L’agenda politique

Mar
19
sam
Algérie : Macron célèbre le 60e anniversaire des accords d’Évian @ Palais de l'Elysée
Mar 19 Jour entier

Emmanuel Macron, prononcera ce samedi un discours à l’Élysée pour marquer le 60e anniversaire de la signature des accords qui ont permis à l’Algérie de devenir indépendante,  avec un souci “d’apaisement“ des mémoires et de “main tendue“ à l’Algérie, a annoncé la présidence. “Commémorer n’est pas célébrer“, a toutefois souligné l’Elysée.

Devant 200 invités issus du monde militaire, des harkis, des rapatriés et des héritiers de la cause indépendantiste, le président fera le bilan de tout ce qui a été fait côté français ces dernières années pour reconnaître la vérité historique de la colonisation et de la guerre d’Algérie et pour continuer à offrir “une main tendue“ à l’Algérie afin de réconcilier les mémoires liées à cette période.

La cérémonie, qui se tiendra de 12 heures à 13 h 30, réunira des témoins de toutes les mémoires liées à ce conflit : appelés, combattants indépendantistes, harkis et rapatriés. La ministre des armées, Florence Parly, le chef d’état-major des armées, Thierry Burckhard, ainsi que des élus, dont le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, seront présents.

L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, a été invité à la réception de l’Élysée mais n’avait toujours pas répondu vendredi en milieu de journée. Le diplomate a repris ses fonctions à Paris en janvier après trois mois d’absence due à une brouille entre Paris et Alger. Emmanuel Macron avait en effet affirmé le 30 septembre que l’Algérie, après son indépendance en 1962, s’était construite sur “une rente mémorielle“ entretenue par “le système politico-militaire“.

Signés le 18 mars 1962, à Evian-les-Bains, dans le centre-est de la France, les accords d’Évian aboutirent à la mise en œuvre du cessez-le-feu le lendemain. Alors qu’ils ont mis fin à la guerre d’Algérie, ces accords  continuent de susciter polémiques et interrogations soixante ans après.

Les rapatriés contestent notamment la référence aux accords d’Evian pour commémorer la fin de la guerre d’Algérie (1954-1962), alors que des violences se sont poursuivis jusqu’à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962 0“Le 19 mars est une étape sur ce chemin (de mémoire) mais ce n’en est pas le terme“, répond la présidence, en rappelant qu’un hommage serait aussi rendu aux appelés de la guerre d’Algérie le 18 octobre si Emmanuel Macron est “réélu“.

Mar
20
dim
Marche pour la VIe République à Paris @ Place de la Bastille
Mar 20 Jour entier

En tête de la gauche dans les sondages, Jean Luc Mélenchon (JLM) organise sa traditionnelle marche pour la VIème République, ce dimanche à Paris. Le cortège partira à 14 heures de Bastille pour rejoindre la place de la République. Un défilé suivi d’un discours du patron des Insoumis. “Ce sera une marche pour la VIème République, contre la pratique autoritaire et solitaire du pouvoir de Macron et aussi le plus gros rassemblement politique depuis le début de la campagne présidentielle“, assure son directeur de campagne, Manuel Bompard.

Quelque 150 cars de militants sont attendus dans la capitale et l’entourage du candidat table sur “plusieurs dizaines de milliers de personnes“. “Je vous attends […] dans les rues de Paris, pour montrer que l’on a un programme crédible, qu’il est chiffré et que nous sommes une masse“, a lancé le candidat qui avait réuni -selon les organisateurs 130 000 personnes en 2017. Elles étaient 120 000 cinq ans plus tôt, le 18 mars 2012, de Nation à Bastille.

Dans la tête des stratèges de LFI, cette démonstration de force espérée doit marquer un tournant dans la campagne de JLM. L’objectif est triple : planter le match face à Macron, agréger les indécis de gauche et convaincre les abstentionnistes. “On veut montrer qu’on est le pôle central face à 50 nuances de droite et d’extrême-droite“, déclare un pilier de la campagne.

Des voyants au vert

Dans les sondages, le candidat semble connaître la même trajectoire qu’en 2017, lorsqu’il avait progressé dans la dernière ligne droite de la campagne. Il avait finalement atteint la quatrième place au soir du premier tour, avec 19,58 % des voix. Une progression cette année moins spectaculaire, mais le ticket d’entrée pour le second tour est bien plus bas. Plusieurs sondages ont récemment catapulté le député des Bouches-du-Rhône en troisième position dans les intentions de vote, devant Valérie Pécresse et Eric Zemmour. Selon le dernier baromètre quotidien OpinionWay-Kéa Partners pour “Les Echos“ daté du 18 mars, Jean-Luc Mélenchon est crédité de 13 % d’intentions de vote. S’il est encore loin de Marine Le Pen , pour l’instant qualifiée avec 17 % des voix, il est désormais devant la candidate des Républicains Valérie Pécresse (12%) et le candidat de Reconquête ! Eric Zemmour (11 %).

Un accès au second tour ?

Et si leur candidat, Jean-Luc Mélenchon, était, tout compte fait, en mesure d’accéder au second tour de l’élection présidentielle ? Depuis une petite poignée de semaines, quand ça n’est pas leurs adversaires qui s’en plaignent, les insoumis eux-mêmes se surprennent à se poser la question. S’estimant “sur le pas de la porte du second tour“, le candidat de la France insoumise considère que sa qualification contribuerait à apaiser les débats qui traversent société, à la condition qu’il se retrouve face à Emmanuel Macron.

Un second tour Mélenchon-Macron, ça change tout!”, indiquait JLM au HuffPost le 13 mars dernier. Raison pour laquelle le candidat appelle “chaque conscience de gauche, progressiste, humaniste“ à se porter sur sa candidature: “chacun est personnellement responsable du résultat“, affirme t-il.

Le seuil d’accès au second tour est entre 15 et 18%, il y a encore trois ou quatre points à prendre sur Fabien Roussel et Yannick Jadot“, ses concurrents communiste et écologiste, indique pour sa part Manuel Bompard, son directeur de campagne.

Suivre en Direct le meeting pour la VIe république

Mar
23
mer
Ukraine : le président Volodymyr Zelensky s’adresse aux parlementaires français @ Assemblée nationale
Mar 23 Jour entier

A sa demande, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’adressera ce mercredi 23 mars, à 15 heures, en direct et en visio aux parlementaires français, ont indiqué vendredi, les présidences des deux chambres dans un communiqué. “La situation de guerre qui frappe le peuple ukrainien concerne l’ensemble des peuples d’Europe, et leurs assemblées parlementaires“. C’est “dans le droit fil de son actionque l’Assemblée nationale, présidée par Richard Ferrand (LREM), accueillera le président de la République d’Ukraine“ mercredi dans l’hémicycle, par vidéo interposée, souligne t-elle. Volodymyr Zelensky “s’exprimera de façon concomitante devant les deux chambres à 15 heures“, a indiqué l’entourage du président du Sénat, Gérard Larcher.

La prise de parole du président ukrainien devant les parlementaires français, dont la traduction sera assurée en simultané, doit durer quelques dizaines de minutes. Si la fin de la session parlementaire est officiellement terminée, députés et sénateurs ont été priés de revenir à Paris pour y assister. La majorité s’est comptée : entre 150 et 200 députés LREM devraient être présents. Le président de l’Assemblée, Richard Ferrand, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, prononceront tous deux un propos liminaire avant l’allocution vidéo.

La bataille médiatique du président ukrainien

Volodymyr Zelensky poursuit ainsi son tour du monde en visioconférence. Le chef d’état ukrainien s’est déjà adressé par lien vidéo aux eurodéputés le 1er mars, puis devant le parlement britannique, les parlementaires canadiens, le Congrès américain, le Bundestag allemand et ce dimanche, le Parlement israélien.

En France, au lendemain du déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, le 25 février, un message d’Emmanuel Macron avait été lu devant Assemblée et Sénat français, selon la procédure rare de l’article 18 alinéa 1er de la Constitution. Puis le 1er mars un débat avait été organisé après une déclaration du gouvernement. La commission de la Défense de l’Assemblée a également mené des auditions, malgré la pause des travaux législatifs avant l’élection présidentielle.

Un discours scruté de près

Selon le Parisien, le discours, dont la traduction sera assurée en simultané, a été préparé avec les services de l’ambassade d’Ukraine à Paris et sera l’occasion de réitérer des demandes concrètes. “Le président devrait notamment plaider auprès des députés pour notre intégration au sein de l’Union européenne, demander à Paris de rester à l’avant-garde des efforts diplomatiques, évoquer les sanctions européennes et l’urgence de respecter des couloirs humanitaires pour nos villes martyres“, a confié une source diplomatique ukrainienne au quotidien.

La prise de parole du président ukrainien sera très scrutée. Car Zelensky n’a pas mâché ses mots jusqu’à présent, changeant son script à chaque fois pour renvoyer son auditoire à sa propre histoire nationale. A Westminster, le 8 mars, il convoquait ainsi Churchill et Shakespeare : “La question pour nous est d’être ou ne pas être“. Devant les élus du Congrès américain, à qui il réclamait un soutien plus concret, il a invoqué Pearl Harbor et le 11 septembre, avant de proclamer à l’attention de Joe Biden : “Etre le leader du monde c’est être le leader de la paix“.

Face aux députés allemands, le lendemain, Zelensky a accusé les responsables politiques du pays de ne pas avoir assumé leur responsabilité après l’Holocauste — inscrite dans la phrase “plus jamais ça“— pour assurer la paix en Europe. Face aux parlementaires israéliens, le président ukrainien n’a enfin pas hésité à dresser un parallèle entre la Shoah et la guerre menée par Vladimir Poutine, au risque de crisper une partie de l’état hébreu.

Mar
24
jeu
Nouveau conseil européen sur la situation en Ukraine @ Bruxelles
Mar 24 – Mar 25 Jour entier

Les 24 et 25 mars, se tient à Bruxelles un nouveau conseil européen sur l’agression militaire russe contre l’Ukraine. L’aide à apporter au pays, mais aussi les questions d’autonomie stratégique et énergétique de l’UE, la défense et le renforcement de ses capacités militaires, occuperont aussi une large part de l’ordre du jour de ce conseil qui s’inscrit dans le prolongement du sommet exceptionnel qui s’est tenu le 11 mars à Versailles.

La participation du président Joe Biden

Le président américain, Joe Biden, participera au sommet du Conseil européen des 24 et 25 mars, “pour discuter de nos préoccupations communes concernant l’Ukraine, y compris les efforts transatlantiques visant à imposer des coûts économiques à la Russie, à fournir une aide humanitaire aux personnes touchées par la violence et à répondre à d’autres défis liés au conflit“, a indiqué Jen Psaki, la porte-parole de la Maison Blanche. “Son objectif est de rencontrer en personne, face à face avec ses homologues européens et de parler et d’évaluer où nous en sommes à ce stade du conflit, dans l’invasion de l’Ukraine par la Russie“, a-t-elle déclaré. “Nous avons été incroyablement alignés jusqu’à présent. Cela n’arrive pas par accident. Le président est un grand partisan de la diplomatie en face à face, c’est donc une opportunité de faire exactement cela“. 

En parallèle, le président américain participera à un sommet extraordinaire de l’Otan le même jour consacré à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, ont annoncé Bruxelles et Washington.

“En ces temps difficiles, notre action transatlantique est plus importante que jamais. Le président américain Joe Biden se joindra aux dirigeants de l’UE le jeudi 24 mars pour discuter du soutien à l’Ukraine et à son peuple et du renforcement de la coopération transatlantique en réponse à l’agression de la Russie contre l’Ukraine“ a tweeté le président du Conseil européen Charles Michel, en réponse à la confirmation par la Maison Blanche du voyage de M. Biden en Europe.

L’ordre du jour

Lors de cette réunion seront évoqués les efforts visant à imposer des “coûts économiques à la Russie, fournir une aide humanitaire à ceux qui sont touchés par la violence et répondre à d’autres défis“, a indiqué Jen Psaki.

Situation humanitaire et accueil des réfugiés

Le Conseil européen évaluera l’évolution récente de la situation sur le terrain, notamment en ce qui concerne la situation humanitaire et les réfugiés. Au-delà du matériel, l’UE va être mobilisée pour l’accueil des Ukrainiens fuyant leur pays. Selon l’ONU, le nombre de départs a désormais dépassé la barre des trois millions d’habitants. Actuellement, l’essentiel des personnes ayant fui les zones de combat se trouve dans les pays limitrophes de l’Ukraine dont deux millions sont pour la seule Pologne.

En Europe de l’ouest, les arrivées sont encore limitées, même s’il est difficile d’en évaluer le nombre avec précision. “Ce sont à l’évidence au moins plusieurs dizaines de milliers de personnes que nous nous préparons à accueillir en France“, a mis en évidence, Clément Beaune, secrétaire d’état aux affaires européennes. Les Vingt-Sept envisagent-ils une procédure de répartition ? Plus le conflit s’enlisera, plus le besoin de coordination se fera sentir. “Je ne crois pas à ce stade – et ce n’est pas la demande d’ailleurs qui est formulée par les pays d’accueil principaux – à un mécanisme organisé de répartition“, a estimé le secrétaire d’État.

Sécurité et défense

La défense et le renforcement des capacités militaires de l’Union européenne occuperont aussi une large part de l’ordre du jour de ce conseil européen. Annoncée de longue date, la boussole stratégique, c’est-à-dire les grandes orientations de la sécurité et de la défense européennes pour les années à venir, devrait être adoptée par les vingt-sept, lors de ce sommet. L’initiative vise à renforcer les politiques de l’UE en matière de sécurité et de défense autour des thèmes de la gestion des crises, des capacités de défense, de la résilience et des partenariats. Clément Beaune estime que ce document stratégique comporte des “avancées importantes, en matière de mobilisation de forces de réaction rapide, en matière d’engagement de l’investissement miliaire, et d’articulation de notre effort de défense européen avec l’Otan.

Indépendance énergétique

Lors de leur sommet à Versailles, les dirigeants de l’UE sont convenus de se défaire progressivement de leur dépendance aux importations de gaz, de pétrole et de charbon russes, et ce dès que possible. Le Conseil européen discutera des moyens de faire en sorte que les prix de l’énergie soient abordables et de garantir la sécurité d’approvisionnement. La Commission européenne fournira une base pour cette discussion. Elle prépare actuellement des propositions pour reconstituer les stocks stratégiques. Clément Beaune a évoqué une “obligation réglementaire forte et harmonisée“. Le scénario pourrait être celui de réserves remplies à 90 % dans chaque État membre au 1er octobre.

L’adhésion de l’Ukraine à l’UE

Les “perspectives européennes“ de l’Ukraine pourraient enfin être à nouveau évoquées lors du Conseil européen. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté le 28 février une demande officielle pour permettre à son pays d’obtenir une adhésion “immédiate“ dans le cadre d’une procédure spéciale accélérée. Lors du sommet de Versailles, les vingt-sept ont pour l’heure exclu l’idée d’une adhésion rapide de Kiev, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits. “Nous voulons dire à nos amis ukrainiens qu’ils sont pleinement membres de la famille européenne. Nous allons nous engager pour renforcer les liens avec le peuple ukrainien“, a déclaré Charles Michel en clôture du sommet.

Clément Beaune rappelle qu’une telle décision ne peut “pas être prise à la légère“. “Il faut construire les étapes avec prudence et dire que la solidarité concrète que l’on doit à l’Ukraine, celle qui sauve des vies, c’est l’aide humanitaire et militaire, qui pourra se renforcer dans les jours qui viennent“, insiste t-il.

Réunion extraordinaire de l’OTAN sur l’Ukraine @ Siège de l'OTAN
Mar 24 Jour entier

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a annoncé mardi 15 mars avoir convoqué un sommet extraordinaire des dirigeants des pays de l’Alliance le 24 mars à Bruxelles, où se tiendra aussi une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE en présence du président américain, Joe Biden.

Le sommet de l’Otan portera “sur les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, notre ferme soutien à l’Ukraine, et le renforcement de la dissuasion et de la défense de l’Otan face à une nouvelle réalité pour notre sécurité“, a déclaré M. Stoltenberg dans un communiqué. “En cette période critique, l’Amérique du Nord et l’Europe doivent continuer à faire front ensemble au sein de l’Otan“.

Jen Psaki, la porte-parole de la Maison Blanche a confirmé ce même jour lors d’une conférence de presse, la participation du président américain au sommet extraordinaire de ce 24 mars, avec les dirigeants des 30 pays membres de l’alliance “pour discuter des efforts de dissuasion et de défense en cours en réponse à l’attaque non provoquée et injustifiée de la Russie contre l’Ukraine ainsi que pour réaffirmer notre engagement à toute épreuve envers nos alliés de l’OTAN.“

 Joe Biden qui participera également au sommet du Conseil européen, des 24 et 25 mars, réaffirmera auprès de ses alliés “l’engagement à toute épreuve des États-Unis auprès de leurs alliés de l’Alliance, en pleine attaque russe de l’Ukraine“, a indiqué Madame Psaki.

Ce voyage sera le premier du président américain en Europe depuis que la Russie a commencé son attaque contre l’Ukraine il y a plus de deux semaines. Il fait suite à la visite de la vice-présidente, Kamala Harris, en Pologne et en Roumanie la semaine dernière. À la suite de l’invasion de la Russie, l’administration Biden a travaillé de concert avec des alliés européens pour imposer des sanctions économiques radicales aux principales institutions financières, responsables et oligarques russes afin de couper Moscou de l’économie mondiale. Les États-Unis et l’Occident ont également fourni plus d’un milliard de dollars d’aide militaire et humanitaire à l’Ukraine pour aider le pays à se défendre contre la Russie.

Zelensky en visioconférence

“Le président Zelensky est invité à s’adresser au sommet de l’Otan par liaison vidéo. Ce sera l’occasion pour les dirigeants des pays alliés de (l’) entendre directement parler de la situation catastrophique dans laquelle se trouve le peuple ukrainien en raison de l’agression de la Russie“, a indiqué mardi un responsable de l’Otan dans un communiqué.

Le dirigeant ukrainien demandera de l’aide pour mettre fin à l’invasion russe, selon son porte-parole. “Cela peut être fait de plusieurs manières. Interdire l’espace aérien, fournir à l’Ukraine des moyens puissants de défense aérienne et d’aviation“. En revanche il ne sera pas discuté de nouvelles formules de sécurité “pour l’Ukraine.

Le dossier : la réponse de l’OTAN à l’invasion de l’Ukraine par la Russie

La présente page propose des informations sur l’OTAN et sur sa relation avec l’Ukraine et fait le point sur les réponses de l’OTAN et des Alliés dans le cadre de la crise actuelle.

Ukraine : réunion du G7 @ Bruxelles
Mar 24 Jour entier

Une réunion du G7 consacrée à l’invasion russe de l’Ukraine, organisée dans la foulée des sommets de l’Otan et de l’UE, se tiendra jeudi 24 mars à Bruxelles, a annoncé le gouvernement allemand. La rencontre sera intégrée aux sommets de l’Otan et de l’UE qui se tiennent ce même jour.

Mar
25
ven
Guerre en Ukraine : Joe Biden en Pologne @ Varsovie
Mar 25 Jour entier

Joe Biden,  se rendra vendredi 25 mars à Varsovie (Pologne) pour y rencontrer son homologue polonais Andrzej Duda et discuter de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, a annoncé dimanche la Maison-Blanche. Cette visite interviendra après le déplacement en Belgique du président américain, pour y rencontrer des dirigeants de l’OTAN, du G7 et de l’Union européenne.

Le président discutera de la manière dont les États-Unis, aux côtés de nos alliés et partenaires, répondent à la crise humanitaire et des droits de l’homme que la guerre injustifiée et non provoquée de la Russie contre l’Ukraine a créée“, a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche,  Jen Psaki, dans un communiqué. “Ce voyage sera axé sur la poursuite du rassemblement du monde en soutien au peuple ukrainien et contre l’invasion de l’Ukraine par le président Poutine“, est-il précisé à propos de ce séjour en Europe.  “Mais il n’est pas prévu d’aller en Ukraine“, a précisé Mme Psaki.

La vice-présidente américaine Kamala Harris avait déjà rencontré M. Duda à Varsovie début mars, tous deux condamnant l’action militaire de la Russie, notamment contre les civils. Cette entrevue s’était déroulée peu de temps après le rejet par Washington de l’offre polonaise d’envoyer des avions de combat MiG-29 en Ukraine via une base aérienne américaine.

Nouvelle journée de grève à la RATP @ Paris, région parisienne
Mar 25 Jour entier

Après un appel à la grève massivement suivi le 18 février dernier, l’intersyndicale de la RATP appelle à une nouvelle journée de grève, vendredi 25 mars, pour une revalorisation des salaires et afin de protester contre l’ouverture à la concurrence. Malgré ce qui avait été annoncé, une grève illimitée n’est pas ou plus mentionnée.

Une journée d’action pour les salaires

Pour FO-Groupe RATP, cette journée d’action doit se traduire par une augmentation de 90 à 100 euros net pour tous.“ Sans inflexion majeure de l’entreprise, le 25 mars marquera le début d’une action longue et dure pour le service public », prévient le syndicat.“ “L’entreprise annonce avoir clôturé les NAO [Négociations Annuelles Obligatoires] mais nous exigeons leur réouverture, l’investissement du personnel doit être reconnu à sa juste valeur“, prévient Laurent Djebali, secrétaire général de FO-Groupe RATP. D’autant que la RATP a annoncé le 4 mars un bénéfice net de 207 millions d’euros en 2021 et une hausse de l’intéressement. “C’est la preuve que l’exercice est en nette amélioration“, souligne-t-il.

Une grève contre l’ouverture à la concurrence des transports publics franciliens

Le 25 mars, l’ensemble des syndicats du réseau de surface (bus et tramway) appellent aussi les agents à faire grève contre,“ l’ouverture à la concurrence des transports publics franciliens, qui fait craindre une dégradation des conditions de travail et une régression sociale“. Le réseau aujourd’hui exploité par la RATP sera découpé en douze lots de lignes soumis à des appels d’offres dans le cadre d’une délégation de service public. La RATP y postulera par le biais d’une filiale. L’intersyndicale se dit prête à un conflit très dur sur ce sujet. “La forme que doit prendre le mouvement et la question d’une grève illimitée sera discutée dans les prochaines semaines avec les salariés et non pas décrétée par les organisations syndicales au préalable“, prévient toutefois le secrétaire général de la CGT-RATP.

Les prévisions de trafic

Un trafic normal et quasi normal pour le métro et les RER A et B

Contrairement au 18 février, les métros circuleront quasi normalement : le trafic sera normal sur les lignes 1, 3, 3bis, 4, 5, 6, 7bis, 10, 11, 12, 14 tandis que de “légères perturbations“ impacteront les lignes 2, 7, 8, 9 et 13, indique la RATP. Le trafic sera également normal sur le RER A, l’interconnexion étant maintenue à Nanterre-Préfecture et sur le RER B où, de même, l’interconnexion est maintenue à Gare du Nord.

De fortes perturbations en surface

Le trafic des bus et tramways sera en revanche fortement perturbé.

Tramways

Circulation ligne entière :

  • T3a en moyenne 2 tramway sur 3 : circulation de 6h00 à 11h00 et de 16h30 à 20h30 ;
  • T5 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 5h30 à 10h (fermée après 10h) ;
  • T6 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 6h30 à 21h00 ;
  • T7 en moyenne 1 tramway sur 2 : circulation de 6h30 à 12h00 et de 15h30 à 22h30.

Circulation partielle 

  • T1 en moyenne 1 tramway sur 2 : Circulation uniquement entre Gare de Noisy et Gare de St Denis, de 6h00 à 11h00 et de 15h00 à 20h00 ;
  • T2 en moyenne 1 tramway sur 3 : circulation uniquement entre Porte de Versailles et Puteaux, de de 6h00 à 22h00 ;
  • T3b en moyenne 2 tramways sur 3 ; circulation uniquement entre Porte de Vincennes et Pantin, de 6h30 à 10h00 et de 16h00 à 20h00

Ligne fermée 

T8 : aucun trafic

Bus

30% des lignes interrompues. Pour les lignes ouvertes, comptez en moyenne 1 bus sur 2 avec des variations selon les secteurs.

Mar
27
dim
Présidentielle 2022 : bataille de meetings dimanche @ France
Mar 27 Jour entier

À la traine dans les sondages pour deux d’entre eux, trois des principaux candidats dans la course à l’Élysée abattront leurs carte en meeting ce dimanche 27 mars. A l’exception de Jean-Luc Mélenchon qui a choisi Marseille pour rassembler ses troupes, les chefs de file du parti Reconquête ! et des écologistes galvaniseront leurs soutiens dans la capitale.

Jean Luc Mélenchon sur les plages du Prado, à Marseille

Ils étaient 120.000, il y a dix ans, à assister sur les plages du Prado, à Marseille, au discours de Jean-Luc Mélenchon. Même ville, même endroit, le chef de file des Insoumis tentera de renouer avec pareille foule ce dimanche, après une démonstration de force il y a une semaine, place de la République à Paris. Rendez-vous est donné à 14 heures au rond-point du Prado, pour un rassemblement en plein air.

Candidat de gauche le mieux placé, en hausse dans les sondages ces dernières semaines, Mélenchon compte faire la différence dans la dernière ligne droite menant au 10 avril. Le candidat de la France Insoumise espère bien trouver “cinq points en trois semaines“,  afin de se qualifier pour le second tour. Il sera l’invité de France 2, pour un duplex avant le meeting.

Eric Zemmour à l’assaut du Trocadéro

Une fois que l’on a entamé la descente, est-il possible de remonter la pente ? Eric Zemmour tentera d’y répondre dimanche après-midi. En chute vertigineuse dans les sondages, le candidat de Reconquête espère faire mentir les lois de la physique et les tendances des baromètres et autres rolling électoraux, à 14 jours du premier tour.

Comme deux candidats à la présidentielle avant lui, Nicolas Sarkozy en 2012, puis François Fillon en 2017, Zemmour s’approprie ce dimanche la place du Trocadéro à Paris, pour un meeting pensé comme celui de tous les superlatifs. Le leader parti Reconquête ! compte y réunir plusieurs dizaines de milliers de personnes, pour une “démonstration de force“ aux allures de dernière cartouche. Le candidat d’extrême droite a donné rendez-vous à ses militants à 14 h sur cette place du XVIe arrondissement, où il interviendra vers 16 h pour un discours d’environ une heure, qui a fait l’objet de toutes les attentions.

Pour ce rassemblement à ciel ouvert, l’équipe de campagne voit les choses en grand : 45.000 inscrits selon le dernier décompte, près de 200 cars alloués, gros dispositif de sécurité, deux écrans de 15 mètres de chaque côté de la scène et 6 autres de 8 mètres installés autour de la place parisienne. À cela s’ajoute tout le volet animation. Le tout pour un budget estimé à environ un million d’euros. Au QG de Reconquête, le chorégraphe des meetings du Z, Olivier Ubéda, a échafaudé une mise en scène sur le thème de “l’esprit français“, imaginant le candidat face à la Tour Eiffel, surplombant un tsunami de drapeaux bleu blanc rouge.

Yannick Jadot au Zénith de Paris

Crédité d’entre 5 et 7,5% dans les sondages, et distancé à gauche par Jean-Luc Mélenchon qui dépasse les 10%, Yannick Jadot a lui aussi choisi la capitale pour tenir ce dimanche ce qui ressemble à l’un de ses derniers meetings.  Le candidat Europe Ecologie-Les Verts (EELV) donne rendez-vous à ses partisans à partir de 13h au Zénith de Paris.

Jadot qui espérait dépasser les 10 % dès janvier, veut y rassembler ce dimanche 5 000 participants pour dynamiser le finish de sa campagne. Objectif affiché par l’intéressé : battre le record du “plus gros meeting écologiste de France“ jusqu’ici détenu par Daniel Cohn-Bendit qui en avait rassemblé dans ce même lieu, 2 500 lors des Européennes de 2009.

Mar
28
lun
Emmanuel Macron à Dijon @ Dijon
Mar 28 Jour entier

Le temps est venu d’accélérer. Emmanuel Macron renoue ce lundi avec la “campagne de terrain “ vantée par son entourage. Le président-candidat sera pour la première fois aujourd’hui au contact de Français, non pas dans le cadre d’un débat organisé, comme à Pau, il y a dix jours, mais bien dans la rue, une “déambulation“ étant au programme de son déplacement du jour à Dijon.

Ce déplacement en Côte d’Or doit, selon les termes d’un macroniste historique, “consacrer le ralliement“ du maire de Dijon, François Rebsamen, qui, a officialisé son soutien au président sortant le 5 mars dernier. Une initiative visant d’après le Parisien ce matin, à consolider la “jambe gauche“ de la Macronie, pour un second mandat. Le candidat sera également accompagné d’un fidèle parmi les fidèles, le sénateur de Côte-d’Or François Patriat. Lui aussi issu des rangs du PS.

 

Sur le fond, le président-sortant abordera plutôt des thématiques de gauche, jugées trop peu ou mal traitées lors de sa conférence de presse programmatique, en particulier celle de l’éducation. Formation, apprentissage, emplois non pourvus et politique de la ville sont au programme des échanges, alors que c’est surtout la proposition pour le moins clivante du président-candidat de mieux rémunérer les profs qui travailleront plus qui a marqué les esprits jusqu’à présent.

Le programme

Déambulations, échanges avec des jeunes et des acteurs associatifs sur les thèmes de la jeunesse, de la formation professionnelle et de la politique de la ville, sont au menu de la journée. Le président-candidat commencera sa visite à midi au lycée polyvalent des Marcs d’Or de Dijon, spécialisé dans les métiers du bois, de la pierre, des travaux publics et du bâtiment. Après un déjeuner avec les lycéens, Emmanuel Macron prendra la direction en début d’après-midi de la Maison-Phare, un lieu associatif et culturel, situé dans le quartier de la Fontaine d’Ouche. Le président candidat y sera alors rejoint par le maire PS de Dijon, François Rebsamen. Après une déambulation dans le quartier, Emmanuel Macron visitera l’école Cuisine Mode d’emploi(s) du Chef Thierry Marx vers 18h.