Budget de la Sécurité sociale : quatre syndicats de la fonction publique hospitalière déposent un préavis de grève de 2 mois

Au lendemain des annonces du gouvernement sur les arrêts maladie des fonctionnaires, quatre syndicats de la fonction publique hospitalière ont déposé un préavis de grève national reconductible, du 4 novembre au 21 décembre. Seule la CFDT ne s’est pas associée au mouvement.

La pilule a du mal à passer ! Vent debout contre le gouvernement, l’intersyndicale de la fonction publique hospitalière (CGT, FO, SUD et Unsa) a déposé ce lundi un préavis de grève national du 4 novembre au 21 décembre, qui s’étend sur l’ensemble de la période d’examen du projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS) à l’Assemblée. Seule la CFDT ne s’est pas associée au mouvement de contestation, qui fait directement suite aux annonces de Guillaume Kasbarian, dans les colonnes du Figaro.Lire la suite

Nomination d’un Premier ministre : les grandes manoeuvres débutent à l’Élysée

Plus d’un mois après les élections législatives nées de la dissolution, Emmanuel Macron reçoit vendredi les chefs de file du NFP et leur candidate ainsi que les représentants du camp présidentiel, puis dans la foulée lundi 26 août, Marine Le Pen, Jordan Bardella et Eric Ciotti. Objectif : la nomination d’un nouveau Premier ministre. Sur la table, l’option Lucie Castets rejetée par le chef de l’État, mais maintenue par les quatre composantes de l’alliance de gauche. En lice également, plusieurs profils, plus ou moins crédibles.

La France va t-elle connaître (enfin) le nom de son nouveau Premier ministre, plus de six semaines après le second tour des législatives. Après la trêve olympique et un “travail de décantation“, selon les termes de l’Élysée, les présidents de groupes parlementaires et les chefs de partis représentés au Parlement sont conviés à “une série d’échanges“ ce vendredi 23 août. Dans le détail, les représentants du camp présidentiel (Renaissance, Horizons, MoDem, Parti radical), de l’UDI, des Républicains (LR) et du groupe centriste Liot seront reçus à partir de 10h30. Dans un second temps, lundi 26 août, ce sera le tour des dirigeants du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen et Jordan Bardella et dans la foulée, du patron de LR Éric Ciotti et de son micro-parti “Les Républicains à droite“, a indiqué l’Élysée.Lire la suite

“Clap de fin“ du remaniement

Le “clap de fin“ du charivari gouvernemental est désormais proche. Près d’un mois après la nomination du numéro un, l’exécutif devrait procéder dans les heures à venir, à une nouvelle vague de nominations venant renforcer l’équipe resserrée de 14 personnalités en exercice depuis le 11 janvier. Ce que l’on sait des annonces à venir.

A priori, ce serait pour aujourd’hui. Plus de trois semaines après la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre, le dénouement serait proche comme l’a assuré mardi  sur TF1 Prisca Thévenot : “Je pense qu’on n’a jamais été aussi proche du dénouement, jamais “, a déclaré la porte-parole du gouvernement, sans plus de précisions. Les noms des ministres délégués et secrétaires d’État qui viendront compléter le gouvernement Attal, pourraient être enfin dévoilés dans la journée. L’exécutif prépare la nomination d’au maximum 15 ministres délégués et secrétaires d’État qui compléteront la liste des 14 ministres de plein exercice, dévoilée le 11 février. Avec une volonté : ne pas dépasser un gouvernement de plus de 30 personnes.Lire la suite

Une déclaration de politique générale télescopée par la crise agricole

C’est un moment incontournable et solennel qui permet d’imprimer un style, une méthode. Le Premier ministre, Gabriel Attal, prononce ce mardi après-midi sa déclaration de politique générale. Un exercice toujours très attendu, qui risque d’être particulièrement périlleux pour le nouveau locataire de Matignon, alors que la colère du monde agricole s’installe.

Trois semaines après sa nomination par Emmanuel Macron et à la tête d’un gouvernement toujours incomplet, Gabriel Attal montera à la tribune de l’Assemblée nationale à 15 heures, pour tenir sa déclaration de politique générale. Un exercice imposé pour tout nouveau Premier ministre, qui constitue la feuille de route de son gouvernement pour les mois à venir. À 34 ans, l’ancien ministre de l’Éducation nationale attendait beaucoup de ce rendez-vous solennel, percuté aujourd’hui par la crise agricole. À tel point que des responsables de l’exécutif ont soulevé la pertinence de le maintenir.

Ce discours sera simultanément lu au Sénat par le ministre de l’Économie, Bruno le Maire. Mais, par “grand respect“ et par “grande admiration“ pour le travail des sénateurs, le Premier ministre a annoncé qu’il se rendrait dans la foulée au Palais du Luxembourg, pour y prononcer une intervention distincte.

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Rencontre de Saint-Denis : un acte 2 marqué par des défections en série

Après une première rencontre fin août, Emmanuel Macron reçoit une nouvelle fois vendredi, les chefs de partis à Saint-Denis. Un nouveau sommet consacré notamment à la réforme des institutions et à la situation internationale. Mais l’unité à laquelle appelle le chef de l’État dans son courrier d’invitation, est compromise. Il va devoir composer avec des défections en série.

“Même format, mêmes règles“, pour cette nouvelle session de travail dans l’ancienne abbaye loyale de Saint-Denis. Plus de deux mois après une première rencontre inédite, le 30 août dernier  dans ce même lieu, Emmanuel Macron a convié de nouveau les chefs des principaux partis pour un échange à huis clos, ce vendredi 17 novembre.

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La visite à haut risque de Joe Biden en Israel

Joe Biden est attendu mercredi en Israël. Une visite éclair à haut risque pour exprimer sa solidarité à son plus proche allié au Proche-Orient, et tenter de “poser des limites” à la probable offensive terrestre de Tsahal. Mais le président américain avancera sur “une ligne de crête“, l’empathie américaine n’étant pas une carte blanche à toutes formes de tueries .

C’est un déplacement à un moment critique qui pose d’énormes défis à la Maison Blanche, tant en termes de politique que de sécurité. Le président américain, Joe Biden, se rend ce mercredi 18 octobre en Israël, pour répondre à l’invitation du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. Lire la suite

Planification écologique : Macron livre ses arbitrages

Après plusieurs reports, Emmanuel Macron doit présenter ce lundi les grandes lignes de la planification écologique. Sans donner de détails sur ce que contiendra le plan, l’Élysée a assuré que la feuille de route présidentielle comprenait une cinquantaine de leviers. Objectif : réduire de 138 millions de tonnes nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.

C’est un rendez-vous très attendu, mais nimbé de mystère. Il sera le point d’orgue d’une séquence d’une dizaine de jours sur le sujet, avec notamment la présentation le 18 septembre aux chefs de partis, de la feuille de route de l’exécutif, par la Première ministre. Pour le reste, on sait peu de choses. Si ce n’est qu’Emmanuel Macron entend faire de la planification écologique, le marqueur de son second quinquennat.Lire la suite

Macron sonde les partis politiques dans un format inédit

C’est aujourd’hui l’acte 1 de “l’initiative politique d’ampleur“ annoncée par Emmanuel Macron pendant l’été. Le chef de l’État, en quête de consensus, réunit ce mercredi dans un format inédit l’ensemble des chefs de partis. Ce qu’il faut savoir sur cette réunion.

 

Après une veillée d’armes à l’Élysée où le président réunissait mardi soir les cadres de la majorité présidentielle, c’est aujourd’hui le “D day“.  Emmanuel Macron va réunir ce mercredi 30 août, à partir de 15 heures, les chefs de partis pour donner corps à son “initiative politique d’ampleur“, dévoilée au cours de l’été. C’est accompagné de la Première ministre, Élisabeth Borne, que le chef de l’État  accueillera les présidents des deux assemblées, Yaël Braun-Pivet, Gérald Larcher et les leaders des groupes politiques, à l’école de la Légion d’honneur de Saint-Denis. Une rencontre à l’ombre de la nécropole des rois de France, en terrain neutre, loin de l’Élysée.Lire la suite

Universités d’été : “top départ“ de la rentrée politique 2023

Les parasols à peine remisés, les différents partis vont tenir à partir de la fin août leur traditionnelle université d’été. Ces grands raouts de quelques jours qui donnent le “top départ“ de la rentrée politique, vont s’étaler jusqu’au 8 octobre prochain. Fait inédit, ces rassemblements stratégiques seront entrecoupés cette année par un rendez-vous qui ne l’ait pas moins : celui donné à Tourcoing par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Rendez-vous de rigueur du microcosme politique, les universités des différentes formations vont comme chaque année rythmer cette fin d’été 2023. Loin des grands rassemblements des années 80 et 90, et victimes de la diminution du nombre des militants, ces grands messes un peu hors du temps restent des rassemblements incontournables. Pensés pour être des moments de “débats“ teintés de “convivialité“, ces grands raouts militants qui allient food trucks et élus croisés dans les allées, vont une nouvelle fois orchestrer la rentrée politique.Lire la suite

Présidentielle en Turquie : Erdogan joue sa survie

Ce dimanche 14 mai 2023, 60 millions de Turcs sont appelés à voter pour élire leur président et leurs députés. Confronté pour la première fois en vingt ans à une opposition unie, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, joue sa survie politique. Crise économique, inflation galopante, dérive autoritaire, gestion des séismes du 6 février, sont autant de raisons qui pourraient faire basculer l’élection.

 “Panser les plaies.“ C’est avec ce mot d’ordre que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, candidat à sa succession, a lancé le 10 mars dernier sa candidature depuis le palais d’Ankara. A la tête du pays depuis bientôt 20 ans, et consolidant à son profit un régime de plus en plus autocratique et répressif, le reis de 69 ans, mène cette fois un combat d’une autre nature : sa survie politique. Pour le président sortant, la possibilité d’un troisième mandat pourrait bien être compromise. La dernière enquête d’opinion rendue publique jeudi par le réputé institut Konda crédite M. Erdogan de 43,7%  des suffrages au premier tour, contre 49,3% pour Kemal Kiliçdaroglu, son adversaire le plus sérieux depuis son arrivée au pouvoir.Lire la suite