Conférence internationale de soutien au Liban

Paris accueille le 24 octobre la conférence internationale de soutien au Liban. La France rappellera à travers cette conférence l’urgence d’une cessation des hostilités et d’une solution diplomatique fondée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité et permettant le retour en toute sécurité des personnes déplacées en Israël et au Liban dans leurs foyers, a indiqué le Quai d’Orsay.

A l’initiative du Président de la République et suite au déplacement au Proche et Moyen-Orient du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, la France organise une conférence internationale de soutien à la population et à la souveraineté du Liban qui se tiendra le jeudi 24 octobre à Paris. “La France rappellera à travers cette conférence l’urgence d’une cessation des hostilités et d’une solution diplomatique fondée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité et permettant le retour en toute sécurité des personnes déplacées en Israël et au Liban dans leurs foyers“, a indiqué le Quai d’Orsay.

70 pays et 15 organisations internationales, présents

Cette conférence qui sera ouverte par le président de la République, Emmanuel Macron, réunira les États partenaires du Liban, les Nations Unies, l’Union européenne et les organisations internationales, régionales et de la société civile, a précisé dans un communiqué du 9 octobre, M. Barrot. Soixante-dix pays et quinze organisations internationales conviés, ont répondu présents. Elle “aura pour objectif de mobiliser la communauté internationale pour répondre aux besoins de protection et de secours d’urgence de la population du Liban et d’identifier les voies d’un soutien aux institutions du Liban, en particulier des Forces armées libanaises, garantes de la stabilité interne du pays“, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

Une double priorité

Nous allons demander une aide humanitaire et une aide pour la sécurité relative à tout ce qui concerne l’armée et les forces de sécurité intérieure“, a annoncé le premier ministre libanais Najib Mikati dans une récente interview à l’AFP.

Un volet humanitaire

Cette conférence doit permettre de débloquer un soutien financier à destination des 1,2 million de déplacés civils au Liban qui fuient les bombardements israéliens. Selon une conseillère de l’Elysée qui briefait la presse hier, les organisateurs espèrent répondre à la demande de l’ONU, qui estime à 400 millions d’euros les besoins du pays. Paris se montre moins optimiste sur un des autres objectifs, à savoir le renforcement des institutions politiques de Beyrouth, où le Parlement échoue à élire un président depuis deux ans. Le déblocage est “la responsabilité des dirigeants libanais“, estimait hier la même source.

Un volet sécuritaire

Face à une crise politique et humanitaire grave et profonde, la France entend rappeler à travers cette conférence “l’urgence d’une cessation des hostilités et d’une solution diplomatique fondée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité et permettant le retour en sécurité des déplacés en Israël comme au Liban dans leurs foyers“, a précisé le quai d’Orsay. Cette résolution du Conseil de sécurité des Nations unies interdit au Hezbollah de maintenir une présence armée au sud du Litani. Le groupe terroriste chiite libanais l’a fréquemment violé de manière flagrante et lance depuis le 8 octobre 2023. “La conférence de soutien au Liban, jeudi [à Paris], sera l’occasion d’avancer sur trois domaines : le champ diplomatique avec le cessez-le-feu immédiat, le domaine humanitaire et le domaine institutionnel », a expliqué mardi 22 octobre lors des questions au gouvernement , le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, qui était interrogé sur la situation au Liban et la position de la France.

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