Présidentielle américaine : une convention démocrate en ligne pour adouber Biden

La convention nationale d’investiture du parti démocrate qui officialisera le “ticket“ de Joe Biden et de sa colistière Kamala Harris, s’ouvre ce lundi à Milwaukee dans l’Etat-clé du Wisconsin. Loin de réunir les foules habituelles, l’évènement chamboulé par le Covid-19, se déroulera en ligne. Les grands noms du parti prendront la parole à distance, y compris le candidat qui s’exprimera jeudi depuis le Delaware. Ce qu’il faut savoir. 

Oubliée l’ambiance traditionnelle des grand-messes politiques qui tous les quatre ans marquent le coup d’envoi officiel de la campagne démocrate, attirant des milliers de personnes survoltées. Il n’y aura pour cette édition 2020, ni confettis, ni lancer de ballons, ni foule rugissante à Milwaukee (Wisconsin), où s’ouvre ce lundi la convention nationale d’investiture du parti. Cette fois, l’événement sera en grande partie virtuel. C’est en effet sur écrans et à distance que va se dévoiler l’évènement.Lire la suite

Présidentielle américaine : tous les voyants sont au rouge pour Trump

A moins de 100 jours de la présidentielle américaine, tous les clignotants de la campagne de Donald Trump sont au rouge. Sa cote de popularité est au plus bas. Largement distancé dans les sondages par son adversaire démocrate, le président américain apparaît fragilisé par sa gestion de la crise du coronavirus. Pour autant, un retournement de situation reste toujours possible.

Son plan était limpide. L’épidémie de Covid-19 allait régresser, l’économie repartirait et son grand meeting de Tulsa, fin juin, relancerait sa campagne. Mais rien ne s’est déroulé comme prévu. A moins de 100 jours du scrutin, le président américain, Donald Trump, est aux abois. Au point même de remanier l’équipe chargée de la bataille pour sa réélection, en nommant le 15 juillet un nouveau directeur de campagne. Lire la suite

Plan de relance européen : les points clés d’un accord historique

Au terme d’un sommet marathon, les vingt-sept dirigeants de l’union Européenne sont arrivés dans la nuit à un accord sur un plan de relance à 750 milliards d’euros. Une enveloppe “hors normes” destinée à relancer les économies du bloc, qu’il a fallut négocier de haute lutte. Financé pour la première fois par un emprunt commun redistribué sous forme de subventions  aux pays membres les plus touchés, ce plan est adossé au budget à long terme de l’UE. Les points clés. 


“Historique”. Le mot est dans toutes les bouches ce mardi matin. Après quatre jours et quatre nuits de sommet, les vingt-sept dirigeants européens ont trouvé à l’aube un accord liant un plan massif de relance de 750 milliards d’euros, au budget à long terme de l’UE (2021-2027).

Le plan de relance fondé sur cette solidarité européenne, c’est un changement historique de notre Europe et de notre zone euro” a déclaré Emmanuel Macron.  “C’est la première fois que nous mettons en place cette capacité budgétaire commune, à ce niveau-là”. “Je suis convaincu que ce plan, ce budget sont de nature à répondre aux défis sanitaires, économiques et sociaux qui sont aujourd’hui devant nous dans chacun de nos pays”, a ajouté le président français.Lire la suite

Un plan de relance européen au “parfum fédéraliste”

Le Parlement européen va devoir trancher vendredi 19 juin sur sa vision du plan de relance post Covid-19. Un art de la synthèse délicat, alors que les quatre pays dits “frugaux” s’opposent au projet d’endettement commun ébauché par l’axe Paris-Berlin. Au coeur des discussions, la solidarité européenne, défendue par le plan “Next Generation EU” de la commission européenne et, inspiré par l’axe Paris-Berlin.

Vendredi 19 juin, les vingt-sept se réuniront par vidéoconférence pour discuter du projet de fonds de relance de l’Union Européenne présenté le 27 mai au Parlement, par la commission européenne. Le Président du Parlement, David Sassoli, a déclaré à propos de ce plan  : “Il est clair pour le Parlement qu’il n’y a pas de retour en arrière par rapport au niveau d’ambition exprimé dans le paquet de la Commission. Ce qui sera décidé dans les prochaines semaines aura un impact sur la vie des gens pour les décennies à venir. Nous fixerons des priorités afin que l’aide soit dirigée là où elle est le plus nécessaire et qu’elle ait le plus grand impact pour les citoyens européens.”Lire la suite

Un conseil européen crucial sur la relance de l’UE

Les Vingt-Sept se réunissent ce jeudi 23 avril pour tenter de sauver l’économie européenne à coups de milliards d’euros. Si les états membres de l’UE semblent s’accorder sur la nécessité d’un plan de relance de grande ampleur, les modalités pour y parvenir sont loin de faire l’unanimité. Entre partisans des “coronabonds” et défenseurs d’emprunts adossés au budget européen, plusieurs visions s’affrontent.

Après un accord de l’Eurogroupe le 10 avril dernier qui a permis de dessiner des mesures d’urgence, le plus dur commence pour les vingt-sept : trouver un accord sur un plan de relance de plusieurs centaines de milliards d’euros pour sortir l’Europe de la récession liée à la pandémie de Covid 19. Les dirigeants des états membres de l’Union Européenne (UE) se retrouvent une nouvelle fois ce jeudi par visioconférence à partir de 15 heures  (13h GMT). Unanimes sur la nécessité d’un plan de relance massif, les chefs d’Etat et de gouvernements doivent désormais trouver un consensus sur sur la forme que pourrait revêtir ce plan et les moyens engagés.Lire la suite

“Super Tuesday” : comment ça marche ?

Engagée depuis le 1er février, la course à l’investiture démocrate va s’accélérer ce mardi, avec la grand messe du “Super Tuesday”, un rendez-vous crucial dans le processus des primaires américaines. Mode d’emploi et enjeux de l’édition 2020.

C’est la date phare du calendrier des primaires aux Etats-Unis. Alors que quatre Etats, l’Iowa, le New Hampshire, le Nevada et le Caroline du Sud, se sont déjà pliés au processus des primaires, donnant une première tendance sur les favoris, la campagne américaine va s’accélérer, mardi 3 mars, jour du “Super Tuesday”. Ce “super mardi” est une étape clé dans le processus de désignation des candidats à la présidentielle américaine du 3 novembre prochain.

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Trump devant ses détracteurs au Sénat américain

Près d’un mois après avoir été voté par la Chambre des représentants, l’acte d’accusation contre Donald Trump a finalement été transmis au Sénat. Le procès en destitution du président américain qui s’ouvre ce mardi, et dont l’issue ne fait que peu de doute, devrait durer environ deux semaines. Explications. 

La saga du procès en “impeachment” de Donald Trump qui a monopolisé l’actualité médiatique fin 2019, se poursuit. Elle va connaître un nouvel et ultime rebondissement avec l’ouverture mardi 21 janvier, du procès en destitution du locataire de la Maison blanche, pour une durée d’environ deux semaines. Près d’un mois après avoir été voté par la Chambre des représentants, à majorité démocrate, l’acte d’accusation contre Donald Trump, a en effet été transmis au Sénat le 15 janvier. Ce vote ouvre la voie au procès du président des Etats-Unis, le troisième de l’histoire du pays.Lire la suite