L’Assemblée nationale élit son bureau sous fond de tensions

Soupçons de fraude, invectives et majorité surprise de la gauche : les 577 députés ont procédé à l’élection du bureau de la nouvelle Assemblée dans un climat délétère. Le Nouveau Front populaire rafle la mise et le Rassemblement national sort bredouille des scrutins. “Un scandale démocratique “ dénoncé par la présidente du parti à la flamme, Marine Le Pen.

Près de deux semaines après le second tour des législatives anticipées, la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale a été traversée de soubresauts violents et inattendus. Tout a commencé jeudi avec la réélection au perchoir du Palais Bourbon de la présidente sortante, Yaël Braun-Pivet. A l’issue d’un scrutin incertain au troisième tour, la candidate macroniste avec 220 voix, a devancé de peu le candidat du Nouveau Front populaire,  André Chassaigne (207), et plus largement le candidat du Rassemblement national, Sébastien Chenu (141 voix).Continue reading

Nouvelle législature : l’Assemblée nationale fait peau neuve !

A partir de jeudi et pendant trois jours, les 577 députés élus ou réélus sont appelés à composer les instances du Palais Bourbon pour la législature à venir. Président, vice-présidents, questeurs, secrétaires, autant de postes stratégiques qui vont devoir être répartis entre les trois blocs politiques. Une mission qui s’annonce ardue, alors qu’aucun ne dispose d’une majorité nette.

C’est une nouvelle bataille qui s’engage à l’Assemblée nationale après les scrutins des 30 juin et 7 juillet. À la clé, la répartition des postes clés qui vont déterminer la physionomie de la législature à venir. Un scénario particulièrement ardu alors que le nouvel hémicycle issu des législatives anticipées est reparti en trois blocs, dont aucun ne dispose d’une majorité nette. Président, vice-présidents, questeurs, secrétaires. Mode d’emploi de la répartition de ces postes si convoités au Parlement.Continue reading

“Ne vous résignez pas, votez“ : la lettre aux français d’Emmanuel Macron

A une semaine du premier tour des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron, dont le camp est distancé dans les sondages, s’est adressé aux Français dimanche 23 juin via une lettre publiée par la Presse Quotidienne Régionale. Le président  y justifie la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, écarte toute démission de sa part et promet également que “la manière de gouverner doit changer profondément.“

Malgré les appels de sa majorité à rester en dehors de la campagne des législatives anticipées, c’est dans une lettre aux Français publiée dimanche soir dans la presse quotidienne régionale que le chef de l’Etat s’exprime. Un écrit qui commence par une très longue justification de sa décision d’avoir enclenché une dissolution de l’Assemblée nationale, après “une réflexion de plusieurs semaines”.Continue reading