François Bayrou s’exprimera mardi 1er avril sur le débat “qu’est-ce qu’être Français ?“, annoncé il y a près de deux mois. Le Premier ministre prendra la parole au sein de l’hémicycle du CESE, lors d’une séance plénière exceptionnelle.
Le Premier ministre s’exprimera “tout début avril“ sur le débat “qu’est-ce qu’être Français?“, annoncé il y a près de deux mois, a indiqué mercredi 26 mars la porte-parole du gouvernement Sophie Primas. “Aujourd’hui, le Premier ministre est en train de travailler sur les modalités“ de ce débat, a t-elle précisé sur la chaine Public Sénat. Ce mardi 1er avril, François Bayrou lancera ce débat depuis l’hémicycle du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE).
Débat sur l’identité nationale : « Le Premier ministre fera une déclaration tout début avril », annonce @sophieprimas, porte-parole du gouvernement. #BonjourChezVous pic.twitter.com/35UTEYKd6V
— Public Sénat (@publicsenat) March 26, 2025
Le chef du gouvernement avait lancé l’idée de ce débat, début février, au lendemain de l’adoption par les députés d’une proposition de loi portée par la droite, visant à durcir les restrictions au droit du sol à Mayotte, a rappelé Mme Primas. Alors que son ministre de la justice, Gérald Darmanin, avait soutenu l’idée que “le débat public doit s’ouvrir sur le droit du sol dans notre pays“ et qu’il fallait sur le sujet une réforme de la Constitution, François Bayrou avait, lui, plaidé pour un débat “plus large“, souhaitant que ces échanges soient l’occasion, avait-il précisé, d’“apprendre à débattre, à échanger des convictions ou des arguments, sans s’insulter“.
Droit du sol : François Bayrou veut un débat « plus large », sur « qu’est-ce que c’est qu’être français ». Pourquoi ne pas faire un débat sur “ ce que c’est d’être c.. et stupide”? https://t.co/FdOuu8c0ex
— Michel Zarka 🇫🇷🇵🇹🇹🇳🇳🇮 (@MichelZarka) February 7, 2025
Des conventions citoyennes décentralisées sur l’identité française
C’est dans un entretien au Figaro, fin février, que le Premier ministre avait annoncé son intention de lancer des “conventions citoyennes décentralisées“ sur l’identité française, au premier semestre pour débattre du sujet qui, une nouvelle fois, divise la classe politique autour de l’immigration. Aux “trois vertus républicaines, liberté, égalité, fraternité“ qui fondent la “nation“, le chef du gouvernement suggérait pour ce débat d’ “ajouter la laïcité et le contrat social“. “La laïcité philosophique et religieuse est une immense conquête, terriblement contestée sur la planète. Elle est notre force. Je crois qu’elle doit être complétée par une laïcité politique : ce n’est pas parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec moi que je veux l’écraser“, détaillait le premier ministre. “Quant au contrat social, il fait que le principe de notre vie en commun n’est pas le “chacun pour soi”, mais le “tous pour un. Ces questions sont des composantes de ce que nous sommes comme peuple“,, ajoutait-t-il.