23e sommet UE-Chine

Quand :
01/04/2022 Jour entier
2022-04-01T00:00:00+02:00
2022-04-02T00:00:00+02:00
Où :
Virtuel
Virtuel

L’Union Européenne (UE) et la Chine tiennent ce vendredi en visioconférence leur 23e sommet bilatéral. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, accompagnés du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, s’entretiendront avec le Premier ministre chinois, Li Keqiang, ainsi qu’avec le Président chinois, Xi Jinping.

Ce 23e sommet UE-Chine, qui intervient cinq semaines après l’invasion de l’Ukraine, est évidemment dominé par le conflit“, comme l’expliquent expliquent Les Echos. “Il ne doit pas aboutir à de nouveaux accords ou partenariats concrets, mais faire passer des messages“.

Un sommet pour dissuader Pékin d’aider Moscou

“Les discussions devraient se concentrer sur la guerre en Ukraine“, indiquent les autorités européennes.La rencontre se concentrera sur le rôle que nous incitons la Chine à jouer pour exercer toute l’influence et la pression nécessaires sur la Russie. Ce n’était pas l’objet initial du sommet, ça le devient nécessairement“, a indiqué mardi le secrétaire d’Etat français aux Affaires européennes Clément Beaune. “Concrètement, il est essentiel de savoir si la Chine utilise son influence pour établir un cessez-le-feu, des corridors humanitaires“ ou, “si elle aide Moscou à contourner“ les sanctions, en augmentant ses achats d’hydrocarbures ou par une aide financière, explique un responsable européen.

Faire le point sur relations sino-européennes

On souhaite à Bruxelles échanger sur “l’impact négatif“ de l’invasion russe sur “les règles“ de l’ordre international, mais également sur les conséquences que font peser la crise sur la sécurité mondiale et l’économie. Les échanges seront en effet “largement consacrées à la crise en cours, qui constitue un handicap de plus dans les relations sino-européennes déjà fort compliquées”. La ratification d’un accord d’investissements signé fin 2020 entre l’UE et la Chine est en effet “aujourd’hui gelée par les sanctions de l’UE pour punir le recours au travail forcé dans la région chinoise du Xinjiang et les contre-sanctions de Pékin contre des parlementaires et chercheurs européens“. S’ajoute à ces dossiers “le conflit dû au blocage par la Chine des importations de Lituanie après l’ouverture d’une représentation taïwanaise dans ce pays“.

Les dirigeants de l’UE et de la Chine devraient également réexaminer le programme bilatéral global UE-Chine, y compris les relations commerciales, mises à mal pendant la pandémie de Covid, ainsi que le combat contre le réchauffement climatique ou les droits humains.

En Savoir Plus

 

Posted in .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *