Les 27 dirigeants de l’UE se réunissent à Bruxelles ce jeudi 24 juin et vendredi 25, pour un Conseil européen. Un sommet consacré notamment à la pandémie de Covid, mais aussi à d’autres sujets non moins brûlants, parmi lesquels la politique migratoire et les relations avec la Russie et la Turquie et les droits des LGBT en Hongrie.
Le Covid-19
Sans surprise, la crise sanitaire liée au Covid sera une nouvelle fois au programme de ce sommet. Les vingt-sept feront le point sur la situation épidémiologique et la vaccination en Europe. La propagation inquiétante sur le Vieux Continent du variant Delta, apparu en Inde, devrait être au coeur des discussions. Les dirigeants de l’UE “se pencheront sur les derniers obstacles au droit à la libre circulation au sein de l’UE“ précise également le programme du sommet, à quelques jours de la mise en place du certificat sanitaire européen le 1er juillet.
Le plan de relance européen
Les dirigeants de l’UE feront le point sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de “Next Generation EU“, le plan de relance économique européen. Et ce alors que plusieurs pays, dont le Portugal, l’Allemagne, l’Italie et la France, ont reçu le feu vert de la Commission européenne pour leur plan de relance national. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen est actuellement en tournée en Europe pour valider les plans présentés par les vingt-sept, et financés en partie par l’UE. Elle était notamment de passage en France mercredi, où elle a annoncé le soutien par la commission européenne, du plan de relance français.
La France 🇫🇷 reçoit le feu 🟢 de la Commission européenne pr son plan de relance de 100 Md€ https://t.co/UtsiHzVBmq
🗣 @vonderleyen
Je suis heureuse M. le Président, cher Emmanuel Macron, d'annoncer que la Commission soutient le plan de relance français", a annoncé sa présidente pic.twitter.com/DKJTDDPVw7— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 23, 2021
La question migratoire
La délicate question des migrations sera au coeur des débats de ce Conseil européen, à la demande de l’Italie et de son chef de gouvernement Mario Draghi, inquiet du nouvel afflux de migrants aux frontières italiennes observé le mois dernier. Les dirigeants doivent discuter de “la situation migratoire sur les différentes routes“, via la Méditerranée ou passant par des voies terrestres telles que les enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla, en Afrique du Nord. Selon Frontex, le nombre de franchissements illégaux aux frontières extérieures de l’Europe a culminé à 47 100 durant les cinq premiers mois de 2021 – soit presque le double que durant la même période l’année précédente, même si la pandémie avait en partie gelé les déplacements.
Trois jours avant le sommet à Bruxelles, le ministre allemand des affaires étrangères Heiko Maas a relancé le débat, en exigeant, dans les colonnes du journal Die Welt, que l’accord entre l’UE et la Turquie soit remis à jour. Dans leurs conclusions, les vingt-sept ont eux aussi prévu de vanter les mérites de “la coopération et des partenariats avec les pays d’origine et de transit “. Ils devraient demander à la Commission de plancher sur des “actions concrètes“, comportant des mesures tangibles et un calendrier clair, en vue d’améliorer la relation de l’UE avec les pays tiers.
La question migratoire revient au Conseil européen https://t.co/02FCueKZPk
— Le Monde (@lemondefr) June 23, 2021
La Turquie et la Russie
Turquie
La Turquie avec laquelle les relations semblent s’améliorer depuis plusieurs mois, après de fortes frictions sur de nombreux dossiers (Syrie, Libye, Méditerranée orientale…), fera également partie des sujets abordés lors de ce sommet à Bruxelles. Les deux parties se disent aujourd’hui prêtes à discuter d’une révision de l’union douanière UE-Turquie, ainsi qu’à lancer des dialogues de haut niveau sur des domaines tels que la santé publique, le climat et la lutte contre le terrorisme.
🇹🇷 Fini le temps des déclarations incendiaires et des provocations en Méditerranée orientale. Depuis quelques mois, le président Erdogan joue la carte de l’apaisement avec l’Union européenne. En jeu, une volonté d’éviter des sanctions économiques. https://t.co/SBchLgEnzz
— Le Figaro (@Le_Figaro) June 23, 2021
Russie
Conformément à ses conclusions des 24 et 25 mai 2021, le Conseil européen reprendra les discussions sur les relations avec la Russie, sur la base d’un rapport du haut représentant et de la Commission. Les dirigeants européens devraient adopter une stratégie plus dure face à Moscou, avec laquelle les tensions ne manquent pas (Alexeï Navalny, Biélorussie, conflit en Ukraine, ingérence dans les élections…).
La politique actuelle de l’UE basée sur des sanctions a en effet montré ses limites, n’ayant eu aucun effet. chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a été chargé d’élaborer une nouvelle doctrine, plus agressive, présentée la semaine dernière et articulée autour du triptyque “riposter, contraindre, dialoguer“. Elle devra être détaillée et votée à l’unanimité lors de ce sommet.
Les droits des LGBT en Hongrie
Le sujet n’est pas inscrit au programme officiel du sommet, mais il devrait s’inviter dans les discussions, au vu de l’ampleur qu’il a pris ces derniers jours. Après l‘adoption d’une loi interdisant la “promotion“ de l’homosexualité auprès des mineurs dans le pays, 13 pays européens, dont la France et l’Allemagne, ont appelé Bruxelles à agir, face à un texte jugé “discriminatoire à l’égard des personnes LGBTQI et violant le droit à la liberté d’expression“.
Atteintes aux droits des LGBT : une Union européenne divisée se saisit de la nouvelle loi hongroise https://t.co/ACS1KxUqEl
— Le Monde (@lemondefr) June 24, 2021
Le ton est monté d’un cran mercredi, lorsque la présidente de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen, a qualifié de “honte“ cette loi, une déclaration à son tour fustigée comme une “honte“ par Budapest. La polémique a gagné le terrain sportif, avec le refus décrié de l’UEFA d’autoriser l’illumination du stade de Munich aux couleurs de l’arc-en-ciel à l’occasion du match de l’Euro Allemagne-Hongrie.
À l’instar du concert-test organisé à l’Accor Arena de Paris il y a quelques semaines, l’AP-HP et l’ANRS, une antenne de l’Inserm, vont piloter, le samedi 26 juin au soir, une expérimentation en conditions réelles dans deux boîtes parisiennes. La soirée se déroulera au Cabaret Sauvage et à La Machine du Moulin Rouge, de 23 heures à 6 heures. Neuf artistes français issus de la jeune génération sont programmés pour cette soirée expérimentale : Laurent Garnier, Étienne De Crécy, Pedro Winter, Kiddy Smile, Chloé, Bambounou, Mad Rey, Roni et Rag.
L’ANRS et l’AP-HP organisent une soirée test inédite pour évaluer la transmission de la #Covid19 en club. REVIENS LA NUIT : le 26/06 à La Machine du Moulin Rouge et au Cabaret Sauvage w/ Laurent Garnier / Pedro Winter / Kiddy Smile… https://t.co/ThbYD364Mb #ReviensLaNuit pic.twitter.com/fgM0oRvuqz
— Reviens la nuit (@ReviensLaNuit) June 22, 2021
Une soirée dans la continuité du concert-test de Bercy
Ce projet “ITOC* – Reviens, la nuit“ vise à évaluer le risque de transmission du SARS-CoV-2 chez des personnes vaccinées participant à une soirée clubbing à jauge pleine, sans masque et en lieu clos. Il s’inscrit totalement dans la continuité du concert-test du groupe Indochine,“Ambition Live Again“ qui s’est tenu à Bercy, le 29 mai dernier. Ce sera la première étude à ne regrouper que des personnes vaccinées ne portant pas de masques et sans distanciation physique.
À l’instar du concert-test organisé à Bercy il y a quelques semaines, l'AP-HP et l'ANRS vont piloter une expérimentation en conditions réelles dans deux boîtes parisiennes, samedi 26 juin au soir https://t.co/Ka0C2IcFGo #discotheques pic.twitter.com/8rLKLdanuG
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 23, 2021
Quel protocole sanitaire ?
Le port du masque ne sera pas obligatoire en intérieur, et aucune notion de distanciation sociale ne sera appliquée lors de cette soirée. Mais, attention : tous les participants devront certifier avoir reçu un schéma complet de vaccination et réaliser un premier auto-prélèvement salivaire, trois jours avant la soirée et un second sept jours après celle ci. L’objectif étant d’évaluer l’absence ou non d’augmentation du risque d’infection par le virus lors de la soirée test. Le staff artistique et technique aura bénéficié quant à lui d’un dépistage dans les 48 heures précédant l’événement et devra porter le masque lors de ce dernier.
Comment sont sélectionnés les participants ?
Le projet doit recruter en tout 4 400 volontaires âgés de 18 à 49 ans, sans comorbidités et vivant en Île-de-France. Ils seront répartis en deux groupes : 2 200 d’entre eux assisteront à la soirée et 2 200 n’y participeront pas. La sélection des participants a lieu via le site www.revienslanuit.org. Un formulaire est disponible sur ce site afin de réunir toutes les demandes de personnes souhaitant participer à cette soirée. S’ils répondent aux critères d’inclusion de l’étude, les volontaires peuvent s’inscrire et constituer un groupe d’amis allant jusqu’à 10 participants.
Bande de chanceux les vaccinés d'IDF : samedi vous pouvez passer la soirée gratos avec @laurentgarnier @ChloeDjProducer @etiennedecrecy @Kiddysmile … grâce à l'étude @ReviensLaNuit ! inscription obligatoire https://t.co/s1bLvrNAw2
— Pierre-Alexis Tilly (@jakxfromvrslls) June 25, 2021
Quels critères ?
Les volontaires doivent être âgés de 18 à 49 ans, habiter en Île-de-France et bien sur, être tous vaccinés. Un tirage au sort répartira ensuite les candidats dans un groupe d’affiliation, sans possibilité de choix. Trois options sont possibles : une participation à la soirée à la Machine du Moulin Rouge, au Cabaret Sauvage ou bien, une affectation dans le groupe contrôle. Les candidats affectés au groupe contrôle ne se rendront pas à la soirée et seront indemnisés.
💃🕺 Pour retrouver les nuits parisiennes, une expérimentation inédite ce samedi proposée par une équipe de scientifiques et des professionnels du monde de la nuit.
Vous êtes vaccinés ? Les inscriptions sont ouvertes ! #ReviensLaNuit➡ https://t.co/Z90ck2RlUg pic.twitter.com/UB0eTwfsj8— Paris (@Paris) June 23, 2021
Les résultats de cette étude seront disponibles courant juillet. Ils ne conditionneront pas l’ouverture des discothèques le 9 juillet, confirmée par le gouvernement.
Les Républicains tenaient ce lundi midi un conseil stratégique où l’analyse des bons résultats aux Régionales était au programme. Mais revers de la médaille pour la droite, avec trois présidents de région présidentiables, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, tous trois largement réélus, chacun peut légitimement afficher ses ambitions. Chacun l’a d’ailleurs fait dimanche, quelques heures après l’annonce des résultats, dans des allocutions, plus tournées plus vers la France que leur région. Autrement dit, les régionales n’ont pas encore réglé le problème de leadership de la droite, même si Xavier Bertrand tente de s’imposer.
#Régionales : la droite a trop de présidents, pas encore de candidat incontestable 👇 #LR #Présidentielle @vpecresse @laurentwauquiez @xavierbertrandhttps://t.co/M620aNFGyW
— Public Sénat (@publicsenat) June 28, 2021
Le calendrier fixé par le parti était déjà pour partie connu. Début juin, les Républicains ont arrêté le principe d’une grande étude d’opinion auprès de 15.000 personnes, qui en septembre et octobre sera censé aider à trouver le meilleur ou la meilleure candidate. En parallèle, Jean Leonetti planche sur le système de départage, si aucun candidat n’écrase naturellement le match. L’idée est de trouver un candidat à l’automne et être alors en ordre de bataille.
2022 : #LR commande une enquête d’opinion et écarte en douceur les primaires ouvertes 👇
▪ @JeanLeonetti #Elections2022 #Présidentielle #LesRépublicains https://t.co/7dTAy1pu7u— Public Sénat (@publicsenat) June 9, 2021
Des annonces sur le processus de désignation d’un candidat
A l’issue de la réunion du conseil stratégique du parti, lundi matin, le patron des Républicains Christian Jacob a fait quelques annonces techniques en point presse sur le déroulé de son processus de désignation d’un candidat pour la présidentielle.
La date du 30 septembre a notamment été fixée pour décider, si cela s’avère nécessaire, d’un futur “système de départage“ – le mot “primaire“ ayant été banni du vocabulaire du parti, histoire de ne pas réveiller les vieux démons. Le patron de LR a précisé que l’option choisie serait en tout état de cause soumise au vote du congrès du parti, autrement dit à ses militants. Le tout dans le but affiché d’“avoir un candidat dans la première quinzaine de novembre“. Des précisions qui ont été interprétées par plusieurs participants au bureau stratégique joints comme autant d’idées destinées à enterrer le principe de la primaire.
D’ici à la rentrée de septembre, le bureau politique se réunira le 6 juillet. Le maire d’Antibes, Jean Léonetti, chargé par Jacob de travailler sur la méthode de désignation, devrait y présenter ses propositions.
François Baroin, lui, s’est vu prier de clarifier ses intentions pour 2022. Il faut dire que le président de l’Association des maires de France, qui a donné une interview au Figaro dans l’entre-deux-tours, continue de ne pas dire clairement qu’il ne sera pas candidat, laissant planer le doute alors que rien n’indique qu’il s’y prépare. Le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, notamment, l’a interrogé. Sa réponse ne fut pas explicite, de l’avis général. “Je ne peux pas être plus clair“ aurait-il conclu malgré tout, comme rapporté par LCI.
Emmanuel Macron est attendu lundi 28 juin, à Douai, dans les Hauts-de-France, pour illustrer l’impact de sa politique d’attractivité menée notamment via la baisse d’impôts de production. Rendez-vous est pris sur le site local de Renault qui doit héberger une usine de batteries de l’entreprise chinoise Envision, filiale dans laquelle Nissan a des participations. Le groupe fondé par Lei Zhang, est aujourd’hui le numéro cinq mondial des batteries statiques et pour véhicule.
Macron à Douai pour lancer une giga-usine de batterie électriques, 1.000 emplois à la clé https://t.co/6TvzzBFk7K
— La Tribune (@LaTribune) June 28, 2021
Cette implantation industrielle à près de deux milliards d’euros sur la décennie pèse à elle seule plus de la moitié du montant prévu pour 25 projets – créateurs de 7.000 emplois au total – qui devraient être annoncés ce lundi à l’occasion du sommet Choose France. “Nous voyons cela comme une relation gagnant-gagnant entre Renault, Envision et le gouvernement français. Cela n’aurait pas été possible il y a deux ans. C’est désormais le bon moment grâce au plan de relance français“, a déclaré dimanche dans un entretien à l’AFP Lei Zhang, le PDG d’Envision. A la clé de ce projet, la création de quelque 1000 emplois au plan local.
A Douai, dans le Nord, le chinois #Envision construira des batteries pour #Renault.
L’investissement de 2 milliards d’euros permettra de recruter
1 000 personnes pour produire, à partir de 2024, 9 gigawattheures de batteries par an. #ChooseFrance🇫🇷 https://t.co/8mOmkCxUZC— Laurent SEGNIS #TousVaccinés💉💉 (@LaurentSegnis) June 28, 2021
Lundi 28 juin 2021 à partir de 10h, l’Assemblée parlementaire franco-allemande (APFA) se réunira pour la troisième fois de l’année, en séance plénière, sous la présidence de Richard Ferrand, président de l’Assemblée nationale et de Wolfgang Schäuble, président du Bundestag allemand. Cette réunion, par visioconférence, marquera la dernière séance de l’APFA avant le renouvellement du Bundestag allemand le 26 septembre 2021. A cette occasion, les membres de l’APFA recevront à 11h le Premier ministre de la République française, Jean Castex, et la Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, Angela Merkel, pour une séance de questions.
L’APFA est composée de 50 députés français et de 50 députés allemands et présidée par le Président de l’Assemblée nationale et par le Président du Bundestag allemand. Instituée par l’Accord parlementaire franco-allemand du 11 mars 2019, l’APFA a tenu sa réunion constitutive le 25 mars 2019 à Paris. L’Assemblée veille à l’application des traités de l’Élysée et d’Aix-la-Chapelle et à la mise en œuvre et à l’évaluation des projets qui en découlent. Elle suit les Conseils des ministres franco-allemands et invite les gouvernements français et allemand à en rendre compte. Elle assure le suivi des affaires internationales et européennes présentant un intérêt commun. Elle est force de proposition afin de faire converger les droits français et allemand et afin d’identifier des positions communes.
La réunion sera également l’occasion de clôturer quatre groupes de travail. Les groupes “Pacte vert pour l’Europe“ et “Harmonisation des droits français et allemand des affaires et des faillites“ présenteront deux propositions de résolution commune dressant un état des lieux et recommandant des positions ou actions communes. Les groupes de travail “Politique étrangère et de défense“ et “Migration, asile et intégration“ feront quant à eux le bilan de leurs travaux au cours de l’année écoulée. Ces sujets témoignent d’une assemblée inédite, directement au contact des préoccupations des citoyens.
Enfin, l’ordre du jour comprend le vote des deux propositions de résolution commune présentées lors de la 5ème séance de l’APFA le 22 janvier 2021, du rapport sur la coopération parlementaire franco-allemande pour l’année 2020 et d’une réforme du règlement.
Le fil des déclarations
Relations franco-allemande
Assemblée franco-allemande : la chancelière Angela #Merkel se félicite de "l'institutionnalisation" des relations entre la France et l'Allemagne. "Il n'y a aucun autre partenaire avec lequel nous entretenons une telle relation de confiance."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/DkvJc9oojn
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Coopération franco-allemande : Angela #Merkel évoque une réflexion pour améliorer l'apprentissage de la langue, mais également son souhait d'une contribution commune à la Conférence sur l'avenir de l'Europe.#DirectAN #APFA pic.twitter.com/ZsCz4FI2IT
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Assemblée franco-allemande : pour @JeanCASTEX, la France et l'Allemagne ont "tiré les leçons de la crise sanitaire" en se "coordonnant beaucoup mieux". "Nous sommes déterminés à poursuivre ce renforcement."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/V38IUUeVsV
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Crise sanitaire
"Les mesures de lutte contre la pandémie ont mis à l'épreuve notre Europe sans frontières, notamment pour les travailleurs frontaliers ou les administrations qui coopèrent au-delà des frontières", déclare la chancelière allemande Angela Merkel.#DirectAN #APFA pic.twitter.com/qrmrOsEQas
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Assemblée franco-allemande : pour @JeanCASTEX, la France et l'Allemagne ont "tiré les leçons de la crise sanitaire" en se "coordonnant beaucoup mieux". "Nous sommes déterminés à poursuivre ce renforcement."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/V38IUUeVsV
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Crise sanitaire : la France est favorable à des "assouplissements" des objectifs du traité de Maastricht.
> "Il ne peut pas y avoir de position unilatérale, ces sujets doivent être réglés dans le consensus."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/ahhrUmVyB9— LCP (@LCP) June 28, 2021
Plan de relance européen
"La relance européenne est là", affirme @JeanCASTEX.
>> "Les plans nationaux sont approuvés les uns après les autres et la première émission de dette commune a eu lieu le 16 juin dernier."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/bkm51wfWAo— LCP (@LCP) June 28, 2021
Nucléaire
"Paquet vert" européen : "Nous avons avec l'Allemagne un certain nombre de convergences, mais aussi des différences, notamment par rapport à l'énergie #nucléaire", rappelle @JeanCASTEX.
> "Nous souhaitons la conserver dans notre mix énergétique."#DirectAN #APFA #Climat pic.twitter.com/fY7oLqkAn3— LCP (@LCP) June 28, 2021
Climat : "La France va conserver une grande part d'énergie nucléaire", déclare Angela Merkel, qui évoque des "voies différentes poursuivies".
>> "Nous, nous avons besoin du gaz comme technologie intermédiaire."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/b8pkStWLJr— LCP (@LCP) June 28, 2021
Climat
"Lorsqu'il y aura la #COP26 à Glasgow, l'Union européenne sera parmi les zones du monde les plus ambitieuses en matière de lutte contre le réchauffement climatique", déclare @JeanCASTEX.#DirectAN #APFA pic.twitter.com/54nX1CyfbC
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Relations internationales
Sommet avec la Russie
Sommet avec la Russie : "L'inquiétude était que nous n'étions pas forcément capables de nous présenter avec une position européenne commune", souligne Angela Merkel.
La relation de l'UE avec la Russie "n'est pas bonne, c'est presqu'un conflit", ajoute-t-elle.#DirectAN #APFA pic.twitter.com/Um2vd0NNnW— LCP (@LCP) June 28, 2021
Kosovo
"Nous bloquons les visas avec le #Kosovo pour des raisons de politique migratoire", rapporte @JeanCASTEX. "Tant que nous ne trouverons pas d'accord sur les réadmissions et les accès, […], nous continuerons à le faire."#DirectAN #APFA pic.twitter.com/KRZ0vcdfEa
— LCP (@LCP) June 28, 2021
Biélorussie
#Biélorussie : @JeanCASTEX ne s'opposerait pas un renforcement des sanctions prises dans un cadre européen.
> "Le régime de sanctions commence seulement à faire effet", note pour sa part Angela Merkel.#DirectAN #APFA pic.twitter.com/ysggZ6lRh1— LCP (@LCP) June 28, 2021
Loi hongroise anti-LGBT
La loi hongroise sur la "promotion" de l'homosexualité est "une loi discriminante envers les minorités sexuelles" selon Angela Merkel.
> "L'Europe n'est pas qu'un marché intérieur", assure la chancelière, qui évoque des "valeurs en commun non négociables".#DirectAN #APFA pic.twitter.com/evutOOzGp4— LCP (@LCP) June 28, 2021
À partir du lundi 28 juin à 16 heures, l’Assemblée nationale examine en nouvelle lecture, le projet de loi confortant le respect des principes de la République et de lutte contre le séparatisme. Après avoir été voté en première lecture le 16 février dernier (par 347 voix contre 151), le texte est ensuite parti au Sénat ou la droite majoritaire l’a considérablement durci, y ajoutant toute une série de mesures coercitives. Lors de son passage devant la chambre haute, la loi avait plus que doublé de volume, passant de 54 à 129 articles.
Après l’absence d’accord en en commission mixte paritaire le 12 mai dernier, les députés ont détricoté les dispositions que le Sénat avait tenu à intégrer au texte. Lors de son examen en commission en nouvelle lecture, l’Assemblée nationale a notamment rétabli la réforme de l’instruction en famille (IEF) voulu par le gouvernement et supprimé par les sénateurs. La commission spéciale est également revenue sur nombre mesures portant sur des sujets divers du projet de loi, que le Sénat, à majorité à droite, avait durci. C’est le cas, de la possibilité de dissoudre une association qui organise des réunions non-mixtes, de l’interdiction des “listes communautaires“ lors des élections, ou encore de l’interdiction de faire figurer des emblèmes confessionnaux ou nationaux sur les bulletins de vote et sur les affiches électorales.
Même chose pour le nouveau délit de “séparatisme“, qui consiste à faire pression ou menacer un agent public pour obtenir un traitement particulier. Le Sénat avait doublé les peines encourues ; la commission spéciale a rétabli celles retenues dans l’hémicycle : 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Le projet de loi confortant le respect des principes de la République a été adopté en nouvelle lecture en commission. La majorité est revenue sur les modifications votées au Sénat. Le texte sera examiné dans l'hémicycle à partir du 28 juin. #DirectAN https://t.co/DBPxWgjtdi
— LCP (@LCP) June 9, 2021
Au lendemain d’une déroute électorale, Emmanuel Macron reçoit ce lundi à Versailles de grands patrons étrangers, pour une quatrième édition du sommet “Choose France“. Un forum pour attirer les investisseurs mondiaux, destiné à promouvoir l’attractivité de l’économie tricolore, accompagné de l’annonce de 3,5 milliards d’euros d’investissements tournés cette année en large part vers l’innovation. “La France organise et accueille le premier sommet d’affaires international d’envergure depuis 18 mois : il y a de quoi être fiers, c’est le signe de la confiance des participants dans l’avenir de notre pays“, s’est félicité Franck Riester, ministre du Commerce extérieur et de l’attractivité.
Emmanuel Macron vante à Versailles l’attractivité retrouvée de la France https://t.co/2ieuI9mUak
— Le Figaro (@Le_Figaro) June 28, 2021
Les trois premières éditions annuelles de ce rendez-vous avaient donné lieu à l’annonce de 35 projets pour 6,5 milliards d’euros au total, dont 20 se sont “entièrement concrétisés“ pour un total de 2,3 milliards d’euros, a indiqué l’Elysée. La présidence précise que 14 autres projets pour 4,2 milliards d’euros étaient encore en cours, seule une implantation à 9 millions d’euros a été abandonnée.
#ChooseFrance : le plan de Macron pour les investisseurs étrangers. Pour la 4ème édition du sommet choose France, 25 projets d'investissements doivent être annoncés, pour un montant total de 3,5 milliards d'euros https://t.co/ZePgrDuTvr pic.twitter.com/CioHYrrMur
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 28, 2021
Après seize mois chamboulés par la pandémie liée au Covid-19, le chef de l’Etat réunit donc en grande pompe ce lundi les patrons du monde entier dans l’enceinte prestigieuse du château de Versailles. Environ 110 dirigeants étrangers et 40 français ont été conviés à la quatrième édition du sommet. Ont été annoncés cette année, pour la Tech, les PDG d’Intel, HP, Qualcomm, Snapchat, mais aussi mais aussi des patrons des secteurs de la santé (Moderna), de la finance (JP Morgan), du retail (Inditex, la maison de Zara), ou encore de l’industrie avec Siemens, etc. Côté politique, on y retrouvera notamment outre le Président et ses ministres, le commissaire européen Thierry Breton ou encore la directrice générale de l’OMC Ngozi Okonjo-Iweala.
“L’objectif est de dresser le bilan de ces quatre années“ de présidence Macron et de faire le “portrait d’une France plus compétitive et innovatrice que jamais“, argue-t-on au ministère de l’Économie, en rappelant que le pays est resté en 2020 pour la deuxième année consécutive le plus attractif pour les investisseurs étrangers en Europe, selon le baromètre du cabinet EY publié début juin.
#FranceRelance, c’est avant tout de l’investissement.
Investir, investir, investir, c'est cela qui nous permettra de créer des emplois partout sur le territoire, de retrouver notre niveau de croissance d'avant-crise et de redonner de la grandeur à la Nation française. pic.twitter.com/xt8Plr4sxh— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) March 24, 2021
Le programme
Entre 110 et 120 dirigeants étrangers de multinationales seront accueillis sous les ors de Versailles, pour un déjeuner, par Bruno Le Maire. Dans l’après-midi, le ministre de l’Economie s’entretiendra avec les PDG de l’équipementier de télécoms suédois Ericsson, de l’américain General Electric et du sidérurgiste ArcelorMittal, ou encore avec le gouverneur du fonds souverain saoudien Yasir Al-Rumayyan.
En fin d’après-midi, Emmanuel Macron aura, lui, des entretiens bilatéraux avec quatre dirigeants d’entreprises des nouvelles technologies : Intel, qui cherche une implantation européenne pour une fonderie de micro-processeurs, HP (Hewlett-Packard), Qualcomm, et Snapchat. Il verra aussi celui d’ArcelorMittal. La finance sera également à l’honneur, le président inaugurera mardi les nouveaux locaux parisiens de la banque JP Morgan, qui a fait de la place de Paris la plaque tournante de ses activités de marché en Europe après le Brexit. Les participants se retrouveront dans la soirée au château de Versailles, autour d’un dîner de près de 200 convives.
Les principales annonces attendues
Vingt-deux nouveaux projets vont être annoncés lors de cette édition 2021. Elles représentent 3,5 milliards d’euros d’investissements et près de 7.000 nouveaux emplois créés. Elles concernent les secteurs de la transition écologique, de la Santé, mais aussi l’Industrie, le commerce alimentaire, ainsi que les services.
"Choose France" : quelles sont les principales annonces d'investissements ? https://t.co/ckE2AhOjwH pic.twitter.com/FrTY01BiOa
— Boursorama (@Boursorama) June 28, 2021
C’est un lancement très symbolique. Au lendemain de la quatrième édition du sommet Choose France Emmanuel Macron marquera, mardi 29 juin, le retour de Paris dans le club des grandes capitales de la finance mondiale à l’occasion de l’inauguration d’un nouveau siège commercial de JP Morgan à même, espère le président français, d’attirer des banquiers chassés de la Grande-Bretagne par le Brexit.
Le directeur général de la banque américaine, Jamie Dimon, figure au nombre des quelque 120 patrons du monde entier, invités lundi au château de Versailles pour l’édition 2021 du sommet annuel Choose France
Mardi matin, Jamie Dimon et Emmanuel Macron visiteront ensemble le nouveau hub de JP Morgan installé en plein coeur de Paris, près du musée du Louvre, où seront basés environ 440 salariés, dont beaucoup arrivent tout droit de Londres. Le déménagement de JP Morgan témoigne concrètement des bouleversements du paysage financier européen engendré depuis janvier par la sortie du royaume de l’Union européenne.
Macron déroule le tapis rouge à la banque d'affaires @jpmorgan , poussé vers Paris par le Brexit https://t.co/lZbKHgP9pP pic.twitter.com/9KWSzgLPWt
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) June 28, 2021
Un investissement social de 4,3 millions d’euros
J.P. Morgan a annoncé avoir déployé plus de 4,3 millions d’euros pour impartir aux jeunes et aux chômeurs de longue durée, les compétences nécessaires pour des carrières stables et bien rémunérées. S’appuyant sur l’investissement existant de la société dans l’avenir du travail et dans le cadre de son engagement de 30 millions de dollars pour le Grand Paris, la banque américaine offrira à ces communautés des opportunités d’acquérir des compétences qui les prépareront mieux aux emplois de l’économie actuelle, en voie de changement important. Le nouvel investissement se concentrera sur les apprentissages; l’amélioration des compétences numériques et l’amélioration des compétences des chômeurs de longue durée.
JP Morgan double ses transferts à Paris
“D’ici à la fin de l’année 2021, ce sont au total 440 personnes qui auront rejoint le bureau de Paris“, a précisé la banque. Des salariés de quelque 32 nationalités ont fait le déplacement, “à tous les niveaux de la hiérarchie, et qui travaillent principalement dans la vente et le trading“, précise JP Morgan.
La firme américaine annonce avoir déplacé près de 140 employés dans la capitale française dans le cadre de sa stratégie post-Brexithttps://t.co/33y7hKyMny
— Les Echos (@LesEchos) June 28, 2021
Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, s’empare à partir de ce mardi 29 juin, du projet de loi relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement, adopté en première lecture par l’Assemblée nationale, dans la nuit du 2 au 3 juin.
En #France, le Sénat examine à partir d’aujourd’hui en première lecture, après l'Assemblée nationale, le projet de loi renforçant les mesures «antiterroristes» et le renseignement
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Annoncé dans la foulée de l’attentat contre une fonctionnaire de police à Rambouillet (Yvelines) en avril, ce texte comporte deux grands volets distincts. Il vise d’une part à faire entrer définitivement dans le droit commun quatre mesures emblématiques mais expérimentales de la loi “sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme“ (Silt) de 2017 : périmètres de sécurité, fermeture de lieux de culte, visites domiciliaires et mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas). Sur ce dernier point, les sénateurs ont refusé en commission l’allongement à deux ans de leur durée pour les personnes condamnées pour “terrorisme“ sortant de prison, arguant d’un risque constitutionnel.
D’autre part, il porte création d’une mesure judiciaire de prévention de la récidive terroriste et de réinsertion. Il s’agit là de tirer les conséquences de la large censure de la loi du 10 août 2020 par le Conseil constitutionnel. Une mesure destinée à renforcer le suivi des sortants de prison qui présentent encore un niveau de dangerosité élevé, qui pourront être assujetties à des obligations destinées à faciliter leur réinsertion et à prévenir une quelconque récidive.
Le texte devrait se heurter à une forte opposition à gauche, avec en particulier deux motions de rejet qui seront défendues par le groupe CRCE à majorité communiste et par le groupe écologiste.
Au terme de plus de deux semaines de débats intenses, le Sénat s’apprête à adopter ce mardi 29 juin en première lecture, le projet de loi climat. Un texte revu et corrigé, avec une ambition “rehaussée“ selon la majorité sénatoriale de droite. Le gouvernement déplorant au contraire de nombreux “reculs“.
Porté par la ministre de la transition écologique Barbara Pompili, le projet de loi “climat et résilience“ traduit une partie des 146 propositions de la Convention citoyenne pour le climat retenues Emmanuel Macron. Allant de la suppression de certaines lignes aériennes intérieures en cas d’alternatives de moins de 2h30 en train à l’interdiction de la mise en location des logements passoires thermiques en 2028. “Le Sénat a pas mal enrichi le texte“, a affirmé lundi Marta de Cidrac (LR) une des rapporteure de la commission de l’aménagement du territoire. “On était attendus au tournant, on a montré qu’on pouvait être force de proposition“ sur l’écologie“, a renchéri son collègue Philippe Tabarot (LR). Pour le rapporteur, “le Sénat a montré son envie de protéger l’environnement, tout en ayant conscience des enjeux économiques et des questions de justice sociale“.
Les sénateurs ont en effet revu la copie issue de l’Assemblée nationale sur de nombreux points forts qui pourraient être autant de points de blocage lors de la recherche d’un texte de compromis, en commission mixte paritaire (CMP). Même si chacun affiche sa volonté de parvenir à un accord, chacun a aussi défini ses “lignes rouges“. La réunion de la CMP a été fixée au 12 juillet laissant du temps pour un travail en amont. En cas d’accord, le texte pourrait être validé avant la fin du mois. En cas d’échec, le texte repartirait en nouvelle lecture en commission à l’Assemblée dès le 19 juillet, a indiqué à l’AFP le rapporteur général LaREM Jean-René Cazeneuve. Le nouvel examen dans l’hémicycle devrait alors attendre la rentrée de septembre.
Les sept modifications à retenir
Le Sénat, à majorité de droite, a réécrit et modifié plusieurs dispositions du texte, pour les rendre “plus lisibles“ ou “plus réalistes“. A titre principal, les modifications suivantes ont été ainsi ajoutés par les sénateurs :
- un article préliminaire selon lequel “la France s’engage à respecter ses objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre“ (moins 55% d’ici à 2030) ;
- deux modifications majeures sur la réglementation de la publicité ;
- un droit de veto pour les maires concernant les projets éoliens ;
- des mesures fortes pour les transports, notamment la baisse de la TVA sur les billets de train, de 10 à 5,5% ;
- l’annulation de la mesure généralisant les menus végétariens hebdomadaires dans les cantines scolaires, remplacée par une prolongation de son expérimentation ;
- le refus de la redevance sur les engrais azotés ;
- la modification du calendrier concernant l’interdiction à la location des logements classés E de 2034 à 2040 ;
- une disposition pour contrôler l’implantation d’entrepôts d’e-commerce, en les soumettant à une autorisation d’exploitation commerciale lorsqu’ils dépassent 5 000 mètres carrés ;
- la suppression du texte , contre l’avis du gouvernement, du terme d’écocide
Loi Climat : les 7 modifications du Sénat à retenir. Les sénateurs ont terminé lundi 28 juin, l’examen du #PJLClimat, réécrivant et et modifiant plusieurs dispositions du texte https://t.co/qo6JhoMMzn pic.twitter.com/uUGYxHeGsX
— Florence Labbé (@flolabbe) June 29, 2021