Toulouse
France
Emmanuel Macron se rend ce vendredi 12 mars dans la matinée au Centre national d’études spatiales de Toulouse. Il sera accompagné de la ministre des Armées, Florence Parly. Le chef de l’état participera une réunion de travail en marge d’un exercice militaire au sein du Commandement de l’Espace, le service de l’armée tourné vers la défense spatiale. Il y rencontrera les opérateurs engagés sur la mission “AsterX 2021“.
Avec AsterX, la France se lance dans son premier exercice spatial militaire https://t.co/SggxY9IqY1
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) March 9, 2021
Il s’agit du premier exercice de défense spatiale de ce genre en Europe, qui a eu lieu tout au long de la semaine et auquel sont associés l’Allemagne, l’Italie et les Etats-Unis. L’exercice porte sur un éventuel conflit entre pays ayant des répercussions dans l’espace, comme la découverte d’un nouvel objet en orbite, ou un rapprochement en orbite d’un satellite, ou encore une cascade de débris sur des satellites. Un des objectifs étant de tester les chaînes de commandement en situation de tension, mais aussi de faire dissuasion. “Si on s’y prépare, c’est qu’on estime que ce sont des choses qui sont possibles et probables“, a expliqué un conseiller élyséen.
Commandement de l'espace : Emmanuel Macron à Toulouse, en marge de l'exercice militaire Aster X https://t.co/wEEOtiQsWz pic.twitter.com/2xJIucIpS0
— Le JDD (@leJDD) March 12, 2021
Emmanuel Macron ne manquera pas également de saluer l’expertise du CNES. De source élyséenne, il serait “très intéressé“ par la technologie toulousaine embarquée à bord du Rover de la Nasa Persévérance, notamment la Supercam développée par le CNES, qui permettra de choisir au mieux les échantillons de Mars à ramener sur terre.
Le Président de la République se rendra ensuite au Centre d’entrainement et de formation du 4ème Régiment de la Légion Etrangère à Saint-Gaudéric, dans l’Aude. Après la visite d’un atelier de combat tactique, il remettra à cinq légionnaires – un Polonais, Brésilien, Roumain, Népalais et un Algérien – leur décret de naturalisation, que l’Elysée décrit comme un symbole de leur parcours d’intégration au sein de la Légion, de l’Armée de terre et de la nation.