié pour ses "insuffisances", le projet de loi climat soumis au vote à l'Assemblée ce mardihttps://t.co/EBaIYmKVBi pic.twitter.com/7rD3reiRFh
— BFMTV (@BFMTV) May 4, 2021
Des opposants qui ne désarment pas
Les opposants au texte ne désarment pas : une mobilisation est prévue dès ce mardi, au moment du vote, aux abords de l’Assemblée nationale, et une grande marche pour le climat est organisée dimanche dans plusieurs villes de France “pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique“. Le 28 mars, à la veille de l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée nationale, entre 44.000 (selon le ministère de l’Intérieur) et 110.000 personnes (selon les organisateurs) avaient battu le pavé.
L’annonce samedi au JDD, par le Premier ministre, Jean Castex, du retrait de la liste LaREM en région PACA, au profit du sortant LR, Renaud Muselier, a fait l’effet d’un tsunami.
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La décision a déclenché les foudres du parti qui a convoqué ce mardi, un conseil stratégique qui s’annonce très tendu. Le président sortant de la région PACA vient plaider sa cause au siège de LR, après que son patron, Christian Jacob, a annoncé qu’il ne bénéficierait pas de l’investiture de LR. “Après l’annonce des petites manœuvres électorales en PACA par Monsieur Castex, Renaud Muselier, conformément aux règles des Républicains qui imposent qu’il n’y ait aucun accord de 1er tour avec LaREM, ne pourra pas bénéficier de l’investiture LR“, a indiqué le patron de la droite gaulliste.
La position des @lesRepublicains est claire, nette et droite.
Pas de compromissions avec le macronisme qui affaiblit la France comme jamais.
Soyons fiers, forts et droits pour préparer l’alternative et réparer notre patrie.
Merci @ChJacob77. https://t.co/XQPE7TxjbA— Guillaume Peltier (@G_Peltier) May 2, 2021
“Muso“, comme le surnomment ses amis du parti, le fera à l’occasion de deux réunions : d’abord ce matin celle du “comité stratégique“, en présence des principaux poids lourds du parti, puis, à 18h30, celle de la Commission nationale d’investiture (CNI). D’après l’Opinion, Christian Jacob aurait déjà en tête de donner une conférence de presse en début d’après-midi. Le délai de réflexion sera en tout cas de courte durée, puisque les listes doivent être déposées au plus tard le 17 mai prochain.
Réunion de crise demain chez Les Républicains après l'alliance en région Paca entre Renaud Muselier et En marche https://t.co/18F5gPGUMD pic.twitter.com/kfERf1gxIG
— Le JDD (@leJDD) May 3, 2021
La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel sera-t-elle présente sur la liste?
Un peu plus de 24 heures après que le Premier ministre ait déclenché le psychodrame en annonçant lui-même le retrait de la liste LaREM au profit de la sienne, le président sortant de la région PACA a déjà tenté de calmer le jeu. Il a déclaré, devant un bouquet de caméras, que contrairement à ce qu’avançait le Premier ministre, ses listes n’accueilleraient aucun “détenteur de mandat national“. C’est-à-dire : aucun ministre, député, sénateur ou député européen. Ce qui pose la question de la présence sur les listes de la secrétaire d’Etat Sophie Cluzel.
Du côté de Matignon, on se gardait de réagir, hier soir, à la déclaration de Renaud Muselier. Autour de Castex, on n’ignore pourtant rien de la rumeur d’une éventuelle démission de Sophie Cluzel qui circulait déjà. L’entourage de la secrétaire d’Etat, quant à lui, a bien tenté de faire valoir qu’elle “est de la société civile“, comme le rapporte Le Figaro ce matin. L’argument n’a étonnamment pas fait mouche. Du côté des parlementaires eux aussi visés, le député LaREM Saïd Ahamada dit franchement son incompréhension, toujours dans Le Figaro : “Un accord c’est une addition, pas une soustraction. Si Renaud Muselier choisit de se couper des seules personnes qui, chez les marcheurs, ont une surface politique, il fait gagner le RN“, plaide t-il.
Les propos du président sortant pourrait toutefois poser problème aujourd’hui. Car en “excluant“, selon ses mots, d’avoir des parlementaires sur ses listes, le président sortant de la région PACA pensait aussi aux Républicains, ainsi qu’il l’a confirmé hier soir à Playbook. Et donc, par exemple, au sénateur Philippe Tabarot ou aux députés Eric Diard et Julien Aubert.
Deux questions cruciales
Si la plupart des cadres du parti, à l’exception notable des maires de Toulouse Jean-Luc Moudenc et de Nice Christian Estrosi, refusent l’idée d’une liste commune avec la majorité présidentielle, ils devront trouver les réponses à deux questions cruciales : faut-il exclure Renaud Muselier? Et faut-il présenter une liste LR “officielle“ en région Paca?
L’exclusion de Muselier de LR
Selon Franceinfo, plusieurs cadres du parti réclament l’exclusion du président sortant, mais aussi de Christian Estrosi, qui n’a jamais caché, depuis le début du quinquennat, être un élu “Macron-compatible“, même s’il n’a jamais franchi la ligne rouge. “Je ne souhaite pas ça»“ a assuré dimanche sur Radio J le président des députés LR, Damien Abad : “On a déjà vécu ça au moment des “Constructifs” (ex-LR soutiens d’Emmanuel Macron au début du quinquennat), on en a porté le fardeau longtemps“.
De son côté, le député Éric Ciotti a jugé lundi sur Europe 1 que l’élu de Marseille “s’est placé naturellement hors de (sa) famille politique“. Selon lui, il a fait un “choix qui va conduire vraisemblablement à l’élection de Thierry Mariani“, le candidat du Rassemblement national en Paca, ex-membre des Républicains et ancien ministre de Nicolas Sarkozy.
Eric Ciotti sur Renaud Muselier et son alliance avec LREM : "Il s'est mis en situation d'être notre adversaire politique"#Europe1 pic.twitter.com/fxKJrBMgp4
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) May 3, 2021
Une liste LR en PACA
La possibilité d’une liste LR autonome face à Renaud Muselier, qui a perdu l’investiture, sera au centre des deux réunions prévues ce mardi au siège de LR. Reste que cette option est rendue incertaine par l’approche du 17 mai, date limite de dépôt des candidatures avant le scrutin de juin. L’hypothèse d’une nouvelle liste est toutefois soutenue par le président de la CNI et député LR des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, par le maire LR de Cannes, David Lisnard, ainsi que par les patrons des sénateurs et des eurodéputés LR, Bruno Retailleau et François-Xavier Bellamy.
Si les noms d’Eric Ciotti, patron de la commission d’investiture de LR, ou de Julien Aubert, député du Vaucluse, circulent pour mener cette nouvelle liste, le parti doit s’assurer d’avoir suffisamment de troupes pour mener la bataille. Combien d’élus vont-ils accepter de quitter la liste du Renaud Muselier, aujourd’hui favori dans les sondages, par loyauté pour leur parti? Sans oublier un aspect autrement plus politique : l’affrontement entre deux listes de droite modérée ne va-t-il pas profiter in fine à la liste d’extrême droite menée par l’ancien LR Thierry Mariani?
"Régionales en Paca : après l'accord Muselier-LREM, le scénario d'une nouvelle liste étudié par LR mardi" : https://t.co/26YFXZfGRK
— infos non stop (@ActusNonStop) May 3, 2021
Après des semaines de doutes sur un sujet à haut potentiel polémique, la nouvelle est tombée : Emmanuel Macron tiendra bien un discours ce mercredi 5 mai à l’Institut de France à l’occasion des commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon, avant d’aller déposer une gerbe sur sa tombe aux Invalides.
Une commémoration qui fait débat
On doit à Napoléon Bonaparte le Conseil d’État, la Cour des comptes, les préfets ou encore les départements. Mais l’empereur est aussi un personnage controversé. En 1802, il rétablit l’esclavage dans les colonies. Dès lors, pour certains, impossible de commémorer sa mémoire en 2021. “Si monsieur Emmanuel Macron persiste à vouloir célébrer le bicentenaire de la mort de Napoléon le 5 mai, il ne sera plus digne de célébrer l’abolition de l’esclavage le 10. On ne peut pas célébrer une chose et son contraire“, souligne à ce titre Louis-Georges Tin, président d’honneur du Conseil représentatif des associations noires.
Séparer l’empereur de l’Empire
Le président prendra soin d’expliquer son choix dans son discours, selon le Figaro, qui précise que Nicolas Sarkozy parlera lui aussi en introduction. “L’exercice consistera à ne surtout pas entrer dans une lecture anachronique de l’Histoire, car ce genre de démarche conduit toujours à faire porter au passé le poids des débats contemporains“, a justifié l’Elysée. “Il n’y aura pas de lecture anachronique de l’histoire. Toutes les contradictions de Napoléon seront considérées. La ligne c’est ni repentance, ni déni“, a précisé un membre de l’entourage du président de la République.
“Par exemple, évoquer le rétablissement de l’esclavage de Napoléon c’est dire aussi que la République l’a aboli deux fois. Mais Napoléon a consolidé l’héritage révolutionnaire en posant les fondations d’un État moderne qui est toujours le nôtre : Cour de cassation, Conseil d’État, Code civil, pénal, préfets, grandes écoles...“, a précisé cette même source. L’un des aspects les plus controversés de l’histoire napoléonienne, le rétablissement de l’esclavage en 1802, huit ans après son abolition, sera ainsi bien mentionné : “De l’Empire, on s’est séparé du pire ; de l’Empereur, on a embelli le meilleur“, résume la Présidence.
Comment Emmanuel Macron va commémorer le bicentenaire de Napoléon par @arthurberdah https://t.co/cYBLC7lRHt
— Vincent Tremolet de Villers (@vtremolet) April 28, 2021
Le programme
Au programme des prises de parole à l’Institut de France à partir de 16h30 : une introduction, prononcée par l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, puis deux interventions d’historiens, dont Jean Tulard, membre de l’Académie des sciences morales et politiques.
A 17 h00, Emmanuel Macron prendra la parole pour son discours qui devrait durer une demi-heure. Le chef de l’état expliquera notamment les raisons qui l’ont conduit à faire ce choix, en dépit des polémiques alimentées par une partie de la gauche politique qui lui demandait de renoncer à cette date. Après une arrivée à 17 h 45, une cérémonie débutera aux Invalides à 18 h00. Le président de la république déposera une gerbe auprès du tombeau de l’empereur. À son arrivée, il sera accueilli par Geneviève Darrieussecq, des hauts gradés militaires, ainsi que Jean-Christophe Napoléon Bonaparte, prétendant au trône impérial — et banquier d’investissement à Londres d’après son profil LinkedIn.
Une commémoration, mais pas de célébration à l’Assemblée nationale
L’Assemblée nationale commémorera elle aussi Napoléon Bonaparte, 200 ans après la mort de l’Empereur, le 5 mai 1821 sur l’île de Sainte-Hélène. En rappelant ses indéniables apports pour la France, sans omettre les zones d’ombre et la complexité du personnage.
Bicentenaire de la mort de #Napoléon : à l'Assemblée nationale, une commémoration, mais pas de "célébration". >> https://t.co/tjmB9T3ejI #DirectAN
— LCP (@LCP) May 3, 2021
Dans le huis clos du Conseil des ministres ce mercredi matin, Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, fera l’inventaire, à la demande du président de la République, de son baromètre des résultats de l’action publique lancé le 13 janvier dernier. La plateforme à l’intitulé légèrement ronflant est censée servir, d’une part, à valoriser l’action du gouvernement depuis 2017, de l’autre, à suivre la mise en place des réformes décidées par l’exécutif dans son département ou sa région.
A l’approche des échéances électorales, le gouvernement lance la bataille du bilan
➡️ https://t.co/0xmQljqyL8 pic.twitter.com/gphZcSzfF1— Le Parisien Politique (@leParisien_pol) May 5, 2021
A partir de vendredi, les données concernant 36 des 80 “politiques prioritaires“ identifiées par le gouvernement seront en ligne. Il n’y en avait que 25 jusqu’à présent. Il s’agit essentiellement d’engagements concrets et quantifiables pris par Emmanuel Macron en 2017 ou au cours de son mandat, comme le développement de l’apprentissage, la réduction de la mortalité sur les routes ou encore le verdissement du parc automobile. Objectif : “mettre un peu la pression“, dixit un conseiller gouvernemental, sur les ministres en charge des dossiers comme sur ceux en charge d’appliquer les réformes, c’est-à-dire les préfets et élus locaux.
La ministre de la Transformation et de la Fonction publique qui fera vendredi son quinzième déplacement de SAV de l’action présidentielle, juge elle-même l’exercice “concluant“ et fourmille d’exemples sur la façon dont il permet d’identifier d’éventuels blocages administratifs ou liés au “portage par des élus locaux”“ d’une mesure. Atrement dit à la mauvaise volonté de certains. A l’en croire, l’effet comparatif entre régions et départements permet notamment de “mettre de la tension“, quand des mesures sont mal ou trop peu mises en œuvre.
Ce baromètre pourrait aussi servir d’outil de base au président lorsqu’il entamera en juin son tour de France, ou plutôt sa “grande concertation“, selon ses termes. Car “le président veut montrer ce qu’il s’est passé et ce qu’on doit débloquer, simplifier“. D’après ses conseillers, Emmanuel Macron ne souhaite surtout pas faire une campagne où, comme ses deux prédécesseurs, il aurait l’air de se lancer dans une “reconquête du pouvoir“. D’où l’idée de continuer à réformer le plus tard possible — jusqu’au “dernier quart d’heure”, selon ses mots — à coups de décrets quand cela est faisable, et de ne pas se contenter de “faire des propositions sur papier glacé, deux mois avant l’élection“, expliquait hier l’un d’entre eux.
La stratégie envisagée par les têtes pensantes de la macronie pour la présidentielle se résume en deux mots : “continuité“ et “accélération“. Avec l’idée de présenter encore deux réformes d’ampleur d’ici à la fin du mois de juillet, quoiqu’il en coûte à l’agenda parlementaire déjà très embouteillé. Pour tuer l‘“idée que le COVID a tout figé“.
Au lendemain de son ouverture, Emmanuel Macron inaugure ce jeudi le premier vaccinodrome parisien situé dans le 15e arrondissement de la capitale. Le chef de l’Etat est attendu en milieu de matinée au Parc des Expositions de la Porte de Versailles, où se tiennent les grands salons comme celui de l’Agriculture. Il sera accompagné des ministres de la Santé, Olivier Véran, et de l’Intérieur Gérald Darmanin. Paris rejoint ainsi le cercle fermé des villes avec vaccinodrome.
MISE A JOUR 06.05.21- 12h00
La France accélère sa campagne vaccinale. En visite dans le nouveau centre de vaccination parisien, Emmanuel Macron a annoncé que toutes les personnes de plus de 50 ans pourront prendre rendez-vous pour se faire vacciner contre le Covid-19 dès lundi plutôt que le 15 mai (date initialement prévue).
A partir du mercredi 12 mai, tous les majeurs pourront par ailleurs prendre rendez-vous via Doctolib si des doses de vaccin sont disponibles près de chez eux la veille pour le lendemain, a annoncé le chef de l’état. « Vous pourrez regarder les doses disponibles quel que soit votre âge“, a annoncé le président de la République. “ S’il y a à l’endroit où vous êtes, des doses de vaccins disponibles le lendemain, et donc des rendez-vous qui ne sont pas pris, ils seront ouverts sans limite d’âge“, a-t-il précisé.
2000 doses par jour dès la semaine prochaine
Le centre de vaccination installé dans l’un de ses bâtiments du parc des expositions, sera géré par la brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. “Il permettra d’accueillir 20 lignes de vaccination et de réaliser jusqu’à 2.000 injections par jour“, selon l’Elysée. Il viendra compléter compléter le dispositif déjà existant dans la capitale. Quelque 24 centres de vaccination y sont d’ores et déjà ouverts et trois, dits éphémères, tournent dans les arrondissements populaires, pour aller à la rencontre des publics qui ne sont pas à l’aise avec la prise de rendez-vous sur Doctolib notamment.
Des doses supplémentaires Pfizer et Moderna
Dans un premier temps, le centre de vaccination s’attendait à disposer d’une large gamme de vaccins : “du Pfizer, du Moderna, de l’AstraZeneca et peut-être du Janssen“, selon les informations données courant avril au Parisien par Anne Souyris, l’adjointe à la santé d’Anne Hidalgo, auprès du Parisien courant avril. Au final, seuls les deux vaccins à ARN Messager, Pfizer et Moderna, sont proposés pour le moment sur Doctolib. Dans tous les cas, les doses disponibles dans ce vaccinodrome ne seront pas retirées aux autres centres parisiens. Il s’agira bien de doses vaccinales supplémentaires qui seront affectées par l’Etat à la capitale. Pour l’heure, il n’est pas encore possible de s’inscrire pour un rendez-vous, y compris via Doctolib.
Le gouvernement s’est fixé comme objectif d’atteindre la barre des 20 millions de premières doses injectées au 15 mai, puis des 30 millions un mois plus tard. Ce mardi, 16,4 millions de premières doses et 6,9 millions de secondes doses avaient été totalisées. Depuis le début de la vaccination jusqu’au 3 mai, 570 162 premières doses ont été injectées dans la capitale. 245 748 personnes ont été complètement vaccinées avec deux doses.
La campagne sera officiellement ouverte à tous les plus de 50 ans le 15 mai, et à tous les adultes le 15 juin. Pour cela, la France attend plus de flacons des quatre vaccins autorisés en mai (4,5 millions de doses par semaine) et en juin (6,9 millions hebdomadaires).
Le Premier ministre portugais, M. Costa, et la présidente de la Commission européenne, Mme von der Leyen, ont invité les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE, les institutions européennes, les partenaires sociaux et d’autres acteurs clés à un sommet social qui se tient à Porto les 7 et 8 mai 2021. Ce sommet sera le point culminant de la présidence portugaise du Conseil de l’UE, avec lequel elle a l’intention de marquer l’agenda européen pour les dix prochaines années. Emmanuel Macron fera acte de présence. La Chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte ont préféré ne pas faire le déplacement et participeront au sommet, en visioconférence.
“Un moment historique pour les droits sociaux européens“, selon la présidente de la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS), Maria João Rodrigues,
🇪🇺Le Sommet de Porto sera un "moment historique" pour les droits sociaux européens, a déclaré @MJRodriguesEU, présidente de @FEPS_Europe. L'UE devrait s'engager à "sauver les emplois" au vu des répercussions de la récession que les Etats membres traversenthttps://t.co/0yVkbAqD4J
— EURACTIV France (@EURACTIV_FR) March 8, 2021
Un sommet pour concrétiser les engagements pris à Göteborg
Ce sommet s’inspire du plan d’action de la Commission européenne pour la mise en place du socle européen des droits sociaux. Un plan qui sera revu en 2025, et propose un ensemble d’initiatives. Il établit trois objectifs principaux au niveau européen à l’horizon 2030 :
- Un taux d’emploi d’au moins 78 % dans l’Union européenne ;
- la participation chaque année d’au moins 60 % des adultes, à des activités de formation ;
- la diminution du nombre de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion sociale d’au moins 15 millions, dont 5 millions d’enfants.
La Commission et la présidence portugaise annoncent la tenue d'un sommet social à #Porto en mai 2021. Il se concentrera sur la manière de renforcer la dimension sociale de l'Europe et les défis du #changementclimatique et de la #transitionnumériquehttps://t.co/fjnxvBCiMX
— Alex von Witzleben (@AlexWitzleben) January 18, 2021
D’après la secrétaire d’état portugaise aux affaires européennes, Ana Paula Zacarias , l’objectif premier de ce sommet sera de transformer les principes en actes, et ce, en étoffant les engagements approuvés à Göteborg, lors du sommet social pour des emplois et une croissance équitables .“Les institutions européennes ont déjà formulé leurs promesses [en matière de droits sociaux]“. “Nous voulons désormais que les États membres en fassent de même, mais pas seulement. Nous voulons aussi que les sociétés, les syndicats et la société civile s’y engagent“, a déclaré le 6 avril Mme Zacarias.
Le socle européen des droits sociaux, qui a été approuvé en 2017 à Göteborg (Suède), vise à répondre aux inquiétudes en matière sociale. Le programme se retrouve en grande partie entre les mains des États membres, alors que l’UE coordonne et garantit l’accomplissement des objectifs pour une Europe équitable.
Parmi les sujets sur la table, les conditions de travail des travailleurs des plateformes, l’accès à des salaires minimums adéquats, l’égalité salariale et le volet social des plans de relance.
salaire minimum européen : un sujet qui divise
A Porto, les chefs d’Etat et de gouvernement adopteront une déclaration sur plusieurs grandes priorités : salaire minimum, droit à la formation, conditions de travail décentes, égalité femmes-hommes. Mais aussi sur le capitalisme responsable, un sujet sur lequel Emmanuel Macron compte insister. Il recouvre notamment le devoir de vigilance des entreprises et la prise en compte de leur performance extra-financière. Afin de préparer ce rendez-vous, le président français, entouré du Premier ministre, Jean Castex, de la ministre du Travail, Elisabeth Borne, et du secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, a convié le 29 avril les numéros un patronaux et syndicaux, en amont du sommet.
Lors d'une réunion à l'Elysée de préparation du sommet social de Porto, les syndicats, mais aussi le patronat ont souligné l'importance de l'adoption d'une directive imposant des salaires minimaux aux pays européenshttps://t.co/VF0VrnuTH5
— Les Echos (@LesEchos) April 29, 2021
Mais, la bataille sans doute la plus difficile concernera le salaire minimum européen. Le plan d’action présenté par la Commission début mars, propose notamment d’enclencher un travail en vue de la définition d’un tel revenu minimum. Une formule trompeuse puisqu’il s’agirait juste de poser un cadre permettant à chaque pays de définir son propre salaire minimum. Reste à voir jusqu’où iront les Vingt-Sept dans leurs engagements, car le sujet divise. Le patronat français est pour. “Oui, un niveau de salaire minimum, cela va dans le sens de la convergence“, déclare t-on au Medef. Un quitus que l’on ne retrouve pas au niveau européen où moins deux groupes de pays s’inquiètent de voir l’Union européenne s’ingérer dans ce domaine.
A Porto, les Européens tentent de donner un coup d'accélérateur à l'Europe sociale https://t.co/YNIKMOgUe0
— Les Echos (@LesEchos) May 7, 2021
Le programme
Le premier jour du sommet à Porto, les partenaires sociaux devraient s’entretenir avec les chefs d’État et de gouvernement, les députés européens et les experts. L’objectif : esquisser un document de compromis qui devrait ensuite être transféré au président du Conseil européen Charles Michel. Le lendemain, les chefs d’État et de gouvernement devraient se rencontrer pour signer un accord semblable.“Nous œuvrons pour rendre ces deux documents compatibles et complémentaires“, a indiqué Mme Zacarias. “Nous coopérons avec la Commission européenne sur le premier document, tandis que le deuxième sera rédigé par le président du Conseil européen […] et fera l’objet de discussions jusqu’à ce que sa forme définitive soit approuvée.“
Le sommet social sera organisé autour de deux événements. Le 7 mai 2021, une conférence de haut niveau, axée sur le plan d’action pour la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux. Cette conférence s’articulera autour de deux séances plénières et trois séances de travail parallèles (séminaires de travail en groupe) sur le travail et l’emploi, les qualifications et l’innovation, le bien-être et la protection sociale. Elle sera suivie le lendemain, samedi 8 mai, d’une réunion informelle des chefs d’État ou de gouvernement.
La pandémie de Covid bouscule cette année encore la célébration en France du 76ème anniversaire de la victoire du 8 mai 1945. Pour la deuxième année consécutive, les commémorations se tiendront en petit comité, en raison de l’épidémie de coronavirus qui frappe encore durement le pays.
“Un peu d’histoire“
Le 7 mai 1945, à Reims, puis le 8 mai à Berlin, les représentants du IIIe Reich actent la capitulation sans condition d’une Allemagne désormais vaincue et occupée par les forces alliées. Elle entérine la victoire militaire des alliés en Europe et la défaite politique du nazisme. La loi du 7 mai 1946, pose le principe de la commémoration de la victoire. Ce sont les lois du 20 mars 1953 et du 2 octobre 1981 qui feront du 8 mai un jour férié. Depuis cette date, cette journée est célébrée dans toutes les communes. On en fête cette année le 76ème anniversaire.
Une cérémonie en format restreint
Cette année encore, les cérémonies officielles auront lieu dans un format “restreint“ et sans public en raison de la crise sanitaire. A Paris, la célébration présidée par Emmanuel Macron, sous l’arc de Triomphe, se fera en présence “d’un nombre restreint d’autorités civiles et militaires“. Comme l’indique le communiqué publié par le Ministère des Armées, “cette cérémonie ne sera pas ouverte au public mais sera retransmise en direct à la télévision“.
Compte-tenu de la situation exceptionnelle liée à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures en vigueur pour lutter contre la pandémie de #Covid_19, les cérémonies prévues sur le territoire national pour le #8mai se dérouleront selon les modalités suivantes ⤵️#CohésionDéfense pic.twitter.com/jZU8KdB1vh
— Ministère des Armées (@Armees_Gouv) May 5, 2021
Par ailleurs, “dans l’ensemble des départements métropolitains, ainsi que dans les territoires ultramarins, les Préfets et Hauts-Commissaires organiseront une cérémonie au monument aux morts de la commune chef-lieu dans un format restreint et en respectant strictement les mesures de distanciation“, indique le ministère des Armées. Ces cérémonies ne seront elles non plus, pas ouvertes au public.
Enfin, “dans les communes, les maires pourront organiser en format restreint et en respectant strictement les mesures de distanciation, un dépôt de gerbes au monument aux morts“. Là encore, cette cérémonie ne sera pas ouverte au public. Certaines communes retransmettront en direct leur cérémonie sur leur page Facebook. C’est le cas notamment à Fontainebleau, à Poissy en région parisienne, ou encore, à Cenon dans la région de Bordeaux.
💐 Point info I #Cérémonie #VilledeFontainebleau
En raison des règles liées au confinement, la commémoration du #8mai 1945 se déroulera en comité restreint.
La cérémonie sera retransmise en direct le samedi 8 mai à 9h30 sur la page facebook Ville de Fontainebleau – officiel . pic.twitter.com/Cdh6C2YWBc— Ville de Fontainebleau (@VilledeFbleau) May 7, 2021
La cérémonie parisienne
De retour du sommet social européen à Porto (Portugal), Emmanuel Macron présidera les commémorations autour du 76e anniversaire de la victoire du 8 mai 1945, en petit comité. Le public ne pourra pas y assister mais les événements seront retransmis en direct à la télévision sur les chaînes nationales et la plupart des chaînes d’infos. Des éditions spéciales sont ainsi programmées, à partir de 17h40 sur France 2 et sur franceinfo, dès 17h30 sur BFMTV, notamment.
🔴ÉDITION SPÉCIALE SUR @BFMTV
➡️"Cérémonie de commémoration du 8 mai 1945"
📺Présentée par Jean-Baptiste Boursier
🗓️Aujourd'hui à partir de 17h30
ℹ https://t.co/Amaoy3jX1L pic.twitter.com/p7aiYk8kD6
— BFMTV (@BFMTV) May 8, 2021
Le programme
Accompagné du Premier ministre, Jean Castex, de la ministre des Armées, Florence Parly, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, et en présence des plus hautes autorités militaires, Emmanuel Macron se rendra d’abord, à 18 heures, devant la statue du général de Gaulle, place Clemenceau, avant de remonter l’avenue des Champs-Elysées pour déposer une gerbe devant la tombe du Soldat inconnu sur la place de l’Etoile. Suivront le ravivage de la flamme, une minute de silence, une Marseillaise et un salut aux autorités politiques et militaires, précise l’Elysée. Les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy seront à nouveau présents aux côtés d’Emmanuel Macron.
Il y aura quarante ans ce lundi 10 mai, les français élisaient François Mitterrand, à la présidence de la République Française. Avec un jour d’avance sur le calendrier, la “grande famille socialiste“ se rend ce dimanche au Creusot (Saône-et-Loire), à l’invitation du maire PS de la ville David Marti, pour fêter cet anniversaire. Seront présents, l’ancien chef de l’Etat François Hollande, qui tiendra le discours inaugural de la manifestation, les anciens Premiers ministres, Lionel Jospin et Bernard Cazeneuve, mais aussi des proches de François Mitterrand, dont sa fille Mazarine Pingeot, des anciens ministres (Pierre Joxe, Jean Glavany…) ou encore la maire de Paris Anne Hidalgo.
Hollande et Hidalgo réunis à un colloque pour les 40 ans de la victoire de Mitterrand https://t.co/U525PiNTZa pic.twitter.com/yMsnC2ec2l
— BFMTV (@BFMTV) April 21, 2021
Ce temps de recueillement se prolongera le 23 mai prochain avec une exposition place de la Bastille et un rassemblement en ce lieu symbolique de la famille de François Mitterrand.
Le programme des tables rondes
Au programme de ce déplacement, une exposition de photographies et surtout des tables rondes :
11h30 – Table ronde n°1 : François Mitterrand, le récit d’une vie et d’une élection. Intervenants : Bernard Cazeneuve, Jean Glavany, Anne Hidalgo, Lionel Jospin, Pierre Joxe, Anne Lauvergeon, Béatrice Marre, Gilbert Mitterrand.
14h15 – Table ronde n°2 : François Mitterrand, l’Europe comme horizon. Intervenants : André Billardon, Philippe Buisson, Olivier Faure (à confirmer),Johanna Rolland, Cédric Van Styvendael.
15h30 – Table ronde n°3 : Les grandes réformes sociales, économiques et industrielles. Intervenants : Jean Auroux, Jean-François Debat, Camille Dufour, Michel-Antoine Rognard.
16h45 Table ronde n°4 : Les grandes réformes de société. Intervenants : Benoît Arrivé, François Rebsamen, Jean-Pierre Sueur, Jean-Marc Vayssouze-Faure.