Le gouvernement a tranché, choisissant parmi les trois options qui s’offraient à lui, de faire passer son projet de loi immigration en commission mixte paritaire. L’avenir du texte est donc désormais entre les mains de cette instance, composée de sept députés et de sept sénateurs. Mais ces parlementaires travailleront sur la copie votée au Sénat, une version beaucoup plus musclée que celle présentée au départ par l’exécutif.
Après une réunion de crise à Matignon hier soir, c’est donc la seconde option, après le retrait pur et simple du texte, que le gouvernement a choisi, pour tenter de sauver son texte auquel il n’entend pas renoncer. Ce sera donc une commission mixte paritaire (CMP) qui décidera de l’avenir du projet de loi immigration rejeté lundi, 11 décembre sans être examiné. Le gouvernement disposait de trois options pour tenter de donner une deuxième chance à son texte : le retour au Sénat, la convocation d’une CMP et l’abandon pur et simple du projet de loi.