L’agenda politique

Mai
27
lun
Le projet fin de vie arrive en séance à l’Assemblée @ Assemblée nationale
Mai 27 – Juin 11 Jour entier

 Au terme d’une intense semaine de débats, les députés ont approuvé en commission spéciale, dans la nuit du vendredi 17 au samedi 18 mai, le projet de loi ouvrant pour la première fois en France une “aide à mourir“ pour certains patients. L’examen du texte dans l’hémicycle démarre ce lundi 27 mai, pour deux semaines. Un délai qui ne sera de trop pour passer en revue les 3315 amendements déposés sur le projet de loi, où le point d’équilibre reste à trouver, compte tenu des modifications qui y ont été apportées par la commission spéciale. La présidente de la commission spéciale, Agnès Firmin Le Bodo (Horizons) considère que “l’équilibre d’origine“ du projet de loi “a été rompu“. “Je pense qu’on a ouvert une boite de Pandore qui est dangereuse“, déclare ce matin la députée des Hauts-de-Seine, Maud Brégeon.

Le changement majeur sur le “pronostic vital engagé“

C’est le changement majeur introduit en commission spéciale. Le critère inscrit au départ dans le texte, selon lequel les malades doivent avoir leur “pronostic vital engagé à court ou moyen terme“ pour accéder à l’aide à mourir, a été remplacé par la notion d’affection “en phase avancée ou terminale“, contre l’avis du gouvernement, mais avec l’approbation du rapporteur général, Olivier Falorni (MoDem). La ministre de la santé, Catherine Vautrin, s’est également prononcée contre cette réécriture, faisant valoir qu’elle aurait pour conséquence, à rebours des intentions de ses partisans, de restreindre le champ des personnes éligibles aux patients “en extrême fin de vie. “

La modification apportée au texte crispe dans la majorité comme dans l’opposition. “L’équilibre d’origine […] a été rompu “, a dénoncé Agnès Firmin-Le Bodo, députée Horizons et ancienne ministre de la Santé qui a participé à son accouchement.“ L’engagement du président de faire une loi d’équilibre a volé en éclats“, dénonce pour sa part auprès de l’AFP le député LR Philippe Juvin. Certains collègues LR “continuent à soutenir “ le texte, mais d’autres pourraient basculer vers un vote contre, prévient-il.

Les autres modifications

Aide à mourir et directives anticipées

La même confusion entoure la notion de “volonté libre et éclairée“ du patient. Selon les critères du texte initial, l’aide à mourir ne peut pas être formulée dans des directives anticipées, réalisées plusieurs semaines, mois, voire années, avant la survenue du décès. Un critère, imaginé pour écarter de l’aide à mourir les personnes souffrant de troubles psychiatriques ou d’Alzheimer qui figure toujours dans le texte. Mais les députés ont prévu en commission que le malade puisse y préciser un “type d’accompagnement pour une aide à mourir“, dans l’hypothèse où il perdrait “conscience de manière irréversible“. Le texte précise toutefois à un autre endroit que le patient doit être “ apte à manifester sa volonté de façon libre et éclairée“. “Le patient doit toujours confirmer sa volonté libre et éclairée à toutes les étapes de la procédure“, affirme  la ministre de la santé, Catherine Vautrin, face à la confusion suscitée.

La capacité du médecin à abréger le délai de réflexion

La commission spéciale a aussi modifié le texte quant au délai minimal de réflexion du patient. A compter de la notification de sa décision par le médecin, un délai incompressible de deux jours est prévu par le projet de loi initial, avant que le patient ne confirme sa volonté d’accéder à une aide à mourir.  Un amendement défendu par le député Joël Giraud (Renaissance) a été adopté, afin que ce délai puisse – dans certains cas – être abrégé, à la demande du patient et “si le médecin estime que cela est de nature à préserver la dignité de ce dernier telle que celui-ci la conçoit“.

Le choix laissé au malade entre l’euthanasie et le suicide assisté

L’administration de la substance létale pose aussi question. La version initiale du projet de loi prévoyait que “l’administration de la substance létale est effectuée par la personne elle‑même“, et “par un tiers uniquement lorsque celle‑ci n’est pas en mesure d’y procéder physiquement“. Mais un amendement de Cécile Rilhac (apparentée Renaissance) ouvre la possibilité de choisir librement de déléguer ce geste à un tiers.

Un peu plus de 3300 amendements

Un peu plus de 3300 amendements ont été déposés sur le texte, notamment concernant les critères ouvrant l’accès à l’aide à mourir et sur les modalités de mise œuvre de celle-ci. Difficile de savoir à quoi ressemblera le projet de loi à l’issue de cette première lecture. De nombreux députés ne se sont pas encore forgé un avis. Or, la liberté de vote sera de mise. “Ce n’est qu’une fois que les débats auront démarré qu’on verra le positionnement se dessiner“, soulignait hier une cadre de la majorité.

Juin
5
mer
Joe Biden en visite d’État en France @ Normandie, Paris
Juin 5 – Juin 9 Jour entier

Le président des États-Unis, Joe Biden, sera accueilli par Emmanuel Macron le 8 juin à Paris pour sa première visite d’État en France“. “Cette visite sera précédée par les commémorations du 80e anniversaire du Débarquement allié (D-Day), le 6 juin, en Normandie, où le Président américain sera accompagné de son épouse, Jill Biden“, a annoncé jeudi 30 mai l’Elysée. La Maison Blanche a précisé dans un autre communiqué que le président américain serait en France du 5 au 9 juin. Il s’agit de la première visite d’État en France du président américain. Elle fait suite à la première visite d’État d’Emmanuel Macron aux États-Unis en 2022, et marque une nouvelle étape dans les relations franco-américaines.

8 juin : visite d’État

Le président américain et son épouse, Jill Biden, seront reçus à Paris par Emmanuel Macron à partir du 8 juin, pour une visite d’État qui “reflétera la relation durable et globale entre les États-Unis et la France, notre plus ancien allié, fondée sur des valeurs démocratiques partagées, des liens économiques et une coopération en matière de défense et de sécurité“, indique la présidence américaine.

Les deux chefs d’État évoqueront toute une série de sujets. L’Ukraine bien sur, pour laquelle la convergence de vues n’est pas totale, mais aussi le réchauffement climatique ou la préparation du sommet du G7 en Italie. Il y aura aussi des discussions sur des questions bilatérales en matière économique et de défense, notamment en particulier sur l’espace et du nucléaire, indique une source diplomatique française. “Alors que 80 ans après la libération de l’Europe la guerre est de retour sur le continent, les deux présidents évoqueront le soutien sans faille et dans la durée à apporter à l’Ukraine“, a précisé l’Elysée. “Cette coordination étroite sur les crises internationales aura vocation à préparer les prochaines échéances internationales, notamment le sommet du G7 de Bari“, mi-juin en Italie, “et le sommet de l’OTAN“, en juillet à Washington, a encore précisé la présidence française.

Cette visite intervient dans un contexte géopolitique tendu, sur fond de guerre en Ukraine et de crise à Gaza, ainsi que dans un contexte électoral particulier pour les deux dirigeants. Joe Biden mène actuellement campagne pour sa réélection face à son prédécesseur, Donald Trump. Et les élections européennes, dont le scrutin est programmé le 9 juin en France, s’annoncent périlleuses pour les amis d’Emmanuel Macron.

Le programme

Emmanuel Macron déploie ce samedi les fastes de la République pour Joe Biden, afin de célébrer une relation revenue au beau fixe. Tout est fait, d’un côté comme de l’autre, pour bien montrer que “nous sommes plus proches que nous n’avons jamais été“, a indiqué vendredi un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.

La visite d’État débutera vers 12h30 par un accueil protocolaire à l’Arc de Triomphe, où les président français et américain vont participer à une cérémonie de ravivage de la flamme sur la tombe du Soldat inconnu. L’hymne américain, The Star Spangled Banner, va retentir, suivi de La Marseillaise, avant que les dirigeants n’assistent à un “défilé aérien“, selon le programme fourni par l’Élysée. Lors de leur descentes des Champs Élysées, le président français et son homologue américain, accompagnés de leurs épouses, seront encadrés sur la plus célèbre avenue du monde, pavoisée aux couleurs de leurs deux pays, par 140 chevaux et 38 motards.

Le couple Biden se dirigera ensuite vers le palais de l’Élysée, où un déjeuner de travail entre Joe Biden et Emmanuel Macron vers 13h10.A 15h45, les deux dirigeants prendront la parole face à la presse, avant un nouveau discours vers 16h30, devant le French American Business Council, qui réunira une centaine d’entreprises françaises et américaines. Un dîner d’État en forme de banquet sera enfin organisé le soir même à l’Élysée.

Le déplacement de Joe Biden en France ne sera toutefois pas totalement terminé. Dimanche, le locataire de la Maison Blanche ira, en privé, déposer une gerbe au cimetière américain du Bois Belleau (Aisne), en hommage aux soldats tombés pendant la Première Guerre mondiale.

5-7 juin : commémorations du débarquement

Le président américain sera sur le sol français du 5 au 9 juin 2024. Au cours des deux premiers jours, Joe Biden participera aux commémorations du débarquement allié en Normandie. Le jeudi 6 juin, “il prononcera une allocution“ lors des cérémonies officielles sur les plages normandes de Utah et Omaha Beach, où 73 000 Américains courageux“ débarquèrent pour “ouvrir la voie à la libération de la France et de l’Europe“, a indiqué la présidence américaine, soulignant que le chef de l’Etat saluerait “des vétérans américains et leur famille“.

Le 7 juin, Joe Biden prononcera un discours à la Pointe du Hoc, en Normandie, “sur l’importance de défendre la liberté et la démocratie.“ L’endroit fut le théâtre d’une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages d’Utah Beach (à l’ouest) et d’Omaha Beach (à l’est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, était équipée de pièces d’artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d’artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible. Une mission qui fut confiée au 2e bataillon de rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes.

 

Juin
9
dim
Élections européennes : soirées électorales et éditions spéciales @ Paris
Juin 9 Jour entier

Après plusieurs semaines de campagne, les citoyens français vont pouvoir faire entendre leur voix et voter ce dimanche 9 juin pour élire leurs eurodéputés. A cette occasion partis politiques et médias organisent des soirées spéciales pour couvrir l’évènement. 

Les soirées électorales

Les principales listes de ce scrutin donnent rendez-vous à leurs militants et sympathisants dans différentes salles parisiennes, pour suivre en direct les résultats du scrutin, dès la fermeture des premiers bureaux de vote.

La majorité présidentielle (Renaissance, UDI, Modem)– Liste Besoin d’Europe- donne rendez-vous à la maison de la Mutualité (Paris 5e arr.), à partir de 18 h. Inscription obligatoire Ici.

Le Parti Socialiste (PS) et Place publique convient leur sympathisants à à la Bellevilloise (Paris 20e arr.). La tête de liste, Raphaël Glucksmann prend la parole à 20h15.

Le Rassemblement National (RN) organise une soirée électorale à partir de 17h30 au Pavillon Chesnaie du Roy au Parc floral de Paris. L’allocution du tête de liste, Jordan Bardella est prévue à 20h05 et celle de Marine Le Pen à 20h45.

Pour La France Insoumise (LFI), l’évènement se déroulera à la Rotonde Stalingrad

Les Républicains (LR) convient leurs militants à partir de 19h30 au siège du parti au 4, place du Palais Bourbon, à Paris.

Chez Les Écologistes, la soirée électorale à partir de 19 heures aura lieu également au siège du parti, 11 rue des Petits hôtels, à Paris.

Idem chez Reconquête où la soirée électorale se tiendra au QG du parti, 10 rue Jean Goujon, à Paris.

Le parti Communiste Français (PCF) réunit lui aussi ses troupes au siège du parti, place du Colonel-Fabien à Paris, à partir de 19h30.

La couverture médiatique : les soirées spéciales

 Soirée électorale commune des chaînes parlementaires et de France 24 

Les chaînes parlementaires LCP et Public Sénat en partenariat avec la chaîne France 24 organisent une soirée spéciale de 19h55 à 23h, présentée par Caroline de Camaret (France 24), Alexandre Poussart (Public Sénat) et Brigitte Boucher (LCP- Assemblée nationale), en compagnie de candidats de premier plan et d’experts spécialistes de la France et de l’UE.

Grandes soirées électorale sur TF1 et France 2

Les antennes de TF1, France 2, Arte et BFMTV, passeront en édition spéciale pour couvrir la soirée électorale du 9 juin.

TF1 couvrira les résultats du scrutin de 19h40 à 21h, lors d’une émission proposée par la direction de l’information, présentée par Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray et des invités politiques en plateau. LCI sera en édition spéciale dès 17 heures. De 19 heures à 22 heures, Amélie Carrouër et Jean-Baptiste Boursier prendront le relais et donneront à 20h les premières estimations des résultats du scrutin avec des invités en plateau.

Sur France 2, la grande soirée, consacrée aux résultats des élections européennes, sera présentée, en direct, par Anne-Sophie Lapix, Laurent Delahousse, Francis Letellier et Maya Lauqué. Au programme : analyses, décryptages, reportages et réactions avec de nombreux invités politiques en plateau et avec les envoyés spéciaux et correspondants de la rédaction nationale de France Télévisions en duplex des capitales européennes et dans les QG de campagne.

Sur Arte, les premières tendances et analyses seront à la une dès 19h45 dans une édition spéciale présentée par Marie Labory dans les capitales de l’UE et des invités présents sur le plateau. La rédaction fera le point sur la composition de la nouvelle mandature, avant un nouveau gros plan, vers 22h45, sur les résultats définitifs jusqu’à 23 heures.

BFMTV consacrera toute la journée du 9 juin aux élections européennes. Dès 20 heures, les premières estimations et analyses et les réactions des différentes personnalités politiques seront disséquées par Apolline de Malherbe & Maxime Switek. A 22 heures, Benjamin Duhamel et ses invités commenteront les résultats.

Dispositif spécial Toute l’Europe

Résultats, live, analyses, composition du nouveau Parlement européen… : dimanche 9 juin, Toute l’Europe se mobilise pour vous faire connaître, en temps réel, les informations essentielles sur le scrutin européen. Les premières estimations seront dévoilées à 18 heures dans plusieurs Etats membres de l’UE, puis à 20h en France. Les journalistes du media commenteront les premiers résultats à partir de 20 heures.

 

Juin
15
sam
Manifestations contre l’extrême droite @ Paris et régions
Juin 15 – Juin 16 Jour entier

À l’appel de 5 organisations syndicales, des rassemblements et manifestations contre l’extrême droite auront lieu partout en France ce week end. Dans un communiqué commun publié le 10 juin, la CFDT, la CGT, l’UNSA, la FSU et Solidaires ont appelé à un “sursaut républicain.“ “ Notre République et notre démocratie sont en danger“, alertent ces syndicats face au risque d’une victoire de la droite nationaliste lors du scrutin des 30 juin et 7 juillet. Les votes de l’extrême droite en France et en Europe “sont toujours défavorables aux travailleuses et aux travailleurs“, poursuit l’intersyndicale qui appelle à “manifester le plus largement possible“ les 15 et 16 juin, “pour porter la nécessité d’alternatives de progrès pour le monde du travail“ en amont des élections législatives. “ Un appel relayé largement par le Parti socialiste, le Parti communiste, les Écologistes et la France insoumise qui ont appelé lundi à “rejoindre les cortèges“ organisés ce week-end.

Jusqu’à 350 000 personnes dans les rues

Les services de renseignement prévoient près de 200 “actions “ ce samedi à travers la France, qui devraient fédérer jusqu’à 350 000 participants, dont entre 50.000 et 100.000 manifestants dans les rues de la capitale, selon la Direction du renseignement de la préfecture de police de paris.

Quelque 21 000 policiers et gendarmes mobiles vont être déployés pour encadrer les manifestations dans toute la France, a appris vendredi l’Agence France-Presse (AFP) de source policière. Ce dispositif des forces de l’ordre, “avec quarante-cinq unités de forces mobiles – CRS et gendarmes mobiles“, s’ajoutera aux effectifs territoriaux “soit l’équivalent de 18 000 [membres des] forces de l’ordre“, a-t-on précisé de même source.

191 rassemblements dans toute la France

Au total, 191 rassemblements ont été répertoriés sur le site internet de la CGT entre vendredi et dimanche.

Le cortège parisien

À l’initiative de l’intersyndicale (CGT, Unsa, CFDT, FSU et Solidaires), et de plusieurs associations, telles que SOS Racisme, la Ligue des Droits de l’Homme ou encore les syndicats étudiants, comme l’Unef ou la Fage, deux cortèges vont s’élancer à partir de 14heures, depuis la place de la République, en direction de la place de la Nation. Le premier transitera par la place de la Bastille : place de la République > boulevard Beaumarchais > rue de Lyon > avenue Daumesnil > boulevard Diderot, pour une arrivée à Nation. Le second devrait directement rejoindre la place de la Nation, en passant par le boulevard Voltaire.

Les Patriotes – mouvement fondé par l’ancien proche de Marine Le Pen, Florian Philippot – organisent quant à eux une manifestation “d’opposition à Emmanuel Macron“ dans la capitale ce samedi. Selon le communiqué, elle partira à 15 heures de la place Fontenoy (VIIe arrondissement) et plusieurs personnalités opposées au président sortant prendront la parole, comme Nicolas Dupont-Aignan.

Les rassemblements en région

De nombreux rassemblements sont prévus aux quatre coins de la France, dans les grandes villes, mais aussi les plus petites. Rendez-vous est ainsi donné à :

  • Bordeaux : 14h00 place de la Bourse ;
  • Lille : 14h30 porte de paris
  • Marseille : 14h00 sur le Vieux port ;
  • Nantes : 14h00 au Miroir d’eau ;
  • Nice : 11h00, place Massena
  • Rennes : 14h00, place de la Liberté ;
  • Strasbourg : 13h30, place de la République ;
  • Toulouse : 14h00, Jean Jaurès ;

Le même jour, des rassemblements auront lieu à :

  • Agen : 14h00 place Jasmin ;
  • Angers : 11h00, place du ralliement ;
  • Annecy : 14h00 Préfecture ;
  • Bayonne : 11h00 place Saint-Ursule ;
  • Beauvais : 10h00 place Jeanne Hachette ;
  • Béziers : 15h00 Bourse du travail ;
  • Blois : 11h00 place de la Résistance ;
  • Boulogne-sur-Mer : 10h30 Théâtre Monsigny ;
  • Brest : 14h00 place de la Liberté ;
  • Cambrai : 11h00 place Aristide Briand ;
  • Cherbourg : 10h30 Mairie ;
  • Clermont-Ferrand : 11h00 place Delille ;
  • Dax : 11h00 devant la mairie ;
  • Draguignan : 10h30 sous-préfecture ;
  • Dunkerque : 10h00 place de la gare ;
  • Évreux : 15h00 place Armand Mandle ;
  • Grenoble : 14h00 Alsace Lorraine ;
  • La Rochelle : 10h30 place de l’Hôtel de ville ;
  • Le Havre : 13h30 Franklin ;
  • Le Mans : 10h00, place de la préfecture ;
  • Lorient : 10h30 Départ L’orientis ;
  • Metz : 10h00 Gare ;
  • Montbéliard : 14h30 Champ de foire ;
  • Mulhouse : 14h30 place de la victoire ;
  • Nevers : 10h00 Square de la Résistance ;
  • Nîmes : 10h30 devant la Maison Carrée ;
  • Paimpol : 18h30 Parc château Bertho ;
  • Perpignan : 10h quai Sadi Carnot ;
  • Reims : 10h Place Royale ;
  • Rouen : 15h30 Hôtel de ville ;
  • Saint-Étienne : 13h30 Bourse du travail ;
  • Saint-Nazaire : 11h00 Place de l’Amérique Latine ;
  • Tarbes : 10h00 à la Bourse du travail ;
  • Troyes : 13h30 place Jean Jaurès ;
  • Toulon : 10h30 place Liberté ;
  • Valenciennes : 10h30 place d’Armes ;
  • Vannes : 10h30, sur le Port.

Des manifestations sont également prévues dimanche 16 juin à :

Briançon : 11h00 place de l’Europe ;

Caen : 11h00, place de la République ;

Issoudun : 18h00 place de la République ;

Lyon : 14h30 place Jean Macé ;

Saint-Brieuc : 11h00 place de la Liberté.

 

 

Juin
23
dim
“Alertes féministes“ contre l’extrême droite @ Bordeaux...
Juin 23 Jour entier

A une semaine du premier tour des législatives pour lesquelles le Rassemblement National part favori, associations féministes et syndicats appellent à la mobilisation générale ce dimanche face à l’extrême droite, dénonçant son “féminisme de façade“ et le “véritable danger qu’elle représente“ pour les droits des femmes.

“C’est un sombre tableau qui s’offre à nous: si le Rassemblement national l’emporte, nous allons être les premières attaquées, avec les personnes LGBTQ+ et les immigrés“, estime, auprès de l’AFP, Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes (CNDF). “C’est très flagrant en Europe: là où l’extrême droite est passée, les droits des femmes ont régressé d’une manière ou d’une autre“, ajoute-t-elle, citant l’Italie de la première ministre Giorgia Meloni, venue de l’extrême droite post-fasciste, ou l’ancien gouvernement du parti nationaliste populiste Droit et Justice (PiS) en Pologne. En France, la perspective d’une majorité, absolue ou relative, du RN à l’Assemblée nationale fait notamment craindre aux associations des coupes dans les subventions publiques, avec un “impact direct“ pour les femmes. Clémence Pajot, de la Fédération nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), redoute ainsi des moyens revus à la baisse “pour des projets essentiels comme la lutte contre les violences sexuelles, l’insertion ou encore l’égalité professionnelle.

Les “alertes féministes“

Un cortège s’élancera à 14h30 à Paris, de la place de la République en direction de la place de la Nation où une “alerte féministe sera lancée“ avec des sifflets, à l’appel de plus de 200 associations (Fondation des femmes, Planning familial, #Noustoutes…), d’ONG (Oxfam, France Terre d’Asile…) et de syndicats (CGT, CFDT…).

Des manifestations similaires sont annoncées dans une cinquantaine d’autres villes en région, comme à Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand, Poitiers , Montpellier ou encore Nice.

Trouver une alerte

Juin
25
mar
Élections législatives : débat entre Gabriel Attal, Jordan Bardella et Manuel Bompard @ Studios TF1
Juin 25 Jour entier

Ce sera sans doute le point d’orgue de ces élections inopinées. A cinq jours du premier tour de scrutin prévu le dimanche 30 juin, les représentants des trois blocs prédominants pour les élections législatives croiseront le fer, mardi 25 juin,  lors d’un débat organisé par la première chaîne, à partir de 21 heures. Très attendu, ce débat confrontera le chef de l’exécutif issu de Renaissance, Gabriel Attal, le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, et pour le Nouveau Front Populaire (NFP), l’Insoumis Manuel Bompard. Il sera animé par les journalistes phares de la chaîne, Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray. Le Premier ministre s’était dit ouvert à un tel débat le 13 juin dernier, durant un déplacement de campagne dans le Pas-de-Calais. “Sur le principe, j’y suis favorable“, déclarait-il. Le choix du candidat incarnant la gauche était cependant incertain, alors que le nom de Jean-Luc Mélenchon était présenté par le chef du gouvernement.

Bompard : “l’homme à abattre “

Le coordinateur de LFI , Manuel Bompard, devrait en toute logique être sérieusement pris à partie. Non seulement par Gabriel Attal qui, depuis le début de la campagne, renvoie dos à dos les extrêmes. Mais aussi par Jordan Bardella qui, lors de sa conférence de presse d’hier, a davantage ciblé le Nouveau Front populaire que la majorité sortante. Le RN anticipe pour le second tour un nombre plus important de duels contre le NFP que contre le camp présidentiel. Dans cette perspective, décrypte un stratège lepéniste, la coloration Insoumise de l’union est un “repoussoir“ à mettre en avant, “y compris pour les électeurs centristes, qui, même s’ils ne sont pas d’accord avec [le RN], ont peur du NFP et de son programme“. Si Manuel Bompard qui se retrouve sous le feu de ses adversaires, c’est parce que le NFP n’est pas parvenu à désigner un candidat officiel pour Matignon. Et se retrouve à devoir envoyer alternativement sur les plateaux les chefs des partis qui le composent (ce sera Olivier Faure jeudi sur France 2), quitte à perdre en lisibilité aux yeux du grand public.

 

Juin
27
jeu
Législatives 2024 : le « débat décisif » sur france 2 @ Studios france télévision
Juin 27 Jour entier

À trois jours du 1er tour de scrutin, dimanche 30 juin, un second grand débat télévisé réunit sur france 2 les représentants des trois blocs principaux de ces législatives anticipées. Ont rendez-vous ce soir à 20h50 sur France 2, dans l’émission l’Événement animé par Caroline Roux, le président du Rassemblement nationale Jordan Bardella, le premier ministre Gabriel Attal pour le camp présidentiel, et le premier secrétaire du PS Olivier Faure qui représentera le Nouveau Front populaire (NFP).

Dans la foulée de ce débat, Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France, répondra aux questions de répondra aux questions de Guillaume Daret. Les responsables politiques ne seront pas seulement interrogés par la journaliste Caroline Roux. Ils répondront aussi aux questions des internautes et téléspectateurs posées via ce formulaire. 

“Pouvoir d’achat, sécurité et valeurs“ au menu

Hier dans l’après-midi, les thématiques de la joute à venir étaient encore en discussion entre les équipes des trois représentants. Du côté du Nouveau Front populaire, on plaidait pour que l’écologie soit davantage abordée. Ce sera finalement “pouvoir d’achat, sécurité, valeurs“, selon l’un des préparateurs au débat de Gabriel Attal. A noter également un changement du côté du casting : le NFP sera représenté par le socialiste Olivier Faure. Faute d’accord sur leur candidat au poste de Premier ministre, l’alliance des gauches, envoie alternativement un représentant de chaque parti de l’union.

Jordan Bardella sera sûrement attendu sur son dernier rétropédalage programmatique, ou plutôt “ajustement“, comme on dit au sein du parti à la flamme,  effectué hier soir sur CNews. Mis en difficulté mardi par Gabriel Attal sur son souhait d’exonérer d’impôt sur le revenu les moins de 30 ans, le président du RN a commencé à rectifier le tir. “Il y aura un plafond“, a-t-il annoncé , ponctuant sa réponse d’un “évidemment“. Olivier Faure, de son côté, a pu fourbir ses armes hier au JT de TF1, re-re-re-martelant que le candidat à Matignon du NFP, “ ne sera pas Jean-Luc Mélenchon“ 

 

 

Nouveau rassemblement contre l’extrême droite @ Place de la République
Juin 27 Jour entier

Libertés ! Ensemble, barrons la route au RN “ A trois jours du premier tour des élections législatives, plus d’une centaine de médias indépendants (Politis, Mediapart, Streetpress…), d’associations de défense des droits et de mouvements citoyens (Attac, la Ligue des droits de l’Homme (LDH)…) et des syndicats ( CFDT, CGT, Syndicat de la magistrature…) appellent à un nouveau rassemblement “contre l’extrême droite etpour les libertés“, jeudi 27 juin, à 18h, Place de la République, à Paris.

Retransmis en streaming sur le site d’Attac, ce rassemblement sera assorti de concerts et de prises de parole conjointes d’organisations et de personnalités du monde de la culture, des médias, du sport, des secteurs associatifs et syndicaux, des intellectuels, des humoristes.

Dimanche 23 juin, plusieurs milliers de personnes avaient déjà manifesté en région et à Paris contre l’extrême droite, à l’appel de 200 collectifs et associations féministes.

Ils soutiennent l’évènement 

Médias : Arrêt sur images • Au Poste • Basta ! • Blast • Fakir • Fracas • L’Humanité • Le Média • Mediapart • Politis • Raplume • Regards • Reporterre • Street Press • Vert

Syndicats : CFDT • CGT • FSU • Solidaires • SNJ • SNJ-CGT • CFDT-journalistes • Syndicat des avocats de France • Syndicat de la magistrature

Associations & organisations : Arty Farty • Attac • Collectif intersexe activiste • La Cimade • Climat Médias (pour plus de climat dans les médias) – Collectif national pour les droits de femmes • Collectif des associations citoyennes • Collectif pour une transition • Enercoop • FASTI • Femmes égalité • Fonds pour une presse libre • Greenpeace • Inverti·e·s • Ligue des droits de l’homme • Les Amies de la terre • #NousToutes • On est prêt • Oxfam • Le planning familial • Reporters sans frontières • Sherpa • SOS Racisme • Union fédérale d’intervention des structures culturelles • VoxPublic • …

 

Présidentielle américaine : débat Biden-Trump sur CNN @ Studios CNN
Juin 27 Jour entier

L’actuel président des États-Unis, Joe Biden, et son prédécesseur à la Maison Blanche, Donald Trump s’affronteront dans un premier débat ce jeudi 27 juin 2024, en vue des élections présidentielles américaines en novembre prochain. La seconde confrontation entre les candidats sera animée par ABC News le 10 septembre.

Un point d’inflexion important

Pour le président en exercice, ce débat sera l’occasion de rappeler aux électeurs le chaos de la direction de son précédent, ses condamnations pénales et de mettre en garde contre un avenir encore plus sombre s’il remporte un second mandat, indique le New York Times. Pour son prédécesseur, il s’agira de démontrer que l’Amérique est devenue plus chère, plus faible et plus dangereuse sous son successeur.

Mais le duel de ce jeudi présente également des risques importants pour les deux hommes – tous deux les candidats les plus âgés à avoir jamais participé à une course présidentielle – et  enfermés dans une rivalité controversée définie par une haine mutuelle depuis maintenant plus de quatre ans. Cette animosité renforce l’imprévisibilité de la soirée. Un faux pas notable – un trébuchement physique, une défaillance mentale ou un barrage d’insultes trop personnelles – pourrait se répercuter pendant des mois, en raison de la période anormalement longue jusqu’à ce qu’ils se retrouvent pour le deuxième débat en septembre. Cette confrontation organisée par CNN dans ses studios d’Atlanta sera “un point d’inflexion important“, déclare à ce titre Karl Rove, un éminent stratège républicain qui a guidé les deux campagnes présidentielles réussies de George W. Bush.

Ce débat est l’occasion de montrer au peuple américain ce que voient ceux d’entre nous qui regardent Donald Trump toute la journée, professionnellement, à savoir qu’il est plus déséquilibré, plus dangereux, qu’il a soif de vengeance et que tout ce qui soulève ces enjeux directement avec le peuple américain sont un net positif pour nous“ , a déclaré Rob Flaherty, directeur adjoint de la campagne de M. Biden. De son côté, M. Trump s’apprête à répondre aux questions sur les menaces qui pèsent sur la démocratie américaine et sur sa promesse de grâce aux émeutiers impliqués dans l’attaque du Capitole le 6 janvier.

Donald Trump a donné samedi un bref aperçu des munitions qu’il prépare pour ce premier débat présidentiel contre son successeur. Tout au long d’un discours d’environ 80 minutes lors d’une conférence pour un groupe de défense évangélique, l’ancien président a lancé une série d’attaques contre Biden, notamment sur des questions économiques telles que l’inflation, les dépenses en infrastructures climatiques et le déficit fédéral croissant.

Des règles strictes

Hébergé par le bureau CNN d’Atlanta, plutôt que par une commission non partisane, le débat sera animé par deux chefs d’antenne de ce réseau, Jake Tapper et Dana Bash. A moins de deux semaines de la confrontation, la chaîne américaine en a dévoilé les détails, arrêtés par les équipes de campagne de M. Trump et Biden. Les deux candidats se sont engagés à accepter le format et les règles du débat. D’une durée de 90 minutes, le débat aura lieu sans public, et sans déclarations liminaires (un changement majeur par rapport aux éditions passées), et sera diffusé simultanément, en direct sur plus de cinq réseaux. Il comprendra selon la chaîne, deux pauses publicitaires, au cours desquelles le personnel de campagne de chaque candidat de ne pourra pas interagir avec ce dernier. 

Biden et Trump se tiendront sur des podiums décidés par un tirage au sort. Leurs micros seront coupés tout au long du débat sauf au moment de leur prise de parole, a indiqué la chaîne, ce qui limitera probablement la possibilité pour les candidats de s’interrompre. Chaque candidat disposera de deux minutes pour répondre aux questions, suivies d’une minute de réfutation et de réponses aux réfutations. CNN a déclaré qu’ils ne seraient pas autorisés à utiliser d’accessoires ou de notes pré-écrites, mais qu’ils recevraient du papier, un stylo et de l’eau.

Les deux hommes ont adopté des approches très différentes dans leur préparation. Alors que M. Biden  s’est prêté avec ses assistants à Camp David à des séances de débat formelles, le rôle de M. Trump devant être joué par Bob Bauer, son avocat personnel, l’ancien président  a adopté pour sa part une approche plus souple, participant toutefois à plus de “sessions politiques“ qu’il n’en a organisé en 2020.

Juil
16
mar
Démission de Gabriel Attal et de son gouvernement @ Palais de l'Elysée
Juil 16 Jour entier

Emmanuel Macron devrait accepter ce mardi 16 juillet, après le dernier Conseil des ministres, la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement. Le Premier ministre avait présenté cette dernière une première fois au lendemain du second tour des élections législatives anticipées, lundi 8 juillet. Le chef de l’État l’avait alors refusée, demandant à M. Attal de rester “pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays“. Un timing qui ne doit rien au hasard, alors que l’ex-ministre de l’Education nationale a été élu ce samedi président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale.

La France se couchera donc ce soir moins gouvernée, ou du moins, avec un gouvernement cantonné à la gestion des affaires courantes. Une situation qui pourrait durer quelques jours, quelques semaines ou quelques mois. Car, entre des partenaires du Nouveau Front populaire incapables de dégoter l’oiseau rare et un bloc central incapable répondre aux exhortations d’Emmanuel Macron à un accord de “l’arc républicain“, Gabriel Attal semble devoir garder les clés de Matignon encore quelques temps.

Une décision tactique

En fait, l’intérêt pour le président de la République d’acter la fin du gouvernement Attal réside ailleurs. Comme le rappelle l’article 23 de la Constitution, “Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle“. Mais rien n’interdit à des ministres démissionnaires de siéger à l’Assemblée.

Or, cette démission si elle est actée, interviendra deux jours avant l’ouverture de la 17ème législature et donc de l’élection du nouveau président(e) de l’Assemblée nationale et de la nomination des élus aux postes clés. De quoi permettre aux 17 ministres élus ou réélus députés après les élections législatives anticipées, de participer au vote pour la présidence de l’Assemblée, programmé pour jeudi. Le Premier ministre et son gouvernement resteront en poste pour gérer les affaires courantes du pays jusqu’à la nomination d’une nouvelle équipe gouvernementale — ce qui pourrait s’éterniser. Il n’y aura “pas d’annonces, pas de Conseil des ministres, pas de déplacement sauf urgence, seule compte la marche normale de l’Etat“  explique un directeur de cabinet dans La Tribune Dimanche.

Situation baroque sinon incompréhensible aux yeux de l’opinion publique, justifiée dans le camp macroniste par l’importance de l’échéance. Car l’issue de cette élection qui se déroulera dans une Assemblée divisée en trois blocs et sans majorité claire, s’annonce particulièrement incertaine Il serait malvenu pour le parti présidentiel qui ne compte plus désormais que 168 membres, de se passer de 17 voix dans ce contexte (les ministres élus ou réélus ne peuvent être représentés par leurs suppléants avant un délai d’un mois suivant l’élection). Pour que ces derniers puissent participer au scrutin, il faut donc impérativement que le gouvernement soit “démissionnaire“ et passe “en affaires courantes“.